Histoire/Genre/Migration
Présentation des participants
Lundi 27 mars 2006. Matinée (Site Jourdan)
9 h – 10 h Approches théoriques/ Theoretical Approaches
Professeur d’histoire contemporaine et directrice du Centre d’histoire sociale du XXe siècle, Paris I – Panthéon Sorbonne. Annie Fourcault étudie l’histoire urbaine de la France contemporaine. Elle a notamment publié La banlieue en morceaux. La crise des lotissements défectueux en France dans l'entre-deux-guerres, 2000
Historien, maître de conférences à l’Université
Paris I Panthéon-Sorbonne, membre du Centre d’Histoire Sociale
du XXe siècle. Ses recherches portent notemment sur l’histoire
sociale des migrations. Il a publié Destins immigrés,
Annales littéraires de Franche-Comté, 2001 et dirigé
Le bon grain et l’ivraie, l’État-Nation et les populations
immigrées, fin XIXe-début Xxe siècle, Presses
de l’École Normale Supérieure, 2004.
• Donna R. Gabaccia
Historienne, titulaire de la chaire d’histoire Rudolph J. Vecoli, University of Minnesota, Etats-Unis. Elle y dirige également le Immigration History Research Center. Spécialiste des migrations internationales, elle s’intéresse plus particulièrement à la vie des immigrés aux Etats-Unis et à l’émigration italienne de par le monde. Donna R. Gabaccia a publié de nombreux articles, coordonné plusieurs ouvrages et est, notamment, l’auteur des livres We Are What We Eat : Ethnic Food and the Making of Americans (Cambridge, Harvard University Press, 1998) et Italy’s Many Diasporas (Seattle, University of Washington Press, 2000).
Historienne, professeur de critique historique à la faculté de philosophie et lettres, Université libre de Bruxelles. Elle y fait notamment partie du Groupe d’étude sur l’histoire de l’immigration et du Groupe d’études et de recherches « Genre et Migration ». Ses autres champs d’intérêt incluent l’histoire du christianisme, les questions liées à l’identité nationale et à la citoyenneté. Elle a écrit et coordonné de nombreux ouvrages, dont L’Histoire des étrangers et de l’immigration en Belgique de la préhistoire à nos jours (Bruxelles, Vie ouvrière, 1992) et a récemment dirigé un projet de recherche portant sur l’étude de la communauté zaïroise de Bruxelles.
10 h 15 - 12 h 15 Genre et frontières/Crossing Boundaries.
Nancy L. Green Ecole des hautes études en sciences sociales, Centre de recherches historique (Paris, France)
Directrice d’études, Centre de recherches historiques, EHESS.
Ses centres d’intérêt comprennent l’histoire comparée
des migrations et l’histoire sociale de la France et des Etats-Unis
au XIXe-XXe siècle. Elle est auteur, entre autres, du livre comparatif
sur l’histoire des immigrés juifs d’Europe orientale
dans la confection à Paris et à New York : Le sentier et la
7e avenue (Paris, Seuil, 2000).
Sociologue, professeur des études sur la justice et de l’enquête
sociale, Arizona State University, Etats-Unis. Chercheuse engagée,
elle s’est penchée sur les diverses formes d’inégalités
sociales aux Etats-Unis, les discriminations basées sur le genre
et l’appartenance ethnique ou encore l’étude des communautés
latino-américaines. Mary Romero fait partie du comité de rédaction
de plusieurs revues, comme Critical Studies in Social Science ou Meridians
: Feminism, Race, Ttransnationalism. Elle est notamment l’auteur de
l’ouvrage Maid in the U.S.A. (New York, Routledge, 1992 et 2002),
qui sera prochainement adapté comme film documentaire.
• Dolores E. Janiewski
Historienne, professeur associé au département d’histoire,
de philosophie, des sciences politiques et des relations internationales,
Victoria University of Wellington, Australie. Ses recherches, centrées
sur l’Australie et les Etats-Unis, touchent au genre, à l’ethnicité,
au colonialisme et aux rapports post-coloniaux. Elle est auteur de l’ouvrage
Sisterhood Denied: Race, Gender and Class in a New South Community (Philadelphia
Temple University Press, 1985, 1995).
• Terry-Ann Jones
Spécialiste de la civilisation caribéenne, elle enseigne
au département de sociologie et d’anthropologie, Fairfield
University, Etats-Unis. Elle s’est notamment intéressée
à l’immigration jamaïcaine en Amérique du Nord
et à ses incidences économiques et sociales.
• Florence Mae Waldron
Historienne, chercheuse au sein de Immigration History Research Center, University of Minnesota, Minneapolis, Etats-Unis. Spécialiste de l’émigration québécoise vers la Nouvelle Angleterre dans les années 1870-1930, elle s’intéresse aux rapports de genre, au travail et à la masculinité au sein de ces communautés migrantes.
10h15-12h15 Atelier : Le genre des migrations universitaires/Academic migrations (Salle 131, bat D, site Jourdan)
Historienne, chercheur post-doctorant à l’Institut des hautes
études européennes de l’Université Robert Schuman
à Strasbourg. Elle y poursuit ses recherches sur l’histoire
de l’enseignement supérieur des femmes et des migrations académiques
en Europe avant 1940.
• Pierre Moulinier
Archiviste-paléographie, ancien chargé d’études
au ministère de la Culture et responsable des études à
la direction de l’architecture et du patrimoine. Jouissant d’une
longue expérience dans le domaine des politiques publiques de la
culture et des questions patrimoniales, il s’intéresse actuellement
à l’histoire des étudiants à Paris avant 1914,
thème auquel il a consacré un ouvrage (La naissance de l’étudiant
moderne (XIXe siècle), Paris, Belin, 2002).
• Boris Czerny
Spécialiste de la civilisation russe, maître de conférences
au Département d’études slaves de l’Université
de Caen Basse Normandie. Il est membre du Centre interdisciplinaire de recherches
centre-européennes (CIRCE) auprès de l’Université
de Paris-IV Sorbonne. Parmi ses centres d’intérêt figurent
la littérature et la culture russe-juive et yiddish.
• Nazarska Georgetta
Historienne, professeur assistant d’histoire culturelle à
la Haute Ecole des bibliothécaires et de technologies de l’information,
Sofia, Bulgarie. Depuis plusieurs années, elle collabore avec le
International Center of Minority Studies and Intercultural Relations (IMIR,
Sofia) dans le cadre des projets de recherche liés aux minorités
ethniques et religieuses en Bulgarie. Elle est notamment l’auteur
de deux ouvrages en bulgare qui se penchent respectivement sur l’Etat
bulgare et ses minorités, 1879-1885 (1999) et la formation universitaires
des femmes bulgares, 1879-1944 (2003).
• Vinciane Godfrind
Etudiante à l’Université catholique de Louvain, Belgique, elle vient de soutenir un mémoire de fin d’études consacré à la présence des étudiantes russes à l’Université libre de Bruxelles entre 1905 et 1914. Vinciane Godfrind s’intéresse aux migrations universitaires et souhaiterait poursuivre ses recherches dans ce domaine.
Lundi 27 mars 2006. Après midi (Site Ulm)
Ethnologue, professeur des universités, directrice du Laboratoire de Sciences sociales (ENS-EHESS). Ses domaines de recherches comprennent la sociologie et l’ethnographie des cultures populaires, la sociologie et l’anthropologie économiques, l’ethnographie de la parenté française contemporaine et l’histoire de l’ethnologie française dans l’entre-deux-guerres.
14 – 16 h : Rapports et identités de genre/ Gendered Identities
Nacira Guénif (Université Paris XIII, GREC)
Sociologue et anthropologue, maître de conférences à l’Université Paris-XIII et chercheuse au GREC (Groupe de recherche sur les ressources éducatives et culturelles, Université Paris-XIII ) et au Cadis (Centre d’analyse et d’intervention sociologiques, EHESS-CNRS). Ses thèmes de recherche portent sur les questions croisées de genre et d'ethnicité, le rapport entre immigration et intégration dans le contexte des sociétés post-modernes et post-coloniales, les formes familiales et générationnelles contemporaines, la déconstruction des stéréotypes raciaux, culturels et sociaux, l'imposition des normes et les assignations identitaires, les discriminations et le racisme. Elle est notamment auteur de l’ouvrage Des Beurettes aux descendantes d'immigrants nord-africains (Paris, Grasset/Le Monde collection partage du savoir, 2000).
Historien, professeur émérite à La Trobe University,
Melbourne, Australie. Auparavant il y a enseigné au département
d’histoire et a dirigé School of Historical and European Studies
de cette université. Au cours de sa longue carrière, il s’est
intéressé à l’histoire de l’immigration
britannique en Australie, l’histoire orale et l’histoire des
femmes. Il vient de cosigner, avec Alistair Thomson, l’ouvrage «
Ten Pound Poms » – Australia’s Invisible Migrants: A Life
History of Postwar British Migration to Australia (Manchester, Manchester
University Press, 2005).
• Nora Faires
Historienne, professeur associée d’histoire et d’études
genre, Western Michigan University, Etats-Unis. Elle est membre du comité
de la rédaction de la revue Journal of American Ethnic History. Nora
Faires s’intéresse à l’histoire des migrations
et des femmes, notamment dans la région des grands lacs, ainsi qu’à
l’histoire des Juifs aux Etats-Unis. Elle a publié récemment,
en collaboration avec Nancy Hanflik, l’ouvrage Jewish Life in the
Industrial Promised Land, 1855-2005 (East Lansing: Michigan State University
Press, 2005).
• Ali Nobil Ahmad
Doctorant au département d’histoire de l’Institut universitaire européen de Florence, Italie, où il prépare une thèse sur l’étude comparative de la migration des Pakistanais en Europe. Depuis plusieurs années, il travaille comme journaliste indépendant et collabore aux projets de recherche liées aux migrations et au trafic humain en Grande Bretagne.
Historienne, chercheur associé au Centre de Recherches sur le Brésil Contemporain (CRBC), EHESS, Paris. Parmi ses thèmes de recherche figurent l’histoire du Brésil contemporain, l’histoire urbaine, l’histoire des femmes et du genre et les rapports entre l’histoire et la littérature. Elle est l’auteur de Les années folles à São Paulo : hommes et femmes dans l'explosion urbaine, 1920-1929 (Paris, l'Harmattan, 1997).
16 h 15 – 18 h 15 : Économies familiales/ Migration and the Family or Migration and the family Economy
Historienne, professeur au département d’histoire, Michigan State University, elle a été directrice d’études invitée à l’EHESS en 2005. Leslie Page Moch est auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire des migrations, dont Moving Europeans : Migration in Western Europe since 1650 (Indiana, Indiana University Press, 1992 et 2003).
Historien, chargé de cours au département d’histoire,
Université Laval, Canada. Ses recherches portent sur l’histoire
de l’immigration et la diversité culturelle au Québec
aux XIXe-XXe siècles, et notamment l’immigration irlandaise.
Il est auteur de l’ouvrage The Irish in Quebec. An Introduction to
the Historiography. Followed by an Annotated Bibliography on the Irish in
Quebec (Québec, Institut québécois de recherche sur
la culture, 1993; 1999).
• Ionela Vlase
Sociologue, assistante au département de sociologie, Université
de Neuchâtel, Suisse. Elle s’intéresse aux migrations
en Europe à l’époque contemporaine, et plus particulièrement
aux flux migratoires entre la Roumanie et l’Italie et au travail domestique
des femmes roumaines à Rome.
• Marie-Pierre Arrizabalaga
Historienne, maître de conférences au sein de l’UFR de langues à l’Université de Cergy-Pontoise. Elle est membre associé du groupe de recherche IKER : Centre de recherche sur la langue et les textes basques (CNRS et Université Michel de Montaigne – Bordeaux 3) et membre extérieure du groupe de recherche « Histoire familiale et sociale des systèmes montagnards depuis la fin du Moyen Age » à l’EHESS. Elle s’intéresse à l’histoire économique et sociale, l’histoire des migrations et l’histoire des femmes dans les Pyrénées et au Pays basque.
Historienne, attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) au département d’histoire de l’Université des Antilles et de la Guyane. Après une thèse de doctorant consacrée à l’étude comparée de l’émigration puertoricaine et antillo-guyanaise vers les anciennes métropoles dans les années 1950-1960 (EHESS, 2002), elle poursuit ses recherches sur l’intégration des Antillais en France et des Puertoricains aux Etats-Unis dans le cadre du Carribean Research Project de l’Université de Berkeley. Parmi ses autres domaines d’intérêt figurent les questions liées à l’identités et au sport.
Mardi 28 mars 2006 Matinée (Jules Ferry/Ulm)
Historien, Directeur d’études au Centre de recherches historiques,
EHESS (Paris). Il se spécialise dans l’étude comparative
des migrations et des identités nationales en Europe Ses recherches
actuelles portent notamment sur l’étude de la crise des Etats-nations
dans le contexte de la mondialisation. Il est auteur de nombreux ouvrages
consacrés à l’immigration, dont le livre pionnier Le
Creuset français : histoire de l’immigration, XIXe-XXe siècles
(Paris, Seuil, 1988).
8 h 30 – 10 h 30 Engagements et mobilisations/Taking sides
Historienne, Maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Paris 8, rédactrice en chef de la Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine Caroline Douki a étudié les migrations italiennes et la formation des identités nationales dans les contextes français et italien.
• Claudie Lesselier,
Responsable du projet « Traces, mémoires et histoire des mouvements
de femmes de l’immigration »
Historienne, professeur de lycée. Elle s’intéresse
à la législation et aux politiques d’immigration et
d’asile dans la perspective de genre et à l’histoire
des immigrées en France depuis 1970. Récemment, Claudie Lesselier
a collaboré à la conception de l’exposition Trente ans
d’histoire des mouvements de femmes de l’immigraton en France,
présentée à Paris en mars 2004, et à la rédaction
de son catalogue.
• Wendy Pojmann
Historienne, professeur assistant d’histoire moderne, Siena College,
Loudonville, NY, Etats-Unis. Elle s’intéresse à l’histoire
des femmes italiennes, et notamment à leur vie associative. Actuellement,
elle prépare un ouvrage qui analyse les incidences de l’immigration
sur le féminisme italien durant le dernier tiers du XXe siècle,
et, d’une manière plus générale, le rôle
de femmes migrantes dans le féminisme international.
• Marcella Bencivenni
Historienne, actuellement au bénéfice de “PSC/CUNY Research Award,” City University of New York. Ses recherches sont centrées sur la production littéraire et artistique des émigrés italiens à New York.
Historienne, chercheuse au sein du laboratoire de l’étude
de la migration et de la diaspora, Université d’Athènes,
Grèce. Après avoir étudié l’immigration
grecque en France au XIXe siècle dans le cadre de sa thèse
de doctorat, soutenue à l’EHESS en 2004, elle travaille actuellement
sur l’intégration sociale et économique des migrants
en Grèce.
10 h 45 – 12 h 45 Politiques du genre et politiques migratoires/ The Politics of Gender and Migration
Historienne, maître de conférences en histoire contemporaine
et membre du Centre d’études, de documentation et de recherches
féministes (CEDREF) à l’Université Paris VII.
Ses centres d’intérêt comprennent l’étude
de la parenté, des ressources familiales et des migrations au XIXe-XXe
siècle. Elle est également spécialiste de l’histoire
de la transmission des patrimoines dans l’Italie du XIXe siècle.
• Emmanuel Blanchard
Doctorant en histoire contemporaine à l’Université
de Bourgogne sous la direction de Jean-Marc Berlière, il prépare
une thèse de doctorat intitulée « La Préfecture
de police de Paris et les Français musulmans d’Algérie,
1944-1962 ». Actuellement, il est chargé de recherches au Centre
d’études sociologiques du droit et des institutions pénales
(CNRS-Ministère de la justice) et chercheur associé à
l’Institut d’histoire du Temps Présent (CNRS), dans le
cadre du programme « Pour une nouvelle approche de la guerre d’Algérie
: la guerre au quotidien en France ».
• Linda Guerry
Doctorante en histoire à l’Université d’Avignon, elle prépare une thèse sous la direction de François Thébaud consacrée au genre de l’immigration et de la naturalisation dans le département des Bouches-du-Rhône (1918-1939). Actuellement, Linda Guerry est allocataire-monitrice au sein de l’Unité de recherche EA 3152 « laboratoire d’histoire : territoires, pouvoirs, identités », UFR Lettres, Université d’Avignon.
Historienne, professeur assistant invité au département d’histoire,
University of Illinois Urbana-Champaign, Etats-Unis. Elle focalise ses recherches
sur l’histoire du colonialisme et de la décolonisation française,
en attachant une attention particulières aux divers aspects de la
vie des immigrés algériens en France dans les années
1940-1970.
• Jacqueline Berman
Politologue et spécialiste de relations internationales, analyste au sein de Berkeley Policy Associates, Oakland, Californie. Actuellement elle collabore aux projets de recherche internationaux liés au trafic humain en Bosnie-Herzégovine et aux incidences de l’élargissement de l’Union Européenne sur le trafic des femmes en provenance de l’Europe centrale et orientale.
Mardi 28 mars Après midi (Jules Ferry/Ulm)
Historienne, maître de conférences en histoire des femmes à l'université Paris VII-Denis Diderot et membre de l'Institut Universitaire de France. Spécialiste du XIXe et du XXe siècles, agrégée, elle poursuit des recherches sur le genre, l’histoire des sexualités, du corps, des sensibilités et de la jeunesse.
14h – 16 h Images genrées de la migration/ Picturing Gendered
Migrants
Géographe, chercheur à l’Université Aix-Marseille
1 et à la Maison des sciences de l’homme Aix-en-Provence. Ses
recherches actuelles s’articulent autour des trajectoires des migrants
est-européens et des courants migratoires qui convergent vers l’Italie.
• Silke Betscher
Historienne, elle travaille actuellement sur un projet de recherche intitulé
« Photography as a Medium of Visualization of Transcultural Spaces.
Images of „Self“ and „Other“: Labor Migration to
Germany in the 1960s and 1970s ». Ses centres d’intérêt
incluent l’histoire du national-socialisme, l’histoire orale,
les migrations et la culture de la mémoire dans l’Allemagne
de l’après-guerre.
• Nancy C. Carnevale
Historienne, professeur assistant au département d’histoire,
Montclair State University, New Jersey, Etats-Unis. Ses activités
de recherche portent sur les divers aspects de l’immigration italienne
aux Etats-Unis et notamment sur le travail des femmes, l’identité
italo-américaine ou le rôle de la langue dans la vie des immigrés.
• Judith E. Meighan
Historienne de l’art, professeur assistant au sein du collège
des arts visuels et dramatiques, Syracuse University, Etats-Unis. Spécialiste
de la peinture italienne moderne et futuriste, elle s’est également
penchée sur l’histoire de la peinture américaine en
collaborant avec le Everson Museum of Art de la ville de Syracuse.
•Ginger
Jones
Spécialiste de la langue et de la civilisation anglaise, elle est professeur associé au sein du département des lettres, d’anglais et des sciences humaines, Louisiana State University - Alexandria, Etats-Unis. Ses champs d’intérêts incluent l’ethnicité, l’interculturel et la poésie.
16 h 15 – 18 h 15 Récits et mémoires/ Gendered Narratives of Migrations
Professeur associée d’histoire des migrations au département
d’histoire, Arizona State University, Tempe, Etats-Unis. Récemment,
elle a co-dirigé, avec Danielle Juteau (Université de Montréal),
l’ouvrage collectif The Social Construction of Diversity: Recasting
the Master Narrative of Industrial Nations, qui traite de l’impact
de l’immigration, de la diversité et des différences
sur le développement social, politique et culturel. Christiane Harzig
a travaillé sur des sujets tels le genre et la classe, le jazz et
le multiculturalisme, la citoyenneté et la nation dans l’histoire
de l’Allemagne, des États-Unis et du Canada.
• Yves Frenette
Historien, directeur du département d’études pluridisciplinaires, Glendon College, York University, Toronto, Canada. Il est également chercheur associé au Centre d’études nord-américaines de l’EHESS/CNRS, Paris. La francophonie canadienne et l’histoire du Canada français sont parmi ses domaines de recherche. Il est notamment auteur de l’ouvrage Brève histoire des Canadiens Français (Montréal, Boréal, 1998).
Historien, il vient d’achever un DEA d’histoire à l’Université
Paris 8 Vincennes Saint Denis portant sur les Espagnols à Paris.
Durant ses études, il s’est notamment intéressé
à l’immigration des femmes espagnoles en France et a présenté
plusieurs communications sur ce sujet.
• Adlai Murdoch
Spécialiste de la littérature francophone, professeur associé
au département de français et des études francophones,
University of Illinois Urbana-Champaign, Etats-Unis. Ses recherches portent
sur l’identité créole dans la littérature caribéenne
contemporaine, la construction identitaire, la diaspora caribéenne
et les études post-coloniales. Il est notamment l’auteur de
Creole Identity in the French Caribbean Novel (Gainesville, University Press
of Florida, 2001).
• Yvonne Rieker
Historienne, elle enseigne au département de science politique, Université de Munster. Parmi ses préoccupations de recherche figurent l’histoire de l’immigration italienne en Allemagne, et plus particulièrement de sa composante féminine, ainsi que l’histoire des Juifs allemands et immigrés dans les années 1870-1930. Elle a publié en dernier lieu l’ouvrage „Ein Stück Heimat findet man ja immer.“ Die italienische Einwanderung in die Bundesre¬publik (Essen, 2003).
Mercredi 29 mars 2006 Matinée (Amphi Jules Ferry/Ulm)
Yolande Cohen Centre de
coopération interuniversitaire franco-québécoise
Professeur au département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal, elle est actuellement en poste à Paris comme Directrice exécutive du Centre de coopération interuniversitaire franco-québecoise. Formée en histoire sociale et des mouvements sociaux contemporains, Yolande Cohen s'est attachée à illustrer les processus par lesquels les groupes traditionnellement exclus de la vie politique ont développé leur sociabilité et d'autres formes d'intervention publique. Elle a ainsi été parmi les pionnnières de l'histoire des jeunes, de l'histoire des femmes et de l'histoire des Juifs marocains. Ses travaux portent ainsi la marque d'une attention particulière à l'histoire de la minorisation des jeunes en France au tournant du siècle, de l'exclusion-intégration des femmes au Canada au XXe siècle, et de l’ethnicisation des Juifs marocains au Canada après leur émigration dans les années 1960-70. Très active dans les organisations internationales, elle est présidente du comité de recherche Religion et Politique de l'Association internationale de Science Politique (2004-).
8 h 30 – 10 h 30 : Expériences et trajectoires n1 genrées/ The Gendering of the Migration Experience
Historien, directeur d’études au Centre d’études
historiques, EHESS et chercheur associé à l’INED. Il
consacre l’essentiel de ses recherches à l’histoire sociale
de la famille et des migrations et à l’histoire des politiques
sociales et des politiques de population. Il est, entre autres, auteur de
l’ouvrage Les sentiers invisibles. Espace, familles et migrations
dans la France du XIXe siècle (Paris, Editions de l’EHESS,
1999).
• Michael G. Esch
Historien, chercheur au Centre Marc Bloch, centre franco-allemand de recherches
en sciences sociales, Berlin. Depuis 1998, il se consacre au projet de recherche
portant sur l’histoire sociale et culturelle de l’émigration
de l’Europe de l’Est à Paris entre 1880 et 1940. Il a
publié de nombreux travaux sur les politiques allemandes de la population
dans les années 1870-1950, et plus particulièrement sous le
régime nazi, l’histoire de la Pologne occupée (1939-1944)
et prépare actuellement un ouvrage sur l’histoire des Juifs
de l’Europe de l’Est avant 1918.
• Hilary-Anne Hallet
Historienne, professeur assistant au département d’études
américaines, Rutgers University, Etats-Unis. L’histoire culturelle
de Hollywood dans la première moitié du XXe et son inscription
dans les problématiques des études genre sont parmi ses préoccupations
de recherche.
• Dorothea Schneider
Historienne, elle enseigne au département d’histoire de University of Illinois, Urbana-Champaign, Etats-Unis. Ses activités de recherche portent sur les réfugiés allemands pendant la période nazie et les divers aspects de l’immigration européenne aux Etats-Unis, dont les naturalisations et le citoyenneté. Elle est notamment l’auteur de l’ouvrage Trade Unions and Community : The German Working Class in New York City, 1870-1900 (Urbana, University of Illinois Press, 1994).
Dorothee Schneider teaches in the Sociology and History Departments at
the University of Illinois. She is the author of "Trade Unions
and Community: The German Working Class in New York City , 1870-1900 (1994).
She is working on a larger study of naturalization of U.S. Immigrants in
the twentieth Century.
• Angelika Sauer
Historienne, professeur associé au département d’histoire et de géographie, Texas Lutheran University, Seguin, Etats-Unis. Ses recherches s’articulent autour de l’immigration allemande au Canada et en Australie, l’identité germano-canadienne. Avec Matthias Zimmer, elle a notamment coordonné l’ouvrage A Chorus of Different Voices : German-Canadian Identities (New York, Peter Lang, 1998).
10 h 45 – 12 h 45 : Travail/Work
Sociologue, professeure de sociologie à l’Université
de Metz, ses axes de recherche tournent autour de la petite enfance, du
travail informel et du travail au féminin. Elle a publié,
entre autres, Travail au noir, informalité : liberté ou
sujetion? (Paris, L'Harmattan, 1999).
• Yakari Takai
Historien, professeur associé au département d’études
anglo-américaines, Université Aïchi Kenritsu, Nagoya,
Japon. Ses préoccupations de recherche touchent l’histoire
des Canadiens français et les divers aspects de leur immigration
dans les états de la Nouvelle Angleterre, dont les questions liées
au genre, au travail et à la famille. Récemment, il s’est
également intéressé à l’histoire des migrations
japonaises vers l’Amérique du Nord.
• Vera Hajto
Doctorante en histoire moderne à l’Université catholique
de Louvain, Belgique, elle s’intéresse à l’histoire
orale, l’histoire sociale et culturelle de l’époque moderne
et de la première moitié du XXe siècle.
• Karen C. Flynn
Spécialiste en histoire des femmes et du genre, professeur assistant
au département d’études afro-américaines, University
of Illinois, Urbana-Champaign, Etats-Unis. Ses recherches actuelles s’articulent
autour de l’histoire des infirmières afro-américaines
et caribéennes au Canada dans les années 1950-1980.
• Karine Meslin
Sociologue, attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’UFR de sociologie de l’Université de Nantes et chercheuse au sein du Centre nantais de sociologie. Elle s’intéresse aux divers aspects de la vie des réfugiés et immigrés cambodgiens en France. Récemment, Karine Meslin a effectué une recherche sur les discriminations raciales à l’embauche des jeunes d’origine étrangère dans la région nantaise.
Mercredi 29 mars, après midi (Jules Ferry Ulm)
Historienne, professeur émérite d’histoire de l’Université
Paris VII – Denis Diderot, où elle a effectué une grande
partie de sa carrière. Agrégée, Chevalier de la légion
d’honneur et Officier de l’Ordre national du mérite,
elle est spécialiste du XIXe siècle. Elle a notamment travaillé
sur les mouvements ouvriers (Les ouvriers en grève, Mouton,
1974, tiré de sa thèse d’Etat) et sur le système
pénitentiaire (sur cette question, ses articles ont été
repris dans Les ombres de l’histoire, Crime et châtiment au
XIXe siècle, Flammarion, 2001). Michelle Perrot a surtout contribué
à l’élaboration de l’histoire des femmes et du
genre, dont elle est l’une des pionnières. Elle a notamment
dirigé, avec Georges Duby, l’Histoire des femmes en Occident
(5 vol., Plon, 1991-1992) et a publié l’ensemble de ses
articles sur la question dans Les femmes ou les silences de l’histoire
(Flammarion, 2001).
13h45 – 16h Réfugié(e)s/ Refugees and Exiles
Historienne, maître de conférence en civilisation espagnole
contemporaine à Paris-VII Jussieu, membre du laboratoire Identités
Cultures Territoires et du Centre d’études, de documentation
et de recherches féministes (CEDREF) à l’Université
Paris VII. Elle l’auteur de l’ouvrage La Petite Espagne
de la Plaine St-Denis (Paris, Autrement, 2004).
• Sylvie Aprile
Maître de conférences à l’Université François
Rabelais de Tours et chercheuses au centre d’histoire de la ville
moderne et contemporaine (CEHVI). Elle est auteur de l’ouvrage Les
éprouvés. L’exil politique français au XIXe siècle
(Paris, Aubier, 2006). Elle s’intéresse, également à
l’écriture de l’exil et aux exilés de gauche en
France sous le second Empire,
• Patrick Farges
Doctorant en études germaniques au Centre de recherches interdisciplinaires
sur l’Allemagne (EHESS) et à l’Université Paris
8. Sa thèse de doctorat, sous la direction de Michael Werner, porte
sur la culture et l’identité des exilés germanophones
au Canada après 1933. Actuellement, il exerce les fonctions d’A.T.
E. R. au département d’allemand de l’Université
de Bourgogne – Dijon.
• Laurence Brown
Historien, en 2004-2006 chercheur au Center for Cross Cultural Research,
Australian National University, Canberra, Australie, et depuis 2006 au département
d’histoire de l’Université de Manchester, Angleterre.
Ses préoccupations de recherche touchent les diasporas afro-caribéennes
en France et en Grande-Bretagne ainsi que l’histoire coloniale et
post-coloniale de la Barbade et de la Martinique.
• Aurélie Audeval
Doctorante à Paris 7. Récemment, elle a exercé les fonctions d’ATER en histoire contemporaine à l’Université Denis Diderot Paris 7 et a été chargée de recherche dans le cadre du projet Holocaust and Polycracy du Prof. Dr. Seibel de l’Université de Constance sur les structures administratives lors de l’aryanisation économique
Historienne, elle enseigne au sein du département des sciences de la communication, Université de Teramo, Italie. Parmi ses centres d’intérêt figurent l’histoire des femmes et du genre au XXe siècle, les droits de la femme et les questions liées aux femmes réfugiées. Elle s’est également penché sur l’histoire orale et la mémoire post-traumatique lors de sa mission au Kosovo dans le cadre d’un programme coordonné par l’Organisation internationale des migrations, sujets auxquels elle a consacré de nombreux articles.
16 h 15 – 17 h 45 Conclusion
Historienne, professeur au département d’histoire, Michigan
State University, elle a été directrice d’études
invitée à l’EHESS en 2005. Leslie Page Moch est auteur
de nombreux ouvrages sur l’histoire des migrations, dont Moving Europeans
: Migration in Western Europe since 1650 (Indiana, Indiana University Press,
1992 et 2003).
• Nicole Fouché,
Centre national de la recherche scientifique, Centre d’études
nord-américaines de l’Ehess (Paris, France)
Historienne, chargée de recherche (Centre national de la recherche
scientifique) au Centre d'études nord-américaines (CENA) de
l'EHESS, à Paris. Elle est spécialisée en histoire
sociale des relations internationales. Elle s'intéresse particulièrement
aux relations entre la France et les États-Unis, XVIIIe-XXe siècle
(émigration, immigration, les Américains à Paris, transferts
culturels, influences réciproques des élites, etc.) Elle est
l'auteur de plusieurs ouvrages : sa thèse de doctorat d'histoire
sur la migration des Alsaciens aux Etats-Unis, 1815-1870 a été
éditée par les Publications de la Sorbonne. Sur la présence
américaine en France, elle a publié deux livres : Histoire
de l’Hôpital américain de Paris (Erès, 1991) puis
Benjamin Franklin et Thomas Jefferson en France (éd. Michel Houdiard,
2000). Elle prépare actuellement un ouvrage sur l'influence des femmes
américaines sur les femmes françaises, dans le secteur des
soins infirmiers et du travail social, secteur dans lequel les Américains
ont un modèle à exporter.
Au CENA, elle collabore à plusieurs axes de recherches collectives
1) Histoire et anthropologie des migrants francophones en Amérique
du Nord (XVIIe-XXe siècle) ;
2) Savoirs et disciplines : configuration des études américaines
en France pendant l'entre-deux-guerres, puis dans la période 1950-2000
;
3) Expertise et action politique au XXe siècle aux Etats-Unis (politiques
sociales).