II.2  L'e-éonomie, nouveau capitalisme?

Au coeur des processus  désignés par les concepts de "mondialisation" et de "nouvelle éonomie", on retrouve le changement dans les conditions de valorisation du capital.
Les entreprises essayent de développer leurs investissements pour renforcer leur spécialisation, accélérer les innovations pour dominer la concurrence, organiser des accords, des partenariats, des fusions pour créer des positions prépondérantes sur les nouveaux marchés. 

Les marchés financiers (Ex. le Nasdaq) ont alimenté le financement de la croissance en même temps qu'ils ont attiré une part croissante de l'épargne des ménages. Pour une partie des salariés, les actifs financiers sont devenus une forme de rémunération : stock-options, plan d'épargne etc.
Particulièrement aux États-Unis, il y a eu une forte croissance du profit des entreprises de 10 pour cent par an pendant des années 90 et l'activité bourcière a entendu le processus de croissance. 

Mais d'autre part, on peut remarquer qu'il y a un écart considérable entre les progrès de productivité dans le secteur de l'informatique et dans la reste de l'éonomie.
Il n'est pas évident que l'ensemble de l'éonomie bénéficie rapidement des progrès dans le secteur des nouvelles technologies de l'information.