par Émilie Devriendt
  1. Production et diffusion de ressources "littéraires" 
  en ligne à l'École normale supérieure (Paris)
2. Usages de Translatio vus à travers ses access_log (octobre 2001-avril 2002)
| Notes | Annexe : Contenu des répertoires cités : Annexe : Ressources textuelles du site de Russon Wooldridge consacré aux dictionnaires anciens | 
  
  Malgré l'existence de plusieurs rapports consacrés aux pratiques 
  et à la diffusion des technologies d'information et de communication 
  dans l'enseignement supérieur, chez les étudiants, chercheurs 
  ou documentalistes [*] , on peut déplorer 
  l'absence d'études plus importantes consacrées à ces usages, 
  incluant notamment les activités de publication en ligne, de diffusion 
  de ressources ou de travaux universitaires. Si ces rapports insistent de fait 
  sur des usages de consultation plutôt que de production, c'est bel et 
  bien parce que ceux-ci apparaissent minoritaires par rapport à ceux-là.
  Il m'a semblé utile dans cette perspective générale, de 
  proposer une contribution qui tâche de rendre compte conjointement de 
  ces deux aspects : celui de la publication à travers le site miroir Translatio, 
  et, à travers les statistiques d'accès à Translatio, 
  celui de la consultation de ce site. Ce dernier aspect sera ici encore le mieux 
  développé : nous avons une chance unique en effet, en tant que 
  gestionnaires ou créateurs de sites, d'avoir accès de manière 
  plus ou moins médiate, à notre lectorat. Une fois levés 
  un certain nombre de problèmes méthodologiques liés à 
  l'analyse des access_log, il nous est donné de voir, et peut-être 
  jusqu'à un certain point de comprendre --enfin !-- les intérêts 
  et pratiques de nos lecteurs. De comprendre, enfin, qui nous lit, fût-ce 
  dans l'anonymat --ô combien précieux-- des traces laissées 
  par des machines.
J'avais dans l'idée de proposer un panorama des ressources en ligne émanant des départements littéraires de l'ENS, destiné à mieux comprendre le contexte de publication de Translatio dans ce cadre institutionnel. Ce panorama sera nécessairement bref au vu de la relative pauvreté desdites ressources. Pauvreté sur laquelle il serait inutile de s'apesantir dans la perspective de ce colloque. Je parlerai donc des ressources existantes et non des éventuels projets institutionnels ou individuels de publication en ligne -- qui à ma connaissance sont peu nombreux [1] . Je parlerai donc essentiellement du site Translatio.
Les sites Web des départements littéraires de l'ENS constituent pour la plupart des plaquettes et comportent par là-même assez peu de pages. Cette conception de la publication en ligne peut être comparée à celle qu'illustrent aussi la plupart des sites universitaires. Leur relative pauvreté documentaire a déjà été soulignée par divers rapports consacrés aux usages des NTIC dans l'enseignement supérieur [2] .
Deux 
  sites "littéraires" diffusent des ressources électroniques 
  à proprement parler : Clio, site 
  consacré à l'histoire sociale, et Translatio, 
  miroir de trois sites consacrés à la langue et à la littérature 
  françaises. Tous deux font partie du serveur Barthes 
  de l'Informatique littéraire, reconvertie en équipe Réseaux, 
  Savoirs et Territoires. Clio bénéficie depuis un an 
  du soutien du Ministère de la Recherche. Il s'agit d'une revue complète 
  comprenant sources primaires et secondaires, comptes rendus d'ouvrages, de séminaires, 
  bases de données bibliographiques etc. Barthes même propose 
  quelques logiciels d'analyse textuelle et statistique, des ressources cartographiques 
  et des sources secondaires parmi lesquelles communications, index d'ouvrages, 
  résumés ou rapports d'études. Translatio sera évoqué 
  par la suite.
  
D'un point de vue institutionnel, 
  interne à l'ENS, la production et la diffusion de ressources documentaires 
  en ligne sont donc loin d'être développées, ni même 
  systématiquement encouragées.
  Ce n'est pas à dire, pourtant, que les usages des technologies d'information 
  et de communication dans leur ensemble ne soient pas répandus chez les 
  littéraires de l'ENS. Il convient en effet d'insister sur ce point : 
  les usages réels des normaliens, enseignants-chercheurs et élèves, 
  demeurent difficiles à percevoir. Il n'est pas dit qu'ils se confondent 
  avec des pratiques institutionnelles. il n'est pas dit non plus qu'ils doivent 
  être mesurés en termes de production plutôt qu'en termes 
  de "consommation". L'équipement informatique mis à la 
  disposition des normaliens est du reste largement favorable au développement 
  des pratiques, pour le moins de consultation du Web. En outre, contrairement 
  à la réalité de bon nombre d'universités françaises, 
  les étudiants peuvent bénéficier d'enseignements techniques 
  de base, liés à la recherche documentaire (dans le cadre de la 
  bibliothèque) ou au maniement de logiciels, parfois plus avancés 
  (informatique littéraire, cartographie etc.).
 Je ne reviendrai pas sur l'historique 
  du site, dont on pourra retrouver les principaux traits en ligne.
  Créé en septembre 2001, Translatio est le miroir de trois 
  sites principaux consacrés à la langue et à la littérature 
  françaises : les deux sites torontois de Russon Wooldridge (Net 
  des Études françaises et son site 
  hébergé à l'Université de Toronto) et le site 
  clermonto-torontois de Jacques-Philippe Saint-Gérand (Langue 
  du XIXe siècle). Ces trois sites eux-mêmes sont le fruit 
  de collaborations éditoriales multiples dont la principale est certainement 
  assurée par Olivier Bogros et la Bibliothèque électronique 
  de Lisieux. On pourrait encore citer les liens qui unissent le NEF et 
  le site français Epistémon, 
  anciennement poitevin et aujourd'hui tourangeau, publié sous la responsabilité 
  de Marie-Luce Demonet.
  Translatio ne fait donc que matérialiser (ou dématérialiser) 
  un réseau de collaborations : non pas sous la forme d'un cercle clos, 
  mais comme un espace de partage résolument ouvert. 
  
Translatio en tant que miroir relève plus d'une politique de diffusion que de production à proprement parler, puisqu'hormis une page d'accueil proposant un index analytique des contenus mirorisés, la production des ressources s'est faite et se fait majoritairement de l'autre côté du miroir (de l'Atlantique ou du périphérique).
Les objectifs de cette mirorisation peuvent être rappelés, qui consistaient à :
 Concernant les deux derniers points, 
  les attentes consistaient à toucher un public globalement universitaire, 
  mais aussi les acteurs de l'enseignement secondaire (NEF), et un public 
  majoritairement européen : les Canadiens n'avaient pas de raison de consulter 
  le miroir outre-Atlantique plus que l'original à Toronto. En revanche, 
  certains pays européens pourraient bénéficier de la proximité 
  du miroir, en termes de vitesse de connexion.
  
  Un premier bilan peut aujourd'hui être tenté quant à la 
  réalisation de ces objectifs, grâce à une analyse des statistiques 
  d'accès au serveur. Ce sont les résultats de cette analyse que 
  je souhaiterais présenter. Ce faisant, certains usages de consultation 
  mériteront d'être soulignés.
Sans prétendre développer complètement ce point, il convient de rappeler certaines des précautions nécessaires à une bonne lecture des statistiques d'accès. Que l'on choisisse en effet d'avoir recours à un outil d'analyse, comme Webalizer ou d'autres, ou d'analyser directement les fichiers d'accès à l'aide de programmes ad hoc, il demeure impossible d'avoir une vision exhaustive et totalement transparente de ces données censées refléter "la" réalité des usages.
Quelques exemples suffiront à illustrer ce point :
2.1.2.1 
  Statistiques brutes (Webalizer)
  Elles tiennent compte à la fois des moteurs de recherche, des fichiers 
  images, et ne prennent pas en compte le phénomène des caches. 
  Les données sont présentées dans le tableau 1 :
| Mois | Sites | Nb-accès | Visites | Nb-fichiers consultés | 
| Octobre | 885 | 71117 | 1835 | 40769 | 
| Novembre | 1554 | 79966 | 2663 | 34450 | 
| Décembre | 2757 | 93409 | 4388 | 65582 | 
| Janvier | 4296 | 83876 | 6550 | 63752 | 
| Février | 3332 | 31185 | 4430 | 24637 | 
| Mars | 4360 | 41362 | 6635 | 35452 | 
| Avril | 5103 | 53790 | 7202 | 41728 | 
| TOTAL | 22287 | 454705 | 33703 | 306370 | 
| MOY/mois | 3184 | 64958 | 4815 | 43767 | 
Pour information, les "visites" 
  correspondent à des plages horaires de 20 minutes par numéro IP. 
  Pour un même numéro IP, tous les accès compris dans ces 
  20 minutes font partie de la même visite. Si la machine se reconnecte 
  passé ce délai, cette connexion sera comptabilisée au titre 
  d'une nouvelle visite effectuée par elle. Les autres critères 
  ne posent pas de difficulté. 
  Les données du tableau 1 indiquent, telles quelles, une chute importante 
  du nombre d'accès à partir du mois de janvier. Les statistiques 
  raisonnées que nous présentons ci-dessous tendent à en 
  remettre en cause la pertinence des mesures intégrant les moteurs de 
  recherche (et les fichiers images).
2.1.2.2 
  Statistiques raisonnées
  On a évacué les fichiers images ainsi que, dans la mesure du possible, 
  les accès dus aux moteurs de recherche. On obtient dès lors de 
  tout autres résultats, présentés dans le tableau 2. Pour 
  plus de commodité, on se limitera aux seuls accès par mois :
| Mois | Nb-accès avec moteurs | Nb-accès sans moteurs ni fichiers images | 
| Octobre | 71117 | 9421 | 
| Novembre | 79966 | 7473 | 
| Decembre | 93409 | 10526 | 
| Janvier | 83876 | 18882 | 
| Fevrier | 31185 | 12560 | 
| Mars | 41362 | 16725 | 
| Avril | 53790 | 17041 | 
| Totaux | 454705 | 92628 | 
Sans grande surprise, le nombre d'accès 
  est presque cinq fois moins important lorqu'on élimine les moteurs de 
  recherche et les fichiers images.
  Reste qu'ainsi, l'analyse peut se situer de manière plus assurée 
  du côté des utilisateurs réels, au lieu de noyer ces derniers 
  dans une masse d'accès mécaniques.
 Si l'on considère plus attentivement 
  l'évolution des accès par mois, on verra qu'elle diffère 
  des statistiques brutes analysées par Webalizer. Le 
  biais engendré par la prise en compte des moteurs de recherche apparaît 
  très clairement. On s'aperçoit en effet que les accès augmentent 
  jusqu'en décembre dans un cas, alors que les statistiques épurées 
  indiquent une diminution en novembre : tendance inverse donc. 
  Inversement, la proportion d'accès bruts décroît à 
  partir de décembre, alors qu'elle augmente nettement du côté 
  des utilisateurs réels (le nombre d'accès passe grosso modo 
  de 10 000 à 20 000). Enfin, hormis la décrue du mois 
  de février (mois court et mois de vacances !), le nombre d'accès 
  hors moteurs et images affiche une tendance relativement stable, et même 
  en hausse. 
Avec une moyenne minimale (n'oublions 
  pas les caches) de 13 233 accès "réels" par mois (soit 
  environ 450 par jour et 160 000 par an), Translatio est donc en bonne 
  place par rapport à la moyenne des sites d'érudition universitaire 
  français (à titre d'exemple, Clio, le "grand frère" 
  de Translatio, créé en 1997, compte deux fois moins d'accès 
  moteurs intégrés). En outre, l'augmentation du nombre d'accès 
  est de bon augure. 
  Enfin, il semble qu'on puisse d'ores et déjà caractériser 
  leur évolution au fil des mois en fonction des périodes académiques 
  françaises : décrue en novembre (vacances de la Toussaint), décrue 
  en février (vacances d'hiver). Seule la croissance du mois d'avril (vacances 
  de Pâques) fait exception à cette règle, bien que l'on puisse 
  toujours gager qu'elle aurait été encore plus forte en une période 
  sans congés ! J'aurai à revenir sur ces usages universitaires.
L'analyse des access_log nous permet de mettre à l'épreuve notre objectif de diffusion en Europe, en France notamment. Au-delà des difficultés méthodologiques de localisation évoquées précédemment, on peut analyser les données "explicites" de manière relativement fiable (toujours à partir des statistiques hors moteurs de recherche).
Le tableau 3 indique le nombre d'accès pour les 20 premiers "pays" connus :
| 20 premiers "pays" | Nb-ccès hors moteurs | 
| France | 45321 | 
| Autriche | 24673 | 
| .com | 9868 | 
| .net | 7437 | 
| Canada | 3387 | 
| Japon | 1988 | 
| Belgique | 1296 | 
| Suisse | 579 | 
| Espagne | 479 | 
| Italie | 303 | 
| Allemagne | 262 | 
| .org | 249 | 
| .edu | 238 | 
| Danemark | 176 | 
| Royaume-Uni | 147 | 
| Pays-Bas | 146 | 
| Brésil | 137 | 
| Russie | 124 | 
| Hongrie | 107 | 
| Portugal | 106 | 
Le Canada apparaît en bonne place, ainsi que les .com ou .net, difficiles à localiser.
Cela étant, si l'on prend en compte la totalité des accès localisables (toujours hors moteurs) et non plus seulement les 20 premiers rangs, la proportion des pays européens s'élève à 59%, celle de l'Asie et de l'Amérique, à 5%.
On pourra visualiser la répartition des accès en Europe et dans le Bassin Méditerranéen sur la carte suivante : [4]

De manière intéressante, 
  les pays francophones sont bien représentés, mais n'ont pas l'exclusivité 
  des accès. Dans la mesure où le lectorat est censé compter 
  une majorité de spécialistes universitaires, ce fait n'est pas 
  pour nous étonner outre mesure. Le cas le plus frappant est néanmoins 
  celui de l'Autriche, à près de 25 000 accès en sept mois 
  (3572 par mois). L'analyse des machines autrichiennes connectées fait 
  apparaître l'importance d'un fournisseur d'accès local et donc, 
  d'une consultation à domicile. 
  Si l'on rapporte ces données au nombre d'habitants par pays, comme l'indiquent 
  les couleurs de la carte, ce phénomène apparaît encore plus 
  évident. La présence de la francophonie est plus marquée 
  encore. Enfin, un pays comme la Hongrie apparaît extrêmement représenté.
Pour conclure sur le bilan des localisations, on peut donc dire que l'objectif européen du miroir Translatio a été atteint. Bien plus, la localisation des accès européens fait apparaître une forme de "poussée vers l'Est" relativement inattendue, de la France vers la Hongrie. [5]
En matière de consultation universitaire, il m'a semblé intéressant d'aller voir ce qui se passait pour la France, dans la perspective qui est la mienne ici : à savoir celle d'un éclairage particulier sur les usages des TIC dans l'enseignement supérieur.
Les universités 
  françaises représentent 
  1511 accès àTranslatio. Par rapport au nombre d'accès 
  en France (45 321 hors moteurs), cela représente une proportion de 3,3%. 
  Ce qui peut sembler faible. Cela étant, ce constat doit, semble-t-il, 
  être nuancé par l'impressionnante proportion de consultations à 
  domicile (environ 76%), relevant de fournisseurs d'accès locaux (comme 
  on l'a déjà vu dans le cas de l'Autriche). On peut aisément 
  penser qu'un bon nombre d'étudiants, enseignants, chercheurs, documentalistes, 
  sont responsables de ces accès.
  Le tableau 4 comprend les principaux fournisseurs d'accès français 
  (.net compris) :
| Nb-accès | Fournisseur | 
| 29779 | wanadoo.fr | 
| 1072 | club-internet.fr | 
| 1053 | noos.net | 
| 778 | libertysurf.net | 
| 443 | noos.fr | 
| 318 | 9tel.net | 
| 282 | tiscali.fr | 
| 233 | free.fr | 
| 209 | worldonline.fr | 
| 171 | oleane.net | 
| 120 | oleane.fr | 
| 107 | easynet.fr | 
| 84 | libertysurf.fr | 
| 55 | freesurf.fr | 
| 34704 | TOTAL | 
 Ces résultats nous amènent 
  à souligner une nouvelle fois le problème posé par les 
  caches de la plupart des fournisseurs d'accès : les fichiers étant 
  stockés dans une mémoire locale de leur serveur, c'est donc ce 
  serveur qui sera sollicité à chaque fois qu'une machine du réseau 
  local demandera les mêmes fichiers. Du côté de Translatio 
  donc, ce phénomène voudrait que toutes les statistiques soient 
  revues à la hausse, dans la mesure où nous ne pouvons avoir de 
  traces des consultations occultées par les caches, qui sont potentiellement 
  très nombreuses comme on l'a déjà suggéré.
  
Le cas de l'École 
  normale supérieure (Paris). Précisons une fois encore que 
  dans ces statistiques comme dans l'ensemble des décomptes "raisonnés" 
  précédents, les accès provenant du serveur barthes.ens.fr 
  n'ont pas été comptabilisés.
  Or, malgré cette précaution méthodologique propre à 
  faire drastiquement baisser le nombre d'accès, l'ENS apparaît en 
  quinzième position dans le classement général des noms 
  de domaines ayant accédé à Translatio ; en cinquième 
  position parmi les noms de domaine spécifiquement français. Avec 
  997 accès, l'ENS représente à elle seule 2,2% des accès 
  français contre une proportion de 3,3% pour l'ensemble des universités 
  françaises. 
  On peut donc reprendre notre remarque précédente concernant la 
  distinction entre production en ligne et consultation : les statistiques d'accès 
  à Translatio l'illustrent de manière éloquente. 
  Alors que personne à l'ENS n'a jamais fait ouvertement preuve à 
  ses responsables (Éric Guichard et moi-même) d'un quelconque intérêt 
  pour ce site, tout concourt à prouver qu'ils ne le consultaient pas moins, 
  dans l'intimité de leur recherche. 
Au sein de l'ENS, tout se passe donc, 
  finalement, comme si la publication de Translatio était un succès, 
  en cela qu'elle répondrait à un véritable besoin. Nous 
  sommes bien sûr heureux de le constater après bientôt huit 
  mois de silence institutionnel...
  
Pour essayer de donner un aperçu plus concret encore des usages de Translatio, on pourra analyser les statistiques d'accès en fonction du contenu des trois sites mirorisés. Non pas dans le but, pour leurs auteurs, de mieux cibler ou "accrocher" leur clientèle, selon l'usage traditionnel que les sites commerciaux font de telles analyses, mais avec pour visée, plus immatérielle, de mieux comprendre les pratiques de consultation et de documentation de leurs lecteurs.
Le tableau 5 indique le nombre total d'accès pour chacune des parties de Translatio (hors moteurs de recherche et fichiers images non pris en compte) :
| Site | nb-accès | tx-accès | 
| Index Translatio | 4512 | 5% | 
| NEF | 11492 | 12% | 
| R. Wooldridge | 54948 | 59% | 
| Langue XIX | 21676 | 23% | 
| TOTAL | 92628 | 100% | 
Ces proportions correspondent grosso modo à la "taille" respective de chaque site en nombre d'octets (fichiers images exclus), bien que quelques écarts doivent être soulignés.
Seul le site Langue du XIXe siècle présente une rigoureuse uniformité : 23% de Translatio, 23% d'accès à Translatio.
Plus instructive encore peut-être dans la perpective d'un étude du contenu : l'analyse des consultations par répertoire constitutif de chaque site. Dans les tableaux suivants, la proportion des accès est comparée à celle de la taille des répertoires (en nombre de fichiers, hors fichiers images, et toujours hors moteurs de recherche).
C'est la partie du miroir la plus difficile à analyser, en ce que l'architecture hypertextuelle complexe du site de Jacques-Philippe Saint-Gérand, envisagée sous la forme d'un fichier informatique de base, se présente comme un liste non hiérarchisée de répertoires (85 en tout), rendant tout regroupement délicat. On présentera donc ici tout d'abord les plus consultés de ces répertoires (sur 7 mois) (tableau 6), dont le contenu est détaillé en annexe :
| Répertoires | nb-accès | tx-accès | 
| gdu | 2645 | 12% | 
| dg | 1779 | 8% | 
| hlfXIX | 1314 | 6% | 
| nodier | 1245 | 6% | 
| numlarou | 702 | 3% | 
| racine du site | 612 | 3% | 
| gramacor | 582 | 3% | 
| musique | 581 | 3% | 
| rhet | 537 | 2% | 
| chervel | 520 | 2% | 
| lexotor | 492 | 2% | 
| corinne | 475 | 2% | 
| igstyl | 450 | 2% | 
| rep_bib | 434 | 2% | 
| boiste | 385 | 2% | 
| littre | 372 | 2% | 
| urbana | 367 | 2% | 
| peignot | 350 | 2% | 
| ... | ... | ... | 
| TOTAL | 21676 | 100% | 
Je ne me risquerai pas à un commentaire qui reviendrait de droit à Jacques-Philippe Saint-Gérand, et me contenterai de quelques remarques : les dictionnaires sont à l'évidence bien placés (bien que l'on puisse a priori s'étonner de l'absence du Godefroy). Cela étant, au vu du nombre de répertoires à prendre en compte dans les statistiques, les taux d'accès s'avèrent rapidement insignifiants. J'ai donc pris le parti de proposer un indicateur qui puisse rendre compte des caractéristiques des consultations de manière plus adaptée : il prend en compte la taille des répertoires en nombre de fichiers. Je propose de l'appeler indicateur de pleine lecture (on verra pourquoi par la suite). Confronté au nombre d'accès, il donne un aperçu semble-t-il plus juste des répertoires les plus consultés (Tableau 7) :
| Répertoires 
        consultés pleinement | |||||
| Répertoire | nb-accès | tx-accès | tx-fichiers | nb-fichiers | IPL | 
| peignot | 350 | 2% | 0% | 1 | 9,04 | 
| gen_pals | 283 | 1% | 0% | 1 | 7,31 | 
| lacurne | 199 | 1% | 0% | 1 | 5,14 | 
| onomastique | 196 | 1% | 0% | 1 | 5,06 | 
| turgot_ety | 166 | 1% | 0% | 1 | 4,29 | 
| landais | 271 | 1% | 0% | 2 | 3,50 | 
| mercier | 123 | 1% | 0% | 1 | 3,18 | 
| lafaye | 122 | 1% | 0% | 1 | 3,15 | 
| godefroy | 236 | 1% | 0% | 2 | 3,05 | 
| firmin | 114 | 1% | 0% | 1 | 2,95 | 
| dalembert | 99 | 0% | 0% | 1 | 2,56 | 
| besch | 98 | 0% | 0% | 1 | 2,53 | 
| littre | 372 | 2% | 1% | 4 | 2,40 | 
| guerin | 91 | 0% | 0% | 1 | 2,35 | 
| dg | 1779 | 8% | 4% | 20 | 2,30 | 
| mesanger | 86 | 0% | 0% | 1 | 2,22 | 
| rhet | 537 | 2% | 1% | 7 | 1,98 | 
| Racine du site | 612 | 3% | 1% | 8 | 1,98 | 
| Répertoires 
        non consultés pleinement  (parmi les plus consultés en nombre brut d'accès). | |||||
| Répertoire | nb-accès | tx-accès | tx-fichiers | nb-fichiers | IPL | 
| urbana | 367 | 2% | 1% | 8 | 1,19 | 
| igstyl | 450 | 2% | 2% | 10 | 1,16 | 
| numlarou | 702 | 3% | 3% | 16 | 1,13 | 
| hlfXIX | 1314 | 6% | 7% | 38 | 0,89 | 
| nodier | 1245 | 6% | 7% | 37 | 0,87 | 
| chervel | 520 | 2% | 3% | 16 | 0,84 | 
| gramacor | 582 | 3% | 3% | 18 | 0,84 | 
| corinne | 475 | 2% | 3% | 16 | 0,77 | 
| boiste | 385 | 2% | 2% | 13 | 0,77 | 
| lexotor | 492 | 2% | 3% | 18 | 0,71 | 
| rep_bib | 434 | 2% | 3% | 16 | 0,70 | 
| gdu | 2645 | 12% | 22% | 123 | 0,56 | 
| musique | 581 | 3% | 6% | 31 | 0,48 | 
    Tableau 7. Répertoires très consultés et répertoires 
    moins consultés du site Langue du XIXe siècle.
Hormis le répertoire dg (qui correspond essentiellement au Traité de la formation de la langue inclus dans le Dictionnaire général ), les dictionnaires apparaissent relativement moins consultés. En revanche, notre indicateur de pleine lecture a permis de faire apparaître le Godefroy qui, bien que ne représentant que deux fichiers, est responsable d'un nombre d'accès relativement élevé.
De façon plus fine, on pourra proposer d'effectuer des regroupements de répertoires : ainsi, il paraît instructif de considérer les sources primaires et les sources secondaires :
| Sources | nb-accès | tx-accès | tx-fichiers | fichiers | IPL | 
| total-primaires | 15232 | 70% | 76% | 424 | 0,92 | 
| total-articles | 6444 | 30% | 24% | 136 | 1,25 | 
| TOTAL Langue XIX | 21676 | 100% | 100% | 560 | 
On remarque de fait peu de différences entre les deux types de sources distingués lorsqu'on tient compte de l'indicateur de pleine lecture. Les articles semblent un peu plus pleinement consultés que les sources primaires. De façon générale, on retrouve dans ces résultats l'équilibre remarqué précédemment à propos du site Langue du XIXe siècle (peu de différences entre la proportion des accès et la taille des répertoires).
2.2.2.2 Le site T. Russon Wooldridge
Ressources 
  consultées : essai de classement
  Le tableau suivant indique les répertoires les plus consultés 
  du site de Russon Wooldridge consacré à la lexicographie :
| Répertoires | nb-accès | tx-accès | 
| academie | 12647 | 23% | 
| articles | 8657 | 16% | 
| naf | 6462 | 12% | 
| edicta | 6133 | 11% | 
| rentexte | 6088 | 11% | 
| siehlda | 3131 | 6% | 
| vitruve | 2963 | 5% | 
| tiden | 2521 | 5% | 
| nicot | 2158 | 4% | 
| vegetaux | 1396 | 3% | 
| articles2 | 952 | 2% | 
| marine | 1193 | 2% | 
| rendicotexte | 100 | 0% | 
| interdico | 175 | 0% | 
| TOTAL-RW(hors index) | 54576 | 100% | 
S'il n'est pas étonnant de constater le succès des bases dictionnairique et textuelles, on pourra remarquer l'importance de la consultation des articles consacrés aux dictionnaires. En cela, Translatio diffère de son "grand frère" Clio, où les sources secondaires apparaissent moins consultées que les sources primaires et les ressources bibliographiques. Néanmoins, ces résultats peuvent et doivent être pondérés (tableau 10) :
| Répertoires | nb-accès | tx-accès | tx-fichiers | nb-fichiers | IPL | 
| interdico | 175 | 0% | 0% | 1 | 9,26 | 
| tiden | 2521 | 5% | 1% | 27 | 4,94 | 
| vegetaux | 1396 | 3% | 1% | 15 | 4,92 | 
| rendicotexte | 100 | 0% | 0% | 2 | 2,65 | 
| marine | 1193 | 2% | 1% | 29 | 2,18 | 
| rentexte | 6088 | 11% | 5% | 152 | 2,12 | 
| vitruve | 2963 | 5% | 3% | 100 | 1,57 | 
| articles | 8657 | 16% | 12% | 341 | 1,34 | 
| nicot | 2158 | 4% | 3% | 96 | 1,19 | 
| edicta | 6133 | 11% | 11% | 307 | 1,06 | 
| siehlda | 3131 | 6% | 7% | 199 | 0,83 | 
| articles2 | 952 | 2% | 2% | 61 | 0,83 | 
| academie | 12647 | 23% | 30% | 867 | 0,77 | 
| naf | 6462 | 12% | 24% | 691 | 0,49 | 
| TOTAL-RW(hors index) | 54576 | 100% | 100% | 2888 | 
On ne sera pas surpris de constater que les bases dictionnairiques les plus importantes en nombre de fichiers ne sont que dans une certaine mesure consultées proportionnellement à cette taille (Dictionnaires de l'Académie, Base Nicot-Académie-Féraud). En outre, il semble que ce soit le propre des dictionnaires que de ne pas être lus in extenso. La notion de consultation prend donc ici tout son sens.
Ici encore, on pourra proposer de regrouper sources primaires et sources secondaires, tout en sachant que cette répartition a ses limites : chaque répertoire comprend la plupart du temps les deux types de sources (sauf à considérer les répertoires strictement consacrés aux articles ou aux monographies : articles/, articles2/, edicta/).
| Ressources | nb-accès | tx-accès | tx-fichiers | nb-fichiers | IPL | 
| total-lexicologie | 2589 | 5% | 2% | 44 | 2,50 | 
| total-textes | 9101 | 16% | 8% | 253 | 2,00 | 
| total-secondaires | 19048 | 35% | 32% | 909 | 1,09 | 
| total-dictionnaires | 23838 | 44% | 58% | 1682 | 0,76 | 
| TOTAL | 54576 | 100% | 100% | 2888 | 
Le constat concernant le mode de consultation partielle des dictionnaires est toujours de mise quand bien même, rappelons-le, les répertoires ici regroupés incluent systématiquement des études et commentaires métalexicographiques. Une étude encore plus fine, qui prendrait en compte les fichiers consultés et non plus seulement les répertoires, serait à même de préciser cette répartition. J'ai choisi d'effectuer ce type d'analyse concernant les seules ressources textuelles.
Textes 
  lus, recherches dans les textes
  A travers l'analyse plus 
  détaillée des fichiers consultés, les textes ou les auteurs 
  "à succès" peuvent être repérés, 
  de même que peuvent être globalement estimées les pratiques 
  de lecture correspondantes. C'est ce dernier point qui nous importera ici.
| Types de 
        ressources | ||||||||||
| nb-accès | tx-accès | nb-accès | tx-accès | nb-accès | tx-accès | nb-accès | tx-accès | nb-accès | tx-accès | |
| Texte-lecture | 902 | 30% | 408 | 21% | 921 | 59% | 358 | 25% | 167 | 18,25% | 
| Interrogation TACT | 56 | 2% | 55 | 3% | 34 | 2% | 91 | 6% | 41 | 4,5% | 
| Apparat critique | 2005 | 68% | 1454 | 76% | 606 | 39% | 990 | 69% | 707 | 77,25% | 
| totaux | 2963 | 100% | 1917 | 100% | 1561 | 100% | 1439 | 100% | 915 | 100% | 
On remarquera l'extrême importance de ce qui constitue l'apparat critique des textes consultables (listes alphabétiques, listes de fréquences, mais aussi études historiques, philologiques) ; bref, l'importance de l'aide à la consultation et des repères scientifiques. Pourtant, l'utilisation d'un outil d'interrogation comme les bases de données TACTweb apparaît étonnamment faible. Même si ces bases ne sont pas mirorisées, les traces des requêtes sont censées apparaître dans les access_log dans la mesure où le formulaire fait quant à lui partie des fichiers mirorisés. Tout se passe donc comme si les utilisateurs préféraient consulter des listes déjà faites (fussent-elles le résultat d'une interrogation sous TACTweb !) plutôt que d'avoir recours à l'interactivité du formulaire.
Une comparaison avec 
  les dictionnaires mériterait d'être systématiquement menée 
  et nous apprendrait probablement d'autres choses concernant les pratiques de 
  consultation des ressources en ligne. Cette étude déborde le cadre 
  de l'esquisse que j'ébauche aujourd'hui.
  
2.2.2.3 Net des études françaises
Reprenant le principe adopté pour les deux autres sites, je livre ici le tableau relatif au nombre d'accès en fonction des principaux répertoires du NEF : [6]
| Répertoires | nb-accès | tx-accès | 
| nefbase | 3371 | 33% | 
| entretiens | 3322 | 32% | 
| acre | 1973 | 19% | 
| colloque | 980 | 10% | 
| portrait | 630 | 6% | 
| TOTAL | 10276 | 100% | 
| Répertoires | nb-accès | tx-accès | tx-fichiers | nb-fichiers | IPL | 
| acre | 1973 | 19% | 8% | 23 | 2,47 | 
| nefbase | 3371 | 33% | 15% | 45 | 2,16 | 
| colloque | 980 | 10% | 7% | 20 | 1,41 | 
| entretiens | 3322 | 32% | 42% | 125 | 0,77 | 
| portrait | 630 | 6% | 28% | 83 | 0,22 | 
| TOTAL | 10276 | 100% | 100% | 296 | 
Tableau 14. Rubriques les plus consultées en fonction de l'indicateur de pleine lecture.
Je proposerai quelques remarques qui nous permettront de rapporter ces résultats aux précédents concernant les deux autres sites. Ils tendent à les rejoindre pour partie seulement :
Appendice : Auteurs et rubriques "à succès" dans la Nefbase (octobre 2001-avril 2002)
Le théâtre des XVIIe-XVIIIe 
  siècles est de loin l'objet du plus grand nombre d'interrogations (1791), 
  suivi de Maupassant (600), du corpus Epistémon (343) et de Daniel 
  d'Augé (363). Les autres bases mentionnées dans l'index, comme 
  Lexotor et le Grand Dictionnaire Universel de Larousse renvoient 
  à des URL extérieures au NEF.
  Parmi les auteurs de la base Théâtre, le palmarès est le 
  suivant (en nombre d'accès décroissant) : Molière, Corneille, 
  Marivaux, Racine, Beaumarchais.
  Pour Maupassant, ce sont les contes, suivis des romans qui font recette.
Utiliser l'indicateur de pleine lecture ici n'apparaît pas pertinent dans la mesure où le nombre de fichiers ne représente en rien la taille des différentes bases TACTweb. Ici, c'est bel et bien le nombre d'accès au formulaire de requête qui est fiable.
Ces coups d'oeil de l'autre côté du miroir auront été jetés tous azimuts, et peut-être de manière trop brève du goût des uns, trop appuyée selon les autres. Une telle présentation aura néanmoins permis, je l'espère, de cerner un peu mieux, ou de façon neuve, quelques-unes des pratiques de consultation des littéraires sur le Web.
Quant aux objectifs liés à la publication de Translatio, on a vu que les plus importants avaient été atteints, au bout de sept mois seulement de présence sur le Web :
Reste, pour conclure, à revenir sur le dernier objectif auquel devait répondre Translatio : celui de nourrir le site pour en faire un miroir à deux faces, en quelque sorte. Cet objectif, clairement, n'a pas été atteint.
Tout se passe comme si, décidément, 
  les usages "littéraires" des technologies d'information et 
  de communication se cantonnaient à des pratiques de consultation, entendue 
  de manière large, c'est à dire distinguée de la production 
  de ressources. Peut-être faut-il d'ailleurs, concernant les modalités 
  de cette consultation, mettre cette tendance en rapport avec quelques-unes des 
  observations qui précèdent : le lecteur préfèrerait 
  les apparats critiques aux sources elles-mêmes, priserait, enfin, la consultation 
  "passive" à l'interaction, lorsque le choix lui en est donné. 
  A moins que la consultation des apparats ne soit que l'effet d'un retour de 
  l'internaute sur le site, alors qu'une seule visite suffit généralement 
  pour télécharger l'intégralité d'un texte en mode 
  lecture. 
  Ces analyses peuvent être faites à partir des access_log. 
  Elles mériteraient de l'être, et pourraient apporter beaucoup à 
  la connaissance des pratiques de lecture des internautes, comme à l'étude 
  des contraintes liées au médium "réticulé". 
  Il est souhaitable que tout cela soit poursuivi à l'avenir, et débattu.
* On trouvera une liste de ces rapports sur le site du ministère de l'Éducation nationale : http://www.educnet.education.fr/documentation/etudes.htm. Voir notamment (6) Jean-Michel Salaün, Les usages et les besoins des documents numériques dans l'enseignement supérieur et la recherche - 1999, et (5) Étude des sites web des Universités - juin 2000. [Retour]
1. La bibliothèque des Lettres n'a pas encore achevé l'informatisation de ses catalogues, qui à elle seule mobilise entièrement les effectifs. Les seules ressources électroniques accessibles (outre le catalogue inachevé) sont les CD-ROM, consultables sur les postes en interne, comme dans toute bibliothèque universitaire. A ce jour, la numérisation des fonds anciens ou rares n'est pas prévue. La diffusion en ligne de travaux d'élèves ou d'anciens élèves non plus. Les Presses de l'ENS ne proposent pas de ressources sur leur site, à l'exception de leur catalogue. Pourtant, la diffusion de revues savantes est envisagée depuis peu et devrait commencer à se mettre en place en collaboration, notamment, avec l'équipe du site Clio (histoire sociale). [Retour]
2. Voir note [*] . Quelques initiatives méritent toutefois d'être soulignées :
Enfin, bien sûr, il arrive que des élèves ou d'anciens élèves littéraires participent à des revues électroniques. Ces activités sortent du cadre institutionnel ici considéré. [Retour]
3. Je tiens à remercier vivement Éric Guichard (Équipe Réseaux, Savoirs et Territoires, ENS) de m'avoir communiqué les access_log de Translatio dont il assure la responsabilité technique, et de m'avoir prodigué tous les conseils statistiques et cartographiques destinés à réduire, si faire se pouvait, ma faible compétence dans ces deux domaines. [Retour]
4. Cette carte a été réalisée grâce au logiciel Eratosthène, conçu et réalisé par Éric Guichard (ENS). [Retour]
5. 
  Ce point mériterait d'être précisé, en mettant l'accent 
  sur les problèmes de connexion liés à l'infrastructure 
  moins développée de certains pays européens, à l'Est 
  notamment. Le miroir, ici, joue aussi un rôle de diffusion "politique". 
  Pour plus de détails, on pourra consulter Éric Guichard, La 
  diffusion d'Internet dans les pays de la zone RIPE entre 1992 et 2000, http://barthes.ens.fr/atelier/cartes/ 
  
  [Retour]
6. Certains répertoires propres à la vie du département des études françaises de l'Université de Toronto ont été soustraits aux calculs. [Retour]
Tableau 1. Statistiques 
  brutes par mois.
  Tableau 2. Comparaison des statistiques brutes et des statistiques 
  épurées.
  Tableau 3. Nombre d'accès (hors moteurs) pour les vingt 
  premiers "pays". 
  Tableau 4. Principaux fournisseurs français responsables 
  des accès de Translatio. 
  Tableau 5. Nombre d'accès pour les trois sites mirorisés. 
  
  Tableau 6. Répertoires les plus consultés du site 
  Langue du XIXe siècle. 
  Tableau 7. Répertoires très consultés et 
  répertoires moins consultés du site Langue du XIXe siècle.
  Tableau 8. Sources primaires et sources secondaires dans Langue 
  du XIXe siècle.
  Tableau 9. Accès aux différents répertoires 
  du site de Russon Wooldridge. 
  Tableau 10. Consultations des ressources du site de Russon 
  Wooldridge relativement à leur taille.
  Tableau 11. Sources primaires et sources secondaires dans le 
  site de Russon Wooldridge consacré aux dictionnaires anciens. 
  Tableau 12. Quels besoins documentaires dans la consultation 
  de ressources textuelles ?
  Tableau 13. Répertoires les plus consultés du 
  NEF.
  Tableau 14. Rubriques les plus consultées en fonction 
  de l'indicateur de pleine lecture.
   
Carte des accès européens à Translatio.
Langue 
  du XIXe siècle
  NB. Les dexcriptifs qui suivent sont issus de l'index du site de Jacques-Philippe 
  Saint-Gérand. 
Site de Russon Wooldridge consacré aux dictionnaires anciens
Site 
  Net des études françaises
  
Ressources textuelles du site de Russon Wooldridge consacré aux dictionnaires anciens
E. Devriendt,
Paris, 24 mai 2002