Le format Scalable Vector Graphics (SVG) est un standard proposé par le W3C pour les graphiques du Web. Ses développement et usage sont en plein essor, mais il n’est pas répandu au point que tous les navigateurs sachent l’interpréter.
le SVG permet l’édition en ligne d’images vectorielles : contrairement aux images raster (de type photo, formats tiff, jpeg, etc.), la qualité graphique est indépendante de la définition choisie par l’auteur : il rappelle le POSTSCRIPT de logiciels type Illustrator ; on peut donc effectuer des zooms sans pixellisation ; on peut aussi se déplacer dans l’image. Celle-ci peut-être animée et peut intégrer des informations hypertextuelles (par exemple quand la souris passe sur certaines zones).
Toutes ces opérations se réalisent avec diverses combinaisons de touches et ou manipulations de boutons de la souris.
Pour faire simple, je proposerai l’usage du plug-in SVG Viewer de la société Adobe, disponible à l’URL http://www.adobe.com/svg/.
Pour en savoir plus (distributions Unix ou Linux), je renvoie à l’URL fort bien documenté du ministère de la Culture : http://sdx.archivesdefrance.culture.gouv.fr/gpl/navimages/fr/svgViewer.html
L’URL précis pour le téléchargement est http://www.adobe.com/svg/viewer/install/main.html
Dans les deux derniers cas, la décompression n’augmente pas sensiblement la taille du fichier.
Je conseille aux utilisateur/rice/s de Mac OS X de glisser alors le plug-in dans le dossier /Library/Internet Plug-Ins/
Il arrive que ceux-ci ne fonctionnent pas (obsolètes ou incomplets). C’est le cas sur les Macs : les plug-in dont le nom contient l’acronyme SVG et de taille inférieure à 300 Ko sont bons à jeter.
Sur les PCs, on se méfiera aussi des plug-in qui n’ont pas la taille prévue. Cependant, en cas de taile adéquate, on pourra alors faire l’économie du téléchargement.
Dans tous les cas favorables (existence sur le disque dur d’un plug-in de la bonne taille), je conseille vivement de noter le dossier d’accueil de ce plug-in.
Il est possible que tout se passe parfaitement bien : par exemple, quand vous consultez la page exempleSVG.html, vous répondez «oui» aux demandes de respect du contrat de licence d’Adobe (rédigé en français ou en anglais, suivant les cas) et vous voyez un petit cadre bleu qui entoure une carte sommaire de Paris.
Alors, tout est gagné ! D’autant que si vous visualisez le SVG avec un navigateur, vous le visualiserez quasi-automatiquement avec les autres.
En cas d’un tel succès, vous n’avez pas à lire la suite...
Si vous ne voyez pas Paris...
En ce cas, précisez que vous voulez leur traduction à l’aide du fameux plug-in. Il faudra alors préciser au logiciel où il se situe. D’où l’intérêt d’avoir noté où vous l’avez mis (cf. le point 1.2).
J’avais eu ce problème avec Mozilla, avec l’OS Mac 10.2. J’en donne la solution, pensant qu’elle fonctionne avec d’autres navigateurs.
Dans les «préférences» de Mozilla, choisissez Helper Applications. S’il n’y a aucune allusion au SVG, demandez New Type.
Il vous est demandé de remplir les champs suivants : MIME TYPE, Description, et Extension.
Remplissez-les comme suit :
MIME TYPE : image/svg+xml
Description : SVG Document
Extension : svg,svgz
En général, cela suffit : vous demandez que ces documents soient ouverts avec l’«application par défaut».
Si la bête résiste encore, demandez alors qu’ils soient ouverts avec le plug-in que vous avez installé (cf. encore le point 1.2 !).
Et là, tout devrait enfin se passer bien.
Un exemple d’utilisation intensive du SVG : presid2002
Enjoy !