Dans le projet dont je voudrais parler il s'agit de l'hypertextualisation du discours critique qui prend pour l'objet le roman Leçon de choses de Claude Simon [2], tout en restant ouvert à l'ensemble de la production romanesque simonienne où reviennent, en d'autres configurations, les mêmes situations et les mêmes personnages créés de l'entrecroisement de la mémoire avec la réalité et le langage. Je voudrais montrer que l'emploi de l'hypertexte pour parler de ce genre de fiction n'est pas une extravagance. C'est, tout au contraire, le moyen de restituer la complexité des textes dont l'unique linéarité est celle imposée par les contraintes de la parole imprimée. J' utilise le pluriel « la complexité des textes » car il est possible d'étendre cet argument sur plusieurs romans dits postmodernes. C'est par ailleurs un des premiers postmodernes, Jorge Luis Borges, qui pose en 1970 dans « La Bibliothèque de Babel » le problème de l'impossible immensité des textes, de l'impasse de la littérature et du sens de la littérature, ce qui a porté John Barth à parler de « la littérature de l'épuisement » [3].
Le projet en question est un complément à ma thèse dans laquelle j'étudie les arts dans les romans de Simon, en éprouvant, justement, beaucoup de difficulté à accepter que, si je veux me conformer aux règles de l'écriture séquentielle, il me faut négliger continuellement de nombreux chemins d'interprétation qui s'ouvrent et plusieurs parcours critiques qui ne restent que virtuels. L'ordinateur n'est pas traîté ici comme un outil d'analyse textuelle, dans le sens, par exemple, d'une étude lexicométrique ou des recherches qui mènent à la constitution des index ou des concordances. Il ne s'agit pas non plus de faire une édition hypertextuelle annotée d'un roman ou des romans de Claude Simon (cette entreprise, sans doute fascinante et utile, bute sur le problème des droits d'auteur). Il s'agit plutôt de tenter d'échanger l'écran-support au traitement de texte de l'écriture linéaire contre l'écran-support à une stratigraphie et à une topographie textuelles qui suivent l'épaisseur et l'étendue de l'oeuvre ainsi que la multiplication, la diffusion et l'interaction du sens.
Le projet est à ses débuts et le compte rendu qui suit concerne sa phase initiale. Avant d'arriver à la conceptualisation de cette 'écriture épaisse' en termes informatiques et à sa réalisation technique sous forme d'un hypertexte, je me suis proposé de situer le projet dans le contexte des études littéraires et de justifier sa pertinence (il est significatif, par ailleurs qu'on éprouve besoin de se justifier...) pour l'oeuvre de Simon.
J'encercle (pour contrer le linéaire par un mouvement circulaire) le sujet en commençant par une petite section sur le pressentiment hypertextuel de la critique littéraire contemporaine, pour passer ensuite à une brève revue des glissements hypertextuels de la fiction postmoderne. Rien d'épatant dans cette démarche: Landow [4], Bolter [5] and Joyce [6], pour ne mentionner que les plus éminents partisants de la méthode, ont établi au début des années quatre-vingt-dix un parallèle entre les définitions du postmoderne et celles de l'hypertexte. Bien évidemment, l'approche a aussitôt vu ses détracteurs en les personnes de Meyrowitz [7], Grusin [8] et Douglas [9] après sa virevolte de 1993. Puisque le parallèle entre le postmoderne et l'hypertexte me paraît tout à fait valable et même pertinent du point de vue anthropologique, je signale cette réplique mais j'y passe outre. Dans la troisième partie, je vais aborder les déclarations artistiques de Claude Simon qui soutiennent une approche hypertextuelle à son oeuvre. J'entends retrouver au centre de ce parcours le texte romanesque de Simon dont je voudrais présenter quelques extraits pour témoigner de son affinité avec la pensée hypertextuelle.
Une remarque préliminaire concernant l'attitude de réception que j'aimerais suggérer: le vrai référent de mon discours est l'hypertexte. Je vais parler de certaines approches critiques contemporaines, de la fiction postmoderne, des déclarations artistiques de Claude Simon mais il ne s'agit pas d'entendre cela au pied de la lettre. Ces phénomènes littéraires en tant que tels ne sont pas notre destination aujourd'hui, ils seront évoqués pour qu'on puisse y récupérer les manifestations voilées, souvent inconscientes, d'une intelligence hypertextuelle qui paraît être un signe des temps.
J'entends par 'hypertexte' un texte nonséquentiel où il n'existe pas le seul ordre correct de lecture basé sur une séquence linéaire des mots, un texte qui se compose des unités connectées par des liens multidirectionnels combinés en réseau et qui peuvent se ranger dans plusieurs configurations différentes. C'est un texte au sens large, non seulement linguistique, qui peut s'exprimer par les media différents, un « texte comme productivité » dans le sens qui lui donne Kristeva qui dynamise ce terme en y incluant l'ensemble des opérations de la production et des transformations que le texte peut subir [10]. Un texte, finalement, qui n'est pas clôturé par le commencement et la fin, ni par aucune frontière définitive, qui est dépourvu de centre et qui possède plusieurs points d'entrée. Il fonctionne à la base des associations et il reconnaît l'autonomie du lecteur. Celui-ci, à chaque lecture, peut composer une actualisation différente du texte virtuel. La possibilité de circuler à l'intérieur de cette écriture et son ouverture à la diversité des associations encouragent le surgissement de nouveaux sens qui resteraient inapperçus lors d'une lecture traditionnelle.
L'idée de concevoir le texte comme élément dans un réseau revient chez Michel Foucault:
Dans le deuxième volume de Capitalisme et schizophrénie intitulé "Mille plateaux" [15], Deleuze et Guattari introduisent l'idée d'un livre qui n'est pas composé des chapitres mais des plateaux qui communiquent entre eux à travers les microfissures. Nous nous y retrouvons dans un monde discontinu des entités liées de façon multidimensionnelle. C'est le système de rhizomes, en particulier, qui fait penser à l'hypertexte car, dans ce système, chaque point peut être lié à n'importe quel autre point en déniant toute idée de hiérarchie et d'authorité. Les rhizomes, les plateaux, la pensée nomade, la tendance fondamentale à la discontinuité et à l'imprévisible, l'intérêt à trouver de nouvelles méthodes de construction des réseaux qui permettraient d'éviter les hiérarchies authoritaires autant d'éléments dans la pensée de Deleuze et Guattari qui renvoient à l'hypertexte. Un autre aspect de l'approche de Deleuze intéressant à signaler dans ce contexte est sa conception de la littérature et du cinéma: il les voit comme des façons de penser plutôt que des objets soumis à l'étude. L'hypertextualité, dans son acception large, paraît également être une attitude d'esprit qui s'étend sur plusieurs domaines plutôt qu'un phénomène strictement informatique.
C'est sans doute Barthes dans S/Z qui offre un des meilleurs exemples d'une approche hypertextuelle à la fiction. Les procédures conceptuelles et transcriptives qu'il utilise pour présenter son analyse de Sarrasine ressemblent au fonctionnement de l'hypertexte. Elles se fondent sur la division de l'ensemble en fragments qu'on peut entrelier dans différentes séquences, sur la pluralité des entrées dans le texte et la réversibilité des parcours, sur les glissements du sens et l'importance accordée à l'activité du lecteur. C'est, en fin de compte, la différence entre le lisible te le scriptible qui est en jeu. L'hypertexte se rangerait, bien évidemment, du côté du scriptible dont la pluridimensionnalité ne cesse de subvertir le principe de non-contradiction :
Dans ce texte idéal, les réseaux sont multiples et jouent entre eux, sans qu'aucun puisse coiffer les autres; ce texte est une galaxie de signifiants, non une structure de signifiés; il n'a pas de commencement; il est réversible; on y accède par plusieurs entrées dont aucune ne peut être à coup sûr déclarée principale; les codes qu'il mobilisent se profilent à perte de vue, ils sont indécidables (le sens n'y est jamais soumis à un principe de décision, sinon par coup de dés); de ce texte absolument pluriel, les systèmes de sens peuvent s'emparer, mais leur nombre n'est jamais clos, ayant pour mesure l'infini du langage. (p. 12)
Pourquoi le scriptible est-il notre valeur? Parce que l'enjeu du travail littéraire (de la littérature comme travail), c'est de faire du lecteur, non plus un consommateur, mais un producteur du texte. Notre littérature est marquée par le divorce impitoyable que l'institution littéraire maintient entre le fabricant et l'usager du texte, son propriétaire et son client, son auteur et son lecteur. Ce lecteur est alors plongé dans une sorte d'oisiveté, d'intransitivité, et, pour tout dire, de sérieux: au lieu de jouer lui-même, d'accéder pleinement à l'enchantement du signifiant, à la volupté de l'écriture, il ne lui reste plus en partage que la pauvre liberté de recevoir ou de rejeter le texte: la lecture n'est plus qu'un referendum. (p. 10)
Même si le mot 'hypertexte' n'est pas utilisé, plusieurs facettes du concept en question sont quand même clairement reconnaissables dans la pensée et dans les postulats critiques proférés par les écrivains et les philosophes mentionnés.
Voici quelques particularités de la fiction postmoderne (je m'inspire en cela des travaux de Brian McHale [17]):
Simon associe ce 'faire' qu'il appelle toujours 'artisanal', jamais 'artistique', au processus de bricolage. Le mot, emprunté à Lévi-Strauss qui l'emploie pour parler de la pensée mythique, désigne un processus de production qui se base sur les 'moyens du bord'. Il consiste à choisir certains éléments dans l'ensemble de matériau déjà disponible et à les réarranger dans un nouvel ensemble. Le résultat de ce travail n'est jamais identique à l'intention primaire. « Une fois réalisé, dit Lévi-Strauss, celui-ci [le projet] sera inévitablement décalé par rapport à l'intention initiale [...] » [32]. Le concept de bricolage revient dans plusieurs entrevues et déclarations artistiques de Simon: « L'écriture, cela me fait toujours penser à ce que l'on appelle le bricolage: on fait comme on peut, on ajoute des choses, on en retranche, on essaie d'ajuster tant bien que mal » [33]. « [L]e travail de l'écrivain, dit-il dans un autre endroit, travail tellement artisanal en ce qui me concerne (fait de tâtonnements, de ratures, d'ajouts) que pour le qualifier je ne trouve pas de meilleur mot que celui de bricolage. » [34] C'est le même mot que Landow emploie pour décrire l'attitude du lecteur de l'hypertexte [35]. Chaque lecture, considérée à la lumière des théories structuralistes et post-structuralistes, est un processus d'écriture et de réécriture, mais la lecture de l'hypertexte « takes, selon Landow, the additional form of constructiong, however provisionally, one's own text out of fragments, out of separate lexias. It is a case, in other words, of Lévis-Strauss's bricolage, for every hypertext reader-author is inevitably a bricoleur. Such bricolage, I suggest, provides a new kind of unity, one appropriate to hypertextuality. » [36]
Jean Duffy termine son chapitre sur la technique du bricolage chez Simon avec ces mots qu'il est possible de reporter sur l'hypertexte:
Ce type de fiction où rien n'est définitif et où de nombreuses actualisations sont laissées au choix et à l'invention du lecteur, exige evidemment une participation active de celui-ci. Simon reconnaît la nécessité de cette collaboration: « Bien sûr, pour qu'un livre existe il faut être deux, soi et le lecteur. Cinquante pourcent de chaque côté. » [40] Claud DuVerlie souligne l'aspect ludique de cet échange: « Caractérisé par sa structure ouverte, ce roman [il s'agit de La Route des Flandres] offre au lecteur son organisation ludique qui multiplie les possibilités de lecture et, partant, son intérêt. » [41] Une telle image correspond à ce qu'on attend du lecteur de l'hypertexte qui, lui, n'a pas d'autre choix que d'être actif. Autrement, il n'est pas lecteur du tout. Comme l'ont montré les théories de la réception cependant, l'apport du lecteur est essentiel non seulement pour les textes conçus dans l'esprit de 'coproduction'. Ce qui leur est spécifique par contre c'est le caractère de cet apport qui n'est pas uniquement intellectuel comme le sont la concrétisation et le processus de combler les lieux d'indétermination. La participation du lecteur de l'hypertexte relève aussi du 'faire', en commençant par la manipulation des périphériques, du clavier et de la souris, pour passer aux actes de désigner, de marquer, d'extraire et de réarranger. L'activité du lecteur devient alors un échange continuel entre l'intellection et l'action.
Je propose, à titre d'exemple, une courte analyse de deux extraits du roman Leçon de choses paru en 1975 :
Dans la pièce la pénombre s'épaissit, décolorée, baignant dans une indistincte grisaille les objets et les occupants empoussiérés, comme ces personnages surpris par quelque cataclysme, pétrifiés dans des attitudes familières et uniformément recouverts d'une couche de cendre d'un gris plombé qui confère à l'ensemble / fantomatique, morne et exsangue de ces ateliers de sculpteurs peuplés de figures plâtreuses ou enveloppées de chiffons sales. (pp. 150/51)
Notes
1. Roland Barthes, S/Z, Paris, Seuil, 1970, p. 126.
2. Claude Simon, Leçon de choses, Paris, Minuit, 1975.
3. John Barth, "The Literature of Exhaustion", Atlantic, 220,
2, pp. 29-34.
4. George P. Landow, Hypertext 2.0 : The Convergence of
Contemporary Critical Theory and Technology, Baltimore and
London, The Johns Hopkins University Press, 1997 [1992]; Id.,
"Hypertext, Metatext and the Electronic Canon" in M. C. Tuman, ed.,
Literacy Online, Pittsburgh, Pennsylvania, University of
Pittsburgh Press, 1992, pp. 67-94; Id., "What's a Critic to
Do? Critical Theory in the Age of Hypertext" in
Hyper/Text/Theory, Baltimore, Johns Hopkins University Press,
1994, pp. 1-48; "Twenty Minutes into the Future, or How Are We
Moving beyond the Book?" in Geoffrey Nunberg, ed., The Future of
the Book, Berkeley, University of California Press, 1996, pp.
209-38; George P. Landow and Paul Delany, eds., The Digital Word:
Text-Based Computing in the Humanities, Cambridge, MIT Press,
1993; George P. Landow and Paul Kahn, "The Pleasure of Possibility:
What Is Disorientation in Hypertext", Journal of Computing in
Higher Education, 4, 1993, pp. 57-78.
5. J. David Bolter, "Beyond Word Processing: The Computer as a New
Writing Space", Language and Communication, 9, 1989, 129-42;
Id., Writing Space: The Computer, Hypertext, and the
History of Writing, Hillsdale, NJ, Lawrence Erlbaum Assoc.,
1991; Id., "Literature in the Electronic Writing Space" in M.
C. Tuman, ed., Literacy Online, Pittsburgh, Pennsylvania,
University of Pittsburgh Press, 1992, pp. 19-42.
6. Michael Joyce, "Selfish Interaction or Subversive Texts and the
Multiple Novel" in E. Berk and J. Devlin, eds.,
Hypertext/Hypermedia Handbook, New York, Intertext
Publications McGraw-Hill, 1991, pp. 79-92.
7. Norman Meyrowitz, "Hypertext - Does It Reduce Cholesterol Too?"
in James M. Nyce and Paul D. Kahn, eds.,Vannevar Bush and the
Mind's Machine: From Memex to Hypertext, San Diego, Academic
Press, 1991, 287-318.
8. R. Grusin, "What Is an Electronic Author? Theory and the
Technological Fallacy", Configurations, 3, 1994, pp. 469-83.
9. J. Y. Douglas, "Social Impacts of Computing: The Framing of
Hypertext - Revolutionary for Whom?", Social Science Computer
Review, 2, 4, 1993, pp. 417-29.
10. A. J. Greimas et J. Courtés, Sémiotique:
dictionnaire raisonné de la théorie du langage,
Paris, Hachette, 1993, p. 390.
11. Ilana Snyder, Hypertext: The Electronic Labyrinth,
Carlton South, Melbourne University Press, 1996, p. 24.
12. G. P. Landow, Hypertext 2.0..., p. 36.
13. Michail Bakhtin, The Dialogic Imagination, Austin,
University of Texas Press, 1981, p. 426 (je traduis).
14. Michel Foucault, L'Archéologie du savoir, Paris,
Gallimard, 1969, p. 34.
15. Gilles Deleuze et Félix Guattari, Capitalisme et
schizophrénie, Paris, Minuit, 1972-1980.
16. G. L. Ulmer, Applied Grammatology: Post(e)-Pedagogy from
Jacque Derrida to Joseph Beuys, Baltimore, Johns Hopkins
University Press, 1985.
17. Brian McHale, Postmodernist Fiction, London and New York,
Routledge, 1987.
18. Jacques Derrida, Glas, Paris, Galilée, 1974, p.
88.
19. Claude Simon, "Préface" in Orion aveugle,
Genève, Skira, 1970, np.
20. Id., "Problèmes que posent le roman et
l'écriture", Francofonia, 18, primavera 1990, p. 6.
21. Id., "Entretien avec Jo van Apeldoorn et Charles Grivel,
17 avril 1979" in Charles Grivel, éd., Ecriture de la
religion, écriture du roman, Lille, Presse Universitaires
de Lille, 1979, p. 91.
22. Ibid., pp. 105-6.
23. Bettina L. Knapp. "Interview avec Claude Simon", Kentucky
Romance Quarterly, XVI, 2, 1969, p. 185.
24. Ibid.
25. Aliette Armel, "Claude Simon: le passé recomposé",
Magazine Littéraire, 275, mars 1990, p. 100.
26. Knapp, Op. cit., p. 189.
27. Raymond Osemwegie Elaho, "Calude Simon" in Entretiens avec le
Nouveau Roman, Sherbrooke (Québec), Ed. Naaman, 1985, p.
55.
28. Knapp, Op. cit., p. 190.
29. Elaho, Op. cit., p. 60.
30. Claude Simon, "Préface" in Orion..., np.
31. Madeleine Chapsal, "Claude Simon: il n'y a pas d'art
réaliste", La Quinzaine Littéraire, 41, 15-31
déc. 1967, p. 5.
32. Claude Lévi-Strauss, La Pensée sauvage,
Paris, Plon, 1962, p. 35.
33. Claude Simon, "Entretien avec Jo van Apeldoorn et Charles
Grivel...", p. 94.
34. Claude Simon, "Plaidoyer pour le 'nouveau roman'", La
Quinzaine Littéraire, 1-15 juillet 1971, p. 10.
35. G. P. Landow, Hypertexte 2.0..., p. 195.
36. Ibid.
37. Jean H. Duffy, Reading Between the Lines: Claude Simon and
the Visual Arts, Liverpool, Liverpool University Press, 1998, p.
195.
38. G. P. Landow, Hypertexte 2.0..., p. 34.
39.Je cite d'après I. Snyder de la traduction anglaise,
Speech and Phenomena, Evanston, Illinois, Northwestern
University Press, 1973 [1967], p. 131)
40. Madeleine Chapsal, "Claude Simon: il n'y a pas d'art
réaliste"..., p. 5.