TIC: fausses théories et vraies questions
Mythes dans les discours liés aux TIC

Éric Guichard, ENS - INRIA

Juin 2003

Résumé

L'an dernier à La Jolla, nous avons beaucoup évoqué les ICT1. Je voudrais revenir sur ce débat, en montrant que la plupart des raisonnements qui nous sont offerts à ce sujet sont faux. Parfois il faut incriminer la fainéantise intellectuelle, le plus souvent l'asservissement à une idéologie.

Il me semble important pour nous, membres de Pugwash, de comprendre le caractère mythique de ces discours, et, au-delà, pourquoi nous acceptons ces mythes, malgré nos statuts de scientifiques et d'intellectuels. Ceci devrait nous permettre de développer une attitude plus critique quand nous étudions les relations entre science, technique et société : il semble que nous restions souvent tributaires d'un positivisme scientifique qui nous amène à accorder une valeur aux techniques ; or celles-ci ne sont que le jouet des êtres humains. Le propos est donc de dépasser la diabolisation et l'idéalisation de la technique pour définir une posture intellectuelle qui nous permette de comprendre les enjeux des appropriations des ICT.

1  Usages, objets et fonctions

Les ICT ne sont jamais clairement définies. Et pourtant, elles sont censées avoir des effets (positifs) sur l'éducation, la culture, le développement, la démocratie. Rarement, de tels effet de la technique sur la société ont été autant valorisés. Aujourd'hui, les études se multiplient pour préciser ces effets, en prenant comme acteur principal l'être humain. On parle alors d'usages.

Curieusement, ces études sur les usages (de l'internet, des nouvelles technologies) sont historiquement liées à une demande industrielle, elle-même consécutive à une panique : comment s'assurer que les utilisateurs, les clients, vont adopter et acheter des produits fabriqués par les ingénieurs ? Dans le domaine des techniques et de leur appropriations, la divination a toujours été un exercice difficile2.

De plus, ces études sur les usages ne sont pas aisées à mettre en place : elles relèvent des sciences sociales, mais les sociologues n'ont pas l'habitude d'étudier les objets techniques3 ; et les ingénieurs, producteurs de ces objets techniques, sont mal armés pour appréhender des pratiques sociales, des appropriations (individuelles ou collectives). Enfin, les usages sont fortement entremêlés4, ce qui les rend difficiles à discerner. Cette confusion est amplifiée par les objets matériels des ICT5. Ceux-ci ne sont plus attachés à un usage précis, comme la machine à laver, qui lave, ou l'imprimante, qui imprime. Par exemple, le cellular phone permet d'appeler une personne, mais aussi de jouer, de faire des photographies6.

Aussi, est-il plus pertinent d'oublier les usages et les objets au profit des fonctions des ICT. Je distingue trois telles fonctions : la communication (interpersonnelle), l'échange des biens culturels, et enfin la production intellectuelle.

1.1  La communication

Au-delà du mail, la communication interpersonnelle me semble étroitement liée au développement des téléphones cellulaires. Elle est aussi très spécifique dans le champ des ICT : l'oral et l'instantanéité y sont privilégiés7, comparativement à l'écrit asynchrone. En théorie, cette forme de communication ne devrait pas entrer dans les fonctions des ICT. Mais, parce que les industriels intègrent cette fonction dans leurs productions (et peut-être parce que c'est la seule fonction rentable), nous nous devons de l'étudier.

Cette possibilité de réaliser des échanges instantanés a des avantages, mais n'est pas aussi nouvelle ou libératrice8 qu'on le prétend.

Rappelons un mythe couramment cité (y compris l'an dernier à La Jolla) : l'usage du téléphone mobile offrirait aux pauvres du tiers-monde une information cruciale qui les libérerait de la pesnate tutelle des grossistes qui fixent les prix d'achat du riz, du poisson. Cette jolie histoire est toutefois problématique : en Afrique, 5 minutes de communication cellulaire coûtent vite l'équivalent d'un salaire journalier.

Pour expliquer cette situation paradoxale, il est fait appel à deux arguments qui n'ont en fait rien à voir avec les ICT: a) l'astuce des producteurs, qui se font appeler longtemps (un an ou deux) après épuisement de leur forfait. b). Un contexte commercial spécifique : la tolérance intéressés des compagnies de téléphone, qui, pour lancer leurs produits, permettent ce type de situation.

On remarque que ce mythe, diffusé par les entreprises téléphoniques, est fort élaboré : il est exotique (rizières d'Inde, rivages d'Afrique), il est moral (les femmes, les exploités), il est aussi libéral (les techniques industrielles se substituent à l'école qaund celle-ci ne peut assurer sa fonction émancipatrice). Comment alors y résister ?

Ces descriptions utopiques ont été fort répandues9. Mais devons-nous les accepter ? Notre tolérance face à de tels mythes n'est-elle pas excessive ? Et jusqu'à quel point n'est-elle pas nourrie par un positivisme scientifique étendu aux techniques, positivisme qui serait enfoui en nous ?

1.2  Les biens culturels

Avec la numérisation des formes variées de l'écrit que sont le texte, l'image et le son, la transmission des biens culturels est aisée. Ceux-ci sont clairement des productions intellectuelles, individuelles ou collectives. Que ressort-il de l'étude des deux grands types de biens destinés au grand public que sont les news (informations) et les produits définis comme culturels ?

1.2.1  Informations quotidiennes

On pourrait penser que les informations transmises sur l'internet par les journaux, les radios, les télévisions, etc. aident à exercer son jugement, et donc à réaliser des choix rationnels. Les ICT auraient alors un effet positif. Mais alors la différence, avec les systèmes d'information radiophonique dans les pays en lesquels ils sont largement diffusés apparaît faible. De même pour les régions du tiers-monde où ni les ondes ni les journaux papier n'arrivent dans les villages, où l'électricité, essentielle pour l'internet, est absente.

Dans ce contexte, les ICT ne transforment pas réellement les situations classiques. Par rapport au passé, on constate des différences en termes de taille (puissance de la diffusion, multiplication des sources), mais pas en termes de nature.

On remarque aussi que l'on subit (au moins dans la langue française) une confusion soigneusement entretenue par les médias, qui, parce qu'elles distribuent de l'information au sens de Shannon (des bits, non nécessairement porteurs de sens), nous font croire qu'elles diffusent des flux de données qui nous informent effectivement. Les longs commentaires relatifs à l'accident de Lady Di ou aux victoires sportives nous informent-ils, ou ont contraire, brouillent-ils notre esprit critique ? Ces derniers mois, tous les réseaux d'information nous ont répété que l'Irak disposait d'armes de destruction massive. Les ICT avaient-ils une valeur particulière leur permettant de prouver que les médias classiques mentaient ? Non, bien sûr10.

Dans ce cas, les nouvelles technologies produisent du pire, là où on attendrait du mieux.

1.2.2  Culture et consommation

Considérons maintenant les formes actuelles de la culture durable11, comme la musique ou le cinéma. Les effets d'empire sont là manifestes : la conquête du Far-West est plus intégrée dans notre patrimoine culturel que celle de la Nouvelle-Angleterre ou de la Pologne. Eminem plus que Fairuz. Bien sûr, le fait de renforcer une telle légitimité culturelle avec les ICT, a des retombées économiques : on peut encore plus facilement vendre les produits culturels que l'on promeut12. Mais là encore, les ICT n'ont pas de propriété spécifique, et seules les vieilles recettes fonctionnent :

  1. Tout d'abord, il faut rappeler que les nouvelles technologies sont certes révolutionnaires, émancipatrices, voire délicieusement anarchisantes, mais qu'elles ne doivent en rien menacer l'ordre économique et moral. Les produits culturels ont des propriétaires, et sont donc payants13. On n'arrête pas de nous le rappeler, comme on nous rappelle que les personnes qui voudraient goûter « librement » les musiques du monde, qui voudraient se « cultiver » en découvrant au travers des films, des légendes de contrées inconnues, sont des... voleurs14. Rappelons-nous Napster ! On utilise ou on réforme alors l'arsenal juridique pour renforcer des monopoles d'avant les ICT (cf. pratiques de la RIAA15, et le DMCA16).
  2. Ensuite, on peut appliquer les anciennes méthodes aux nouvelles technologies : une fois stigmatisés les petits voleurs potentiels, on peut enfin se voler entre grands propriétaires. Cette situation n'est pas révolutionnaire : aux XVIe et XIXe siècles, le piratage et les contrefaçons étaient avant tout le fait des nouveaux éditeurs qui voulaient bousculer les monopoles des anciens. Le même phénomène se produit avec les éditeurs (numériques) contemporains : le groupe Murdoch et sa filiale NDS sont en procès pour avoir décrypté et mis gratuitement sur le net les films des éditeurs DirectTV, Echo Star et Canal +. Le but (atteint) étant de tuer leurs sources de profit. La plupart de ces sociétés ont donc fait faillite, puis ont été rachetées par News Corp, du groupe Murdoch. L'amusant est que Murdoch imposait alors à l'entreprise rachetée de promettre de ne jamais porter plainte contre ces actes de piratage et à « détruire les documents et les témoignages qu'elle détenait sur les pratiques du groupe de M. Murdoch »17.

1.2.3  Effets de masque des ICT ?

Je crois important de rappeler ces faits, qui ne sont pas marginaux, mais emblématiques de la réalité des ICT dans le contexte des biens culturels. Mais il ne suffit pas de dénoncer des pratiques inadmissibles sur les plans économique et politique. Je crois qu'il convient de nous interroger sur notre propre crédulité : comment des scientifiques comme nous, qui savent qu'il est vain de vouloir décrire le fonctionnement du monde (relations entre économie et culture, entre pouvoir militaire et pouvoir symbolique, entre autorité morale et puissance technique, etc.) peuvent-ils croire aux rêves promus par les idéologues des ICT ? Comment des passionnés de rigueur comme nous peuvent-ils accepter des raisonnements aussi approximatifs, aussi expéditifs, quand l'on évoque les relations (positives) entre ICT et information, entre ICT et culture ?

Là encore, j'ai l'impression que nous croyons à ces mensonges parce que nous voulons y croire. Je n'invite pas à la culpabilisation, mais à une approche scientifique des discours sur la science et la technique, à un regard lucide sur les mythes que nous acceptons, auxquels nous contribuons.

1.3  Les technologies de l'intellect

Reste l'impact des ICT sur la connaissance, la production sientifique et l'érudition. On entre alors dans le registre de la technologie de l'intellect18, constituée par l'ensemble des instruments, acteurs, et méthodes qui permettent ou facilitent notre activité intellectuelle. L'écriture, par exemple, est une technologie de l'intellect. Et l'on peut considérer l'informatique et l'internet comme des technologies dérivées de cette technique intellectuelle fondamentale (pour le développement de la rationalité, pour la transmission des connaissances).

ll est particulièrement difficile de tenter de mesurer les bénéfices cognitifs des nouvelles technologies. Il s'agirait alors, pour chaque individu, de comprendre quels avantages il tire de l'usage d'un ordinateur et de l'internet. En tenant compte des instruments, des logiciels, des corpus à sa disposition, des coûts d'appropriation de ces objets (coût financier, mais aussi coût d'apprentissage), tout en se plaçant dans une situation qui ne permet pas la comparaison : avant, il n'y avait pas d'ordinateur.

Si l'on essaie malgré tout, les quelques constats que l'on peut faire sont désarmants : En France, en 2001, 87 % des internautes ne savaient pas se servir d'un moteur de recherche (enquête réalisée sur... 2 millions d'utilisateurs). Par ailleurs, une très petite minorité d'internautes utilise des instruments informatiques leur apportant une réelle augmentation de leurs capacités cognitives (logiciels d'acquisition et de comparaison de corpus, d'aide au raisonnement par le biais d'analyses graphiques ou statistiques, etc.). La conclusion qui s'impose est que l'internet et l'informatique profitent avant tout aux personnes disposant d'un solide réseau social et d'un fort capital culturel - outre bien sûr le capital économique, essentiel pour acquérir un ordinateur. Il faut donc être très riche, à tous les sens du terme, pour profiter des ICT19.

En revanche, aucune étude ne précise l'énergie perdue à jeter les mails contenant des virus, à réparer sa machine une fois que ceux-ci l'ont endommagée, la déconcentration produite par la multiplication d'images publicitaires à l'écran, la déconsidération sociale quand nos collègues découvrent que nous leur envoyons des messages pornographiques20, la perte de privacy quand nos fichiers personnels sont envoyés au monde entier21 ; ni le coût, pour les gestionnaires de réseaux, de ces virus, de ces lourds fichiers qui circulent inutilement au travers des réseaux22.

Au final, il apparaît que seules les personnes les plus avantagées sur tous les plans (intellectuel, économique et social) peuvent profiter au mieux des avantages de l'informatique. Soit moins de 3% de la population des internautes, et donc une infime fraction de la population mondiale.

Pour les autres, les ICT risquent fort de coûter très cher, tout en étouffant leurs capacités intellectuelles plus qu'elles ne les développent.

2  Vertus des techniques ?

Mon but n'est pas de prétendre que les ICT sont plus mauvaises qu'on ne le dit. Il est de montrer que les arguments prétendant leur trouver une valeur bénéfique sont erronés : ou parce que les raisonnements sont approximatifs (comme ceux qui prétendent que la trajectoire d'une balle ou d'une fusée est circulaire), ou parce qu'ils obéissent à une exigence idéologique.

Et David Edgerton nous rappelle que la société transforme les techniques plus que celles-ci n'influent celle-là.

Je pense qu'il nous faut être très vigilants face à ces formes idéologiques (qui souvent s'appuient sur le déterminisme technique) et que nous devons comprendre que les techniques, fruits d'un savoir-faire et de résultats scientifiques, n'appartiennent pas au domaine de la science. Que leurs implications sociales dépendent avant tout... du social, et donc des être humains. Enfin, que pour mieux les comprendre, nous devons multiplier les échanges intellectuels entre deux catégories de chercheurs qui communiquent peu ensemble : les spécialistes des sciences exactes et les spécialistes des sciences de l'homme.

Alors, nous pourrons rire des mythes que l'on nous propose, mais aussi voir en quoi nos sociétés fonctionnent comme les cultures que l'on prétend primitives : malgré nos avancées technologiques, nos connaissances intellectuelles (liées à notre grand usage de l'écriture), nos exigences morales et éthiques (liées à la même technologie, du fait de la rationalité qu'elle permet), nous acceptons nous aussi de vivre dans un monde de crédulité, d'irrationalité, de mensonge. Notre modernité est parfois désastreuse, régressive23.

En étudiant précisément les objets qui sont le fruit de nos travaux (l'internet est en grande partie le résultat de notre propre production), nous pourrons alors nous montrer vigilants face aux monstruosités produites sous couvert de foi en les techniques contemporaines. Nous pourrons alors comprendre et expliquer précisément pourquoi les plus mauvais logiciels sont les plus répandus, comment fonctionne Echelon. Mais aussi demander aux informaticiens comment leur métier peut se concilier avec la construction de protocoles permettant de diffuser dans le monde entier, sur tous les devices (téléphone, ordinateur, télévision, etc.) des mégas-octets de désinformation aliénante et des programmes de fichage de l'humanité entière.

Il nous reste du travail.


Notes:

1Information and communication technologies.

2Par exemple, les prévisions relatives aux usages du téléphone ont toujours été fausses : des échecs retentissants (WAP) ont alterné avec des succès imprévus (cellular phone). A l'origine, il était prévu que le cellular phone puisse servir au cadre pour appeler sa secrétaire. L'idée que ces cadres en offriraient à leurs enfants pour minimiser leurs inquiétudes parentales n'a effleuré personne, et la production de cellular phone n'a pas suivi la forte demande.

3De plus, l'histoire des techniques est peu sollicitée, car en contradiction avec la « religion » de l'innovation (déterminisme technique).

4Les configurations associées aux usages sont vite complexes : pour les activités de la vie quotidienne (acheter un billet de train), nous faisons appel à nos collègues, téléphonons, consultons quelques sites internet, nous déplaçons, puis réutilisons un ou divers téléphones. Pour des activités plus professionnelles (chercher un article scientifique), nous consultons aussi l'internet, envoyons des mails, nous déplaçons en bibliothèque, ou attendons de recevoir un fax. A noter que ces activités précises, professionnelles, semblent moins intéressantes pour expliquer les usages car elles s'adressent à une communauté très ciblée quand les analystes aimeraient comprendre les usages majoritaires - ce qui est une erreur, pour des raisons statistiques que nous préciserons dans la discussion (power laws).

5téléphones, ordinateurs, TVs, palm-pilots, et autres devices dits communicants.

6Ceci correspond en fait à un choix industriel : ne sachant pas vraiment ce qui va être adopté par le public, on minimise les risques en mettant dans un objet technique le maximum d'outils, de fonctions, tant que son coût final ne dépasse pas une valeur donnée (99 $, 999 $, 2999 $).

7Même si cette communication n'est pas toujours synchrone (on peut écouter des messages stockés sur son répondeur), et si les téléphones permettent aussi de consulter le web, d'écouter de la musique, etc.

8Je n'évoque pas ici les possibilités de surveillance : généraux de Saddam Hussein, terroristes corses, etc.

9Accessoirement, on comprend ici la force de la théorie de Lessig, qui dit que « code is law ». Mais là, comme souvent, le code (informatique) était temporaire, et a crée les conditions d'une liberté illusoire ; on n'est pas dans la situation (fort rare) où un produit technique crée les conditions d'une liberté acquise de façon irrémédiable.

10Et ceci d'autant moins que la centralisation des médias actuels mène à la production d'un discours uniforme en matière d'information.

11L'information quotidienne étant considérée comme jetable.

12A noter que les propriétaires de ces biens culturels ne sont jamais leurs auteurs, mais leurs diffuseurs. A travers les débats sur la propriété intellectuelle, on étouffe le droit d'auteur au profit du droit d'éditeur.

13ce qui en soi, est un coup d'État contre l'ancien ordre moral, qui garantissait un statut de bien public gratuit à de nombreux objets culturels...

14Ou au mieux, des responsables écervelés, qui ne comprennent pas encore la sagesse des lois. D'où la forte insistance sur leur profils d'adolescents, de « non adultes ».

15Recording Industry Association of America.

16Digital Millenium Copyright Act.

17Source : le Monde, 1er mai 2003.

18Expression de Jack Goody.

19Il nous faut aussi être très prudents quand nous réalisons de telles enquêtes, car nous sommes juges et parties : si nous sommes des experts des ICT, et donc parmi les rares à tirer parti de l'internet, nous risquons d'extrapoler aux autres ce que nous percevons pour nous. Dans le cas contraire, nous magnifions ce que font les autres (cf. nos discours sur les « jeunes surdoués » des banlieues du tiers-monde).

20Situation indépendante des systèmes d'exploitation et quasi-indépendante des virus.

21Typique de produits comme Outlook.

22Quant à nos organisations, elles doivent acheter les logiciels essentiels à la communication écrite (produits Microsoft), à l'éradication des virus, et payer les ingénieurs chargés de maintenir des mauvais systèmes d'exploitation plutôt que de payer des formateurs qui pourraient nous montrer les avantages de l'informatique.

23Cf. le succès grandissant des journaux people, des horoscopes, de l'information conventionnelle.