REMARQUES

SUR LA

LANGUE FRANÇAISE

AU DIX-NEUVIÈME SIÈCLE,

SUR LE STYLE

ET LA COMPOSITION LITTÉRAIRE

PAR

M. FRANCIS WEY

 

TOME PREMIER

 

PARIS

CHEZ FIRMIN DIDOT FRÈRES, LIBRAIRES,

IMPRIMEURS DE L’INSTITUT,

Rue Jacob, 56

1845

 

 


 

PRÉFACE

 

 

A l’issue des révolutions qui agitent les Etats, il apparaît, dans la république des lettres, des novateurs qui déplaçant les préceptes de l’art, et secouant le joug des traditions, font éclore de nouvelles sectes littéraires. Leurs hérésies sont ordinairement précédées d’une altération plus ou moins profonde des formes du langage. C’est même par suite de ces soudaines invasions de la néologie, que les littératures sont bouleversées ; car il existe entre elles, et l’allure particulière du style, des rapports si immédiats, qu’un idiome, en se modifiant, cesse de cadrer avec la poétique des époques antérieures. On ne saurait donc fixer ni les langues, ni les littératures vivantes. La nécessité, comme l’observe le président de Brosses, a produit les idiomes, et c’est elle qui les dénature : tout en paraissant, plus tard, se plier aux caprices de la mode ou du goût, c’est à la nécessité qu’ils continuent d’obéir. Ainsi, le langage, le style, et la composition, soumis à de communes influences, sont susceptibles, en tout temps, d’être régularisés et astreints à de nouvelles lois ; mais on ne saurait prescrire des bornes absolues à leurs transformations diverses.

Ces crises, déterminées par les secousses politiques et morales, sont signalées, avons-nous dit, par un certain désordre dans l’économie du langage. Sous l’empire d’idées jeunes et de besoins nouveaux, les publicistes, les philosophes, les hommes d’action improvisent en quelque sorte leur langage ; de violentes ruptures avec le passé éloignent la génération naissante des sources de l’érudition, et peu à peu s’introduisent des néologismes, des locutions barbares, des termes obscurs. Les anciens vocables perdent leur précision au milieu des acceptions fausses ; les mots étrangement accouplés présentent de folles images ; le goût se pervertit ; le style se bariole, devient nuageux, et enfante des œuvres littéraires, dans le plan desquelles se réfléchissent tous ces défauts de la forme.

De telles péripéties se concluent par la mort des idiomes, quand les nations frappées ne se relèvent pas de leurs chutes : s’il en est autrement, ils se reconstituent, en modifiant plus ou moins leur physionomie littéraire. Trois fois ces phénomènes se sont déjà présentés dans notre histoire : le mouvement des croisades a crée la langue, et la littérature françaises ; à la suite de la réforme et des guerres d’Italie, la Renaissance greco-latine a fait prévaloir un nouveau langage bientôt abîmé dans les guerres de la ligue, de la fronde, et auquel a succédé la langue de Pascal, ainsi que celle de Racine.

Notre France est aujourd’hui dans des conjonctures analogues, sinon plus graves, et il est temps d’enregistrer une quatrième période dans nos annales philologiques. Exclusivement préoccupés de théories neuves et d’idées indépendantes, les écrivains ont négligé, depuis un demi-siècle, l’étude du langage : l’ignorance ou la légèreté président aux inventions néologiques ; les technologies diverses envahissent le sanctuaire des belles-lettres, et hérissent le style de termes mal interprétés et mal compris. Il est donc opportun de rappeler les esprits aux véritables beautés de la forme, de les ramener aux caractères natifs et imprescriptibles de notre langage, à la précision, à la clarté. A côté du rajeunissement forcé du français au dix-neuvième siècle, il se présente des principes de corruption peu surprenants et faciles à expliquer.

Depuis soixante ans, des secousses continuelles ont déplacé les bases des opinions, et fait de nous un peuple tout différent de ce qu’il était sous l’ancien régime. Les sectes philosophiques du dernier siècle, la révolution française, l’empire, l’avènement du gouvernement représentatif, les théories égalitaires, les coteries humanitaires ou sociales de tout genre, quel que soit le titre qu’elles prennent ; l’étude des poètes étrangers, les innovations d’une école audacieuse et récente, ont laissé dans le langage des traces nombreuses.

« … On pourrait aujourd’hui rechercher », dit un critique éminent, et l’un de nos plus purs écrivains, dans la Préface de la dernière édition du Dictionnaire de l’Académie ; «  on pourrait rechercher les traces que l’enthousiasme de 1789, et les secousses qui suivirent, ont laissées dans notre langue. Comme jamais société n’avait été plus violemment dissoute et mêlées, comme il y eut à la fois des passions terribles et des changements profonds, l’empreinte en a dû rester dans les expressions, ainsi que dans les mœurs. »

Mais, ainsi que l’onde agitée se trouble et soulève de la vase, ainsi la langue, en recevant cette rude secousse des révolutions, a vu s’altérer sa limpidité ; et les auteurs qui, pareils à M. Villemain, que nous venons de citer, sont assez délicats pour ne point puiser en eau trouble les matériaux de leurs discours, ces auteurs sont devenus rares.

En composant ces Remarques sur la langue française, analysée dans ces tendances actuelles, on a soigneusement combattu ces locutions défectueuses, ces figures de mauvais goût, ces néologismes impurs, tous ces éléments hétérogènes qui se sont glissés dans le style. Dans cette collection de Remarques, la plus nombreuse qui se soit faite depuis Vaugelas, l’on s’est attaché à n’avancer aucune règle sans la démontrer, à remonter aux principes de ce qui, jadis, fut appelé sans commentaire la tyrannie de l’Usage. Ce tyran raisonne, la plupart du temps, avec une saine logique. Aussi croyons-nous pouvoir affirmer que des observations de ce genre, l’une à l’autre liées par un enchaînement imperceptible, n’ont rien de l’aridité des études grammaticales, réduites à la sèche exposition des faits, et alignées dans un ordre fastidieux, comme des recettes d’alchimie.

Ce livre est divisé en deux parties : la première traite du langage ; la seconde, du Style et de la Composition, sur lesquels, comme nous l’avons observé, les allures du langage exercent une influence directe. Le style, et les ouvrages littéraires considérés dans l’agencement de leurs parties, ont subi des décompositions, des analyses analogues à celles dont la langue même est l’objet dans la première partie. Nous expliquerons ailleurs le but que nous nous sommes proposé dans les Remarques sur la composition littéraire [1].

Faisant abstraction de toutes les écoles, de toutes les coteries, on s’est efforcé de rechercher le bon goût et de combattre le mauvais, sous quelque patronage qu’il se place… Les grammaires nous ont rarement préoccupé : nous essayons parfois de rectifier leurs erreurs, ou de réparer leurs omissions ; mais nous ne redisons guère ce qu’elles ont dit. Si nous sommes assez heureux pour que le lecteur, après avoir feuilleté ces Remarques, en approuve la pensée et en apprécie l’utilité, il reconnaîtra peut-être qu’il est impossible d’arriver à l’intelligence pleine et délicate d’un idiome, avec les traités grammaticaux pour tout guide élémentaire. Or, nos écoles n’en reçoivent plus d’autre. En était-il de même autrefois, du temps de Corneille, de Malherbe et de Pascal ? Cette question est d’une sérieuse importance.

Comparant quelque part notre langue avec celle de Henri Estienne, et avec celle de Racine, M. Villemain exprime cette judicieuse réflexion : « Elle est devenue plus grammaticale et moins « française. » Cette opinion ne semble-t-elle pas indiquer que, depuis un siècle, on s’est attaché plus à régulariser la syntaxe qu’à étudier le génie de la langue, et que dans l’enseignement de la langue, on a donné une puissance exclusive à la lettre morte, aux dépens de l’esprit ? Quelle est la puissance, quels sont les effets réels des études grammaticales ? quel rôle ont-elles joué chez les divers peuples, dans les travaux philologiques ?

Déjà quelques esprits éminents ont, en notre siècle, mis en doute la prépondérance, l’utilité même des grammaires particulières, pour l’étude du langage. Il serait téméraire à un modeste philologue, de corroborer d’une affirmation une hypothèse, sur laquelle se sont élevées des méthodes récentes pour l’enseignement superficiel des idiomes vivants. Toutefois, comme les leçons de l’histoire sont à tout le monde, comme les réflexions qu’elles font naître, sont indépendantes des opinions privées et des systèmes, il nous sera permis de rappeler ce que les fastes de la philologie contiennent à ce sujet.

Les Grecs, les Latins de l’antiquité, durant les beaux jours de la poésie et de l’éloquence, se sont privés, selon toute apparence, de ces traités grammaticaux. Les premiers grammairiens de l’école d’Alexandrie, tels que Zénodote d’Ephèse, Aristophanes le Byzantin, Aristarque de Samothrace, Philémon, et divers autres qui se succédèrent pendant les deux derniers siècles de l’ère païenne, n’étaient que des critiques et des commentateurs d’Homère ; ils entremêlaient leurs écrits de Remarques détachées sur les dialectes, sur la propriété des mots et sur le goût. L’enseignement lexicologique paraît s’être borné, chez les nations cultivées, à ce genre de leçons, jusqu’aux époques de décadence.

Sous les Ptolémées, Aristophanes avait déjà, si l’on en croit Arcadius, inventé les accents et la ponctuation. Un siècle plus tard, quelques-uns des disciples d’Aristarque fondateur d’une école nouvelle, s’occupèrent des vocables ; l’Athénien Philémon dissertait sur les mots, sur les locutions attiques ; et Artémidore, le plus innocent de tous, partageait son temps entre des observations sur les poètes bucoliques, et des considérations sur l’art culinaire.

Ce fut, dit-on, Denys de Thrace, qui deux siècles avant Cléopâtre, sépara dans un traité spécial les huit parties du discours, et en traita successivement. La plus ancienne grammaire que l’antiquité nous ait léguée pour modèle, est celle d’Apollonius d’Alexandrie, contemporain de Trajan. Elle est concise, peu philosophique, et ne s’élève jamais aux spéculations de nos grammaires générales : les éléments de ces sortes de travaux manquaient aux Grecs, bornés à la connaissance de leur seul idiome ; ignorance qui le préserva longtemps de la corruption. A dater de l’avènement des grammaires, la langue grecque se décomposa rapidement. Ces recettes incomplètes, écourtées et routinières, pour apprendre l’art de parler et d’écrire correctement, arrêtèrent la contagion, tout juste comme elles l’arrêtent aujourd’hui chez nous ; et au dixième siècle de notre ère, le nombre des grammaires était devenu incalculable.

L’histoire de la langue latine produit des faits analogues : Putsch compte trente et quelques grammairiens importants, à partir de Carisius, qui était chrétien, et contemporain de Valère-Maxime. Sous Justinien, Priscien écrivit le premier, De arte grammaticâ. Donatus, qui donna son nom aux anciennes grammaires, brilla parmi ces philologues ; il divisa le premier, à Rome, les huit parties du discours, « scripsit de octo partibus orationis » (FORCELLINI). Son travail fut pillé depuis par Diomèdes. On ne sait pas au juste l’époque où vivait Donat. Plusieurs l’ont cru contemporain, précepteur même de saint Jérôme ; mais Erasme est d’un avis différent, et le regarde comme postérieur au quatrième siècle. Parmi ces grammairiens célèbres qui se multipliaient de plus en plus, on compte Terentianus-Maurus, assez méchant poète ; Macrobe, qui sous Honorius, commenta Cicéron ; Servius-Maurus, le meilleur commentateur de Virgile ; et enfin, dans les bas temps, Alcuin, de qui Forcellini dit avec assez de dédain : « Scripsit multa  latinè. »

Depuis le moyen âge jusqu’à nos jours, depuis que le latin est une langue tout à fait morte, les grammaires latines se sont multipliées. M. Lhomond a fait, à Paris, des rudiments de la langue de Virgile, comme les Lhomonds du siècle des croisades firent, à Constantinople, des rudiments de celle d’Homère.

N’est-il pas singulier qu’Hérodote, Eschyle, Sophocle, Platon, Thucydide, Théocrite et Ménandre, les plus purs écrivains de la Grèce, aient ignoré cette manière d’étudier, dont usèrent les Triphiodore, les Oppien, les Coluthus, ainsi que les derniers Pères de l’Eglise ? N’est-il pas curieux de voir qu’Horace et Virgile, sans le secours de ces traités, considérés aujourd’hui comme des initiations indispensables et suffisantes, écrivirent avec la dernière pureté, tandis que, plus tard, Terentianus-Maurus, Fortunat, Alcuin, Abailard et Petrus-Comestor, avaient cinquante grammaires à leur disposition ?

De tels faits seraient inexplicables, et dignes d’être révoqués en doute, si notre histoire n’en présentait de tout semblables. Rabelais, Marot, Montaigne même, dans la première époque littéraire de notre langue, n’ont connu d’autres traités grammaticaux que ceux de Despautère, composés pour l’étude du latin. Dans la seconde époque, Corneille, Malherbe, Molière et Racine, furent privés de l’inestimable avantage d’apprendre par cœur l’art d’écrire dans des abrégés de la grammaire française. Gardons-nous de supposer qu’à ces diverses époques, sous François Ier et sous Louis XIV, l’enseignement du français n’existait pas ; loin de là, c’est au moment de l’invasion des grammaires que le génie et la logique de la langue ont été méconnus dans ce genre d’étude. N’oublions pas que ces traités furent calqués sur les grammaires d’une langue morte, sur Despautère et Robert Estienne. Un rapide coup d’œil sur les travaux lexicologiques de ces deux siècles, montrera en quoi consistait l’étude de notre idiome avant la décadence ; et l’analogie expliquera ce qui dut se passer à Athènes et à Rome.

Les deux premières grammaires françaises furent écrites, l’une en anglais, l’autre en latin ; elles sont fort incomplètes, et elles n’occupèrent que quelques érudits. En 1550, Meigret, qui les avait étudiées, s’en servit pour composer un nouveau traité. Ce n’était que le manifeste d’une guerre absurde contre l’orthographe ; nous dirons ailleurs quels furent les désastreux effets de la publication de ce pédant [2]. Vers le même temps, on vit surgir quatre autres grammaires, en latin : ces savants montraient peu d’estime pour le langage qu’ils voulaient fixer. C’étaient, outre Robert Estienne, Jacques Dubois, Bourgoing ( 1583 ), et Raillet ; ce dernier au dix-septième siècle.

Parmi ceux qui firent des grammaires françaises après Meigret, nous signalerons Ramus, en 1572, plus systématique, plus faux encore que son rival. Dans ces traités, auxquels il faut joindre celui de Florimond, qui les a précédés, ces érudits se proposent tous quelques innovations ; ce sont des réformistes, comme on dit aujourd’hui ; ils sont en lutte ouverte avec les poètes et les littérateurs de la Renaissance. La manie de l’érudition et de la pédanterie ayant corrompu promptement cette belle époque poétique, la langue française fut noyée dans un jargon mi-parti de grec et de latin. Du moment où la poésie prit au sérieux les grammairiens et les hérétiques de la science, la Renaissance expira ; les érudits l’avaient étouffée. Ronsard est l’expression de cette première décadence. Semblable à tous les grands poètes des écoles dégénérées, il vit fleurir autour de son nom des touffes de laurier, qui, le lendemain de la mort du poète, se desséchèrent sur son tombeau.

Quels furent, sous ces règnes, les véritables professeurs du langage, et les maîtres utiles à étudier ? Les poètes, les prosateurs, qui avaient fait reverdir notre idiome, et en avaient accru les ressources. Ce furent les Marot, les Rabelais, les Montaigne, les Saint-Gelais, les Amyot, ces antagonistes des grammairiens. L’écrivain didactique du temps fut Henri Estienne, qui s’efforça d’éloigner et d’abattre ce fatal esprit de système et de routine.

Au siècle suivant, les grammairiens de cet idiome pédantesque tombèrent dans l’oubli. On se livra alors à un travail d’épuration qui produisit un parler plus chaste, plus sobre, plus national que celui de Ronsard, mais plus pauvre, moins fort, moins généreux que celui de Rabelais et d’Estienne. On verra plus loin par quels moyens les créateurs, les fixateurs de notre français moderne sont parvenus à leurs fins.

Nous ne rencontrons aucun grammairien important dans toute la première moitié du dix-septième siècle, qui vit éclore les deux Corneille, Molière, Pascal, la Rochefoucauld, Descartes et madame de Sévigné. En revanche, nous trouvons cinq linguistes enseignant seuls la belle langue française, que formaient avec eux des gens de goût, de vrais littérateurs, et la naissante Académie, dont ces messieurs enregistraient les arrêts. Ces linguistes firent des Remarques sur la langue française : ils démêlèrent le bon et le mauvais usage ; ils raisonnèrent sur chaque difficulté, appelant la logique à leur aide, et consultant le goût des meilleurs écrivains. Ils s’adressèrent à l’esprit, au jugement, non à la mémoire ; ils appelèrent la réflexion, l’examen sur ces questions délicates, et le style, au lieu de se fonder sur une routine étroite, sur des lois capricieuses et inexpliquées, fut le produit de la raison éclairée par le goût, et par l’étude des chefs-d’œuvre de l’antiquité. Ces cinq lexicographes, qui ont formé des élèves devenus leurs maîtres, et donné l’impulsion aux travaux académiques, sont, Vaugelas, Thomas Corneille et Patru, puis, Ménage et le Père Bouhours. La saine tradition est là. Ces hommes, en proposant leurs doutes, en dirigeant les esprits vers l’analyse, en habituant les contemporains à réfléchir, à discuter sur les lois du langage, les rendirent scrupuleux et délicats. Or, il est impossible, tant la mémoire est bornée, d’apprendre une lan,gue dans la meilleure des grammaires ; des règles de syntaxe sèchement énoncées s’oublient, des préceptes fondés sur le raisonnement ne s’oublient pas.

Si volumineuses qu’elles soient, des grammaires, en outre, ne sauraient prévoir que le dixième au plus des difficultés lexicographiques : des esprits familiarisés à la réflexion, et instruits à penser sur ces matières, procéderont du connu à l’inconnu d’après des bases certaines, et découvriront, par induction, la vérité sur des points obscurs, imprévus ou contestés. Vaugelas et ses émules n’ont peut-être pas éclairci le tiers des difficultés du langage ; mais les grands hommes du siècle, mais Corneille, Racine, Boileau, formés à cette méthode tout intellectuelle et féconde, l’ont appliquée à leur tour dans l’occasion, et sont encore nos meilleurs modèles. Réduisez-les à apprendre par cœur la lettre morte des syntaxes, dans la Grammaire des grammaires de Duvivier, ils écriront peut-être comme Duvivier, le plus abondant des prosateurs en impropriétés et en solécismes.

On vient d’indiquer en passant, ce qui dénature le plus la langue dans notre temps ; l’impropriété des mots dont les auteurs se servent. Les grammaires ne peuvent rien enseigner à ce sujet ; cette branche de l’étude du langage leur échappe. L’éducation élémentaire du dix-septième siècle, au moyen des Observations et des Remarques, renvoyait aux étymologies, développait le goût, remontait à l’histoire des vocables, en pesait la valeur, en mettait à découvert les nuances ; et un élève instruit à raisonner de la sorte sur cent mots, devenait apte à démêler le sens précis de mille autres vocables : le raisonnement s’étend, se fertilise ; la mémoire est stérile et bornée. Or, de telles ressources sont perdues, depuis que l’enseignement élémentaire est réduit aux seuls traités grammaticaux.

Aussi voyons-nous se dégrader le langage, à mesure que les grammairiens prennent une importance plus exclusive, et bornent les procédés d’études. L’histoire lexicologique de la Grèce et de Rome va se reproduire d’une manière identique.

En 1650, le beau siècle des lettres est au comble de sa gloire ; aucune grammaire n’a encore inventorié le langage nouveau ; les anciens traités sont oubliés. Dès l’année suivante, après soixante et dix ans de progrès, de travaux littéraires, et de bonne philologie, un sieur Du Tertre publie, dans un vilain format, une grammaire grossièrement imprimée, dont la préface commence ainsi : « La parole, fille puis-née de la raison, est sans doute le plus visible caractère qui distingue les Hommes d’avec les Bestes.» L’ouvrage s’ouvre par des considérations aussi utiles qu’élégantes, sur certaines différences que l’auteur juge à propos de constater, entre l’organe de la parole chez les chevaux, chez les taureaux et chez les hommes. Cet informe travail, conduit avec un sens critique digne du règne de Louis le Gros, se termine par un pillage des Remarques de Vaugelas, disséquées et réduites en dictionnaire cacographique. Comme on le voit, ces grammairiens, dès le premier, s’ingénient à répudier l’esprit et à le remplacer par la lettre sèche. Tel est le principe unique et constant d’un enseignement routinier. Il parut une seconde grammaire en 1674 ; une troisième en 1681 ; une quatrième enfin en 1692, celle de René Milleran. Ce dernier fit partie d’une série de fous au milieu desquels brilla Dangeau, d’une pléiade de rêveurs, qui exhumant les utopies de Ramus, de Peletier Du Mans et de Guillaume des Autels, entamèrent contre la langue de Molière, de Racine et de Bossuet, une querelle lexicographique dont nous parlerons plus en détail au Tome II, en esquissant l’histoire de l’orthographe.

A dater de ce moment, les grammaires furent des ouvrages pernicieux, désavoués et dédaignés par l’Académie et les bonnes lettres, jusqu’au siècle suivant, où elles pénétrèrent dans le sanctuaire de l’orthodoxie.

Mais alors, la langue française était arrivée à son heure de crise ; Regnier-Desmarets, le Père Laurent Chifflet, le Père Buffier, qui parurent coup sur coup, exécutèrent, dans des conditions analogues, ce qu’avaient pratiqué à l’égard du grec et du latin, Denys de Thrace et Donat. Résumant les écrits des philologues, rédigeant en préceptes les exemples fournis par les grands écrivains, ils dressèrent l’inventaire du langage, dans les circonstances où l’on procède en général aux inventaires ; après décès. Vallange, Gaulyer, Restaut et une foule d’autres marchèrent dans cette voie ; les abrégés de ces abrégés se multiplièrent, et la langue, en dépit de ces travaux impuissants, continua sa décomposition rapide. Aujourd’hui, il paraît quatre ou cinq grammaires chaque année. Depuis près d’un demi-siècle, ces ouvrages, rédigés exclusivement par des gens étrangers à la littérature, fournissent sous la plume de leurs auteurs, des exemples nombreux de toutes les incorrections dont ils prétendent nous corriger. Cette anomalie seule ferait suspecter à bon droit la suffisance de ce mode d’enseignement.

D’après ces considérations, l’on se demandera peut-être si, dans la pensée de l’auteur, les grammaires devraient être proscrites, et s’il les regarde comme superflues. Une telle déduction manquerait, il le croit sincèrement, de justesse et d’opportunité. Rédigées d’après des exemples fournis par les grands écrivains du passé, les grammaires sont le mode ordinaire d’enseignement pour une langue morte. Elles surviennent d’une manière fatale, à l’heure où elles sont appelées, à l’heure où les idiomes sont devenus vieux. Notre langage classique du siècle de Louis XIV a besoin, pour être enregistré et propagé, de traités grammaticaux ; fort insuffisants pour régulariser, pour discipliner le langage de récente formation qui tend à se greffer sur la souche séculaire du français. Ce langage naissant est hors de la portée des grammaires qui ne peuvent lui être appliquées, et auxquelles il échappe dans ses fantaisies déréglées et imprévues. C’est ce parler moderne, produit de la transformation des mœurs et des idées, qu’il s’agit aujourd’hui d’émonder, de constituer logiquement, par les procédés extra-grammaticaux employés de tout temps à l’étude des langues vivantes. Notre époque, considérée à ce point de vue, est analogue à celles où le pur attique était professé avec la logique dans les écoles des philosophes ; où les grands orateurs étaient les seuls lexicographes de l’ancienne Rome ; où Vaugelas, Corneille et l’Académie discutaient les lois d’un parler indécis et vacillant.

Si l’on continuait de se réduire à l’enseignement stérile et grammatical des traditions du grand siècle, sans faire acception des innovations forcées du présent ; je crois que le langage de nos contemporains se décomposerait de plus en plus, entraînerait dans sa chute les débris de l’ancien édifice, et se perdrait dans un jargon fondé sur l’arbitraire, sur le mauvais goût et l’obscurité.

La gravité de ces circonstances ne nous a pas frappé seul ; elle a ému les meilleurs écrivains de ce siècle : c’est sous leur inspiration, c’est avec l’appui de leur autorité, souvent même de leurs conseils, que nous avons entrepris un genre de travail dont la forme et la méthode remontent à la belle époque des études littéraires. Il serait à souhaiter qu’un semblable dessein eût de plus habiles interprètes, et que ce programme, tout tracé par les anciens maîtres, fût réalisé par un des grands écrivains de notre époque, très-fertile et très-glorieuse encore.

Habitué à scruter les méthodes employées par les auteurs d’autrefois, à chercher à les combiner, dans la pratique des lettres, avec le goût et les allures de notre temps, nous nous sommes efforcé de décomposer le style des écoles diverses, d’en isoler les principes et d’en mettre à nud les ingénieux artifices. Cet ouvrage, considéré même dans sa portion la plus élémentaire, est donc avant tout, quelque infime qu’en soit la valeur, profondément littéraire. L’étude analytique du langage, l’examen des locutions, la recherche de leurs origines, reçoivent un intérêt double de l’histoire des idées, dont l’histoire des mots est la synthèse algébrique : l’histoire des vocables contient celle des idées.

C’est dans les écrits des contemporains les plus illustres, que nous avons d’ordinaire puisé les matériaux de cette critique inoffensive, à propos des néologismes, des locutions dangereuses, des images fausses et des écarts du style. Cependant, nos investigations remontent jusqu’aux écrivains qui, pareils à Voltaire, à Rousseau, ont donné l’impulsion aux idées, comme au mouvement néologique actuel. Elles atteignent de plein droit les Duclos, les Diderot, les Beaumarchais, les Mirabeau, esprits audacieux et remuants, qui ont élargi la route dans laquelle ils ont précipité sur leurs traces les corrupteurs du langage et du style. Il était indispensable, en produisant des exemples d’incorrections, de les signaler dans les plus célèbres, dans les plus admirés, et les plus purs des auteurs d’aujourd’hui ; sans quoi les éléments d’une critique inspirée par d’obscurs ouvrages, auraient perdu toute valeur. Si, d’ailleurs, on ne signalait des erreurs que parmi des littérateurs débiles, incorrects et notoirement considérés comme tels, l’art d’écrire semblerait trop facile ; et ceux des lecteurs qui sont enclins à tomber dans les mêmes fautes, se sentiraient humiliés, ou découragés par le rapprochement. Mais la plus forte raison, c’est que les erreurs des grands écrivains sont seules à craindre, parce que seules elles deviennent contagieuses. Chacun se plaît à imiter un auteur séduisant, et la grande publicité accroît encore le péril. C’est pourquoi nous nous sommes attaqué aux plus beaux noms de notre littérature, et aux chefs des diverses écoles. Les légères imperfections que nous signalons en eux, montrent qu’ils sont hommes, sans obscurcir leur gloire ; le choix que nous faisons de leurs ouvrages est une marque du mérite supérieur que nous y reconnaissons, et c’est en les critiquant que nous leur rendons hommage.

Le titre de Remarques a été adopté comme le plus modeste, et celui qui convient le mieux à la position et au talent de l’auteur. Ces observations ne se succèdent pas dans l’ordre alphabétique, qui rompt l’enchaînement logique des idées et engendre la monotonie : le caprice est souvent plus habile, plus judicieux, et nous avons pensé qu’il suffirait de présenter aux lecteurs, dans une table alphabétique, le bénéfice d’une méthode qui facilite les recherches.

Introduire la discussion et l’esprit d’analyse dans l’étude du langage ; appeler le jugement, la réflexion au secours de la mémoire fatiguée ; porter les esprits à se rendre difficiles dans l’usage de la néologie, des procédés du style et de la composition ; telles sont les fins que l’on s’est proposées, en publiant ces essais qui ont exigé plus de méditation et d’examen, que de science et de compilations vaines. Ce livre vaudrait assurément mieux s’il eût été composé avec d’autres livres ; l’auteur, en agissant avec moins d’indépendance, se fût moins exposé. Ce n’est pas aux seuls érudits, dont il ne peut qu’admirer le savoir, qu’il s’est adressé ; c’est aux hommes de toutes les classes ; aux gens du monde comme aux écrivains, à l’indulgence desquels il se recommande. Il s’est efforcé de donner à ces études une forme légère, aisément accessible ; car, dans une époque comme la nôtre, toute initiation doit être facilitée. Le public apte à juger sainement des ouvrages de l’esprit, est très-nombreux de nos jours : c’est ne rien faire de profitable que de ne pas travailler pour lui.

 


 

PREMIÈRE PARTIE

 

REMARQUES

 

SUR LA

LANGUE FRANÇAISE

 

REMARQUES

SUR LA

LANGUE FRANÇAISE

 

I.

PATRIE, PAYS.

« La Patrie (si l’on en croit le dictionnaire de l’Académie), c’est le pays où l’on a pris naissance. » Et suivant le même ouvrage : « Le Pays, c’est la patrie, le lieu de naissance. »

Ainsi, la patrie, c’est le pays, et le pays, c’est la patrie. Ce ne sont pas là des définitions.

La patrie, c’est le lieu de la naissance, poétiquement ou politiquement considéré, et par rapport à l’individu.

Le pays, c’est la terre natale, considérée relativement au sol. Au mot patrie s’attache un sens moral ; le mot pays concerne le côté matériel des choses.

Dans l’acception propre du mot, la patrie, c’est le royaume, c’est l’État dans lequel on a reçu la vie : ma patrie, c’est la France ; mon pays, c’est la Franche-Comté. Néanmoins, si je parle de ma ville natale, de la province où je suis né, comparativement avec d’autres cités, avec d’autres provinces, je puis logiquement user du mot patrie.  Le Bourguignon est moins attaché à son pays que l’habitant du Jura ; ce dernier ne parvient guère à oublier sa patrie.

Cette expression ne convient pas, quand on n’y attache aucune autre idée que celle du lieu natal.  Quel est votre pays ? demandera-t-on à quelqu’un. On ne dirait pas dans ce sens restreint :  Quelle est votre patrie ?

Quand l’intention ne porte que sur le sol, que sur le lieu de résidence, le mot patrie serait ridicule. On ne dira jamais :  Dans quelle patrie êtes-vous né ?  Les roches de votre patrie sont calcaires, etc.

Chaque fois qu’il s’agit des intérêts matériels d’un royaume, de ceux qui concernent les biens terrestres, le mot patrie est déplacé. Messieurs les députés qui parlent de doter la patrie de l’industrie sucrière, s’expriment d’une manière barbare.

Ne dites pas non plus : « Par ses soins, des canaux magnifiques sillonnèrent la patrie, et le commerce maritime correspondit avec les deux mers. »

Mais vous diriez fort bien : « Le pays fut sillonné de canaux magnifiques, qui donnèrent l’essor au commerce, et contribuèrent à rendre la patrie florissante. »

Si délicate que soit la nuance, elle sera saisie par quiconque est doué d’un juste sentiment des choses et des idées.

Guillaume Tell gémissait sur les malheurs de sa patrie. A la suite de plusieurs années de disette et de misère ; on s’afflige des maux de son pays.

Un provincial, quittant Paris pour son département, retourne dans son pays, sans quitter sa patrie ; le pays politique s’appelant patrie, et notre pays politique étant le royaume de France.

Le vieil historien D. Gollut, ayant longuement et avec amour décrit la situation d’une petite ville, la nomme, en s’écriant : « C’est la gentille ville de Pesme, ma douce patrie ! »

Cela est fort bien parlé, puisque le sol natal est ennobli dans cette circonstance, de tout le prestige de la poésie. En cet instant, le poëte, le conteur oublie qu’il fait partie d’un grand royaume ; l’État entier, cette patrie de ses ambitions, cette patrie qui excite son orgueil et fut l’objet de ses travaux ; il ne s’en souvient pas. Son berceau, le toit de sa mère, voilà sa patrie tout entière ; une filiale tendresse s’est emparée de lui, et a fait disparaître tout autres sentiment, toute autre pensée.

Il se peut donc que dans le langage du poëte, le mot patrie désigne le pays d’une manière fort élégante ; mais encore faut-il que nulle préoccupation, indiquant un sentiment de la nature, par trop sensuel et déterminé, ne précède ce mot. « Je revis le clocher à travers les arbres ; je reconnus l’avenue de peupliers (hélas, qu’ils avaient grandi !) ; je retrouvai l’étang avec ses grands sycomores, au delà desquels se dessinait un toit modeste. O patrie, m’écriai-je… »

Voilà une patrie composée d’un clocher, d’une allée d’arbres, et de trois sycomores qui se mirent dans une mare, devant une maisonnette.

La patrie comprend l’ensemble des choses. Si vous acceptez comme telle le plus petit des hameaux, n’en retranchez rien, n’y spécifiez rien ; que ce hameau soit votre patrie, qu’on la puisse désigner avec un seul mot, et que ce mot seul la rappelle à votre cour tout entière.

Le substantif patrie suppose dans celui qui le prononce, sinon des droits politiques fort étendus, du moins le degré d’indépendance qui constitue le citoyen. Ce mot sous-entend de plus, je ne sais quelle dignité morale, qui ne permet pas de l’attribuer à des êtres avilis. Un esclave, un homme taré, un galérien, n’ont point de patrie.

Ce serait mal parler que de dire, à propos d’un nègre d’Afrique, né dans l’état de servitude, et vendu à des négriers, que ce nègre, en s’embarquant, quitta sa patrie.

Sa patrie sera, de toute évidence, le lieu où il acquerra la liberté ; car c’est là qu’il naîtra politiquement et moralement.

Un faussaire, un assassin, qui pour fuir la rigueur des lois, ont gagné la terre étrangère, ne sauraient, sans impertinence, parler de leur patrie, de leur patriotisme.

Ils ont perdu leur qualité de citoyen ; ils ne tiennent plus au pays par le côté moral, ni parle côté politique, et les gens qui n’ont plus d’honneur n’ont plus de patrie.

Ces considérations confinent à un ordre d’idées un peu philosophiques ; elles n’en sont pas moins du ressort de la philologie.

Il y a moins de danger à abuser du mot pays qu’à mésuser du mot patrie ; à parler de mourir pour son pays, qu’à importer dans sa patrie la culture de la betterave.

 

II.

IL S’EN FUT.

Le prétérit défini du verbe être remplace convenablement le prétérit indéfini, dans les phrases où ce verbe reçoit le sens du verbe aller.

Ainsi : ─ En quelle année fûtes-vous à Naples ? ─ C’est alors qu’il fut à Venise, etc.

Mais ce parfait défini devient d’un emploi vicieux, dans le cas où l’on ne saurait le remplacer par l’autre prétérit.

Je fus, tu fus, etc…. dans le sens de : j’allai, ou de j’ai été, ne sera donc jamais précédé de en.

Comme on ne peut dire il s’en a été, nous nous en avons été, etc…. on ne dira pas davantage, ─ nous nous en fûmes, il s’en fut, ─ Ils s’en furent de l’Italie.

On commet d’autant plus souvent ce solécisme que les grammairiens négligent de le signaler.

 

III.

SOUS DES COULEURS

On ne peint pas plus sous des couleurs, que l’on ne dessine sous un crayon. Cependant, et malgré la singularité de cette façon de s’exprimer, on entend raconter à chaque instant, qu’un tel homme a été peint sous des couleurs fausses. ─ J’avais mal jugé de cet homme, je le voyais sous d’autres couleurs que vous, etc.

Ce contre-sens, ou plutôt ce non-sens provient de la confusion qui s’est faite à la longue, entre deux locutions analogues : peindre avec des couleurs ; ─ voir ou peindre sous un jour.

On peint sous un jour plus ou moins vif, plus ou moins sombre, plus ou moins triste, etc. Sous est ici la préposition convenable, parce que la lumière tombe d’en haut, non seulement dans l’atelier des peintres, mais sur la surface de la terre ; ce n’est même qu’afin d’imiter la nature que les artistes font descendre sur eux les rayons de la lumière, comme ceux du soleil, quand il est dans son plus vif éclat, descendent sur le monde.

A force d’user indifféremment, dans des circonstances analogues, de ces manières de parler, voir sous un jour, peindre avec des couleurs, on a transposé les prépositions, abus qui constitue une image fausse.

[pp. 34-39]


TABLE GÉNÉRALE ET ALPHABÉTIQUE

DES MATIERES.

 

Préface. Tome I, page I.

PREMIÈRE PARTIE.

Remarques sur la langue française, I., 33.

A.

Abominer, tome I, page 66.

Abrutisseur, tome I, Remarque xix.

Abstention, I, 240.

Accident, I, 336.

Accort, I. xix

Accoutumé, II; 89.

Accusateur de , I., 115.

Actualité (palpitant d’), I, 89.

Adjectif employé substantivement, et suivi d’un ou de plusieurs adjectifs, I, 48.

Adjectif possessif ; son emploi devant un substantif, I, 117.

Adjectif transformé en substantif, et réciproquement, II, 83.

Adverbes contrastant avec l’adjectif qu’ils modifient. II, 83.

Agissements, II, 93.

Agréments, I, cccxliii

Aisé, malaisé, I, 164.

Amaigrir, I, cxxxix.

Amendement, I, 207.

Amenuisé, I., xix.

Anglais (mots); leur invasion dans notre langue; II, 59.

Annonce (avoir l’…. que), I, 267.

Antagoniste, antagonisme, I, 151.

Antécédent, II, 126.

Antécédent, précédent, I, 189.

Apercevoir, I, 145.

Apogée, II, 101.

Apostiller, I, 123.

Appas merveilleux, I, 412.

Approximer, I, 225.

Après, employé sans complément, I, 226.

Architectural, I, 409.

Arrangeurs de mots, I, xix.

Article (l’) remplace les pronoms possessifs quand ils produisent équivoque, II, 79.

Artistique, I, 361.

Ascendant, ascensionnel, I, 420.

Aspect, respect, I, cccxl.

Assez (par), I, 140.

Assigner, I., 170.

Assure (je t’), I, 282.

Assurer, II, 80.

Astre des nuits, etc… , I, 398.

A tout bout de champ, I, 365.

A travers, au travers, I, 407.

Attraits faibles, I, 442.

Au cours, pour au courant, I, 261.

Aucun, I, 262.

Aujourd’hui, maintenant, I, 347.

Autreur, écrivain, II, 124.

Autre, adjectif, II, 117.

Auxiliaires ; leur emploi avec le participe passé des verbes neutres, II, 126.

Avancé, II, 72.

Avant peu, I, 369.

Avenir, II, 64.

Aveugle illustre, I, 197.

Avoir l’égard de, — le devoir de, — l’intérêt de , I, 278.

B.

Balsamique, I, 306.

Baser, I, 113.

Bayer aux corneilles, I, 348.

Beaucoup, pour plusieurs, II, ccccxvi

Beau de passion, I, 225.

Bocager, I, 131.

Bords (sur les), I, 136.

Bruire, I, 91.

Brutal, brutaux, I, 46.

C.

Cachet, I, 416.

Cadeaux, I, xxxvii.

Calibre, I, 281.

Camariste, I, clx.

Canal, II, 73.

Candidement, I, 308.

Capable, susceptible, I, 401.

Capacités, II, ccclxx.

Capital, I, 437.

Carrosse, II, 75.

Celui, celle, suivis d’un participe ou d’un adjectif, I, 421.

Cendres, I, 340.

Certain (paraître), I, 337.

C’est, ce sont, I. 445.

C’est moi qui est, pour c’est moi qui suis, II, 112.

C’est, sous-entendu devant pour, I, 83.

Char, vaisseau de l’ État, I, 100.

Chère, I, 74.

Chétiveté, I, 110.

Chevaline, I, 112.

Chicaner, I, 185.

Choral, I, 258.

Ci-devant, pour auparavant, I, 142.

Citoyenneté, — citoyen français, I, 147.

Civilisateur, I, 432.

Clarifier, I, 188.

Clef ; — la clef d’une voie, I. 229.

Climature, I, 308.

Coasser, croasser, I, 348.

Combe, I, 431.

Comme, comment, I, 367.

Comment (s’assurer), I, 387.

Commercer, I, 95.

Complaisance contre, I, 323.

Compte (en fin de), I, 327.

Concours (demander le), II, cccxc.

Conditionnel, au lieu du futur, I, 69.

Conditionnel employé pour un prétérit défini, I, 241.

Conditionnel (le) ne peut régir l’infinitif d’un verbe relatif à un temps écoulé, I, 302.

Confiance, de confiance, I, 65.

Consentir de, I, 441.

Construction équivoque, I. 93.

Construction pénible, I. 360

Construction vicieuse, I, 94.

Construction vicieuse (autre), I, 312.

Content, heureux, I, 355.

contrasté, II, 148.

Contre-révolutionnairement, I, 257.

Convenu, I, 422.

Coquet, coquette, I. 50.

Cossu, opulent, I, 266.

Coudrette, I, clxxiv.

Couleur (sous), I, 97.

Couleurs (sous des), I, 38.

Coup (sous le), I, 339.

Cour (faire la cour, ─ faire sa), I, 295.

Coursiers dételés, I, 187.

Coutumier du fait, I, 299.

Craindre que, suivi ou précédé de la négation, I, 116.

Crédibilité, I, 121.

Croasser, I, cclix.

Croyeur, I, lxviii.

Curiosité paradoxale, I, 63.

Curiosité sur, I, clxxxi.

D.

Dame (sa), etc. I, 385.

Dantesque, I, 311.

De, particule devant les noms propres, I, 374.

Débarqué, I,cccxxxvii.

Décimal, I, viii.

Déconstruire, I, 448.

Décfréditer, discréditer, II, 78.

Décrire une ligne droite, II, 121.

Défense (en… ─ pour la…), I, 333.

Défier (se), I, cxxxv.

Défigurer l’usage, I, 149.

Délirant, I, 149.

Demanger, démanger, II, ccccx.

Demoiselle (sa), I, cclxxxviii.

Démonstration, I, 419.

Démontrer des espérances, I, 198.

Dénûment, I, cccix.

Dépassionné, II, ccclxxxix.

Déployer, I, 157.

Déposer un baiser sur…, I, 224.

Depuis, I, 329.

De quoi… tous les jours ; tous les jours… de quoi, I, 312.

Désappointement, II, 86.

Désillusion, désillusionner, désillusionnement, I, 367.

Desir, désir, II, 127.

Desirer, devant une proposition complémentaire dont le verbe est au prétérit, I, 399.

Desireux, envieux, I, v.

Devenir par la suite, II, ccccxvi.

Dévorateur, I, lix.

Dévouement, I, 406.

Dieu me pardonne ! II, ccccxiii.

Différent, divers, opposé, I, 397.

Discréditer, II, ccclxv.

Direction (imprimer une), I, 415.

Distant, II, ccccxvii.

Diustinguer, I, xi.

Divers, I, ccc.

Donc (ainsi, ─ or), I, 133.

Donjon, II, 129.

Dont, après de constitue un double régime, I, 96.

Dont, faisant équivoque, I, 55.

Dont, pour d’où, I, 244.

Duel politique, I, 324.

Dut, a dû, I, 294.

E.

Écrier (s’), I, 292.

Effet (à l’… ─ de), I, 200.

Églisier, I, 418.

Élèvement, etc., II, 91.

Ellipses vicieuses, II, 131.

Embauchoirs, embouchoirs, I, 348.

Émotionner, II, 96.

En, devant un verbe auxiliaire, I, 216.

En, pour comme, faisant équivoque, II, 110.

En, tenant lieu d’un nom indéterminé, I, 123.

Endroit (à l’endroit de), I, 191.

Engager de, I, 212.

Entente cordiale, I, 229.

Entours, I, 125.

Entraîné vers…, ─ à, II, ccccxvi.

Envieux, I, v.

Épanché en, II, 85.

Épithètes fades, I, 165.

Épithètes mal placées, I, 154.

Époux (son), i, cclxxxviii.

Équipoller, I, 344.

Escompter l’avenir, la renommée, I, 394.

espérer pour penser, I, 332.

Essayer à demi, I, 62.

État (en… ─ de), I, 334.

Éterniser (s’), I, 390.

Et puis, et plus…, I, lxxvii.

Évasions, II, 114.

Ex, pour ancien, I, lxxxiv.

Excellence, I cclxxxvi ;

Excentrique, I, 95.

Excuses (demander des), I, 162.

Extrémité, I, 366.

F.

Fabuleux, II, 104.

Facturer, I, ccix.

Fadaises, I, 319.

Faire, pour dire, I, 345.

Familier, I, clxi ;

Fantasmatique, I, 372.

Fatal, I, viii.

Fausset, faucet, II, 95.

Faux-merveilleux, ─ faux-goût, I, 217.

Feuilletonniste, I, cccxlix.

Feuilliste, I, cccxlix.

Final, I, viii.

Fixer, I, 222.

Fleurer, fleuraison, floraison, I, 369.

Floraison, I, cclxxx.

Fonds ─ (être en … ─ pour), I, 394.

Forfait, I, 403.

Fort, très, I, 246.

Fossile, incrusté, pétrifié, I, 252.

Fougère, I, 254.

Franc, vrai, pur, ne peuvent être joints à des expressions injurieuses, I, 260.

Frappant, ─ saisissant, I, 276.

Fûe, I, lvi.

Fugace, II, cccxcvii.

Fulgurant, I, 299.

Fut (il s’en), I, 37.

Futur, I, cxcviii.

G.

Gâteur, gâteuse, I, 436.

Gazetier, feuilliste, journaliste, feuilletonniste, I, 450.

Généralisation, I, 373.

Génie, I, 202.

Glacial, I, viii.

Goût, I, vi;

Gré (tenir), II, 103.

Griefs à redresser, I, 258.

Gros d’indignation, I, cl.

Guère, I, clxxxiii.

Guéret, I, 220.

Guider au hasard, I, 224.

Guignon, I, 430.

H.

Habillé, I, cccxxvi.

Haricots-flageolets, II, 94.

Harmonie ; les dérivés de ce mot, I, 63.

Hâtons-nous de le dire, I, 303.

Heureux, I, cclxv.

Heureux de, I, 269.

Hier matin, hier au soir, I, 434.

Hollande, I, 439.

Hongrie, I, cccxl.

Humanitaire, I, 275.

I.

Idée de calme…, de secours, I, 425.

Idiome parasite du dix-neuvième siècle, II, 112.

Ignoré, é, I, 59.

Illusionner, II, ccclxxxii.

Images forcées, I, 428.

Images ridicules, I, 205.

Imiter l’exemple, II, 125.

Immense, innombrable, II, 125.

Impersonnalité, I, 387.

Imposer, en imposer, I, 308.

Impressionner, I, 226.

Improviser une majorité, I, 279.

Inamovibilité, I, 343.

Inaptitude, ineptie, II, 90.

Incapacité, capacité, II, ccclxx.

Incessamment, I, 328.

Incommunicable, I, cclxxviii.

Inconsolé, II, 65.

Incrusté, I, clxxi.

Incuit, I, lxxii.

Indépendamment que, I, 75.

Indéterminé, II, ccccxvii.

Ineptie, II, ccclxxvi.

Infinitif à la place d’un temps défini, I, iii.

Influence, influent, I, 141.

Innombrable, II, ccccvii.

Inouï, e, I, 144.

Insincérité, I, clviii.

Intime, I, 403.

Intrinsèque, I, cxcv.

J.

Jordonner, I, 271.

Journaliste, I, cccxlix.

Juger, juger de, I, 297.

L.

Lacet, I, cccxl.

Larmes douces (verser des), I, 192.

Le, la, devant les noms propres italiens, I, 214.

Liaisons affectées, I, 137.

Lieux (sur les), I, 159.

Local, I, 431.

Locution trop recherchée, I, 268.

Locutions triviales, I, 145.

Lui, signifiant à lui, mis après dont, dans la même période, II, 87.

Lyrisme, II, 354.

M.

Maigrir, amaigrir, I, 217.

Malaisé, I, civ.

Malédiction, I, 314.

Manière (par … — de), I, 331.

Manufacturer, facturer, I, 296.

Massacrante (humeur), I, 349.

Matière, — matières, I, 170.

Maturité dernière, I, cxxxi.

Méfier, défier (se), I, 213.

Mélancolie noire, I, cccviii.

Mesures nouvelles (des), II, 65.

Métail, I , clxxxviii.

Mettre en fait, II, 97.

Minois tendre, II, 78.

Mirifique, II, cccci.

Mirobolant, II, 120.

Mitoyen, I, 374.

Mode (de, — à la), I, 108.

Mœurs, vers, I, cccxl.

Monde (le), etc…., I, 383.

Monnaie, pour punition, I, 124.

Montaigne, I, cccxl.

Moqueur de…., I, 40.

Motion, motionner, I, cxxx.

Motiver, I, 133.

Mouchet, I, xxx.

Murmurateur, I, cclxxviii.

Musicaux (écrivains), I, 128.

N.

Navire, I, cxxv.

Néologismes de la fin du dix-huitième siècle, I, 171.

Néologismes de Timon, II, 140.

Néologismes divers de Port-Royal, II, ccclxxvii.

Nœud brisé, I, 392.

Noirâtre, I, 405.

Nom collectif, sujet de deux verbes, I, 234.

Nouveau, nouvelle ; avant ou après le substantif , I, 73.

Nullement, I, 188.

O.

Objet, I, 72.

Octroyé (être…. — sur), I, 390.

Office, — service, II, 92.

Oiseusement, I, 242.

Ombreux, I, 361.

Opinion, I, 43.

Opposé, I, ccc.

Orange (fleur d’), I, 239.

Orchestral, I, clxxvii.

Ormeau, I, clxxiv.

Orthographe, (son histoire), II, i.

Ou, entre deux substantifs, I, 253.

Oublier à, I, 290.

Outre, I, 254.

P.

Palabres, I, ccxxii.

Paradoxe. — incroyable, II, 515.

Paralogisme dans la phrase, II, 138.

Par contre, I, 330.

Parlement, II, 99.

Parlementaires, I, 362.

Participe dépourvu du sujet, I, 358.

Participes (des), I, 350.

Particulière estime (la plus), II, 86.

Partir en, I, 89.

Pas, point, I, 70.

Passé, II, cccliv.

Passionnel, I, 68.

Passivité, I, 207.

Pasticher, pastiche, II, 546.

Patent, II, 122.

Paterne, II, cccciv.

Pathos philosophique, I, ccxc.

Patienter, I, 421.

Patrie, pays, I, 33.

Paupérisme, I, 196.

Pays, I, 1.

Pédestre, I, 424.

Peloter, II, 116.

Pénétrer que, I, 428.

Penser, I, 417.

Pensers, I, lxxxv.

Percluse, perclue, I, 349.

Personne, I, clxxxiii.

Personnel, I, 316.

Personnification des quantièmes des mois, I, 250.

Pétrifié, I, clxxi.

Phénoménal, II, ccclxxxviii.

Philosophie (la vraie), I, 442.

Physiquement parlant, I, 101.

Picéa, I, 108.

Piquer hautement, I, 93.

Pittoresque, I, 364.

Pivoter, I, 109.

Plein de cœur, I, 82.

Pléonasmes, I, 247.

Plier, ployer, I, 370.

Plupart (la … — pour la), I, 249.

Pluriels faisant contre-sens, I, 160.

Plus, devant un adjectif, quand le sens n’indique aucune comparaison, I, 163.

Poitrine d’homme, I, 147.

Populaire, — familier, I, 243.

Port (à bon), I, ccxxxvii.

Portant (bien), I, 330.

Posé, — se poser, I, 288.

Poser en fait, II, ccclxxxiii.

Postérieur, futur, I, 284.

Pot au rose, II, 77.

Pour, employé au lieu d’avec, I, 219.

Pour lors, I, 393.

Poussière (noble), I, 101.

Poussiéreux, I, 399.

Pouvoir peut-être, I, 82.

Précédent, I, cxvi.

Précité, I, 87.

Présents, cadeaux, I, 87.

Président à la Cour, … de la Cour, II, 98.

Prêt à, près de, I, 77.

Privilégiée (nature), I, 156.

Programme, II, 71.

Progresser, I, 186.

Progressif, I, 447.

Promettre, pour affirmer, I, ccxlv.

Pronom (le) personnel ne peut tenir lieu d’un substantif indéterminé, I, 286.

Pronoms tenant la place du nom à un nombre qu’il n’a pas, I, 310.

Pronoms tenant lieu d’un sujet absent ou équivoque, I, 194.

Prononcer à voix basse, II, 122.

Punir, I, 215.

Q.

Que, conjonction, I, 292.

Que, régime d’un verbe, I, 78.

Quelque, — dont, I, 100.

Qui relatif devant un verbe dans une phrase exclamative, I, 430.

R.

Rager, I, cccxviii.

Rameux, I, 368.

Raphaëlesque, I, ccxxv.

Recif, ressif, rescif, I, 45.

Réclamateur, I, 114.

Reconnaître, distinguer, I, 51.

Recrudescence, I, 204.

Réfléchi, I, cccxxiii.

Réformer sa voiture, I, 210.

Regnicole, II, 70.

Remettre, se remettre, I, 331.

Remplir le but, les voeux, l’intérêt, le soin, I, 395.

Repaître (se), I, 158.

Répétitions du pronom devant les verbes, I, cccxvii.

Répondre une lettre, I, 400.

Réprimant, ante, I, 78.

Reprocher, suivi de à régissant un nom de chose inanimée, I, 249.

Ressource avortée, I, 287.

Résulté, I, 251.

Rétablisseur, I, cccxviii.

Réunir, unir, I, 289.

Revenant, I, 320.

Revoir (à), I, 220.

Révolutionner, révolution, I, 321.

Rien, I, clxxxiii.

Rivage enchanteur, I, ccci.

Rivaliser, I, 307.

Rubescent, I, 325.

Rutilant, I, ccxxxvi.

S.

Sacre, I, 79.

Saigner du nez, I, 97.

Saisir, se saisir, I, 259.

Salons (les), I, cclxxxvii.

Sauvegarder, II, iii.

Seigneur, monseigneur, I, cclxxxvi.

Sein, I, 99.

Selon moi, II, 135.

Semblable, I, 136.

Sentiment (trahir un), I, xxxv.

Serrer de près, I, 343.

Service, II, ccclxxviii.

Servir à rien, — de rien, I, cxxxiii.

Simplisme, simpliste, I, 278.

Simulacre de pensée, II, 107.

Sobre, II, 119.

Socialiser, socialistes, II, 81.

Sociétaire, I, 309.

Société (la), cclxxxvii.

Solacieux, I, lxxv.

Sommations respectueuses, II, 74.

Sommité, I, 448.

Souhaiter, II, 115.

Soupçonner… les intentions, I, 410.

Source, principe, II, 143.

Souris, I, lxxv.

Spécial, spécialité, I, 255.

Stupéfaction (tressaillir de), I, 372.

Style lâché, I, 358.

Subalternéïté, II, ccclxxix.

Substantif (un) suivi de deux adjectifs qui lui assignent deux valeurs opposées, ne peut être supprimé devant le second, I, 52.

Subvenu, I, clxx.

Suicider (se), I, 129.

Suis (je) ; — sequor, — sum, I, 161.

Sur, dans, — par (être), I, 408.

Susceptible, I, cccv.

Suspension, I, 153.

Système, I, 198.

T.

Tâcher que, I, 350.

Tapis (sur le), I, 150.

Tempérament, I, 91.

Temps (de… — à autre), I, 251.

Temps de l’indicatif et du conditionnel, I, 300.

Tendance, I, 280.

Tendreté, tendreur, I, 126.

Terminaison, I, cccxxxi.

Thèse générale (en), I, 328.

Tohubohu, I, 423.

Tournailler, tourniller, I, 433.

Tous autres, — tout que, I, 232.

Train (en… — de), I, 169.

Trépas, I, cccvii.

Très, I, clxiv.

Triompher de, I, 393.

Trivial, triviaux, I, viii.

Trombone, I, clxxvii.

Tutélaire (appui), I, 39.

Type, I, 135.

U.

Un, une, pronom indéfini, ne peut représenter un substantif déterminé précédé de l’article défini le, la, I, 80.

Unir, I, ccii.

Universel, I, 261.

Utiliser, I, 80.

V.

Vaisseau, navire, I, 201.

Vastes fronts, I, 283.

Véhémentement soupçonné, I, 187.

Veiller (se), I, ccciv.

Vénal, I, viii.

Verbe suivi de plusieurs régimes, I, 88.

Vers, I, 444.

Vert, verd, I, 453.

Vertigineux, II, ccclxxxviii.

Vêtu, habillé, I, 424.

Violenter, II, 118.

Vis-à-vis, I, 301.

Visiblement ému, I, 293.

Vive part (prendre une), I, 348 .

Voie (en… — de), I, ccxvii.

Voie épuisée, I, 305.

Voie (faire la), I, 221.

Volontiers, I, 363.

Vues (confier des), II, 109.

Vulgariser, vulgarisateur, I, 392.

Y.

Y, n’y, I, 245.

 

 

Seconde partie.

Remarques sur le style, II, 153.

Abstraits (noms), peu favorables aux épithètes, II, 221.

Afféterie, II, 246.

Anachronisme dans les mots, II, 235.

Diminutifs, II, 253.

Exagération dans les mots, II, 217.

Mot propre (dédain du), II, 190.

Périphrases (abus des), II, 190.

Personnification des substantifs métaphysiques, II, 200.

Phébus (du), II, 206.

Pluriel (abus du), II, 259.

Ponctuation (de la), II, 260.

Proverbes (des), II, 248.

Puérilités, II, 211.

Style (du), II, 153.

Style soutenu, II, 159.

Substantif substitué aux pronoms personnels, II, 202.

Sujets et régimes artificiels, II, 178.

Techniques (termes), II, 241.

Tropes agglomérés et de mauvais goût, II, 224.

Un, une, au lieu du pronom possessif, II, 204.

Vocables poétiques (des), II, 184.

Remarques sur la composition littéraire, II, 269.

Composition (de l’étude de la), Projet, II, 269.

Clarté (de la), II, 459.

Comparaisons (des), II, 554.

Couleur (de la), II, 501.

Début (du), II, 344.

Dénouements (des), II, 564.

Descriptions (des), II, 391.

Détails (de la recherche des…), II, 374.

Dialogue (du), II, 464.

Digressions déplacées, II, 489.

Esprit des mots (de l’), II, 440.

Goût du faux et de l’affecté, II, 452.

Longueurs (des), II, 524.

Lyrisme (du) dans la prose, II, 353 .

Mode (influence de la), II, 589.

Moyen-Âge (résurrection des formes du), II, 495.

Notes (des), II, 575.

Paradoxes (des), II, 515.

Pastiche (du), II, 546.

Sujet (du choix du), II, 282.

Sujets qui impliquent la confusion des genres, II, 296.

Sujets qui ne présentent pas un intérêt assez général, II, 328.

Sujets qui n’ont pas un caractère bien tranché, II, 284.

Sujets reposant sur une donnée fausse, puérile, ou disproportionnée avec les moyens d’exécution, II, 309.

 

Fin de la table.


Notes

1. Au tome II, - De l'étude de la composition littéraire, page 269 ; et au commencement du chapitre suivant : - Du choix du sujet ; page 282.

2. Voyez à l'Histoire de l'orthographe, t. II, Remarque CCCLI, p.17 et suiv.