Édition électronique de la thèse
«L'internet : mesures des appropriations
d'une technique intellectuelle»

Logique de cette publication

Éric Guichard

La publication en ligne de ce doctorat correspond à une double préoccupation: tout d'abord répondre à la légitime demande de travaux scientifiques en ligne, validés par un comité scientifique (en l'occurrence ici le jury de la thèse). On en connaît les avantages: rapidité de la diffusion, moindres coûts pour le lecteur, et surtout accès simplifié au document; par exemple, l'index n'a plus lieu d'être puisqu'il suffit d'effectuer une recherche sur le document (ou par l'intermédiaire d'un moteur de recherche); la bibliographie, la table des matières, les listes de figures et d'illustration sont elles-aussi accessibles, préhensibles, pourrait-on dire.

Ensuite, inaugurer la transformation de l'Atelier Internet en revue savante électronique. Certes, divers travaux et articles sont disponibles sur le site de l'Atelier depuis 1996 (et l'Atelier reste aussi un séminaire public), mais, dans le contexte des recherches actuelles de ses participants, le passage à la revue savante semblait incontournable.

Voici donc le numéro 1 de l'Atelier Internet nouvelle mouture.


Cette publication n'a pas été aisée: elle a nécessité un travail partiel de ré-écriture du document initial, de multiples traducteurs (tth, tex4ht, t4ht), tous de grande qualité mais imparfaits, des modifications, programmées ou réalisées «à la main».

Et bien sûr, le document final n'a plus rien à voir avec l'imprimé. On sait déjà qu'une «page web» n'a pas de relation formelle avec la taille, la présentation de son homonyme imprimé. Mais le document tout entier est maintenant sous forme hypertextuelle: des sous-tables des matières, des renvois structurent les parties, les chapitres, les pages. La lecture linéaire n'est plus imposée.

Ce qui nous renvoie à la sempiternelle question de l'imitation de l'imprimé. On l'a compris, il nous semblait important de profiter au mieux des outils hypertextuels actuellement disponibles. Nous aurions pu proposer un téléchargement en PostScript, seul format parfaitement adapté à l'impression. Mais rares sont les personnes qui maîtrisent suffisamment ce format pour visualiser ou imprimer les fichiers qui l'utilisent. Ensuite, le texte obtenu est avant tout «graphique» en ce sens que la recherche documentaire en est rendue impossible, sauf à reconstituer le texte avec des programmes ad hoc. Enfin, il est peu lisible à l'écran, ce qui induit un transfert total des coûts d'impression à destination de l'utilisateur.

Le PDF ne garantit pas une adéquation parfaite de la page imprimée initiale avec son rendu en ligne, mais permet des recherches plein texte. Il n'a pas notre préférence (format propriétaire et rigide, imitation inutile de l'imprimé, protection illusoire de l'oeuvre publiée). Cependant, nous produirons prochainement une version PDF de cette thèse, en grande partie pour répondre à la demande de certains lecteurs.

La propriété intellectuelle de ce travail est garantie par l'attestation de la soutenance de la thèse. Quiconque est libre de le lire, d'en reproduire de courts extraits (100 mots maximum) à l'exception des graphiques, à condition de mentionner systématiquement le texte suivant: Source: «L'internet : mesures des appropriations d'une technique intellectuelle». Thèse de doctorat. Éric Guichard, EHESS, Paris, 2002 (http://barthes.ens.fr/atelier/theseEG)

En vous en souhaitant bonne lecture (accès à la thèse).

Paris, le 2 janvier 2003
Modification: le 4 février 2003