ÉTUDE

SUR LE

 

LANGAGE POPULAIRE

OU PATOIS DE PARIS

ET DE SA BANLIEUE,

PRÉCEDEE

D’UN COUP D’ŒIL SUR LE COMMERCE, DE LA FRANCE AU MOYEN AGE,

LES CHEMINS QU’IL SUIVAIT,

ET L’INFLUENCE QU’IL A DU AVOIR SUR LE LANGAGE ;

 

 

PAR

CHARLES NISARD.

 

 

 

 

 

 

 

PARIS

LIBRAIRIE A.FRANCK

(f. vieweg, propriétaire)

67, rue richelieu

_____

1872


Préface.

 

 

Cette Étude devait servir de complément à un Dictionnaire du patois de Paris et de la banlieue, destiné à faire partie de l’Histoire générale de la ville de Paris, entreprise par M. le baron Haussmann, et dont une dizaine de volumes ont été publiés. Le manuscrit du Dictionnaire était déposé au bureau des Travaux historiques, à l’Hôtel-de-Ville, attendant l’impression, lorsqu’il périt tout entier dans l’incendie d’une des annexes de ce monument, au mois de mai 1871. Il y avait sept ans que j’y donnais tous mes soins. Aurai-je le temps de le refaire ? je l’essaierai du moins, si Dieu me prête vie.

C’est la seconde fois que le peuple de Paris ou plutôt la horde de malfaiteurs qui usurpe son nom, me fait payer les frais de la passion dont elle est soi-disant dévorée pour le progrès et pour la liberté. Déjà, en février 1848, une bande de cette horde, au sac des Tuileries, m’avait fait l’honneur de jeter au feu, moi présent et protestant, et avec menace de m’y jeter moi-même, le manuscrit d’un autre ouvrage beaucoup plus considérable, et également prêt à être mis sous presse. Par où l’on voit que, si, d’une part, on ne s’est pas corrigé de brûler, de l’autre on ne s’est pas lassé de fournir de la matière aux brûleurs.

Ce Dictionnaire devait être le premier volume de l’ouvrage complet ; le second, dont par bonheur j’avais gardé le manuscrit, était cette Étude. Dans l’édition préparée pour la Ville de Paris, il devait être grossi, à titre d’appendice, de la réimpression intégrale, avec accompagnements d’images et de caricatures contemporaines des principaux écrits en patois de Paris et de la banlieue, dont je donne ici des extraits assez abondants. On aurait eu ainsi le recueil des meilleures pièces dont se compose, si l’on peut dire, cette littérature, et, parmi ces pièces, il n’en était pas seulement de la plus grande rareté, mais d’introuvables désormais ; car, la bibliothèque du Louvre, où j’avais déterré celles-ci, et qui les possédait seule, ayant été brûlée par les suppôts de la Commune, elles ont été brûlées avec la bibliothèque.

Mais quand je songe à l’incendie de ce magnifique dépôt, à celui de la bibliothèque de l’Hôtel-de-Ville, à celui enfin de tant de monuments ou édifices, témoins séculaires de la gloire et de la richesse de la France ; quand les hommes de cœur, pour qui la patrie, nom et chose, n’est ni une fiction ni un préjugé, continuent de pleurer sur les malheurs qui l’ont accablée et qui dépassent toute croyance, j’aurais honte de parler plus longtemps du mien.

 


Introduction

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COUP D’ŒIL

SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR DE LA FRANCE AU MOYEN AGE,

LES CHEMINS QU’IL SUIVAIT,

ET L’INFLUENCE QU’IL A DÛ AVOIR SUR LE LANGAGE.

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CHAPITRE PREMIER.

DES VOIES DE COMMUNICATION PAR TERRE.

C’est un fait connu et désormais hors de doute que l’origine des langues indo-germaniques. On sait d’où elles viennent, et par quels moyens elles se sont établies et formées. Elles viennent de l’Inde ; elles sont le résultat d’invasions successives des peuples de ce pays en Europe, et des établissements qu’ils y fondèrent. Ces invasions remontant à la plus haute antiquité, on n’en saurait déterminer les époques d’une manière précise, non plus que les routes suivies par elles dans leur marche vers les contrées de l’Occident. De faits, de témoignages plus ou moins considérables à cet égard, on ne peut même tirer que des conjectures ; et si quelques-unes sont suffisamment justifiées, la plupart sont et seront longtemps encore l’objet de contestations dont la vérité ne profitera pas autant qu’y brilleront la science et la sagacité des érudits.

On ne voit bien clair que dans les invasions postérieures à celles-là, par exemple celle des Romains dans les Gaules. Les histoires sont remplies de ses faits et gestes, et nous portons encore la marque, pour ainsi dire toute fraîche, de son……………. ;

 

[….]

Je ne pousserai pas plus loin ces extraits. Ils suffiront, je pense, pour donner une idée exacte du genre de littérature qu’ils représentent, et des sources où j’ai puisé les éléments de cette étude. J’y ajouterai cependant une liste d’opuscules moins importants, et qui ne sauraient être l’objet de notices particulières ; mais je ne leur en ai pas moins d’obligations pour les services que j’en ai tirés, et pour la part assez considérable qu’ils ont contribuée à l’exécution du présent ouvrage. Je les partagerai en deux classes : la première comprenant ceux qui sont écrits intégralement ou pour une grande partie en patois parisien ; la seconde formée de ceux qui, bien qu’écrits en langage commun, offrent quantité de mots, de locutions, de tours, propres à ce même patois.

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I.

Ouvrages écrits intégralement ou en grande partie

en patois parisien.

Arrêté des habitans de la Grenouillère, du Pont-aux-Choux, de la Râpée et du Gros-Caillou, adressé à la nation, S. l. n. d. (1789), in-8°.

Pièce en vers et en vingt-cinq couplets. Chaque couplet est un article de l’arrêté.

Bouillie (La) pour les chats, en prose. Paris, 1790, in-8°.

Cahier des plaintes et doléances des dames de la halle et des Marchés de Paris, rédigé au grand salon des Porcherons, pour être présenté à messieurs les États généraux. Onzième impression ; qu’on a ravaudé, repassé et ajusté de son mieux, pour afin de le rendre plus long et mieux torché. Où l’on parle sans gêne de plusieurs personnes qui se le sont attiré, de plusieurs choses arrivées, il n’y a pas longtemps, et de la prise de la Bastille. Ecrit à l’ordinaire par M. Josse, écrivain à la Pointe-Saint-Eustache. – Août 1789, in-8°.

Compliment de la clôture de la Foire Saint-Laurent, 1755 ; suivi de celui de la Foire Saint-Germain de la même année. Tous deux chantés à la fin de Jérôme et Fanchonnette, le 6 octobre 1755. En prose mêlée de couplets. Par Vadé.

Coup (Le) de grâce de l’aristocratie, ou Dialogue entre madame Mille-Gueule, Boit-sans-Soif… et autres citoyens du brave Tiers-Etat, à leur retour de Versailles, S. l. n. d. (1789).

Déjeuner (Le) des halles, ou Accords de mariage entre Claude l’Échapé, Michel Noiret, charbonniers, avec Suson Vadru, Marianne Ravin, revendeuses de fruits sur des inventaires. L’on trouvera dans cette petite pièce des vers, des chansons et de la prose ; le tout rendu dans l’idiome des ports et des halles. S. l., 1761, in-12.

Desserts de petits soupers agréables, dérobés au chevalier du Pélican, auteur du Déjeuné de la Râpée. Poème gaillardi-poissardi-marini-ironi-comique. – De l’imprimerie de La Joye. 1755, in-8°.

Dialogue entre le père La Greffe, citoyen actif de Montreuil, et la mère Bonchrétien, sa commère, au sujet des assignats. S. d. (1790), in-8°.

Dialogue pas mal raisonnable entre un ancien commis de barbière, un passeur, un couvreur, un charpentier et une dame de la halle. S. l. n. d. (1790), in-8°.

Dialogue entre deux poissardes sur la prise du fort Saint-Philippe. S. l. n. d. (1756), in-11°.

Dialogue sur les affaires du temps entre M. Fringau, savetier vrelu, Madame Trognon, marchande de pommes cuites au four, et La Merluche, milicien de Paris.

Ce dialogue est à la fin des Écosseuses, de l’édition de 1739, in-12. Il a une pagination spéciale, et doit avoir été imprimé vers 1748. Je le crois de l’auteur des Écosseuses : c’est tout à fait le même style.

Drapeau (Le) rouge de la mère Duchesne contre les factieux et les intrigants, 1er dialogue, Mars, 1792, in-8°.

Pièce royaliste, dans le style du Père Duchesne.

Espièglerie (L’) amoureuse, ou l’Amour matois, opéra bouffon-tragi-comico-poissard, en un acte, mêlé de chansons grivoises sur des airs communs. Joué sur plusieurs théâtres bourgeois. – Le prix est de douze sols. – Aux Porcherons et à Paris, chez Cailleau. S. d. (1761), in-12.

Falot (Le) du peuple, ou Entretiens de madame Saumon, marchande de marée, sur le procès de Louis xvi. S. l. n. d. (1793), in-12.

Gilles, garçon peintre z’amoureux et rival, parade (par Poinsinet le jeune). Paris, 1758, in-8°.

Grand Jugement de la mère Duchesne, et Nouveau Dialogue. S. d. (1792), in-8°.

Grande Colère de la mère Duchesne, et Deuxième Dialogue. S. d. (1792), in-8°.

Deux pièces royalistes.

CATALOGUE.

 

Guinguette (La) patriotique, ou Dialogue entre les nommés Craquefort, colporteur de Paris, La Verdure, ancien grenadier, le père Colas, laboureur, Réo, maçon, commissionnaire. – Paris, 13 juin 1790, in-8°.

Harangue des dames de la halle aux citoyens du faubourg Saint-Antoine, prononcée par madame Engueule, le 26 juillet 1786 (lisez 1789). In-8°.

 

Impromptu (L’) des harengères, opéra comique ; divertissement à l’occasion de la naissance de Mgr le duc de Berry. S. d. (septembre 1754), in-8°.

Journal des halles, ajusté, ravaudé et repassé par M. Josse, écrivain à la Pointe-Saint-Eustache, auteur du Cahier des plaintes et doléances, etc. (voyez ce titre). 1790, in-8°.

Journal de la Râpée, ou Ça ira, ça ira. 1790. Six numéros.

Justification des messieurs et des dames de la halle sur les crimes des 5 et 6 octobre. S. d. (1789), in-8°.– En vers et en treize couplets.

Menasses (les) des harangères faites aux boulangers de Paris, a faute de pain (en vers). Paris, 1649, in-4°.

Noce (La) de village, comédie (en vers), par M. de Rosimont, comédien du roy pour le comique. Paris, 1705, in-18.

Nouveaux Bouquets poissards, dédiés à l’Ombre de Vadé. A la halle, et se trouve chez Cailleau. 1759, in-12.

Nouvelle (La) Troupe, comédie en un acte et en vers, par MM. D*** et A***. Paris, août 1760.

Œil (L’) s’ouvre, gare la bombe ! dialogue. Paris, septembre 1791 in-8°.

Pasquille nouvelle sur les amours de Lucas et Claudine. Troyes, chez la veuve Oudot. S., d., in-18.

Pompier (L’) ou l’Jasement du marais et d’partout, ouvrage en deux morciaux, décoré d’une note si tellement curieuse qu’alle vous apprend comme moi l’s enfans pouvont queuquefois avoir pus d’âge qu’leux père. S. d. (1770),
in-8°.

Portier (Le) du club des Jacobins aux aristocrates. Avril 1790, in-8°.

CATALOGUE.

 

Préjugés (Les) démasqués, en vers patois sarcellois. A Port-Mahon, 1756, in-12.

Rapsodie ou Chansons des rues au sujet du mariage de Mgr le Dauphin (Louis, fils de Louis xv, avec Marie-Thérèse d’Espagne, le 22 février 1745). In-8°.

Théâtre des Boulevards, ou Recueil de parades (par Gueulette). A Mahon, de l’imprimerie de Gilles Langlois, à l’enseigne de l’Etrille. 1756, 3 vol. in-12.

Trois (Les) Poissardes buvant à la santé du Tiers-État au temps du carnaval. S. d. (1789), in-8°.

Véritable (Le) Gilles le Niais , en vers burlesques. S. d. (1649), in-4°.

Ville (La) de Paris, en vers burlesques, par le sieur Berthaud, dernière édition, augmentée de nouveau de La foire Saint-Germain, par le sieur Scarron. . - Paris, chez Antoine Rafflé, 1665, in-18.

V’la c’qui s’est passé à la halle, dialogue. 1790, in-8°.

 

 

 

II.

Ouvrages écrits en langage commun, avec nombre de passages,

de mots, de locutions et de tours en patois parisien.

Acclamations (Les) de joye des bons Parisiens suit l’heureuse arrivée de la paix, en vers burlesques. Paris, 1649, in-4°.

Adieu (L’) burlesque de la guerre à la France. Paris, 1649, in-4°.

Agréable Récit de ce qui s’est passé aux dernières barricades de Paris, faites le 26 aoust 1648, descrites en vers burlesques, reveües et augmentées en ceste troisiesme édition. A Paris, chez Nicolas Bessin. 1649, in-4°.

Amant (L’) de retour, comédie en un acte, par Guillemain. A Londres, et se trouve à Paris, chez Cailleau. 1782, in-8°.

Anti-Mazarin, en vers burlesque. Paris, 1649, in-4°.

Art (L’) de bien parler françois, qui comprend tout ce qui regarde la grammaire, etc., par de La Touche. Amsterdam, 1596, 2 vol. in-12.

Battus (Les) payent l’amende, proverbe-comédie-parade ou ce que l’on voudra, en un acte, par Dorvigny. Paris, chez Jorry, 1799, in-8°.

Bèze (Théodore de) ; De francicæ linguæ recta pronuntatione, Th. Beza auctore. – Berolini, 1868, in-12.

La première édition est de 1584.

Boîtes (Les), ou La Conspiration des mouchoirs, vaudeville en un acte, par Bizet. Paris, an IV, in-8°.

Boniface pointu et sa famille, comédie en un acte, par Guillemain. À Amsterdam, et se trouve à Paris, chez Cailleau. 1782, in-8°.

Bonnes Gens (Les), ou Boniface, comédie en un acte, par Guillemain. À Paris, chez Cailleau, 1783, in-8°.

Brief Discours pour la réformation des mariages. Paris, 1614, in-8°.

CATALOGUE.

 

Burlesque On (Le) de ce temps (en vers). Paris, 1649, in-4°.

Cadet Roussel Misanthrope, et Manon repentante, folie en un acte. Paris, an VII, in-8°.

Parodie de Misanthropie et Repentir.

Cadichon, ou les Bohémiennes, pièce en un acte, par Pujoulx. Paris, 1792, in-8°.

Café (Le) des halles, comédie en un acte, sans nom d’auteur. Paris chez Cailleau, 1783, in-8°.

Caquets (Les) de l’accouchée. 1622, in-12.

Cause (La) des femmes, comédie. 1687. Dans Le théâtre italien de Gherardi, t. II.

Cent Écus (Les), drame comico-poissard, en un acte, par Guillemain. Paris, chez Cailleau, 1784, in-8°.

Champ fleury, auquel est contenu l’art et science de la duë et vraie proportion des lettres attiques, et vulgairement lettres romaines, proportionnées selon le visaige et corps humain ; par maistre Geofroy Tory, de Bourges. Paris, 1529, petit in-f°.

Chasse (La) au Vieil Grognard de l’antiquité. 1622, in-8°.

Christophe Le Rond, comédie en un acte, par Dorvigny. Paris, chez Cailleau, 1788, in-8°.

Club (Le) des bonnes gens, ou le Curé français, comédie en deux actes, par le cousin Jacques (Beffroy de Reigny). 1791, in-8°.

Colin qui loue et despite Dieu en ung moment, a cause de sa femme ; à troys personnaiges ; dans 1’Ancien Théâtre français, t. I , p. 224. Édit. Jannet.

Combat (Le) de Cyrano de Bergerac avec le singe de Brioché. À Paris, chez Maurice Rebuffe le jeune. S. d.

Comédie (La) de chansons. 1640.

 

CATALOGUE.

 

Comédie (La) des comédiens, tragi-comédie, par le sieur Gougenot, 1633 ; dans l’Histoire du Théâtre français, t. V, p. 22.

Comédie (La) des proverbes, par Adrien de Montluc. 1633.

Commissaire (Le), comédie en un acte, par mademoiselle Candeille. Paris, 27 septembre 1794, in-8°.

Conférence (La) des servantes de Paris soubs les charniers Sainct-Innocent, avec protestations de ferrer la mule ce caresme, pour aller tirer à la blanque à la foire de Sainct-Germain, et de bien faire courir l’ance du panier. À Paris, 1636, in-8°.

Confession (la) Margot, à deux personnaiges, dans l’Ancien Théâtre français, t. I, p. 372. édit. Jannet.

Congé (Le) de l’armée normande, en vers burlesques. Paris, 1649, in-4°.

Conseil (Le) au nouveau marié, à deux personnaiges ; dans le même recueil que la Confession Margot, t. I , p. 1.

Débat (Le) de la nourrisse et de la chamberière, à troys personnaiges ; dans le même recueil, t. II, p. 417.

Déroute (La) des monopoleurs, en vers burlesques. Paris, 1649, in-4°.

Deux Commères (Les), divertissement en un acte, par Delautel. Paris, chez Cl. Hérissant, 1765, in-8°.

Deux Jocrisses (Les), comédie en un acte, par Ar. Gouffé. Paris, 3 janvier 1796, in-8°.

Devin (Le) par hasard, comédie en un acte, par Renout. À Amsterdam, 1783, in-8°.

Devis de la langue françoyse a Johanne d’Albret, royne de Navarre, Duchesse de Vendosme, etc., par Abel Matthieu, natif de Chartres. Paris, 1559, in-12.

Dialogue contenant la dispute de la Paix et de la Guerre, en vers burlesques. Paris, 1649, in-4°.

 

CATALOGUE.

 

Dialogue de l’ortografe et prononciacion françoese, départi en deux livres, par Jaques Peletier, du Mans. A Paris, 1555, in-8°.

Différents (Les) des chapons et des coqs touchant l’alliance des poules, avec la conclusion d’iceux ; dans les Variétés hist. et littér., publiées par Ed. Fournier, t. IV, p. 277.

Discours de deux marchants frippiers et de deux maistres tailleurs, estant invités a souper chez un honneste marchant. 1614. in-8°.

Entrée (L’) de M. le marquis de Laboulaye dans la ville du Mans, en vers burlesques. Paris, 1649, in-4°.

Equivoques et bizarreries de l’orthographe françoise, avec les moyens d’y remédier, par l’abbé Cherrier. Paris, 1766, in-12.

Estrange (L’) Ruse d’un filou habillé en femme, ayant dupé un jeune homme d’assez bon lieu soubs apparence de mariage. S. l. n. d.; dans les Variétés hist. et littér., publiées par M. Ed. Fournier, t. IV, p. 59.

Farce nouvelle des cinq sens de l’homme, à sept personnaiges ; dans l’Ancien Théâtre français, t. III, p. 300. Edit. Jannet.

Farce moralisée, à quatre personnaiges. Ibid., t. I, p. 145.

Farce nouvelle d’un amoureux , à quatre personnaiges. Ibid., t. I.
p. 212.

Farce nouvelle (du badin qui se loue), à quatre personnaiges. Ibid., t. I. p. 179

Farce nouvelle des chamberières, qui vont à la messe de cinq heures, pour avoir de l’eaue béniste. Ibid., t. II. p. 435.

Farce nouvelle (du chauldronnier), à troys personnaiges. Ibid., t. II.
p. 115.

Farce nouvelle de Colin, filz de Thévot le maire, à quatre personnaiges. 1542. Ibid., t. II. p. 388.

Farce nouvelle (du cousturier), à quatre personnaiges. Ibid., t. II.
p. 158.

Farce nouvelle du Cuvier, à troys personnaiges. Ibid., t. I. p. 32.

CATALOGUE.

 

Farce nouvelle des femmes qui demandent les arrérages de leurs maris, et les font oublier par nisi, à cinq personnaiges. Ibid., t. I. p. 111.

Farce nouvelle des femmes qui font escurer leurs chaulderons, et deffendent que on ne mette la pièce au long du trou. Ibid., t. II. p. 90.

Farce nouvelle de folle bombance, à quatre personnaiges. Ibid., t. II.
p. 264.

Farce nouvelle (d’un gentilhomme), à quatre personnaiges. Ibid., t. I.
p. 250.

Farce du gaudisseur qui se vante de ses faicts et ung sot qui luy respond au contraire. Ibid., t. II. p. 292.

Farce nouvelle (du gouteux), à troys personnaiges. Ibid., t. II. p. 176.

Farce nouvelle du frère Guillebet, à quatre personnaiges. Ibid., t. I.
p. 305.

Farce nouvelle de Jéninot, à troys personnaiges. Ibid., t. I. p. 289.

Farce nouvelle (de Jolyet), à troys personnaiges. Ibid., t. I. p. 50.

Farce joyeuse de maistre Mimin, à six personnaiges. Ibid., t. II. p. 338.

Farce nouvelle (de marchandise), à cinq personnaiges. Ibid., t. III.
p. 249.

Farce d’ung mary jaloux qui veult esprouver sa femme, à quatre personnaiges. Ibid., t. I. p. 128.

Farce nouvelle du nouveau marié qui ne peult fournir a l’appoinctement de sa femme ; à quatre personnaiges. Ibid., t. I. p. 11.

Farce nouvelle de l’obstination des femmes, à deux personnaiges. Ibid., t. I. p. 21.

Farce nouvelle du pect, à quatre personnaiges. Ibid., t. I. p. 94.

Farce nouvelle du pasté, et de la tarte, à quatre personnaiges. Ibid.,
t. II. p. 64.

CATALOGUE.

 

Farce nouvelle de Pernet qui va a l’escolle, a troys personnaiges. Ibid., t. II. p. 364.

Farce nouvelle du pont aux Asgnes, à quatre personnaiges. Ibid., t. II. p. 35.

Farce nouvelle d’ung ramoneux de cheminées, à quatre personnaiges. Ibid., t. II. p. 189.

Farce nouvelle de la résurrection de Jenin Landore, à quatre personnaiges. Ibid., t. II. p. 21.

Farce nouvelle d’ung savetier nommé Calbain, à troys personnaiges. Ibid., t. II. p. 140.

Farce nouvelle d’ung qui se faict examiner pour estre prebstre, à troys personnaiges. Ibid., t. II. p. 373.

Faux (Le) talisman, ou Rira bien qui rira le dernier, comédie-proverbe en un acte, par Guillemain. A Avignon, 1791, in-8°.

Fille soldat (La), comédie en un acte, par Desfontaines. Paris, 3 janvier 1796, in-8°.

Force (La) de l’habitude, ou le Mariage du père Duchesne, comédie en deux actes. Paris, 1793,in-8°.

Fou (Le) retrouvé, ou Avis au commandant du chateau des Isles Sainte-Marguerite. En Provence, et se distribue gratis, rue Bertin-Poirée, 1789, in-8°.

Galant savetier (Le), comédie-parade en un acte, par Saint-Firmin. Paris, chez Barba, an X, in-8°.

Gallicæ linguæ institutio latino sermone conscripta per Joannem Pillotum Barrensem. Parisiis, 1581, in-8°.

Grammaire et syntaxe françoise, contenant reigles bien exactes et certaines de la prononciation, orthographe, etc., par Charles Maupas, bloisien ; 3e édit.- Rouen, 1632, in-12.

Grammaire françoise rapportée au langage du temps, par Anthoine Oudin, secrétaire interprète de Sa Majesté, reveuë et augmentée de beaucoup en cette dernière édition. Rouen, 1656, in-8°.

CATALOGUE.

 

Hayne (La) irréconciliable de la Paix et de la Guerre, en vers burlesques. Paris, 1649, in-4°.

Hypomneses de gallica lingua peregrinis eam discentibus necesariae…, autore H. Stephano. 1582, in-12.

Il y a du remède a tout, ou le Bon Parent, comédie-proverbe en un acte (par Pompigny). Paris, chez Calleau, 1792, in-8°.

In linguam gallicam Isagge, una cum ejusdem grammatica latino-gallica, ex Hebræis. Græcis et Latinis authoribus (par Jacques Dubois dit Sylvius). Parisiis, 1531, in-4°.

Intérieur (L’) des comités révolutionnaires, comédie en trois actes, par Ducancel. Paris, an III , in-8°.

Jacquot et Colas, duellistes, comédie en un acte (par Dancourt, de Berlin). Paris, chez Delavigne fils. 1783, in-8°.

Lettre d’écorniflerie et déclaration de ceux qui n’en doivent jouyr. A Paris, S. d.

Gouget (Bibl. françoise, t. X, p. 95) rapporte cette pièce aux années 1507 ou 1508 « à peu près » Il indique l’édition in-12.

Lettre d’un gentilhomme françois a dame Jacquette Clément, princesse boiteuse de la Ligue. De. Sainct-Denis en France, le 25 d’aoust 1590. in-8°.

Lettre a m. le cardinal burlesque. Paris, 1649, in-4°.

Lettre de remerciement envoyée au cardinal Mazarin… avec la harangue de dame Denise. Paris, 1651, in-4°.

Maistres (Les) d’hostel aux halles ; le cavalier Crotexte (grotesque) et l’apotichaire empoisonné. Nouvelles comiques. A Paris, chez J.-B. Loyson. 1671, in-18.

Maltôte (La) des cuisinières, ou la Manière de ferrer la mule, dialogue entre une vieille cuisinière et une jeune servante. S. l. n. d.; dans Variétés hist. et littér., publiées par Ed. Fournier, t. V, p. 243.

 

CATALOGUE.

 

Manière (La) de bien traduire d’une langue en une autre (par Estienne Dolet). Caen, 1550, in-8°.

Marchandes (Les) de la halle, comédie en un acte, par Demautort, Paris, messidor an III , in-8°.

Mariage (Le) de Janot avec la Pantomime des ombres, comédie en un acte, en vers et en prose, par Guillemain. Paris, chez Cailleau, 1783, in-8°.

Micaresme (La) des harangères, ou leur entretien sur les affaires de l’Estat. 1649, in-4°.

Moralité nouvelle... de charité, à douze personnaiges; dans l’Ancien Théâtre français, t. III, p. 337. Edit. Jannet.

Moralité nouvelle d’ung empereur, à dix personnaiges. Ibid., t. III,
p. 127.

Moralité nouvelle des enfans de maintenant. Ibid., t. III, p. 5.

Nicaise, opéra comique, par Vadé. Paris, 7 février 1756, in-8°.

Nocturne (Le) Enlèvement du roy hors Paris, en vers burlesques. 1649, in-4°.

Nouvelle (La) Bastienne, opéra comique, par Vadé. Paris, 17septembre 1754.

Oui ou Non, comédie en un acte , par Dorvigny. A Amsterdam, et se trouve à Paris chez la veuve Ballard et fils. 1780, in-8 .

Petite Nanette (La), comédie en deux actes, par le Cousin Jacques (Befroy de Reigny). Paris, novembre 1796, in-8°.

Plaintes du Carnaval et de la Foire Saint-Germain, en vers burlesques. 1649, in-4°.

Procès (Le) du chat, ou le savetitr arbitre, en un acte, mêlé de vaudevilles, par MM. D*** T*** (Taconnet). Paris, 1767, in-8°.

Pronuntiatione (De) linguæ gallicæ libri duo. Ad illustrissimam simul que doctissimam Elisabetham Anglorum reginam..., auctore Claudio à Sancto-Vinculo (Claude de saint-Lien). – Londini, 1580, in-12.

CATALOGUE.

 

Quelques Avantures des bals de bois. S. l. Chez Guillaume Dindon, 1745, in-12.

Je crois que cet opuscule est de Caylus.

Rabais (Le) du pain, en vers burlesques. 1649, in-4°.

Réclamation de toutes les poissardes avec un petit mot a la gloire de notre bonne duchesse d’Orléans. Paris, chez Guillaume Junior. S. d. (1789), in-8°.

Règlement d’accord sur la préférence des savetiers-cordonniers. A Paris, 1635, in-8°.

Réjouissance (La) des femmes sur 1a deffence des tavernes et cabarets. A Paris, 1613, in-8°.

Remonstrance a monsieur le cardinal burlesque. 1649, in-4°.

Responce (La) des servantes aux langues calomnieuses qui ont frollé sur l’ance du panier ce caresme, avec l’Advertissement des servantes bien mariées et mal pourveues, à celles qui sont à marier. A Paris, 1636, in-8°.

Retour (Le) et Restablissement des arts et mestiers, en vers burlesques. Paris, 1649, in-4°.

Révélation du Jeusneur ou vendeur de gris, estably dans le parvis Nostre-Dame, contenant les remèdes nécessaires à la maladie de l’Estat. 1649, in-4°. – Suite de la Révélation, ou duexiesme oracle rendu par le Jeusneur, etc. 1649, in-4°.

Satyrique (Le), ou le Mazarin métamorphosé. 1649, in-4°.

Sermon joyeux de bien boyre, à deux personnaiges ; dans l’Ancien Théâtre français, t. II, p. 5. Edit. Jannet.

Sermon joyeux et de grande value. Ibid., t. II, p. 207.

Sermon du Cordelier aux soldats, ensemble la Responce des soldats au Cordelier, recueillis de plusieurs bons autheurs catholiques. A Paris, 1612, in-8°.

Siège (Le) d’Aubervilliers, en vers burlesques. 1649, in-4°.

CATALOGUE.

 

Soldat (Le) en peine de prendre parti. 1649, in-4°.

Songe burlesque de Polichinelle sur le despart de Jules Mazarin. 1649, in-4°.

Sottie nouvelle (du Roy des Sotz), à six personnaiges ; dans l’Ancien Théâtre français, t. II, p. 223. Edit. Jannet.

Sottie nouvelle des Trompeurs, à cinq personnaiges. Ibid., t. II, p. 244.

Surprise (La) et la Fustigation d’Angoulevent, poème héroïque, adressé au comte de Permission, par l’archipoëte des pois pilez. A Paris, 1603, in-8°.

Théâtre italien de Gherardi (1691-1697). Paris, 6 vol. in-12.

Villon. Les Œuvres de Francoys Villon de Paris, revues et remises en leur entier par Clément Marot, valet de chambre du Roy. On les vend à Paris, à la Grand’Salle du Palais, aux premier et deuxiesme pilliers ; par Arnoul et Charles les Angeliers, frères. S. d. (Postérieur à 1532). In-24.

Vraye Pronostication de maistre Gonin pour les mal-mariez, plates bourses et morfondus, et leur repentir. A Paris, 1615, in-8°.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FIN.