par Marie Lebert, version du 21 mai 2007
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Défini par son créateur comme un baladeur de textes ou encore comme un support de lecture nomade, @folio (qui se prononce: "a-folio") est conçu dès octobre 1996 par Pierre Schweitzer, architecte designer à Strasbourg (France), pour pouvoir lire facilement des textes glanés sur l’internet. Ce baladeur cherche à mimer, sous forme électronique, le dispositif technique du livre, afin de proposer une mémoire de fac-similés reliés en hypertexte pour être facilement "feuilletés". @folio est compatible avec tout format de livre et d'image. "Mon projet de design est à l'origine du concept, écrit Pierre Schweitzer en janvier 2001. Aujourd'hui, je participe avec d'autres à sa formalisation, les prototypes, design, logiciels, industrialisation, environnement technique et culturel, etc., pour transformer ce concept en un objet grand public pertinent. Nous développons aussi Mot@mot, une passerelle entre @folio et les fonds numérisés en mode image, chez les éditeurs numériques ou dans les bibliothèques numériques comme Gallica." La start-up iCodex est créée en juillet 2002 pour développer et commercialiser @folio. En 2006, sa commercialisation est encore du domaine de l'avenir. [Voir aussi: baladeur numérique, hypertexte, numérisation, numérisation en mode image, Schweitzer Pierre.]
1G (1e génération) est le sigle caractérisant les premiers pas de la téléphonie mobile, entre la fin des années 1970 et la fin des années 1980. La téléphonie mobile de 1e génération (téléphonie 1G) est logiquement suivie de la téléphonie mobile de 2e génération (téléphonie 2G), entre le début des années 1990 et le début des années 2000. Suit ensuite la téléphonie de 3e génération (téléphonie 3G), qui se généralise en 2005. [Voir aussi: 2G, 3G, téléphonie mobile.]
2G (2e génération) est le sigle caractérisant la téléphonie mobile lancée au début des années 1990 et basée sur le standard GPRS (general packet radio service) issu de la norme GSM (global system for mobile telecommunications). La téléphonie 2G est caractérisée notamment par le codage numérique de la voix, l'apparition du SMS (short message service), la consultation possible du courriel et la fonction appareil photo. La téléphonie 2G cède ensuite le pas à la téléphonie 3G (3e génération), lancée courant 2004 et largement utilisée en 2006. Avec une étape intermédiaire, la 2,5G (2e génération et demie), qui utilise le standard EDGE (enhanced data for GSM evolution). [Voir aussi: 3G, codage, courriel, EDGE, GPRS, GSM, numérique, photo, SMS, téléphonie mobile.]
2,5G (2e génération et demie) est le sigle caractérisant l’étape intermédiaire entre la téléphonie 2G (2e génération) et la téléphonie 3G (3e génération). La 2,5G utilise le standard EDGE (enhanced data for GSM evolution). [Voir aussi: 2G, 3G, EDGE, téléphonie mobile.]
3D (3 dimensions) est le sigle utilisé pour définir les images de synthèse défilant à l’écran, parce qu’elles reproduisent un objet en trois dimensions (avec possibilité donc de le regarder de gauche à droite, de bas en haut, et de l’avant à l’arrière) en donnant l’illusion du relief. [Voir aussi: image de synthèse, synthèse d’images.]
3G (3e génération) est le sigle caractérisant la téléphonie mobile de 3e génération (téléphonie 3G). Si la 3G est lancée dès octobre 2001 par l'opérateur japonais NTT DoCoMo, elle ne se développe que courant 2004 dans le reste du monde. La téléphonie 3G permet une vitesse de transmission de données débutant à 384 Kbps (kilobits par seconde), qui devrait être suivie d'une version optimisée 3G+ offrant un débit de 3 Mbps (mégabits par seconde). La téléphonie 3G permet par exemple de surfer sur le web tout en parlant au téléphone. Elle permet aussi de converser en visiophonie ou bien de télécharger des fichiers de musique ou des vidéos. Plusieurs prototypes d'appareils sont présentés en 2003 par les géants du marché (Alcatel, Motorola, Nokia, Sony Ericsson, etc.). Les principaux standards de transmission utilisés sont le standard 3GSM (contraction de 3G et GSM: global system for mobile telecommunications) et le standard UMTS (universal mobile telecommunications system). La téléphonie 3G se généralise en 2006, en lien avec une forte croissance des produits multimédias (musique, jeux et vidéos) par le biais du téléphone, ainsi que l'utilisation intensive des blogs et des chats. [Voir aussi: 3GSM, blog, bps, chat, GSM, multimédia, musique en ligne, NTT DoCoMo, téléphonie mobile, UMTS, vidéo.]
3,5G (3e génération et demie) est le sigle caractérisant la seconde étape de la téléphonie mobile 3G (3e génération). Envisagé à partir de 2007, le réseau 3,5 G utilisera par exemple la technologie HSDPA (high speed downlink packet access), une évolution du standard UMTS (universal mobile telecommunications system) avec un débit beaucoup plus rapide permettant le téléchargement intensif de musique et de vidéos, la visioconférence et le visionnage de chaînes de télévision. [Voir aussi: 3G, bps, HSDPA, musique en ligne, téléchargement, téléphonie mobile, UMTS, vidéo, visioconférence.]
Le 3GPP (3rd Generation Partnership Project) est un organisme ayant pour tâche d'établir les standards des télécommunications de 3e génération (3G). Créé en 1998, il regroupe plusieurs organismes partenaires. [Voir aussi: 3G, télécommunications.]
Le standard 3GSM est un standard de téléphonie mobile 3G (3e génération). Il est issu de la norme GSM (global system for mobile telecommunications), une norme de transmission radio-électrique permettant d’acheminer les données numérisées (voix, texte, multimédia, musique et vidéo) des téléphones portables et des ordinateurs. L'utilisation du 3GSM débute en 2004. [Voir aussi: 3G, GSM, téléphonie mobile.]
4G (4e génération) est le sigle caractérisant la téléphonie mobile de 4e génération, à savoir la téléphonie mobile du futur, qui ferait suite à la 3G (3e génération). Elle pourrait également s'appeler "Super 3G". A titre expérimental, Siemens (en décembre 2004) et NTT DoCoMo (en mai 2005) réussissent à transmettre des données sur réseau mobile au débit de 100 Mbps (mégabits par seconde). Ce futur réseau est prévu pour 2010. Aux applications présentes dans la 3G (3e génération) s’ajouteront la vidéo de haute définition, les jeux vidéo en ligne et les applications professionnelles sur de larges bases de données. [Voir aussi: 3G, bps, NTT DoCoMo, téléphonie mobile, vidéo.]
5.1 définit la qualité du son stéréo, par le biais de cinq enceintes (d'où le chiffre 5) et d'un caisson de basses (d'où le chiffre 1). Plus précisément, 5.1 caractérise un système de reproduction sonore diffusant un son enveloppant, par le biais de cinq enceintes, à savoir trois enceintes situées face au spectateur (à gauche, à droite et au centre) et deux enceintes situées à l'arrière du spectateur (côté gauche et côté droit), auxquelles s'ajoute un caisson de basses pour les effets spéciaux et les scènes d'action. C'est le système utilisé par exemple dans Dolby Digital, un standard de compression audio multicanaux. [Voir aussi: compression, Dolby Digital, MP3 Surround, stéréo.]
Le standard 802.11 est le standard de transmission radio pour la WiFi (wireless fidelity), une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour se connecter à l'internet sur une portée de quelques dizaines de mètres. Ce standard est destiné aux LAN (local area networks). La technologie correspondante est employée pour la première fois en 1999 par Apple pour ses bornes AirPort. Le standard 802.11 est validé en 2000 par l’IEEE (Institute of Electronical and Electronics Engineers), l'organisme international de normalisation dans ce domaine. Ce standard se décline en plusieurs versions, les plus utilisées étant: 802.11b (le plus ancien), 802.11a, 802.11g (validé début 2003), 802.11i (validé en juin 2004) et enfin 802.11n (en cours de validation). [Voir aussi: Apple, IEEE, LAN, radio, WiFi.]
Standard de transmission radio pour la WiFi (wireless fidelity), le standard 802.11a utilise des fréquences radio de 5 GHz (gigahertz), pour le même débit théorique de 11 Mbps (mégabits par seconde) que le standard 802.11b. [Voir aussi: 802.11, 802.11b, bps, hertz, WiFi.]
Standard de transmission radio pour la WiFi (wireless fidelity), le standard 802.11b est utilisé avant le 802.11a, sur des fréquences radio de 2,4 GHz (gigahertz) et avec un débit théorique de 11 Mbps (mégabits par seconde). Sa version sécurisée est le standard 802.11i, validé en juin 2004. [Voir aussi: 802.11, 802.11a, 802.11b, bps, hertz, WiFi.]
Standard de transmission radio pour la WiFi (wireless fidelity), le standard 802.11g (validé début 2003) utilise des fréquences radio de 2,4 GHz (gigahertz), tout comme le standard 802.11b, avec un débit théorique de 54 Mbps (mégabits par seconde), beaucoup plus rapide donc grâce à un meilleur codage des données (codage de type OFDM: orthogonal frequency division multiplexing). [Voir aussi: 802.11, 802.11b, bps, hertz, WiFi.]
Standard de transmission radio pour la WiFi (wireless fidelity), le standard 802.11i (validé en juin 2004) est une version sécurisée du standard 802.11b. [Voir aussi: 802.11, 802.11b, WiFi.]
Standard de transmission radio pour la WiFi (wireless fidelity), le standard 802.11n est compatible avec le standard 802.11b, tout en permettant un débit théorique de 100 Mbps (mégabits par seconde). Il est basé sur la technologie MIMO (multiple input multiple output). Il devrait être ratifié par l’IEEE (Institute of Electronical and Electronics Engineers) au cours du 2e trimestre 2007. Il est le premier standard WiFi à fournir un débit supérieur à celui d’une connexion ethernet classique. [Voir aussi: 802.11, 802.11b, bps, ethernet, MIMO, WiFi.]
Le standard 802.16 est le standard de transmission radio pour la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access), une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour se connecter à l'internet sur une portée de plusieurs kilomètres (entre 3 et 50 kilomètres selon le terrain). Ce standard est destiné aux MAN (MAN: metropolitan area network) ainsi qu'aux régions rurales ou montagneuses. Dès avril 2001, un groupe industriel s'attelle à la préparation du standard 802.16, validé en décembre 2001 par l'IEEE (Institute of Electronical and Electronics Engineers), l'organisme international de normalisation dans ce domaine. Ce standard se décline en plusieurs versions, les plus utilisées étant: 802.16a (validé fin 2002), 802.16d (validé fin 2004) et 802.16e (validé fin 2005). [Voir aussi: IEEE, MAN, radio, WiMAX.]
Standard de transmission radio pour la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access), le standard 802.16a est le premier de la série. Il est validé fin 2002. Il est remplacé par le standard 802.16d à la fin 2004. [Voir aussi: 802.16, 802.16d, WiMAX.]
Standard de transmission radio pour la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access), le standard 802.16d apparaît fin 2004 pour remplacer le standard 802.16a. Il permet la transmission de données sur des fréquences radio de 2 à 11 GHz (gigahertz), avec un débit théorique maximal de 70 Mbps (mégabits par seconde) sur une portée de 50 kilomètres. La liaison se fait point à point, d'une antenne fixe vers une autre antenne fixe, sans roaming (le roaming étant le passage automatique d'une antenne à l'autre). [Voir aussi: 802.16, 802.16a, bps, hertz, roaming, WiMAX.]
Standard de transmission radio pour la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access), le standard 802.16e prend en compte le roaming, à savoir le passage automatique d’une antenne à l’autre, contrairement au 802.16d. Le standard 802.16e est validé à la fin 2005. Les tests d'équipements conformes au 802.16e débutent à la fin 2006. [Voir aussi: 802.16, 802.16d, roaming, WiMAX.]
AAC (advanced audio coding) est un algorithme d'encodage (ou codec) audio développé par le groupe MPEG (Moving Picture Experts Group). C'est l'encodage utilisé pour la musique vendue sur iTunes, la plateforme de téléchargement de musique d'Apple, qui alimente les baladeurs iPod. AAC est également à la base du standard de compression MPEG-4. [Voir aussi: algorithme, Apple, codec, compression, iTunes, MPEG.]
AACR (Anglo-American cataloguing rules) est une norme de catalogage définissant les règles à adopter pour la présentation de la notice bibliographique d’un document (livre, périodique, article, etc.) en différents champs (auteur, titre, éditeur, etc.). Mise au point par plusieurs organismes (American Library Association, British Library, Canadian Committee on Cataloguing, Library Association [du Royaume-Uni], Library of Congress), la norme en cours est la version 2, AACR2, publiée en 1978 et régulièrement actualisée. Utilisée à l’origine en Amérique du Nord et au Royaume-Uni, cette norme est désormais utilisée dans la majorité des pays anglo-saxons et dans les organisations internationales. Elle est également utilisée pour l’échange des données bibliographiques à l’échelon international, par exemple dans WorldCat, le catalogue mondial géré par OCLC (Online Computer Library Center). Une autre norme internationale est l’ISBD (international standard bibliographical description), créée en 1971 par l’IFLA (International Federation of Library Associations). [Voir aussi: catalogage, IFLA, ISBD, WorldCat.]
Créée en avril 1993 dans la lignée du Projet Gutenberg, ABU: la bibliothèque universelle est la première bibliothèque numérique francophone à voir le jour, à l’initiative de l’Association des bibliophiles universels (ABU), basée à Paris. Ses membres, bénévoles, scannent ou dactylographient eux-mêmes des oeuvres francophones du domaine public. En janvier 2002, les collections comptent 288 textes et 101 auteurs. Il ne semble pas que d'autres textes aient été ajoutés depuis. [Voir aussi: bibliothèque numérique, numérisation, Projet Gutenberg.]
Lancé en janvier 2001 par la société Adobe, l’Acrobat eBook Reader est un logiciel gratuit permettant de lire des ebooks au format PDF (portable document format) soumis au copyright, avec gestion des droits par l’Adobe Content Server (dont la vente cesse en novembre 2004). L'Acrobat eBook Reader permet entre autres d’ajouter des notes et des signets, de choisir l’orientation de lecture (paysage ou portrait) ou encore de visualiser les couvertures dans une bibliothèque personnelle. Il utilise la technique d’affichage CoolType et comporte un dictionnaire intégré. En mai 2003, l'Acrobat eBook Reader (2e version) fusionne avec l'Acrobat Reader (5e version) pour devenir l'Adobe Reader (qui débute à la version 6). [Voir aussi: Acrobat Reader, Adobe Content Server, Adobe Reader, copyright, droits numériques, ebook, logiciel de lecture, PDF.]
Lancé en juin 1993 par la société Adobe, l’Acrobat Reader est le premier logiciel de lecture du marché. Il permet de lire des documents au format PDF (portable document format). Tout document électronique peut être converti au format PDF au moyen du logiciel Adobe Acrobat. Le format PDF conserve la présentation, les polices, les couleurs et les images du document source, quelle que soit la plateforme utilisée pour le créer et pour le lire. Au fil des ans, ce format devient la norme internationale de diffusion des documents électroniques. En 2001, Adobe lance un Acrobat Reader pour PDA (personal digital assistant), utilisable sur le Palm Pilot (en mai 2001) puis sur le Pocket PC (en décembre 2001). En dix ans, entre 1993 et 2003, l’Acrobat Reader aurait été téléchargé 500 millions de fois. Ce logiciel gratuit est disponible dans de nombreuses langues et pour de nombreuses plateformes (Windows, Mac, Linux, Unix, Palm OS, Pocket PC, Symbian OS, etc.). En mai 2003, l’Acrobat Reader (5e version) fusionne avec l’Acrobat eBook Reader (2e version) pour devenir l’Adobe Reader (qui débute à la version 6) afin permettre aussi la lecture des ebooks sécurisés. [Voir aussi: Acrobat eBook Reader, Adobe Acrobat, Adobe Reader, ebook, logiciel de lecture, PDA, PDF, Pocket PC.]
La société Adobe est un éditeur de logiciels de lecture et de logiciels graphiques. Son format phare est le format PDF (portable document format). Adobe lance simultanément en juin 1993: (a) le format PDF, qui permet de "figer" les documents numériques dans une présentation donnée; (b) l'Acrobat Reader, un logiciel de lecture permettant de lire les fichiers PDF; (c) l'Adobe Acrobat, un logiciel permettant de convertir tout document au format PDF. En mai 2003, l'Acrobat Reader est remplacé par l'Adobe Reader, qui permet de lire aussi des ebooks sécurisés. Fin 2003, Adobe ouvre son Digital Media Store, avec des titres au format PDF de grands éditeurs (HarperCollins Publishers, Random House, Simon & Schuster, etc.) et des versions électroniques de journaux et magazines (The New York Times, Popular Science, etc.). Adobe lance aussi Adobe eBooks Central, un service permettant de lire, publier, vendre et prêter des ebooks, et l'Adobe eBook Library, qui se veut un exemple de bibliothèque d’ebooks. Très complet, le site Planet PDF permet de suivre l'actualité du PDF. Adobe est également connu pour son logiciel d'animation Flash et pour son logiciel de traitement d’images Photoshop. [Voir aussi: Acrobat Reader, Adobe Acrobat, Adobe Reader, Flash, PDF, photo numérique, Photoshop.]
Lancé par la société Adobe dès juin 1993, le logiciel Adobe Acrobat permet de convertir n’importe quel document électronique au format PDF (portable document format). Ce format conserve la présentation, les polices, les couleurs et les images du document source, quelle que soit la plateforme utilisée pour le créer et pour le lire. Le format PDF devient au fil des ans la norme internationale de diffusion libre des documents électroniques. La lecture des documents au format PDF se fait d’abord sur l’Acrobat Reader (jusqu’en 2003), puis sur l'Adobe Reader, fruit de la fusion de l'Acrobat Reader avec l'Acrobat eBook Reader. [Voir aussi: Acrobat eBook Reader, Acrobat Reader, Adobe Reader, logiciel de lecture, PDF.]
Lancé par la société Adobe en janvier 2001, l’Adobe Content Server est un logiciel serveur payant destiné aux éditeurs et distributeurs pour gérer le conditionnement, la protection, la distribution et la vente sécurisée d’ebooks au format PDF (portable document format). Ce système de DRM (digital rights management) permet de contrôler l’accès aux ebooks sécurisés, à savoir ceux qui sont soumis au copyright, et donc de gérer les droits d’un livre en fonction des consignes données par le gestionnaire des droits, en autorisant ou non par exemple l’impression ou le prêt. En novembre 2004, l'Adobe Content Server est remplacé par l'Adobe LiveCycle Policy Server. [Voir aussi: copyright, DRM, ebook, PDF.]
Lancé par la société Adobe en mai 2003, l’Adobe Reader (qui débute à la version 6) permet de lire aussi bien des fichiers PDF (portable document format) standard que des fichiers PDF sécurisés. L'Adobe Reader est issu de la fusion entre l’Acrobat Reader (5e version), qui permettait de lire des fichiers PDF standard, et de l’Acrobat eBook Reader (2e version), qui permettait de lire des fichiers PDF sécurisés (ebooks). Utilisable sur ordinateur et sur PDA (personal digital assistant), ce logiciel gratuit est disponible dans de nombreuses langues et pour de nombreuses plateformes (Windows, Mac, Linux, Unix, Palm OS, Pocket PC, Symbian OS, etc.). Les documents lus par l'Adobe Reader sont fabriqués au moyen du logiciel Adobe Acrobat. Toutes éditions confondues, l'Adobe Reader et son prédécesseur l'Acrobat Reader ont été téléchargés plus de 500 millions de fois sur le site d'Adobe. [Voir aussi: Acrobat eBook Reader, Acrobat Reader, Adobe Acrobat, logiciel de lecture, PDA, PDF.]
L'adresse électronique est une adresse personnelle permettant de recevoir et d'envoyer du courriel (ou courrier électronique) par le biais d'une messagerie électronique. Cette adresse est obtenue suite à une inscription payante à un fournisseur d’accès internet (FAI) ou suite à une inscription gratuite à une messagerie disponible sur le web (par exemple Laposte.net). [Voir aussi: FAI, internet.]
L'ADSL (asymmetric digital subscriber line) signifie littéralement "ligne d’abonné numérique à débit asymétrique". Il s’agit d’une variante de la DSL (digital subscriber line), un procédé permettant d’augmenter la vitesse de transmission de données numériques par la ligne téléphonique standard, via un modem spécifique (modem ADSL), avec un débit allant de 128 à 1.024 Kbps (kilobits par seconde) dans les premiers temps, tout en autorisant la transmission simultanée de la voix et du fax. Le débit est dit asymétrique à cause de la différence de débit dans un sens (du réseau vers l’abonné, le débit étant supérieur) et dans l’autre (de l’abonné vers le réseau, le débit étant inférieur). A compter de 2004, le débit d'une ligne ADSL ne se chiffre plus en Kbps mais en Mbps (mégabits par seconde). [Voir aussi: ADSL 2+, analogique, bps, DSL, modem, numérique.]
Apparu en 2004, l'ADSL 2+ (ADSL: asymmetric digital subscriber line), autre variante de la DSL (digital subscriber line), permet d'atteindre un débit théorique allant jusqu'à 25 Mbps (mégabits par seconde), avec un débit pratique de 15 à 18 Mbps, bien supérieur donc à l'ADSL classique. Du fait de son très haut débit, l'ADSL 2+ permet l'accès simultané à plusieurs services: télévision numérique, vidéo à la demande, téléchargement de contenus "lourds" (tels que la vidéo), mise en réseau de plusieurs ordinateurs, ou encore conversation en visiophonie (visioconférence). [Voir aussi: ADSL, bps, téléchargement, télévision, vidéo, visioconférence.]
Le sigle AER (Acrobat eBook Reader) est utilisé jusqu’en 2004 par les spécialistes de l’ebook (par exemple la librairie numérique Numilog) pour faire la distinction entre un PDF (portable document format) non sécurisé, lisible sur l’Acrobat Reader, et un PDF sécurisé, lisible sur l’Acrobat eBook Reader. L'utilisation du sigle AER signale qu’il s’agit d'un ebook sous copyright lisible sur l’Acrobat eBook Reader et intégrant la gestion des droits par l’Adobe Content Server (dont la vente cesse en novembre 2004). En 2004, ce sigle devient obsolète puisque l'Acrobat eBook Reader est remplacé par l'Adobe Reader. L'Adobe Reader remplace à la fois l'Acrobat Reader et l'Acrobat eBook Reader, et permet donc de lire aussi bien des PDF non sécurisés que des PDF sécurisés. [Voir aussi: Acrobat eBook Reader, Acrobat Reader, Adobe Content Server, Adobe Reader, ebook, PDF.]
L'AFNIL (Agence francophone pour la numérotation internationale du livre) attribue depuis 1972 les listes de numéros ISBN (international standard book number) et de codes-barres EAN (European article number) aux éditeurs basés en France, en Belgique et dans les pays d'Afrique francophone. L'AFNIL distribue gratuitement un numéro ISBN aux livres soumis au dépôt légal et aux publications assimilées (numéros séparés de publications périodiques, tirés à part, documents multimédias éducatifs, etc.). [Voir aussi: dépôt légal, EAN, ISBN.]
Basée à Paris, l'AFP (Agence France-Presse) est la plus ancienne agence de presse au monde et la troisième en importance, après l'AP (Associated Press) et Reuters. L'AFP est présente dans 165 pays (110 bureaux et 50 correspondants locaux), avec 2.000 salariés de 81 nationalités différentes, dont 1.000 journalistes texte et photo. Elle fournit des contenus pour les médias nationaux et internationaux (presse écrite, télévision, radio et web), les entreprises et les administrations. Elle distribue l'information en six langues: français, anglais, allemand, espagnol, portugais et arabe. L'AFP est entièrement numérisée en 1993. Elle lance son premier journal internet en français en 1996, puis des journaux internet en anglais et en espagnol en 1999 et en portugais en 2000. Suit un service d'actualité vidéo pour la France en été 2001. L'AFP lance aussi un journal multimédia en chinois avec l'Agence CAN de Taïwan en octobre 2000, et le premier site d'information interactif au Japon avec Softbank en février 2006. En février 2007, l'AFP lance AFPTV, un service d'actualité vidéo international en français et en anglais, qui s'étendra ensuite à l'arabe et à l'espagnol. [Voir aussi: média, presse en ligne.]
Un agenda électronique est un ordinateur de poche servant le plus souvent de complément à l’ordinateur du domicile ou du bureau, avec les fichiers duquel il peut être "synchronisé". Comme les modèles récents intègrent de nombreuses fonctions de gestion, on les range plutôt dans la catégorie des assistants personnels ou PDA (personal digital assistants). [Voir aussi: PDA.]
Un agent intelligent est un logiciel programmable permettant d’effectuer une recherche d’informations à partir d’une demande spécifique exprimée en langage courant. [Voir aussi: logiciel, programme.]
Un agrégateur est un logiciel ou une application web permettant de s'abonner aux fils de syndication proposés par de nombreux sites web (à savoir les informations récentes mises à disposition par un site web pour lecture sur d'autres sites) et de recevoir dans une même fenêtre web le nouveau contenu des fils répertoriés. Les formats de syndication les plus connus sont le format RSS (really simple syndication) et le format Atom. [Voir aussi: Atom, RSS, syndication.]
L'algorithme est à la base de toute méthode de traitement de l'information. L'algorithme informatique est une liste d'instructions mathématiques ou logiques destinées à être programmées. Dans un programme ou dans un logiciel, les actions à exécuter sont exprimées sous forme d'algorithmes, qui sont ensuite traduits dans un langage de programmation. [Voir aussi: information, informatique, logiciel, programme.]
Créé en 1995, le moteur de recherche AltaVista devient rapidement très populaire. Il est utilisé en parallèle avec Yahoo!, qui est à l'époque un annuaire (avec classement des sites web effectué manuellement) avant de devenir lui aussi un moteur de recherche. AltaVista est le premier outil du web à permettre la recherche d'images et la recherche par sujets (AltaVista Subject Search). Il est aussi le premier à être disponible en 14 langues, dès 1997. En décembre 1997, en partenariat avec la société Systran, AltaVista lance Babel Fish (appelé aussi AltaVista Translation), un service de traduction automatique de l'anglais vers d’autres langues (allemand, espagnol, français, italien et portugais), et vice versa. Ce service permet de traduire une page web ou un texte relativement court (en faisant un copier-coller). Il rencontre un succès immédiat, et reste toujours très utilisé dans les années 2000. Par contre, le moteur de recherche lui-même se trouve progressivement supplanté par les géants Yahoo! et Google. [Voir aussi: Babel Fish, Google, moteur de recherche, traduction automatique, Yahoo!]
Créée par Jeff Bezos en juillet 1995 à Seattle (Etat de Washington, aux Etats-Unis), la librairie en ligne Amazon.com (devenue Amazon dans le langage courant) débute avec dix salariés et trois millions d’articles. Pionnier d'un nouveau modèle économique, elle devient vite un géant du commerce électronique. En novembre 2000, la société compte 7.500 salariés, 28 millions d’articles, 23 millions de clients et quatre filiales au Royaume-Uni (filiale ouverte en octobre 1998), en Allemagne (filiale ouverte à la même date), en France (filiale ouverte en août 2000) et au Japon (filiale ouverte en octobre 2000). En novembre 2000, Amazon ouvre une librairie numérique, à savoir une librairie vendant des ebooks. En 2001, les 29 millions de clients d'Amazon génèrent un chiffre d’affaires de 4 milliards de dollars US. Une cinquième filiale est ouverte au Canada (en juin 2002), suivie d’une sixième filiale, Joyo, en Chine (en septembre 2004). Au 3e trimestre 2003, la société devient bénéficiaire pour la première fois de son histoire. En octobre 2003, Amazon lance un service de recherche plein texte (Search Inside the Book) qui scanne le texte intégral de 120.000 titres, un nombre promis à une croissance rapide. Amazon lance aussi son propre moteur de recherche A9.com. Présent dans sept pays (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Chine et Japon) et devenu la référence mondiale du commerce en ligne (avec eBay), Amazon fête ses dix ans d’existence en juillet 2005, avec 9.000 salariés et 41 millions de clients actifs, attirés par des produits (culturels, high-tech et autres) aux prix attractifs et une livraison en 48 heures maximum (dans les pays hébergeant une plateforme Amazon). [Voir aussi: Bezos Jeff, commerce en ligne, eBay, ebook, librairie en ligne, librairie numérique, moteur de recherche.]
Un signal analogique est un signal de valeur continue, par opposition au signal numérique qui ne peut prendre que quelques valeurs définies (par exemple 0 ou 1 en langage binaire). [Voir aussi: binaire, numérique.]
Un annuaire web vise à recenser les sites web et à en proposer un classement thématique, le choix et le classement étant effectués par l’être humain, contrairement au moteur de recherche, qui indexe automatiquement le contenu du web. Le précurseur des annuaires web est The WWW Virtual Library, débuté par Tim Berners-Lee, inventeur du web en 1989, et devenu ensuite un annuaire coopératif réputé pour sa qualité. Un autre précurseur est Yahoo!, créé en janvier 1994 par deux étudiants de l’Université de Stanford (Californie) pour tenter de répertorier la totalité du web, et devenu plus tard un moteur de recherche, et le géant que l’on sait. De nombreux annuaires spécialisés sont tenus à jour par des passionnés, à titre individuel ou collectif. [Voir aussi: Berners-Lee Tim, moteur de recherche, Yahoo!, WWW Virtual Library (The).]
Aux débuts de l'informatique, l'ANSI (American National Standards Institute) publie en 1968 un système d'encodage appelé ASCII (American standard code for information interchange), avec actualisation en 1977 et en 1986. L'ASCII est un code standard de 128 caractères traduits en langage binaire sur sept bits (A est traduit par "1000001", B est traduit par "1000010", etc.). [Voir aussi: ASCII, binaire, bit.]
Un antivirus est un logiciel destiné à empêcher l’intrusion dans l'ordinateur des nombreux virus proliférant sur la toile. Les principaux éditeurs d'antivirus sont Symantec (dont le produit phare est Norton AntiVirus), McAfee (dont le produit phare est VirusScan), Trend Micro, Kaspersky et F-Secure. Un antivirus est souvent couplé à un firewall (ou pare-feu), qui protège l'ordinateur des tentatives d'intrusion des vers, chevaux de Troie, etc. [Voir aussi: cheval de Troie, firewall, logiciel, virus.]
Fondé en 1983 sous le nom de CVC (Control Video Operation) et rebaptisé AOL (American OnLine) en 1989, AOL est un compagnie internet et communications qui, à son heure de gloire, comptait plus de 30 millions d'adhérents dans le monde. AOL est un fournisseur d'accès internet (FAI), un BBS (bulletin board system) et une compagnie média appartenant maintenant à Time Warner (95%, depuis janvier 2000) et à Google (5%, depuis décembre 2005). En décembre 2006, selon le cabinet Nielsen-NetRatings, son moteur de recherche, AOL Search, est utilisé par 6% des usagers de la toile (8% pour Live Search de Microsoft, 25% pour Yahoo! et 50% pour Google). [Voir aussi: BBS, FAI, Google, Live Search, moteur de recherche, Yahoo! Search.]
Un appareil cellulaire est un appareil utilisant la radiotéléphonie (à savoir la transmission par voie hertzienne) pour l’acheminement des télécommunications, par exemple le téléphone portable ou le smartphone, en attendant leurs successeurs. La principale plateforme pour appareil cellulaire, Symbian OS, est développée par Symbian, société créée en juin 1998 par plusieurs géants des télécommunications. [Voir aussi: radiotéléphonie, smartphone, Symbian, Symbian OS, téléphone portable, téléphonie mobile.]
L'expression "appareil de lecture" désigne tout appareil permettant de lire des livres à l'écran: PC (personal computer), Mac, ordinateur de bureau, ordinateur portable, PDA (personal digital assistant), ebook (appareil de lecture dédié et monotâche), webpad, tablette PC, smartphone, etc. Dans quelques années, ces appareils seront vraisemblablement remplacés par des supports souples utilisant le papier électronique. [Voir aussi: ebook (appareil de lecture), ordinateur portable, papier électronique, PDA, smartphone, tablette PC, webpad.]
Frappé de plein fouet par la vague numérique, l'appareil photo se convertit. Au début des années 2000, la photo argentique laisse la place à la photo numérique, avec une nouvelle ère pour les photographes et leurs appareils. Le basculement vers le numérique est très rapide. Un seul exemple, celui de la Fnac. En 2000, la Fnac vend 2,5 millions d’appareils photo, presque tous argentiques. En 2005, sur les 5 millions d’appareils photo vendus, 4,7 millions sont numériques. Outre une optique à focale fixe ou variable, un viseur, une mémoire intégrée et un flash électronique incorporé, l'appareil photo numérique dispose d'un écran couleur à cristaux liquides (ou écran LCD: liquid crystal display) permettant d'affiner le cadrage et de voir aussitôt les photos prises. On peut ensuite télécharger les photos dans son ordinateur pour stockage, traitement et envoi par courriel. [Voir aussi: LCD, numérique, photo numérique.]
La firme Apple est souvent appelée la “firme à la pomme”, du fait de son nom et de son logo (une pomme multicolore dans laquelle on a croqué). Apple Computer est fondé en 1976 à Cupertino (Californie) par Steve Jobs et Steve Wosniak, et lance la même année son premier ordinateur personnel, l’Apple I, suivi un an après de l’Apple II, plus petit, avec un écran couleur en option. En 1984, Apple lance le Macintosh (couramment appelé Mac), qui est le premier ordinateur personnel disposant d’une interface graphique intuitive facilement utilisable par le non spécialiste, et qui se vend à des millions d’exemplaires. Ce jusqu’au début des années 1990, où le Mac se trouve distancé par les ordinateurs fonctionnant sous Windows (le système d’exploitation de Microsoft), concurrent du Mac OS (operating system). Mac devient ensuite une gamme d’ordinateurs personnels configurés pour une utilisation facile par l’usager, y compris pour l’internet avec ses modèles iMac et iBook (ordinateur portable). En octobre 2001, Apple lance l'iPod, un baladeur numérique permettant d'écouter de la musique. Le succès est immédiat, et l’iPod devient le symbole d’une génération. En avril 2003, Apple lance l'iTunes Music Store, un site de téléchargement payant de musique en ligne. En mars 2001, le système d’exploitation Mac OS cède la place au Mac OS X. En janvier 2006, Intel devient le nouveau partenaire d'Apple pour les nouveaux modèles de Mac, avec le microprocesseur x86, au lieu d'IBM et Motorola. En janvier 2007, Apple annonce le lancement prochain du iPhone, un téléphone portable multifonctions comprenant un iPod intégré. [Voir aussi: Intel, interface, iPhone, iPod, iTunes, Mac, Mac OS, Mac OS X, microprocesseur, Microsoft, Windows.]
Après avoir été le directeur général des éditions Flammarion, Jean-Pierre Arbon co-fonde en mai 1998 avec Bruno de Sa Moreira, directeur de Flammarion Multimédia, les éditions 00h00 (www.00h00.com), premier éditeur au monde à vendre des ebooks. Le nom de 00h00 (qui se prononce "zéro heure") est choisi à dessein pour évoquer "cette idée d’origine, de nouveau départ", en faisant le pari de concilier édition électronique et commerce. Pas de stock, pas de contrainte physique de distribution, mais un très beau site, sur lequel on lit: "Internet est un lieu sans passé, où ce que l’on fait ne s’évalue pas par rapport à une tradition. Il y faut inventer de nouvelles manières de faire les choses." Les éditions 00h00 cessent leur activité en juin 2003, après avoir exploré un parcours encore inédit. 00h00 se voulait "une maison d’édition d’un genre nouveau, la première au monde à tenter à grande échelle l’aventure de l’édition en ligne. Tout était à faire, à inventer. L’édition numérique était terra incognita: on explorait, on défrichait." (Arbon, octobre 2006) A 50 ans, Jean-Pierre Arbon débute une carrière de chanteur, sous le nom d'Arbon. Il est désormais auteur, compositeur et interprète. "En trois ans, Arbon s'est installé sur la scène française avec plus de cent concerts et un premier album Etre et avoir été (sorti en novembre 2005, ndlr), salué par la critique qui le compare aux plus grands. Ses concerts sont un condensé d'énergie, de liberté et de poésie." Son nouvel album, Il pleut au paradis, sort en mars 2007. [Voir aussi: ebook, éditeur en ligne, éditions 00h00, musique en ligne.]
Créé par RLG (Research Library Group) en 1994 et distribué par la société Infotrieve, Ariel est un système électronique de transmission de documents. Avec un matériel informatique standard et un logiciel Ariel, les usagers peuvent scanner des articles, photos et autres documents, transmettre les images numériques obtenues à d’autres stations Ariel par FTP (file transfer protocol) ou courriel, convertir ces images numériques en fichiers PDF (portable document format) pour une réception plus aisée, et les imprimer sur toute imprimante compatible. La transmission d’un document étant plus claire et plus rapide par Ariel que par fax, l'utilisation d'Ariel est d'un grand secours pour les documents iconographiques et les textes aux caractères non latins. [Voir aussi: courriel, FTP, numérisation, PDF, RLG, scanner.]
L’ARTFL Project (ARTFL: American and French Research on the Treasury of the French Language) est un projet commun du laboratoire ATILF (Analyse et traitement informatique de la langue française, France) et de l’Université de Chicago (Illinois, Etats-Unis). Une des réalisations de l'ARTFL est la version informatisée du Trésor de la langue française de Jean Nicot. L’ARTFL prépare aussi une version en ligne exhaustive de la première édition (1751-1772) de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des métiers et des arts de Diderot et d’Alembert. 72.000 articles écrits par plus de 140 collaborateurs (dont Voltaire, Rousseau, Marmontel, d’Holbach, Turgot, etc.) font de cette encyclopédie un monumental ouvrage de référence, avec 17 volumes de texte, 11 volumes de planches, 18.000 pages imprimées et 20.736.912 mots. Destinée à rassembler puis divulguer les connaissances de l’époque, elle porte la marque des courants intellectuels et sociaux du 18e siècle. C’est grâce à elle que se propagent les idées du Siècle des Lumières. Le prototype du volume 1 est en ligne. [Voir aussi: ATILF, base interactive, encyclopédie en ligne.]
Publié par l’ANSI (American National Standards Institute) en 1968, aux débuts de l'informatique, avec actualisation en 1977 et en 1986, le code ASCII (American standard code for information interchange) est un code standard de 128 caractères traduits en langage binaire sur sept bits (A est traduit par "1000001", B est traduit par "1000010", etc.). Les 128 caractères comprennent 33 caractères de contrôle (qui ne représentent donc pas de symbole écrit) et 95 caractères imprimables: les 26 lettres sans accent en majuscules (A-Z) et minuscules (a-z), les chiffres, les signes de ponctuation et quelques symboles, à savoir les touches du clavier anglais ou américain. L'ASCII permet donc uniquement la lecture de l’anglais et du latin. Par la suite, des variantes de l’ASCII (norme ISO-8859 ou ISO-Latin) prennent en compte les caractères accentués de quelques langues européennes. La variante pour le français est définie par la norme ISO 8859-1 (Latin-1). A partir de 1998, l’ASCII est concurrencé par l’Unicode, qui permet de traiter toutes les langues de la planète, en attribuant à chaque caractère (ou idéogramme) un code unique sur 16 bits. L’Unicode est utilisé par exemple pour les fichiers texte des versions récentes de Windows, le système d'exploitation de Microsoft (Windows NT, Windows 2000, Windows XP et versions suivantes), alors que les versions précédentes utilisaient l’ASCII. Toutefois l'ASCII se porte toujours bien. A ce jour, l'ASCII sur sept bits est le seul format compatible avec 99% des machines et des logiciels, et pouvant être converti dans de nombreux autres formats. Le format de fichier correspondant est le format TXT, et son extension de fichier est ".txt.". [Voir aussi: ANSI, binaire, bit, ISO 8859, TXT, Unicode, Windows.]
Un assistant personnel est plus fréquemment appelé PDA (personal digital assistant). [Voir: PDA.]
Le terme "asynchrone" définit un mode de communication permettant la non-simultanéité de l’émission et de la réception des informations (par exemple le courriel), contrairement à une communication synchrone qui exige la simultanéité de l’émission et de la réception (par exemple le téléphone ou la messagerie instantanée). [Voir aussi: courriel, messagerie instantanée, synchrone, téléphonie.]
Fondée en 1994 par Pierre Perroud, professeur au collège Voltaire à Genève (Suisse), Athena est une bibliothèque numérique multilingue hébergée sur le site de l'Université de Genève. Elle propose à la fois des séries de liens vers des oeuvres en accès libre sur le web et des oeuvres numérisées par les soins d'Athena. En 1997, le site bilingue français-anglais donne accès à 3.500 textes électroniques dans des domaines aussi variés que la philosophie, les sciences, la période classique, la littérature, l'histoire, l'économie, etc. En décembre 1998, les collections comprennent 8.000 textes. Un des objectifs d'Athena est de mettre en ligne des textes français. Une section spécifique regroupe les auteurs et textes suisses (Swiss Authors and Texts). On y trouve aussi un répertoire mondial des ressources littéraires en ligne (Athena Literature Resources). Par ailleurs, Athena propose une table de minéralogie qui est l'oeuvre de Pierre Perroud et qui est consultée dans le monde entier. [Voir aussi: bibliothèque numérique, numérique.]
Créé en janvier 2001, le laboratoire ATILF (Analyse et traitement informatique de la langue française) succède à l’INaLF (Institut national de la langue française, France) pour développer des programmes de recherche sur la langue française, principalement son vocabulaire, par le biais de bases interactives spécifiques. Les données lexicales et textuelles produites portent sur divers registres du français: langue littéraire (du 14e au 20e siècle), langue courante écrite et parlée, langue scientifique et technique (terminologies) et régionalismes. L’ATILF gère plusieurs bases textuelles payantes, par exemple Frantext, un corpus de textes littéraires français (16e-19e siècles) lancé en 1995, ou encore l’Encyclopédie de Diderot, réalisée en collaboration avec le projet ARTFL (American and French Research on the Treasury of the French Language) de l’Université de Chicago (Etats-Unis). En accès libre, Dictionnaires est une collection de dictionnaires informatisés comprenant les dictionnaires de Robert Estienne (1552), Jean Nicot (1606) et Pierre Bayle (1740), plusieurs éditions des dictionnaires de l'Académie française (1694, 1798, 1835, 1932-1935, 1992) et enfin le Trésor de la langue française informatisé (TLFi, 1971-1994). [Voir aussi: base interactive, dictionnaire en ligne, Frantext.]
L'ATM (asynchronous transfer mode) est une technologie pouvant transmettre tout type d’information, y compris le son et la vidéo, par l’acheminement indépendant de l’information fragmentée en de multiples paquets et reconstituée à l’arrivée pour recomposer l’information initiale, le tout dans un délai infime. C’est la technologie utilisée pour la transmission par fibre optique. [Voir aussi: fibre optique, paquet.]
Défini par l'IETF (Internet Engineering Task Force), le format Atom est un format ouvert de syndication, à savoir un format permettant de traiter les informations récentes mises à disposition par un site web pour lecture sur d'autres sites. Le format Atom est basé sur le format XML (extensible markup language). Un autre format de syndication est le format RSS (really simple syndication). [Voir aussi: IETF, RSS, syndication, XML.]
AUDACE est l'acronyme d'Annuaire à l'usage des auteurs cherchant un éditeur, et son auteur est Roger Gaillard. Publié pour la première fois en 1986 par le Calcre (Association d'information et de défense des auteurs, dont le sigle signifie "Comité des auteurs en lutte contre le racket de l'édition"), AUDACE devient rapidement une "bible" respectée de toute la profession, avec une nouvelle version tous les trois ou quatre ans. Ce jusqu'à la disparition du Calcre en 2004 des suites d'un procès initié par un ancien salarié. AUDACE est désormais publié par L'Oie plate (Observatoire indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants), maison d'édition fondée en 2005 par Roger Gaillard, Claude Aubert et André Muriel. Publiée en mars 2005, la nouvelle édition d'AUDACE propose 1.100 fiches techniques sur les éditeurs de littérature et répond aux nombreuses questions que se posent les postulants à l'édition. AUDACE attribue aussi des "étoiles" et des "tomates" aux éditeurs à compte d'auteur selon la qualité de leurs prestations. [Voir aussi: Calcre, édition, Gaillard Roger, Oie plate (L').]
Le terme "audio" est un terme générique recouvrant tout ce qui a trait au son. Pour la musique, les principaux formats numériques sont les formats MP3 et WMA (Windows media audio). Et, pour l’audiobook, les formats WMA et DAISY (digital audio information system). [Voir aussi: audiobook, DAISY, MP3, numérique (son), WMA.]
Un audioblog (ou blog audio) est un blog permettant d'écouter des chansons, de la musique ou des émissions musicales en ligne. Certains audioblogs proposent aussi l’envoi de fichiers par podcasting, une technologie permettant aux usagers de recevoir directement les nouveaux fichiers audio qu'ils ont pré-sélectionnés. [Voir aussi: blog, musique en ligne, podcast.]
Après avoir été un livre sur bande magnétique ou sur cassette, l’audiobook est devenu un livre numérique audio (ou livre audionumérique) pouvant être lu sur un ordinateur au moyen d'une synthèse vocale. La fabrication de l'audiobook est régie par la norme DAISY (digital audio information system). Cette norme se base sur le format DTB (digital talking book), un format permettant l’indexation du livre et l’ajout de signets pour une navigation facile au niveau du paragraphe, de la page et du chapitre. D'autres formats possibles sont les standards de compression audio (son, musique, voix) comme le MP3 ou le WMA (Windows media audio). Des collections enregistrées de livres du domaine public sont disponibles sur le web, par exemple celles d'AudioLivres (en français), LiteralSystems (en anglais), AudioBooksForFree (en anglais) et LibriVox (multilingue). [Voir aussi: CD, DAISY, DTB, ebook, MP3, synthèse vocale, WMA.]
Un auteur hypermédia est un auteur exploitant les possibilités du lien hypermédia (lien vers des images animées, des bandes sonores, des vidéos, etc.) dans des oeuvres telles qu’un site d’écriture hypermédia, une fiction hypermédia (nouvelle, roman, feuilleton), un documentaire hypermédia, etc. [Voir aussi: lien hypermédia, littérature numérique.]
Un auteur hypertexte exploite les possibilités du lien hypertexte (lien vers des textes et des images) dans des oeuvres telles qu’un site d’écriture hypertexte, une fiction hypertexte (nouvelle, roman, feuilleton) , un documentaire hypertexte, etc. [Voir aussi: lien hypertexte, littérature numérique.]
Un auteur multimédia est un auteur qui contribue à l’élaboration de matériel multimédia ou qui utilise le multimédia pour ses propres travaux (oeuvres de fiction ou documentaires). [Voir aussi: multimédia.]
Grandement facilitée par l’internet, l’auto-édition est une solution choisie par de nombreux auteurs, qui créent leur propre site web afin de diffuser leurs oeuvres, ce qui leur évite de passer par les canaux traditionnels. C'est le cas par exemple de l’écrivain Anne-Bénédicte Joly. [Voir aussi: édition.]
Appelées aussi inforoutes, les autoroutes de l'information sont l'ensemble des réseaux de communication permettant la transmission rapide d’informations via l'internet, que ce soit par la DSL (digital subscriber line) ou sa variante ADSL (asymmetric digital subscriber line), le câble en fibres optiques, la boucle locale radio, le satellite, la WiFi (wireless fidelity), la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access), etc. [Voir aussi: ADSL, boucle locale radio, DSL, fibre optique, internet, satellite, WiFi, WiMAX.]
Journaliste et infographiste, Marc Autret rejoint le Calcre (Association d'information et de défense des auteurs, dont le sigle signifie "Comité des auteurs en lutte contre le racket de l'édition") en 1993. En janvier 1996, il crée le magazine imprimé Ecrire&Editer (E&E), avec le soutien de Roger Gaillard, président du Calcre et directeur de publication. Devenu au fil des ans une référence dans le monde des lettres, E&E est un bimestriel d’information pratique sur le monde de l’édition, y compris l’édition électronique (outils logiciels, web littéraire, aspects contractuels, etc.). Marc Autret est le rédacteur en chef d'E&E de janvier 1996 à mars 2004, jusqu'à la disparition du Calcre des suites d'un procès initié par un ancien salarié. Ses dix ans au Calcre en font l’un des meilleurs spécialistes de la défense des auteurs et de l'analyse de l'édition littéraire. En mars 2005, il publie 150 questions sur l'édition aux éditions L'Oie plate (Observatoire indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants). En 150 articles et 240 pages, cet "anti-sèche à l'usage des auteurs" est le vade-mecum des jeunes écrivains en quête d'éditeur. Et un modèle du genre. Il est complété par une FAQ (foire aux questions) en ligne sur son site BlogNot! L'édition numérique (ebook) du même livre est disponible chez Numilog en octobre 2006. En octobre 2005, Marc Autret lance sur BlogNot! la rubrique Fil de brèves, sur le monde de l'édition, l'infographie, le multimédia, le droit d'auteur et les sujets connexes. [Voir aussi: Calcre, droit d'auteur, ebook, EcrireEditer, édition, édition électronique, infographie, Gaillard Roger, multimédia, Numilog, Oie plate (L').]
Isabelle Aveline est d'abord libraire puis journaliste avant de se lancer dans la conception de sites internet et intranet. En juin 1996, elle fonde Zazieweb, un site indépendant conçu pour tous les amoureux du livre, professionnels et amateurs. Le succès est immédiat. "Le site Zazieweb débarque sur la Toile dans un no man's land littéraire, raconte-t-elle en 1998. Zazieweb se situe aux frontières de l'écrit et de l'édition électronique. L'originalité du traitement des rubriques par rapport à un média papier étant évidemment de 'mailler' l'information avec un site sur internet." Suivant de près l’actualité du livre, le site se veut un espace de documentation, d’orientation et de ressources internet. Quelques années après, le site devient un portail offrant de multiples services. L’annuaire de Zazieweb recense plus de 5.000 sites littéraires. Zazieweb offre aussi "des espaces d’échanges et de rencontres pour lecteurs communicants et actifs". Y participe une communauté active de plus de 10.000 e-lecteurs. "Qu'est-ce qu'un e-lecteur? Un e-lecteur est un lecteur actif et communicant qui souhaite échanger, discuter, polémiquer avec d'autres lecteurs. Des espaces et services lui sont dédiés sur Zazieweb, sur le mode interactif du web! Zazieweb se présente comme une interface média qui reconstruit, réinvente les relations entre les gens, entre les textes, entre toutes ces articulations possibles qui existent entre les personnes et les livres." [Voir aussi: annuaire, Zazieweb.]
AZERTY est un acronyme caractérisant le clavier d’ordinateur utilisé en France. Cet acronyme correspond aux premières touches de la première ligne de caractères alphabétiques (à savoir la deuxième ligne du clavier). A l’exception de la France, les utilisateurs des langues indo-européennes utilisent en général un clavier QWERTY. [Voir aussi: QWERTY.]
Le B2B (business-to-business) est un sigle désignant une relation d'entreprise à entreprise, contrairement au B2C (business-to-consumer), qui désigne une relation de l'entreprise au consommateur. [Voir aussi: B2C, commerce en ligne.]
Le B2C (business-to-consumer) est un sigle désignant une relation de l'entreprise au consommateur, contrairement au B2B (business-to-business), qui désigne une relation d'entreprise à entreprise. [Voir aussi: B2B, commerce en ligne.]
Appelé aussi à ses débuts AltaVista Translation, Babel Fish Translation est un service de traduction automatique lancé en décembre 1997 par le moteur de recherche AltaVista, en partenariat avec la société Systran, spécialisée dans les logiciels de traduction. A l'origine, Babel Fish permet de traduire une page web ou un texte relativement court de l'anglais vers les langues suivantes: allemand, espagnol, français, italien et portugais, et vice versa. Ce service rencontre un succès immédiat, et reste toujours très utilisé dans les années 2000, avec augmentation des combinaisons de langues possibles. [Voir aussi: AltaVista, logiciel, moteur de recherche, traduction automatique.]
Un baladeur numérique est un appareil de petite taille permettant de stocker, d'emporter et d'utiliser des fichiers numériques (texte, son, image). Le baladeur numérique destiné au texte débute en 1999 avec diverses expériences d’appareils de lecture dédiés (ebooks), l'expérience la plus intéressante étant celle du prototype @folio. Le baladeur numérique destiné à la musique débute en 2001 avec l’iPod. Une présentation plus détaillée est disponible dans les deux notices suivantes. [Voir aussi: @folio, baladeur numérique (musique), baladeur numérique (texte), ebook, iPod, numérique.]
Le baladeur numérique destiné à la musique est d’abord appelé baladeur MP3, du nom du premier "grand" format musical. Ce baladeur permet de stocker et d'écouter des fichiers musicaux, souvent trouvés ou achetés en ligne. Le baladeur le plus connu est l'iPod, lancé fin 2001 par Apple, et qui connaît un succès fulgurant. Sa part de marché toutes versions confondues est de 82% en octobre 2004. A la même date, une soixantaine de modèles est disponible sur le marché, dont les modèles de Creative, iRiver, PalmOne, RCA (Thomson), Rio et Samsung. Arrivent ensuite d'autres modèles lancés par Dell, Mattel, Olympus, Sony, Toshiba, Virgin ou Microsoft. Les principaux formats de fichiers musicaux sont le MP3, le MP3pro et le WMA (Windows media audio). [Voir aussi: iPod, MP3, MP3pro, musique en ligne, numérique (son), WMA.]
Le baladeur numérique destiné au texte débute en 1999 avec diverses expériences d’appareils de lecture dédiés, appelés ebooks, dont aucune n’est vraiment concluante à ce jour. Une autre expérience dans ce domaine est le prototype @folio, un baladeur numérique permettant de lire des textes glanés sur l’internet. En 2006, l'usage est de lire sur son PDA (personal digital assistant) ou son smartphone, ou encore sur son ordinateur portable pour ceux qui préfèrent un écran plus grand. Les supports dédiés vraiment performants sont encore du domaine de l’avenir. [Voir aussi: @folio, ebook, numérique (texte), PDA, smartphone.]
Jean-Pierre Balpe est chercheur, théoricien de la littérature informatique et écrivain. Il a été le directeur du département hypermédias de l’Université Paris 8. Il est l’auteur d’ouvrages scientifiques et techniques et d’ouvrages de fiction (poèmes, romans et nouvelles). Dès 1975, il s’intéresse aux possibilités que l’informatique offre à l’écriture littéraire. En 1981, il est l’un des co-fondateurs de l’ALAMO (Atelier de littérature assistée par la mathématique et les ordinateurs). Depuis 1989, il réalise des logiciels d’écriture principalement utilisés lors d’expositions ou de manifestations publiques. Il est aussi l’auteur de romans interactifs et génératifs utilisant l’internet (Trajectoires, Mail-Roman, etc.) et de spectacles utilisant des générateurs de texte (parfois couplés avec des générateurs de musique ou de scénographie). Il considère que "les technologies numériques sont une chance extraordinaire du renouvellement du littéraire". Entre moult réalisations, il est l’auteur du premier mail-roman, à savoir un roman diffusé par courriel. Entre le 11 avril et le 19 juillet 2001, pendant très exactement cent jours, il écrit et diffuse quotidiennement un chapitre de Rien n’est sans dire à cinq cents personnes (sa famille, ses amis, ses collègues, etc.) en s’inspirant des réponses et des réactions des lecteurs pour écrire la suite. En 2005, il anime également plusieurs blogs consacrés à l’hyperfiction (roman ou poésie). [Voir aussi: courriel, blog, hyperfiction, littérature numérique, mail-roman.]
L'expression "bande passante" désigne le débit procuré par un réseau de télécommunications. En fonction du débit, la bande passante est donc "étroite", "moyenne" ou "large". Une présentation plus détaillée est donnée dans les trois notices suivantes. [Voir aussi: bande passante étroite, bande passante large, bande passante moyenne, réseau, télécommunications.]
L’expression "bande passante étroite" caractérise un débit relativement faible procuré par un réseau de télécommunications. Ce terme désigne le plus souvent les fils de cuivre de la ligne téléphonique standard, couplés avec l’utilisation d’un modem 56 Kbps (kilobits par seconde), qui permet de convertir les données numériques de l’ordinateur vers des données analogiques pouvant transiter par la ligne téléphonique, et inversement. Très utilisée aux débuts de l’internet, la bande passante étroite est ensuite supplantée par une bande passante moyenne ou large, qui permet un débit beaucoup plus rapide. [Voir aussi: analogique, bande passante large, bande passante moyenne, bps, modem, numérique.]
L’expression “bande passante large” caractérise le débit élevé procuré par un réseau de télécommunications. Ce débit est procuré par plusieurs types de réseaux: (a) la DSL (digital subscriber line), apparue en 1998, ou sa variante ADSL (asymmetric digital subscriber line), qui utilise les fils de cuivre de la ligne téléphonique pour transmettre des données numériques tout en permettant la transmission simultanée de la voix et du fax; (b) le câble TV, qui fournit à la fois les services télévisuels et l’accès internet à haut débit, par le biais d’un modem câble pour ce dernier; (c) le câble en fibres optiques, pour le transfert de données numériques à très haut débit sur de longues distances; (d) la WiFi (wireless fidelity), apparue en 2002, à savoir une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour se connecter à l'internet sur une portée de quelques dizaines de mètres; (e) la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access), elle aussi à base de fréquences radio, mais avec un champ d'action de plusieurs kilomètres; (f) le CPL (courant porteur en ligne), qui utilise le réseau électrique. [Voir aussi: ADSL, bande passante, câble, CPL, DSL, fibre optique, WiFi, WiMAX.]
L’expression "bande passante moyenne" caractérise le débit moyen procuré par un réseau de télécommunications. Ce débit désigne le plus souvent le RNIS (réseau numérique à intégration de services), qui permet la transmission de données numériques à la vitesse de 128 Kbps (kilobits par seconde) par le biais des fils de cuivre de la ligne téléphonique standard (qui sont équipés d’un adaptateur spécifique aux deux extrémités), tout en autorisant la transmission simultanée de la voix et du fax. [Voir aussi: bande passante, bps, RNIS.]
Barnes Noble (B&N) est une grande chaîne de librairies qui, en 1997, comprend 480 librairies “traditionnelles” aux Etats-Unis. Barnes & Noble est aussi un éditeur de livres classiques et illustrés. En mai 1997, BarnesNoble lance sa librairie en ligne, Barnes & Noble.com, en partenariat avec Bertelsmann, géant des médias allemand, pour concurrencer la librairie en ligne Amazon.com. En août 2000, Barnes & Noble.com ouvre un secteur de vente d’ebooks. Puis, en janvier 2001, un secteur d’édition électronique, dénommé Barnes & Noble Digital. Ces deux activités cessent en septembre 2003, signe qu'un véritable marché pour l'ebook reste encore du domaine de l'avenir. En juillet 2003, B&N rachète les parts détenues par Bertelsmann dans Barnes & Noble.com (36,8% des parts) pour 164 millions de dollars US. [Voir aussi: Amazon.com, Bertelsmann, édition électronique, librairie numérique.]
Une base interactive est une base de données informatisée permettant une recherche multicritères, par exemple dans un ensemble de termes et définitions (base terminologique), ou encore dans un corpus de textes (base textuelle), avec choix de présentation pour l’affichage des résultats. Des exemples de bases textuelles interactives peuvent être trouvés dans la section NEFbase du Net des études françaises (NEF). TACTweb, logiciel de recherche de données textuelles en ligne, peut être téléchargé gratuitement et paramétré facilement pour créer et gérer des bases textuelles en ligne. [Voir aussi: base terminologique, NEF, TACTweb.]
Une base terminologique est une base interactive permettant une recherche multicritères dans un corpus de termes et définitions disponibles dans une ou plusieurs langues. C'est le cas par exemple du Grand dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF). [Voir aussi: base interactive, dictionnaire en ligne, Grand dictionnaire terminologique.]
Un BBS (bulletin board system) est un système informatisé reliant les personnes appartenant à un même groupe d’intérêt (association, entreprise, organisme, etc.) pour des annonces, des discussions, le transfert de fichiers, etc. Appelé “babillard” par les Québécois. Le pionnier des BBS est The WELL (The Whole Earth 'Lectronic Link), qui débute dès 1985 et se poursuit ensuite sur le web. [Voir aussi: WELL (The).]
Jim Fruchtermann fonde en 2001 Benetech, une société de la Silicon Valley (Californie) ayant pour objectif de mettre la technologie au service de tous les êtres humains, et pas seulement de quelques-uns. Benetech prend la suite d'Arkenstone, une société spécialisée dans les appareils de lecture pour personnes aveugles. La première réalisation de Benetech est Bookshare.org, une grande bibliothèque numérique lancée en février 2002 à l’intention des personnes aveugles et malvoyantes résidant aux Etats-Unis (inscription payante). Benetech conçoit, développe et met en oeuvre des technologies novatrices au service du handicap, des droits humains, de l'alphabétisation, de l'éducation et de la fracture numérique. Pour tous ses projets, la société privilégie un retour sur investissement plus social que financier. Benetech propose notamment Route 66 Literacy, un logiciel de lecture pour l'alphabétisation des adultes, et Martus, un logiciel sécurisé permettant de recenser les atteintes aux droits de l'homme. [Voir aussi: appareil de lecture, bibliothèque numérique, Bookshare.org, fracture numérique.]
Tim Berners-Lee est l’inventeur du World Wide Web (plus communément appelé web), qui voit le jour en 1989. Alors ingénieur au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) à Genève, Tim Berners-Lee mène un projet autour de la mise en réseau de documents utilisant l'hypertexte. En 1990, il met au point le premier serveur HTTP (hypertext transfer protocol) et le premier navigateur web. Le web devient opérationnel en 1991. Tim Berners-Lee préside ensuite le consortium W3C (World Wide Web Consortium), un consortium industriel international fondé en octobre 1994 pour développer les protocoles et les standards communs nécessaires à la croissance du web. Dans un texte personnel situé sur son site (The World Wide Web: A Very Short Personal History), Tim Berners-Lee écrit: "Le rêve derrière le web est un espace d’information commun dans lequel nous communiquons en partageant l’information. Son universalité est essentielle, à savoir le fait qu’un lien hypertexte puisse pointer sur quoi que ce soit, quelque chose de personnel, de local ou de global, aussi bien une ébauche qu’une réalisation très sophistiquée." Tim Berners-Lee est également chercheur au MIT (Massachusetts Institute of Technology). [Voir aussi: CERN, HTTP, lien hypertexte, MIT, protocole, W3C, web.]
Géant des médias allemands, Bertelsmann se lance dans le numérique en 1997. En mai 1997, il passe un partenariat avec Barnes & Noble (qui possède un réseau de 480 librairies aux Etats-Unis) pour lancer la librairie en ligne Barnes & Noble.com, afin de concurrencer la grande librairie en ligne Amazon.com. Au printemps 1998, Bertelsmann poursuit sa progression sur le marché américain en acquérant le grand éditeur Random House. Bertelsmann s'associe aussi avec Barnes & Noble pour financer NuvoMedia, société californienne qui lance le premier appareil de lecture dédié, dénommé Rocket eBook. (Nuvomedia est ensuite racheté par Gemstar TV-Guide International.) Toujours en 1998, Bertelsmann ouvre la grande librairie européenne en ligne BOL.com ( BOL: Bertelsmann On Line), avec des succursales dans plusieurs pays. Suite à la récession de la "nouvelle économie" au début des années 2000, Bertelsmann décide de mettre un frein à ses activités internet et multimédias en août 2002, afin de réduire son endettement. La société se recentre sur le développement de ses activités traditionnelles, notamment sa maison d’édition Random House et l’opérateur européen de télévision RTL. En juillet 2003, Bertelsmann vend à Barnes & Noble (B&N) les parts qu’il détenait dans B&N.com (36,8% des parts) pour la somme de 164 millions de dollars US. [Voir aussi: Barnes & Noble, BOL.com, Nuvomedia, Rocket eBook.]
En juillet 1995, Jeff Bezos crée à Seattle (Etat de Washington, Etats-Unis) la librairie en ligne Amazon.com, futur géant du commerce électronique. L’étude de marché qu'il conduit au printemps 1994 l'a convaincu du fait que les livres sont les meilleurs produits à vendre sur l’internet. "J'ai utilisé tout un ensemble de critères pour évaluer le potentiel de chaque produit, relate Jeff Bezos dans le kit de presse d'Amazon. Le premier critère a été la taille des marchés existants. J'ai vu que la vente des livres représentait un marché mondial de 82 milliards de dollars. Le deuxième critère a été la question du prix. Je voulais un produit bon marché. Mon raisonnement était le suivant: puisque c'était le premier achat que les gens allaient faire en ligne, il fallait que la somme à payer soit modique. Le troisième critère a été la variété dans le choix: il y avait trois millions de titres de livres alors qu'il n'y avait que 300.000 titres pour les CD, par exemple." Amazon.com débute avec dix salariés et trois millions d’articles, et devient vite une référence mondiale du commerce en ligne. Belle consécration, Jeff Bezos est élu l'homme de l'année 1999 de Time Magazine. Amazon.com fait partie des "grands" de l’internet, avec aBay, Yahoo!, Google et Microsoft. [Voir aussi: Amazon.com, commerce en ligne, eBay, librairie en ligne.]
La Bible de Gutenberg est le premier ouvrage que Gutenberg ait imprimé, dans les années 1450, dans son atelier de Mayence (Allemagne). Il l'aurait imprimée en 180 exemplaires. 48 exemplaires, dont certains incomplets, existeraient toujours. La British Library en possède deux versions complètes, et une partielle. La version numérique de la Bible de Gutenberg est mise en ligne en novembre 2000 sur le site de la British Library. La numérisation est l’oeuvre de chercheurs et experts techniques de l’Université Keio de Tokyo et de NTT (Nippon Telegraph and Telephone Communications), venus travailler sur place à l’aide de matériels hautement sophistiqués. [Voir aussi: Gutenberg Johannes, numérique, numérisation.]
Une bibliographie est un répertoire regroupant des références de livres, articles et autres documents permettant de s'orienter au mieux dans "l'énorme bibliothèque accumulée par les écrivains de tous les peuples et de tous les pays, c'est-à-dire le patrimoine littéraire de l'humanité" (Henri Langlois). Longue d'une demi-page ou bien de plusieurs centaines de pages, elle peut être générale, spécialisée, sélective, exhaustive, alphabétique, chronologique, analytique (commentée) ou systématique (classée en rubriques). De plus, une bibliographie peut être à vocation commerciale, par exemple Electre, qui recense les livres en langue française disponibles à la vente, ou non commerciale, par exemple la Bibliographie nationale française, établie par la BnF (Bibliothèque nationale de France) à partir des documents reçus au titre du dépôt légal. [Voir aussi: bibliothèque, Bibliothèque nationale de France, Electre.]
Les bibliothèques traditionnelles (bibliothèques nationales, bibliothèques publiques, bibliothèques privées, bibliothèques spécialisées, etc.) sont présentes sur l’internet par le biais d’un site web, d’un catalogue en ligne et d’une bibliothèque numérique, ce qui rend obsolètes les problèmes de communication du passé. Si la bibliothèque numérique se développe dès 1994, la mise en ligne de vastes collections ne débute que plus tard, en 1997 et 1998, le temps de numériser les fonds et de mettre au point la technologie nécessaire. Les documents sont numérisés en mode texte ou en mode image. D’autres bibliothèques numériques n’émanent pas d’une bibliothèque traditionnelle. Elles sont nées sur l’internet, comme le Projet Gutenberg, la grande bibliothèque mondiale de livres du domaine public au format texte. [Voir aussi: bibliothèque numérique, numérisation, Projet Gutenberg.]
La Bibliothèque électronique de Lisieux est l’une des premières bibliothèques francophones du réseau. Elle est créée en juin 1996 par Olivier Bogros, directeur de la médiathèque municipale de Lisieux (Normandie), qui l’héberge pendant deux ans sur les pages de son compte personnel CompuServe. En juin 1998, il enregistre un nom de domaine (www.bmlisieux.com) et déménage l’ensemble sur un serveur offrant une capacité de stockage de 30 Mo (mégaoctets). En juillet 1999, la bibliothèque électronique comprend 370 textes courts, numérisés en mode texte à partir des collections de la médiathèque. On y trouve des oeuvres littéraires, des brochures et des opuscules documentaires, ainsi que des manuscrits, livres et brochures sur la Normandie. En juillet 2000, on compte 466 textes de 120 auteurs. En février 2004, les collections approchent les 700 textes. En décembre 2006, les collections comprennent 930 oeuvres et 20 galeries d'images (ce qui représente 327,1 Mo avec une capacité de stockage de 600 Mo). Créé en août 2000 sur le site de l'Université de Toronto, LexoTor est une base de données fonctionnant avec le logiciel TACTweb (TACT: text analysis computing tools) et permettant l'interrogation en ligne des oeuvres de la bibliothèque, ainsi que des analyses et des comparaisons textuelles. [Voir aussi: bibliothèque numérique, Bogros Olivier, numérisation, numérisation en mode texte, TACTweb.]
La Bibliothèque européenne est un portail commun aux 43 bibliothèques nationales d'Europe. Il est lancé en janvier 2004 par la CENL (Conference of European National Librarians) et hébergé par la Bibliothèque nationale des Pays-Bas. Ce portail offre d'ores et déjà un point d'accès unique aux ressources de 18 bibliothèques nationales: catalogue commun et accès gratuit ou payant aux documents électroniques. Les collections des autres bibliothèques seront intégrées dans une phase ultérieure. La Bibliothèque européenne est issue du projet TEL, un projet de trois ans (2001-2003) subventionné par la Commission européenne. L'objectif de ce projet était d'étudier la faisabilité d'un nouveau service pan-européen (dénommé "La Bibliothèque européenne") capable de donner accès à des ressources disséminées dans toutes les bibliothèques nationales d'Europe. La Bibliothèque européenne sera le portail de la future Bibliothèque numérique européenne, un projet lancé en mars 2006. [Voir aussi: bibliothèque, Bibliothèque numérique européenne, portail.]
La Bibliothèque nationale de France (BNF) est la plus grande bibliothèque francophone mondiale. En octobre 1997, la BNF met en ligne sa bibliothèque numérique Gallica, qui devient rapidement la grande bibliothèque numérique francophone du réseau, et l'une des grandes bibliothèques numériques mondiales avec celles de la British Library et de la Library of Congress. Les catalogues en ligne de la BnF servent aussi de bases bibliographiques. Le site de la BnF héberge le Catalogue collectif de France (CCFr), qui regroupe plusieurs catalogues: BnF, bibliothèques universitaires, fonds anciens (avant 1811) et locaux des bibliothèques municipales et spécialisées. Les Signets de la BnF "proposent une sélection commentée de ressources accessibles par internet, choisies par les bibliothécaires de la BnF". [Voir aussi: bibliothèque numérique, catalogue en ligne, Gallica, signet.]
Appelée aussi bibliothèque électronique ou bibliothèque virtuelle, une bibliothèque numérique est une entité utilisant les technologies numériques pour acquérir, stocker, préserver et diffuser des documents. Ces documents sont soit publiés directement sous forme numérique, soit numérisés à partir d’un document imprimé, audiovisuel ou autre. Une collection numérique devient une bibliothèque numérique lorsqu’elle répond aux quatre conditions suivantes: (a) elle peut être créée et produite dans un certain nombre d’endroits différents, mais elle doit être accessible en tant qu’entité unique; (b) elle doit être organisée et indexée pour un accès aussi facile que possible; (c) elle doit être stockée et gérée de manière à avoir une existence assez longue après sa création; (d) elle doit trouver un équilibre entre le respect du droit d’auteur et la diffusion libre du savoir. [Voir aussi: droit d’auteur, numérisation.]
Après une vaste consultation lancée par la Commission européenne en septembre 2005, avec réponse requise en janvier 2006, le projet de bibliothèque numérique européenne débute en mars 2006. D'après le communiqué de presse en date du 2 mars 2006, "le plan de la Commission européenne visant à promouvoir l’accès numérique au patrimoine de l’Europe prend forme rapidement. Dans les cinq prochaines années, au moins six millions de livres, documents et autres oeuvres culturelles seront mis à la disposition de toute personne disposant d’une connexion à l’internet, par l’intermédiaire de la 'Bibliothèque numérique européenne'. Afin de stimuler les initiatives de numérisation européennes, la Commission va cofinancer la création d’un réseau paneuropéen de centres de numérisation. La Commission abordera également, dans une série de documents stratégiques, la question du cadre approprié à adopter pour assurer la protection des droits de propriété intellectuelle dans le cadre des bibliothèques numériques." Cette bibliothèque numérique européenne sera accessible à partir de la Bibliothèque européenne, un portail commun aux 43 bibliothèques nationales d'Europe. [Voir aussi: Bibliothèque européenne, bibliothèque numérique, numérisation.]
Big-5 désigne un système de codage informatique pour la langue chinoise. Ce système permet d'encoder les 13.494 caractères chinois traditionnels. [Voir aussi: codage.]
Le terme "binaire" signifie "à base deux". Un code binaire utilise donc uniquement les éléments 0 et 1. Le code ASCII (American standard code for information interchange), par exemple, traduit 126 caractères (lettres, chiffres, ponctuation, symboles) en langage binaire sur 7 bits. "A" devient: "1000001", "B" devient: "1000010", etc. [Voir aussi: ASCII, bit.]
Le terme "bit" est l'acronyme de "binary digit". Le bit est une unité de numération binaire (0 ou 1) utilisée pour le codage informatique de caractères (lettres, chiffres, ponctuation, symboles), par exemple l'ASCII (American standard code for information interchange). Un ensemble de 8 bits forme un octet. Le kilobit (Kbit) est une unité de mesure équivalant à 1.000 ou 1.024 bits. Le mégabit (Mbit) est une unité de mesure équivalant à un million de bits. Le gigabit (Gbit) est une unité de mesure équivalant à un milliard de bits. Le térabit (Tbit) est une unité de mesure équivalant à 1.000 gigabits. L'abréviation "bit/s" ou "bps" (bit par seconde) désigne une unité de débit de transmission des données. [Voir aussi: ASCII, bps, codage, numérique, octet.]
Un blog (appelé aussi blogue ou weblog) est un "carnet de bord sur internet" (Petit Robert) ou encore un journal en ligne tenu par une personne ou un groupe. A usage professionnel ou personnel, il permet de tenir son journal sur le web via un logiciel très simple d’utilisation. Ce journal est ordonné par ordre chronologique (du plus récent au plus ancien) et il est actualisé au gré du rédacteur, d’heure en heure ou bien une fois par mois. Le premier blog apparaît en 1997. Le blog pointblog.com propose un abc du blogging donnant des informations pratiques, y compris sur la manière de créer son blog. En 2004, Le Monde.fr, site du quotidien Le Monde, lance ses propres blogs, "un formidable format d'expression journalistique qui permet un dialogue quasi-instantané avec son lecteur", selon Yann Chapellon, directeur du Monde interactif. En juillet 2005, il y aurait plus de 14 millions de blogs dans le monde, et 80.000 nouveaux blogs par jour. En décembre 2006, le site spécialisé Technorati recense 65 millions de blogs, et 175.000 nouveaux blogs par jour. D'après la société Gartner, la durée de vie moyenne d'un blog est de trois mois, et on recense 30 millions de blogueurs actifs. Toujours d'après Gartner, le nombre de blogueurs pourrait atteindre les 100 millions au cours du premier semestre 2007, un nombre qui marquerait le pic d'un engouement phénoménal depuis quelques années, pour redescendre ensuite et atteindre une vitesse de croisière. Certains blogs sont consacrés aux photos (photoblogs ou blogs photo), à la musique (audioblogs, blogs audio ou podcasts) ou aux vidéos (vlogs ou blogs vidéo). [Voir aussi: audioblog, logiciel, podcast, presse en ligne, web.]
La norme Blu-Ray est une norme de DVD (digital versatile disc) haute définition, permettant donc de proposer une image et un son de très grande qualité. Les deux normes concurrentes du marché sont la norme Blu-Ray, défendue par Sony, et la norme HD DVD (high definition digital versatile disc), défendue par Toshiba. Pas de norme commune donc, faute d'un accord entre les parties. Les premiers DVD nouvelle génération sont lancés en 2006. Outre Sony, la norme Blu-Ray est utilisée par Panasonic, Philips, Pioneer et Samsung. Des DVD haute définition bi-format et des lecteurs de DVD bi-format sont lancés en 2007. [Voir aussi: DVD, HD DVD.]
La technologie Bluetooth est une technologie sans fil à base de fréquences radio, qui permet de connecter plusieurs appareils dans un rayon de 10 à 100 mètres sur une bande radio de 2,4 GHz (gigahertz). Bluetooth permet par exemple de connecter un ordinateur avec ses périphériques (imprimante, scanner, souris, etc.) ou alors avec un PDA (personal digital assistant), un téléphone portable ou un smartphone, pour un transfert des données en temps réel dans le rayon imparti, en même temps que la sécurité de transmission des données et leur protection contre les interférences. [Voir aussi: hertz, ordinateur, PDA, périphérique, smartphone, téléphone portable.]
Olivier Bogros est directeur de la Médiathèque municipale de Lisieux (Normandie). En juin 1996, il crée la Bibliothèque électronique de Lisieux, une des premières bibliothèques francophones du réseau. Il l’héberge d’abord pendant deux ans sur les pages de son compte personnel CompuServe. En juin 1998, il enregistre un nom de domaine (www.bmlisieux.com) et déménage l’ensemble sur un serveur offrant une capacité de stockage de 30 Mo (mégaoctets). Cette bibliothèque numérique est spécialisée dans les textes courts (nouvelles, brochures et articles), qui sont numérisés en mode texte à partir des collections de la médiathèque, avec 700 textes en février 2004 et 930 textes en décembre 2006, ainsi que 20 galeries d'images. A titre personnel, Olivier Bogros est aussi l’auteur de Miscellanées, "une bibliothèque hétéroclite" présentant des nouvelles, textes, poèmes et chansons choisis par ses soins, avec mise à jour au minimum mensuelle. Miscellanées comprend 120 documents en février 2004 et 175 documents en décembre 2006. [Voir aussi: Bibliothèque électronique de Lisieux, bibliothèque numérique, Miscellanées, numérisation, numérisation en mode texte.]
Le géant des médias allemands Bertelsmann lance en 1998 BOL.com, une grande librairie en ligne avec des succursales dans plusieurs pays, dont BOL.fr, lancé en juillet 1999 en partenariat avec la multinationale française Vivendi. Deux ans plus tard, en juillet 2001, BOL.fr ferme définitivement ses portes, du fait de la concurrence des autres librairies en ligne françaises déjà présentes sur le marché (notamment Alapage, Chapitre.com et Amazon.fr). En 2003, BOL.com est présent dans huit pays (Allemagne, Chine, Italie, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Suisse). En 2005, BOL.com est présent dans six pays (les mêmes, moins le Japon et la Suède). [Voir aussi: Bertelsmann, librairie en ligne, Vivendi.]
Lancé par la société Benetech et mis en ligne en février 2002, Bookshare.org est une grande bibliothèque numérique (inscription payante) à l’intention des personnes aveugles et malvoyantes résidant aux Etats-Unis. Benetech est une société de la Silicon Valley (Californie) ayant pour objectif de mettre la technologie au service de tous. Dès l’ouverture, grâce à une centaine de volontaires, les 7.620 titres de Bookshare.org sont disponibles en deux formats, le format BRF (braille format) et le format DAISY (digital audio information system). Le format BRF est destiné à une lecture sur plage braille ou une impression sur imprimante braille. Le format DAISY permet l’écoute du texte sur un ordinateur au moyen d'une synthèse vocale. Le nombre de livres et de volontaires augmente rapidement. En février 2003, un an après l’ouverture, Bookshare.org compte 11.500 titres et 200 volontaires. Le catalogue comprend 14.000 titres en août 2003, 17.000 titres en février 2004, 20.000 titres en janvier 2005, 23.000 titres en juillet 2005 et 30.000 titres en novembre 2006. 5.000 livres sont ajoutés pendant l'année 2006, avec un rythme de 100 livres par semaine. Bookshare.org n'aurait pu voir le jour sans la volonté bien ancrée de l'équipe de faire appliquer un amendement de la loi sur le copyright (1996 Chafee Amendment, Copyright Law, 17 U.S.C. § 121). Cet amendement autorise la distribution d'oeuvres littéraires dans des formats adaptés, et ce auprès des personnes handicapées visuelles, des personnes souffrant d'un handicap de lecture (par exemple la dyslexie) et des personnes à motricité réduite (par exemple celles qui ne peuvent tenir un livre dans les mains ou bien tourner les pages). En mars 2006, Bookshare.org passe un accord avec la NFB (National Federation for the Blind) pour proposer des titres de la presse locale et nationale consultables quotidiennement (125 titres en mars 2006 et 150 titres en décembre 2006). Bookshare.org est à ce jour la plus grande bibliothèque numérique mondiale destinée aux personnes aveugles et malvoyantes, et son modèle est envié par de nombreux pays. [Voir aussi: Benetech, bibliothèque numérique, braille, BRF, DAISY, presse en ligne, synthèse vocale.]
Généralement installée dans les lieux publics, une borne interactive est un terminal muni d’un clavier ou d’un écran tactile, le but étant de renseigner les usagers sur différents sujets, produits et services. [Voir aussi: terminal.]
Une borne WiFi est une borne présente dans un hotspot (point public de connexion) pour servir de relais à une connexion WiFi (wireless fidelity), la WiFi étant une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour se connecter à l'internet sur une portée de quelques dizaines de mètres. L’existence d’une borne WiFi permet à l’usager de se connecter à l’internet lorsqu’il/elle est en déplacement ou en voyage. On trouve des bornes WiFi dans de nombreux lieux publics: cafés, hôtels, gares, aéroports, etc. [Voir aussi: hotspot, WiFi.]
La boucle locale radio (BLR) est une technologie de transmission des données par voie hertzienne, utilisable aussi bien pour la téléphonie que pour l’accès à l’internet, par le biais d'une antenne parabolique située sur le toit d'un bâtiment. Une liaison radio-électrique remplace la ligne en fil de cuivre traditionnelle. La boucle locale radio facilite l’introduction de l’internet à haut débit (technologie WiMAX - worldwide interoperability for microwave access) dans les zones isolées ou les zones montagneuses, qui ne peuvent bénéficier de lignes DSL (digital subscriber line) ou ADSL (asymmetric digital subscriber line), ces dernières exigeant soit un câblage spécifique, soit la proximité d’un central téléphonique, et dans tous les cas de lourds investissements en équipements de réseau. [Voir aussi: ADSL, DSL, internet à haut débit, WiMAX.]
Connue sur le web en tant qu’écrivain multimédia, Lucie de Boutiny publie d’abord nombre de nouvelles dans une vingtaine de revues: L’Infini, NRV, Le Matricule des anges, etc. Son roman N’Importawaque paraît aux éditions 00h00. Elle est aussi l’auteure de Non, roman multimédia publié en feuilleton par Synesthésie, revue en ligne d’art contemporain. Les articles qu’elle écrit et les interviews qu’elle donne contribuent à faire connaître l’hyperfiction et la littérature numérique. "L’HTX (hypertext literature) nécessite un travail d’accouchement visuel qui n’est pas la vocation originaire de l’écrivain papier, écrit-elle. En plus des préoccupations du langage (syntaxe, registre, ton, style, histoire...), le techno-écrivain - collons-lui ce label pour le différencier - doit aussi maîtriser la syntaxe informatique et participer à l’invention de codes graphiques, car lire sur un écran est aussi regarder." [Voir aussi: éditions 00h00, hyperfiction, littérature numérique, multimédia.]
L'unité "bps" ou "bit/s" est l'abrégé de "bit par seconde". "bps" est une unité de débit de transmission des données utilisée pour représenter le nombre d'éléments binaires transmis par seconde, ce qui permet de chiffrer la vitesse de transmission des données via une bande passante. Plusieurs préfixes sont utilisés: (a) "Kbps" ou "Kbit/s" (kilobit par seconde) pour un débit de transmission exprimé en millier de bits par seconde, (b) "Mbps" ou "Mbit/s" (mégabit par seconde) pour un débit de transmission exprimé en million de bits par seconde, (c) "Gbps" ou "Gbit/s" (gigabit par seconde) pour un débit de transmission exprimé en milliard de bits par seconde, (d) "Tbps" ou "Tbit/s" (térabit par seconde) pour un débit de transmission exprimé en mille milliards de bits par seconde. [Voir aussi: bande passante, binaire, bit.]
Alphabet tactile inventé en 1829 par le français Louis Braille, le braille est basé sur un système de six points composé de deux colonnes de trois points. La combinaison de ces six points permet de former toutes les lettres de l’alphabet, les signes de ponctuation et les symboles. En février 2003, les personnes voyantes ne connaissant pas le braille peuvent correspondre en braille par le biais du portail Handicapzéro, l’association du même nom assurant gratuitement la transcription et l’impression braille des courriers ainsi que leur expédition par voie postale. [Voir aussi: braille informatique, Handicapzéro.]
Issu du braille original sur six points, le braille informatique s’affiche sur huit points, ce qui permet d’augmenter par quatre le nombre de combinaisons possibles. Le format utilisé pour les ebooks en braille est le format BRF (braille format). [Voir aussi: BRF, ebook braille.]
Le format BRF (braille format) est le format utilisé pour l’impression ou la lecture en braille d’un ebook. L’impression s’effectue sur une imprimante braille. La lecture s’effectue sur une plage braille, qui peut être soit un lecteur braille portable, soit un terminal braille électronique, à savoir un périphérique branché à un ordinateur et couplé avec un logiciel braille. L'extension d'un fichier braille est ".brf". [Voir aussi: braille, ebook braille, périphérique, plage braille, terminal.]
Mis en ligne en décembre 1999, le site Britannica.com propose l’équivalent numérique des 32 volumes de la 15e édition imprimée de l’Encyclopaedia Britannica. Britannica.com devient donc la première grande encyclopédie anglophone en accès libre sur le web. Cette masse d’informations est complétée par un choix d’articles provenant de 70 titres de presse, un guide des meilleurs sites web, une sélection de livres, etc., le tout étant accessible à partir d’un moteur de recherche unique. Depuis septembre 2000, Britannica.com fait partie des cent sites les plus visités au monde. En juillet 2001, la consultation devient payante sur la base d’un abonnement mensuel ou annuel. [Voir aussi: encyclopédie en ligne, moteur de recherche.]
La British Library est la bibliothèque nationale du Royaume-Uni, et l'une des grandes bibliothèques mondiales, avec 150 millions de documents dans de très nombreuses langues, et trois millions de nouveaux documents chaque année. Ses catalogues en ligne constituent des bases bibliographiques inappréciables. Signe des temps, en novembre 2000, la British Library met en ligne la version numérique de la Bible de Gutenberg, scannée en mode image à partir des deux exemplaires complets présents dans ses collections. [Voir aussi: Bible de Gutenberg, bibliothèque, catalogue en ligne.]
A l'origine, la BSD (Berkeley System Distribution) est la première version d'Unix proposée par l'Université de Berkeley (Californie) en 1977. D'autres suivent. La BSD donne son nom à la licence BSD, qui est la licence de logiciel libre non copyleftée la plus connue. Contrairement à la licence copyleftée, les versions modifiées d'un programme ne doivent pas nécessairement rester des logiciels libres. La licence copyleftée semble toutefois préférable parce qu'elle protège la liberté des utilisateurs. Un texte explicatif est présent sur le site du GNU Project. [Voir aussi: copyleft, logiciel, logiciel libre, Unix.]
Un bug (ou bogue) est le disfonctionnement d’un logiciel, qui peut être lié à un défaut de conception, un défaut de réalisation, une erreur informatique, etc. [Voir aussi: logiciel.]
Le câble informatique a pour objet de permettre la transmission rapide des données. Outre la retransmission des programmes télévisés, le câble TV permet un accès internet à haut débit par le biais d’un modem câble. Le câble en fibres optiques permet le transfert de données numériques sur de longues distances, par exemple une connexion internet de type T1 avec un débit de 1,5 Mbps (mégabit par seconde). [Voir aussi: bps, fibre optique, numérique, télévision.]
Créé en février 1979 à Vitry (en région parisienne) sous l’appellation originelle de "Comité des auteurs en lutte contre le racket de l’édition", le Calcre élargit ses objectifs en 1988 en devenant l’"Association d’information et de défense des auteurs". De par son indépendance et son dynamisme, l’association s’acquiert le respect des professionnels honnêtes et l’inimitié des éditeurs prospérant au détriment des auteurs ou ne respectant pas leurs droits. Sous la houlette de Roger Gaillard (directeur de publication) et de Marc Autret (rédacteur en chef), le Calcre publie entre janvier 1996 et mars 2004 le magazine imprimé Ecrire&Editer (E&E), un bimestriel d’information pratique sur le monde de l’édition. Le Calcre publie aussi plusieurs guides et annuaires de référence, régulièrement actualisés, le plus connu étant AUDACE (Annuaire à l’usage des auteurs cherchant un éditeur). Après vingt-cinq ans d'activité (1979-2004), le Calcre disparaît des suites d'un procès initié par un ancien salarié. AUDACE est désormais publié par les éditions L'Oie plate (Observatoire indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants). [Voir aussi: AUDACE, Autret Marc, Ecrire&Editer, édition, Gaillard Roger, Oie plate (L').]
La carte graphique permet de traiter les informations relatives à l’affichage des données pour envoi de celles-ci à l’écran. La carte graphique soulage aussi le processeur de l’ordinateur pour le traitement des images en 3D (trois dimensions) en synthèse d’images. [Voir aussi: 3D, processeur, synthèse d’images.]
La carte mère est la carte principale de l'ordinateur. Elle comprend le microprocesseur, les barrettes de mémoire, les cartes d’extension (comme la carte graphique ou la carte modem), etc. [Voir aussi: carte graphique, mémoire, ordinateur, microprocesseur, modem.]
La carte WiFi (wireless fidelity) permet aux usagers d’ordinateurs portables de se connecter à la WiFi, une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour se connecter à l'internet sur une portée de quelques dizaines de mètres. D'abord externe, la carte WiFi est peu à peu intégrée aux nouvelles machines (50% des ordinateurs portables à la fin 2003). [Voir aussi: hotspot, WiFi, WLAN.]
Le catalogage consiste à rédiger la notice bibliographique d’un document (livre, périodique, article, etc.) en différents champs (auteur, titre, éditeur, etc.) selon des normes nationales ou internationales. Les normes internationales les plus utilisées sont l’ISBD (international standard book description) et l’AACR2 (Anglo-American cataloguing rules, 2nd version). Le catalogage est suivi de l’indexation, qui consiste à attribuer à un document un code de classement et une liste de mots-clés. [Voir aussi AACR2, catalogue en ligne, indexation, ISBD.]
Un catalogue collectif en ligne est un catalogue commun à plusieurs bibliothèques, centres de documentation ou librairies, à l’échelon local, régional, national ou international. Le catalogage est lui aussi partagé. Les organismes participants envoient les notices bibliographiques des nouveaux titres et/ou utilisent les notices existantes pour les compléter et les copier dans leur propre catalogue. Un exemple de catalogue collectif est le Catalogue collectif de France (CCFr), qui localise 15 millions de documents dans 160 bibliothèques françaises. [Voir aussi: catalogage, catalogue collectif mondial, catalogue en ligne.]
Un catalogue collectif mondial en ligne est un catalogue collectif utilisé et/ou alimenté par des milliers de bibliothèques et centres de documentation. Le catalogue collectif mondial le plus connu est WorldCat, créé dès 1971 par l'association OCLC (Online Computer Library Center) et devenu au fil des ans une gigantesque base de données bibliographiques. Un autre grand catalogue collectif mondial est le RLG Union Catalog, créé en 1980 par le RLG (Research Library Group, qui devient ensuite Research Libraries Group). Une version web de ce catalogue, appelée RedLightGreen, est mise en accès libre au printemps 2004, avec une version bêta disponible dès l'automne 2003. WorldCat migre aussi sur le web en août 2006, en version bêta, et propose en accès libre non seulement les catalogues des bibliothèques membres mais aussi leurs documents électroniques (livres, articles, photos, musique, vidéos, audiobooks). Après trois ans d'activité, RedLightGreen cesse en novembre 2006, et le RLG est intégré à OCLC. [Voir aussi: catalogue collectif, OCLC, RLG, RLG Union Catalog, WordCat.]
Appelé aussi OPAC (online public access catalogue), un catalogue en ligne est disponible sur le réseau internet ou intranet, en formule libre ou payante. Le protocole de recherche le plus courant est le Z39.50, un standard permettant d’interroger et de récupérer des informations bibliographiques dans des bases de données en ligne. Les catalogues en ligne des grandes bibliothèques mondiales servent aussi de bases bibliographiques, comme le catalogue en ligne de la Library of Congress, les catalogues en ligne de la British Library ou ceux de la Bibliothèque nationale de France (BnF). [Voir aussi: Bibliothèque nationale de France, British Library, Library of Congress, Z39.50.]
Le CD (compact disc) est un disque optique de 12 centimètres de diamètre permettant l’enregistrement de sons (CD-audio), de données (CD-Rom) et de vidéos (CD-video). En 1982, il devient le standard d’enregistrement du multimédia. Dans un premier temps, le CD audio (compact disc audio) concurrence la cassette audio. En 1995, il voisine avec le CD-R (recordable: enregistrable), qui peut contenir une dizaine d’heures de musique au format MP3. Consultable sur un téléviseur au moyen d’un lecteur adapté, le CD-I (compact disc interactive) est un disque permettant de stocker un ensemble de textes, images, bandes sonores et vidéos. En 2003, le CD audio est concurrencé par les plateformes de musique en ligne et les baladeurs de musique tels que l’iPod. [Voir aussi: CD-Rom, iPod, MP3, multimédia, musique en ligne.]
Utilisé dès 1984, le CD-Rom (compact disc - read only memory) est un disque compact stockant textes, images et sons sous forme numérisée. C’est aussi le premier outil multimédia grand public utilisant le numérique pour l’image. Sa capacité de stockage de 650 Mo (mégaoctets) - soit l’équivalent de 600 disquettes informatiques, 200.000 pages de texte ou 1.000 photos de définition moyenne - convient particulièrement pour les encyclopédies, les catalogues, les manuels techniques et les jeux. Apparu en 1995, le CD-R (recordable: enregistrable) a une capacité de 650 à 900 Mo (mégaoctets). Il est suivi du CD-RW (rewritable: réinscriptible). A partir de 1996, le CD-Rom est concurrencé par le DVD-Rom (digital versatile disc), dont la capacité de stockage est très supérieure. "Cédérom" est l'orthographe préconisée par l’Académie française pour CD-Rom. [Voir aussi: CD, DVD.]
Souvent appelé le père de l’internet, Vinton Cerf est le co-inventeur (avec Bob Kahn) en 1974 du protocole TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol), à la base de tout échange de données sur le réseau. En 1992, il crée l’Internet Society (ISOC), un organisme professionnel international non gouvernemental ayant pour but de promouvoir le développement de l’internet. En 2005, l’ISOC compte 100 organisations membres et 20.000 membres individuels dans 180 pays. Sur le site de l’ISOC, Vinton Cerf relate lui-même les débuts de l’internet dans son texte A Brief Story of the Internet and Related Networks. Vinton Cerf est président de l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l'organisme international régissant l'attribution des noms de domaine. Vinton Cerf rejoint ensuite Google et devient l'un des vice-présidents de la société. [Voir aussi: Google, ICANN, internet, ISOC, protocole, TCP/IP.]
L'acronyme CERN signifie à l’origine "Conseil européen pour la recherche nucléaire". Le CERN devient ensuite l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire. Basé près de Genève (Suisse), le CERN est fondé en septembre 1954 par 12 Etats européens. Il devient le plus grand laboratoire mondial de physique des particules. Ses 3.000 salariés "explorent ce dont la matière est faite et quelles forces assurent sa cohésion". Ils tentent par exemple de déchiffrer les origines de l'univers ou de percer les mystères du Big Bang ou de l'antimatière. Ils mettent aussi au point les scanners médicaux utilisés dans le diagnostic du cancer ou encore les techniques utilisées pour produire des microprocesseurs. Le CERN est également le berceau du web. En 1989, un de ses chercheurs, Tim Berners-Lee, met au point le World Wide Web pour simplifier, accélérer et améliorer le partage d'informations entre ses collègues, répartis aux quatre coins du monde. Le web devient ensuite le réseau mondial que l'on sait. Financé par les fonds publics de 20 états membres, le CERN fête en 2004 son cinquantième anniversaire, et sert plus que jamais de plaque tournante pour la recherche, avec un réseau de 6.500 chercheurs de 80 nationalités différentes appartenant à 500 universités. [Voir aussi: Berners-Lee Tim, web.]
Appelé aussi IRC (Internet Relay Chat), un chat permet à deux ou plusieurs internautes d’avoir un échange écrit, en mode interactif et en temps réel. Il est l'un des nombreux services procurés par l'internet. La messagerie instantanée est une forme de chat. [Voir aussi: internet, messagerie instantanée.]
Un cheval de Troie est un programme installé dans un ordinateur à l’insu de son utilisateur. Un cheval de Troie permet à une tierce personne de prendre le contrôle d’une machine et de consulter à sa guise les fichiers enregistrés sur le disque dur. Cette technique est utilisée entre autres pour l’espionnage industriel. Certains chevaux de Troie ne sont pas détectés par les antivirus et les anti-spywares. [Voir aussi: antivirus, spyware.]
Créées en novembre 1994 par le journaliste québécois Jean-Pierre Cloutier, Les Chroniques de Cybérie sont une chronique hebdomadaire des actualités de l’internet, publiée en collaboration avec Mychelle Tremblay. A l’origine, les Chroniques se présentent sous la forme d’une lettre envoyée par courriel. A partir d’avril 1995, elles sont également présentes sur le web. Au fil des ans, elles deviennent une référence dans la communauté francophone, y compris dans le domaine du livre. En 2002, les Chroniques comptent 5.600 abonnés. Faute de financement, elles cessent en avril 2003, pour laisser place au blogue de Jean-Pierre Cloutier. [Voir aussi: blog, Cloutier Jean-Pierre, lettre d'information, presse en ligne.]
Abrégé de "The Citizens' Compendium", Citizendium est une encyclopédie en ligne conçue en novembre 2006 et lancée en mars 2007 (version bêta) par Larry Sanger, co-fondateur de Wikipedia (mais qui quitte plus tard Wikipedia suite à des problèmes de qualité de contenu). Citizendium est basé sur le même modèle que Wikipedia (collaborative et gratuite) tout en évitant ses travers (vandalisme et manque de rigueur). Les auteurs signent les articles de leur véritable nom et les articles sont édités par des experts ("editors") titulaires d'une licence et âgés d'au moins 25 ans. De plus, des "constables" sont chargés de la bonne marche du projet et du respect du règlement. Le jour de son lancement (25 mars 2007), Citizendium comprend 1.100 articles (un nombre qui devrait augmenter rapidement), 820 auteurs et 180 éditeurs. [Voir aussi: encyclopédie en ligne, wiki, Wikipedia.]
Apparue en 2003, la clé USB (universal serial bus) est un support de stockage nomade utilisant le port USB de l'ordinateur, d'où son nom. Très compacte avec sa forme s'apparentant à un briquet, la clé USB concurrence les disquettes (traditionnelles ou zip), dont la capacité de stockage est bien moindre, ou la sauvegarde sur CD-Rom, qui nécessite de graver les données. Les premières clés USB offrent une capacité de stockage de 32 Mo (mégaoctets) qui passe progressivement à 128, 256 et 512 Mo. En 2005, des clefs USB de 1 puis 2 Go (gigaoctets) permettent de proposer des bureaux virtuels en stockant des applications telles que navigateur, suite bureautique ou messagerie, et de les utiliser sur n'importe quel ordinateur. En 2006, de plus en plus de sociétés proposent des logiciels sur clé USB, par exemple IBM pour sa suite bureautique Lotus Notes, U3 pour la suite bureautique StarOffice de Sun, ou Mandriva pour le système d'exploitation de Linux. Framakey est une compilation sur clé USB de logiciels libres (le navigateur Firefox, la messagerie Thunderbird, la suite bureautique OpenOffice, etc.). [Voir aussi: CD-Rom, disquette, logiciel, navigateur, octet, suite bureautique, système d'exploitation, USB.]
Dans l’architecture client-serveur, le terme "client" désigne la machine permettant de consulter et d’utiliser les données et les programmes disponibles sur un serveur. Le terme "serveur" désigne l’ordinateur distribuant les informations consultables à distance au moyen d’autres ordinateurs appelés clients. [Voir aussi: ordinateur, serveur.]
En novembre 1994, le journaliste québécois Jean-Pierre Cloutier crée Les Chroniques de Cybérie, chronique hebdomadaire des actualités de l’internet, sous la forme d’une lettre envoyée par courriel. A partir d’avril 1995, sa chronique est également présente sur le web. Au fil des ans, elle devient une référence dans la communauté francophone, y compris dans le domaine du livre. En 2002, les Chroniques comptent 5.600 abonnés. Faute de financement, elles cessent en avril 2003. Jean-Pierre Cloutier est également traducteur, rédacteur en chef du site web eXtremis.tv (série de documentaires télévisés), chroniqueur dans son blogue et dans d'autres médias, et photographe. [Voir aussi: blog, Chroniques de Cybérie, lettre d'information, photo numérique, presse en ligne.]
Le codage (ou encodage) permet de convertir des caractères en langage informatique, celui-ci étant le plus souvent un langage binaire (0 ou 1). Le premier système de codage est l’ASCII (American standard code for information interchange), publié en 1968, qui traduit chaque caractère sur sept bits. Etant donné le nombre de systèmes d’écriture à traiter dans notre monde multilingue, on utilise de plus en plus l’Unicode, un système de codage sur 16 bits spécifiant un nombre unique pour chaque caractère et prenant en compte toutes les langues de la planète. Un excellent document sur les différents systèmes de codage est A tutorial on character code issues de Jukka Korpela. [Voir aussi: ASCII, binaire, bit, Unicode.]
Le code source est le "coeur" d'un programme, à savoir l’ensemble des instructions originales indiquées par le programmeur dans un éditeur de texte. Le code source d’un logiciel propriétaire est secret, et non inclus lors de la vente du dit logiciel. Le code source est par contre inclus dans un logiciel libre, afin de pouvoir étudier, améliorer, modifier et redistribuer le logiciel si nécessaire. [Voir aussi: logiciel libre, logiciel propriétaire, programme.]
Le codec a deux significations différentes. (a) Le codec (abrégé de l’anglais "coder/decoder") est une fonction permettant de transformer des données numériques en données analogiques, et vice versa. C'est la fonction du modem par exemple. (b) Le codec (abrégé de l’anglais "compression/decompression") est un algorithme de compression et de décompression, utilisé pour la musique en ligne et la vidéo numérique. [Voir aussi: algorithme, analogique, compression, modem, musique en ligne, numérique, vidéo.]
Le commerce en ligne est l'ensemble des transactions faites à distance en utilisant l'internet, avec paiement électronique sécurisé. Appelé aussi commerce électronique, cyber-commerce ou e-commerce. Le plus grand site de commerce en ligne est eBay, qui permet aux particuliers comme aux entreprises de vendre et d'acheter des biens et services de tous ordres. La plus grande librairie en ligne est Amazon, qui a également diversifié ses produits (culturels, high-tech et autres). En 2004, aux Etats-Unis, le commerce en ligne représente 6,5% de du chiffre d'affaires du commerce de détail, et l'e-publicité 4% de l'ensemble des dépenses publicitaires. Ce pourcentage atteint 20% pour la vente de voyages. [Voir aussi: Amazon, eBay, internet.]
"La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme: tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi." Article XI de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. [Voir aussi: information.]
La compression est un processus consistant à supprimer les données redondantes de tout type de fichier (texte, programme, image, audio, vidéo et réalité virtuelle) afin d'en réduire la taille. Un format de compression est défini par un algorithme appelé codec (abrégé de l’anglais "compression/decompression"). La compression peut aller de 10 (un dixième du fichier original, par exemple dans le cas d'un MP3) à 100, et parfois plus. Un algorithme de décompression est ensuite utilisé pour écouter et/ou voir le fichier comprimé. Prenons par exemple la compression audio. La compression peut être effectuée avec perte ou sans perte. La compression avec perte supprime du fichier source les informations pratiquement inaudibles pour l'oreille. C'est le cas du MP3, du MP3pro et du WMA (Windows media audio). La compression sans perte s'effectue grâce à un algorithme non destructeur, qui conserve l'intégralité du signal acoustique de la source, mais qui donne des fichiers beaucoup plus lourds. Autre exemple pris dans le domaine de l'image, les formats JPEG (Joint Photographic Experts Group), GIF (graphic interchange format) et PNG (portable network graphics) sont les principaux formats de compression d'images fixes. [Voir aussi: algorithme, codec, GIF, JPEG, MP3, MP3pro, multimédia, PNG, WMA.]
La convergence multimédia peut être définie comme la convergence des secteurs de l’informatique, du téléphone et de la radiotélévision dans une industrie de la communication et de la distribution utilisant les mêmes autoroutes de l’information. Cette convergence entraîne l’unification progressive des secteurs liés à l’information (imprimerie, édition, presse, conception graphique, enregistrements sonores, films, etc.) suite à l’utilisation des techniques de numérisation. La numérisation permettant désormais de créer, enregistrer, stocker, combiner, rechercher et transmettre des données de manière simple et rapide, le processus matériel de production s’en trouve considérablement accéléré. Si, dans certains secteurs, ce phénomène entraîne de nouveaux emplois, par exemple ceux liés à la production audio-visuelle, d’autres secteurs sont soumis à d’inquiétantes restructurations. La convergence multimédia a de nombreux revers, par exemple des contrats précaires pour les salariés, l’absence de syndicats pour les télétravailleurs ou le droit d’auteur mis à mal pour les auteurs. [Voir aussi: droit d’auteur, édition, numérisation, télétravail.]
Généré par le site consulté, le cookie est une chaîne de caractères correspondant à un numéro d’identification. Largement utilisé par les sites commerciaux, il permet de noter les visites de l’usager et de définir ses centres d’intérêt. Certains cookies sont créés lors d’une visite à un site et disparaissent ensuite. D’autres sont installés sur le disque dur de l’usager, souvent à son insu. L’utilisation de cookies est fortement contestée par les organismes défendant le respect de la vie privée. Les versions récentes des navigateurs permettent de désactiver les cookies, de n’autoriser que les cookies extérieurs (liés à une visite sur un site, sans installation sur le disque dur) ou de n’autoriser les cookies que pour des sites spécifiques. [Voir aussi: navigateur.]
Conçu à l’origine pour les logiciels, formalisé par la licence GPL (general public license) du Projet GNU, et étendu ensuite à toute oeuvre de création, le copyleft (dont voici le texte officiel et la traduction française non officielle) contient la déclaration normale du copyright affirmant la propriété et l’identification de l’auteur. Son originalité est de donner au lecteur le droit de librement redistribuer le document et de le modifier. Le lecteur ne peut toutefois revendiquer ni la paternité du travail original ni celle des changements effectués par d’autres. De plus, tous les travaux dérivés sont eux-mêmes soumis au copyleft. Chez les auteurs et les créateurs numériques, les adeptes du copyleft sont de plus en plus nombreux, afin de respecter la vocation première du web, réseau de communication et de diffusion à l'échelon mondial. Un autre type de licence est la licence Creative Commons. [Voir aussi: Creative Commons, copyright, droit d’auteur, GNU, GPL.]
Le copyright – terme qui signifie littéralement “droit de copie” – est une mention apposée au début ou à la fin d’un texte pour informer le public que ce texte est protégé et qu’il ne peut être reproduit sans autorisation préalable de l’auteur ou de ses ayants droit. Définie par l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) dans la Convention universelle sur le droit d’auteur (signée en septembre 1952 et révisée en juillet 1971), la mention normalisée comprend trois éléments: (a) le symbole © pour “copyright”, (b) le nom du titulaire du droit d’auteur, (c) l’indication de l’année de première publication. Cette mention normalisée vaut aussi pour les pages web. Toutefois, chez les auteurs et les créateurs numériques, les adeptes du copyleft ou de la licence Creative Commons sont de plus en plus nombreux, afin de respecter la vocation première du web, réseau de communication et de diffusion à l’échelon mondial. [Voir aussi: copyleft, Creative Commons, droit d’auteur, UNESCO.]
Le Projet Gutenberg, basé aux Etats-Unis, numérise les oeuvres tombées dans le domaine public. Pour savoir ce qui peut être intégré dans les collections ou non, il doit se référer à la législation sur le copyright entérinée par le Congrès le 27 octobre 1998. Cette législation est nettement plus contraignante que la précédente. Les oeuvres publiées avant 1923 sont soumises au droit d’auteur pendant 75 ans à partir de leur date de publication (elles sont donc tombées dans le domaine public). Les oeuvres publiées entre 1923 et 1977 sont soumises au droit d’auteur pendant 95 ans à partir de leur date de publication (rien ne tombera dans le domaine public avant 2019). Une oeuvre publiée à partir de 1998 est soumise au droit d’auteur pendant 70 ans à partir de la date du décès de l’auteur s’il s’agit d’un auteur personnel (rien dans le domaine public avant 2049), ou alors pendant 95 ans à partir de la date de publication (ou 120 ans à partir de la date de création) s’il s’agit d’un auteur collectif (rien dans le domaine public avant 2074). Tout ceci dans les grandes lignes. D’autres règles viennent s’ajouter à ces règles de base. Le Projet Gutenberg Europe, basé à Belgrade, adopte l'équation en vigueur en Serbie, à savoir: "décès de l'auteur + 50 ans", pour déterminer si une oeuvre est tombée dans le domaine public ou non. [Voir aussi: copyright, domaine public, Projet Gutenberg, Projet Gutenberg Europe.]
La correction gamma est "la modification du gamma pour améliorer la qualité d'une image numérisée en niveaux de gris. Le gamma est le rapport entre les niveaux de gris à l'entrée (image d'origine) et à la sortie (à l'écran ou sur l'imprimante). On peut ainsi faire la modification de l'équilibre du gris ou du contraste, l'adaptation des niveaux de gris à l'imprimante et la production d'effets spéciaux." (source: Le Signet) [Voir aussi: image numérique, numérisation.]
Un courriel (ou courrier électronique) est un message transmis par un utilisateur à un ou plusieurs destinataires par le biais du réseau internet. Le courriel permet aussi d’envoyer en pièce jointe un ou plusieurs fichiers: textes, graphiques, images, photos, etc. Le terme "courriel" est utilisé par les Québécois pour désigner le courrier électronique, et adopté ensuite par la communauté francophone. En France, le 8 juillet 2003, la Commission générale de terminologie et de néologie adopte officiellement le terme "courriel" pour désigner le courrier électronique, les "mél" ou "Mél." préconisés au début n’ayant jamais été consacrés par l’usage, tout en maintenant "courrier électronique" comme synonyme. [Voir aussi: internet.]
Le CP 1252 (code page 1252) est un jeu de caractères utilisé par Windows, le système d'exploitation de Microsoft, et s'inspirant de l'ASCII-Latin-1 (norme ISO 8859-1, ISO: Organisation internationale de normalisation), à savoir une variante de l'ASCII (American standard code for information interchange) incluant les caractères accentués de quelques langues européennes. [Voir aussi: ASCII, ISO 8859, Microsoft, Windows.]
Le CPL (courant porteur en ligne) est une technologie permettant d’utiliser le réseau électrique d’un bâtiment comme moyen de transport des données, avec un débit situé dans un premier temps entre 8 et 14 Mbps (mégabits par seconde). Un câblage supplémentaire ou spécifique n’est pas nécessaire, puisque le CPL fait appel aux fréquences élevées du réseau électrique sans interférer avec le courant électrique classique. Le CPL permet aussi de relier les ordinateurs entre eux, toujours par le réseau électrique, afin de partager la connexion internet. Plus tard, il pourrait procurer une bande passante nettement plus large pouvant atteindre 190 Mbps, grâce au procédé HD-PLC (high definition - power line communication), ce qui permettrait de connecter à la fois ordinateur(s) et télévision(s) par le circuit électrique. L'utilisation de la technologie CPL débute au printemps 2004 avec plusieurs expériences pilotes, notamment dans le département de la Manche, en Normandie. Cette technologie est également utilisée par les entreprises, qui utilisent l'infrastructure électrique pour créer un réseau local ou partager un accès ADSL (asymmetric digital subscriber line). Sa commercialisation débute en avril 2005. Le sigle anglais équivalent est PLC (power line communication). [Voir aussi: ADSL, bps, internet, ordinateur, télévision.]
Créée en mars 1995 par Craig Newmark à San Francisco (Californie), Craigslist devient rapidement la plus grande plateforme mondiale d'annonces classées, qui couvrent des domaines très divers: trouver un logement ou un travail, vendre ou acheter des biens et services, partager une activité, se mettre en quête de l'âme soeur, etc. Craigslist propose aussi de nombreux forums de discussion. Exemple de gestion communautaire accordant une large place aux besoins et remarques des usagers, Craigslist essaime à partir de mai 2000 dans de nombreuses villes de la planète. Le site est caractérisé par une présentation très simple sans aucune bannière publicitaire, et restée la même au fil des ans. Le service est totalement gratuit, sauf pour les offres d'emploi dans les régions de San Francisco, New York et Los Angeles, qui sont payantes et permettent de financer les 15 salariés de la société. En août 2004, une collaboration s'engage avec eBay, premier site de commerce électronique mondial, après le rachat par celle-ci de 25% des parts de Craigslist. En 2004, Craigslist compte en moyenne cinq millions de visiteurs et un milliard de pages consultées par mois. En 2005, ces chiffres ont doublé. En juillet 2005, il existe 175 “antennes” de Craigslist dans les 50 Etats des Etats-Unis et dans 34 pays. [Voir aussi: eBay, forum.]
Lancée en novembre 2004 (avec un projet dès 2001) par Lawrence Lessig, professeur de droit en Californie, la licence Creative Commons est destinée à favoriser la diffusion d'oeuvres numériques tout en protégeant le droit d'auteur. L'organisme du même nom propose des licences-type, à savoir des contrats flexibles de droit d'auteur pour ceux qui veulent diffuser leurs oeuvres sur l'internet. Simples à utiliser, ces autorisations non exclusives permettent aux titulaires des droits d'autoriser le public à utiliser leurs créations tout en ayant la possibilité de restreindre les exploitations commerciales et les oeuvres dérivées. L'auteur peut par exemple choisir d'autoriser ou non les reproductions et les rediffusions de ses oeuvres. Ces contrats peuvent être utilisés pour tout type de création: texte, film, photo, musique, site web, etc. Finalisée en février 2007, la version 3.0 des Creative Commons instaure entre autres une licence internationale et la compatibilité avec d'autres licences similaires. Un autre licence fonctionnant sous le même principe est la licence GPL (general public license). [Voir aussi: droit d'auteur, GPL, propriété intellectuelle, web.]
Le cryptage est une technique permettant de protéger certaines informations transitant par l'internet au moyen d’un système de clés (de 40 à 128 bits), pour authentification de l’usager et contrôle d’intégrité. Cette technique est également utilisée pour l’échange des données confidentielles et pour les transactions commerciales, par exemple pour l'achat de livres ou de musique en ligne. Les deux princiaux protocoles de cryptage utilisés sur le web sont le SSL (secure sockets layer) et son successeur, le TLS (transport layer security). PGP (pretty good privacy) est un sigle utilisé pour définir un logiciel de cryptage.[Voir aussi: bit, commerce en ligne, SSL, TLS.]
Le sigle CSS (cascading style sheets) signifie littéralement "feuilles de style en cascade". Un fichier CSS est un fichier texte contenant une liste des différents marqueurs et le formatage souhaité pour chacun, par exemple la police et la taille des caractères d’une page web et la disposition des éléments les uns par rapport aux autres. Ce fichier texte accompagne des pages web composées en HTML (hypertext markup language) ou XML (extensible markup language). Les spécifications du CSS sont définies par le W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du développement du web. [Voir aussi: HTML, XML, W3C, web.]
Le terme de cyberespace ("cyberspace" en anglais) est inventé par William Gibson dans Neuromancien (titre original: Neuromancer), roman de science-fiction paru en 1984. Voici le passage correspondant: "Cyberespace. Une hallucination consensuelle expérimentée quotidiennement par des milliards d’opérateurs réguliers, dans chaque nation, par des enfants à qui l’on enseigne des concepts mathématiques... Une représentation graphique des données extraites des banques de tous les ordinateurs dans le système humain. Complexité incroyable. Des lignes de lumière alignées dans le non-espace de l’esprit, des agglomérats et des constellations de données. Et qui s’estompent peu à peu, comme les lumières de la ville..." [Voir aussi: information.]
Un cybermag est un magazine diffusé sur le web (en accès libre ou par abonnement) et/ou par courriel (par abonnement gratuit ou payant), le plus souvent sans correspondant papier. [Voir aussi: courriel, presse en ligne, web.]
La cyberpresse est l'ensemble des titres diffusés sur le web et/ou par courriel, le plus souvent sans correspondant papier. Un société de cyberpresse est une société assurant la rédaction et/ou la diffusion de tels titres. [Voir aussi: courriel, presse en ligne.]
Un cyberthécaire est un bibliothécaire spécialisé dans l’utilisation de l’internet et des nouvelles technologies. Ses tâches consistent le plus souvent à piloter les usagers sur le web, filtrer et organiser l’information à leur intention, rechercher des documents dans des bases de données spécialisées, créer et gérer un site web, etc. [Voir aussi: bibliothèque, internet, web.]
Premier ebook (appareil de lecture) européen, le Cybook est conçu par la société française Cytale (www.cytale.com) et commercialisé entre janvier 2001 et juillet 2002. Le Cybook utilise le système d’exploitation Windows CE de Microsoft, le navigateur Internet Explorer et un logiciel de lecture propriétaire basé sur le format OeB (open ebook). Le téléchargement des livres s’effectue à partir du site web de Cytale, suite à des partenariats avec plusieurs éditeurs et sociétés de presse. Cytale développe aussi deux autres modèles, le Cybook Pro, à destination des gros consommateurs de documents, et le Cybook Vision, à destination des personnes malvoyantes. Cytale cesse ses activités en juillet 2002, après avoir vendu un millier de machines, un chiffre très inférieur aux pronostics. La commercialisation du Cybook est ensuite reprise par la société Bookeen. [Voir aussi: Cytale, ebook (appareil de lecture), OeB, Pujol Olivier, Windows.]
Créé en août 1996 à Paris par Olivier Gainon, CyLibris (de Cy, cyber et Libris, livre) est le pionnier francophone de l’édition électronique commerciale. CyLibris, "l'éditeur découvreur de talents", est en effet est la première maison d’édition à utiliser l’internet pour publier de nouveaux auteurs littéraires. Vendus uniquement sur le web, les livres sont imprimés à la commande et envoyés directement au client, ce qui permet d’éviter le stock et les intermédiaires. Au printemps 2000, CyLibris devient membre du Syndicat national de l’édition (SNE). En 2001, certains titres sont également distribués par un réseau de librairies traditionnelles et numériques. En 2003, le catalogue de CyLibris comprend une cinquantaine de titres (littérature générale, romans policiers, science-fiction, théâtre et poésie). Par ailleurs, l’équipe de CyLibris lance en mai 1999 Edition-actu (appelé d'abord CyLibris Info), une lettre d’information électronique gratuite dont le but est de proposer un autre regard sur l'édition. Elle compte 1.800 abonnés en février 2004. Elle cesse courant 2004. En avril 2006 est lancé le blog de CyLibris. [Voir aussi: éditeur électronique, Edition-actu, Gainon Olivier.]
Société française dirigée par Olivier Pujol, Cytale (nom de domaine: www.cytale.com, aujourd'hui défunt) conçoit le premier appareil de lecture dédié (ebook) européen. Le Cybook est commercialisé entre janvier 2001 et juillet 2002. Le téléchargement des livres s’effectue à partir du site web de Cytale, suite à des partenariats avec plusieurs éditeurs et sociétés de presse. Cytale développe aussi deux autres modèles, le Cybook Pro, à destination des gros consommateurs de documents, et le Cybook Vision, à destination des personnes malvoyantes. Les ventes – un millier de machines vendues - étant très inférieures aux pronostics, la société cesse ses activités en juillet 2002. [Voir aussi: Cybook, ebook (appareil de lecture), Pujol Olivier.]
Equivalent numérique de la bande FM (frequency modulation), la technologie DAB (digital audio broadcasting) apparaît en 1995 au Royaume-Uni avant de se propager en Europe. En février 2005, la couverture numérique est effective sur plus de la moitié du territoire européen, avec les postes radio numériques adaptés (au prix de 70 euros minimum), et des pays plus chanceux que d'autres: 99% du territoire est couvert en Belgique, et 80% au Danemark, en Allemagne et en Grande-Bretagne. La bande AM (amplitude modulation) utilise pour sa part la DRM (digital radio mondiale), standard de numérisation adopté en mars 2004. [Voir aussi: DRM, numérique, numérisation, radio.]
Définie par le DAISY Consortium, la norme DAISY (digital audio information system) est la norme internationale régissant l'audiobook (livre audionumérique). Elle permet l'écoute d'un livre sur tout ordinateur en utilisant un logiciel de synthèse vocale. Cette norme se base sur le format DTB (digital talking book), qui permet l’indexation du livre audio et l’ajout de signets pour une navigation facile au niveau du paragraphe, de la page et du chapitre. Il existe près de 41.000 livres audionumériques répondant à la norme DAISY en mars 2003, 104.100 livres en mars 2004 et 129.650 livres en mars 2005. [Voir aussi: audiobook, DAISY Consortium, DTB, synthèse vocale.]
Fondé en mai 1996, le DAISY Consortium (DAISY: digital audio information system) est un consortium international chargé d’assurer la transition entre le livre audio analogique (à savoir le livre enregistré sur bande magnétique ou sur cassette) et le livre audionumérique (audiobook). La tâche du consortium est de définir une norme internationale, de déterminer les conditions de production, d’échange et d’utilisation de l'audiobook, et enfin d’organiser la numérisation du matériel audio à l’échelle mondiale. [Voir aussi: audiobook, DAISY.]
Luc Dall’Armellina est le webmestre d’oVosite, espace d’écritures hypermédias, et l'un de ses auteurs. Mis en ligne en juin 1997, "oVosite est un site web conçu et réalisé (...) autour d’un symbole primordial et spirituel, celui de l’oeuf. Le site s’est constitué selon un principe de cellules autonomes qui visent à exposer et intégrer des sources hétérogènes (littérature, photo, peinture, vidéo, synthèse) au sein d’une interface unifiante." oVosite est l’oeuvre d’un collectif de six auteurs issus du département hypermédias de l’Université Paris 8. Ces auteurs sont Chantal Beaslay, Laure Carlon, Luc Dall’Armellina, Philippe Meuriot, Anika Mignotte et Claude Rouah. [Voir aussi: hypermédia, littérature numérique.]
Le DAS (digital asset server) est un protocole utilisé entre autres dans le Microsoft DAS Server, qui est un système de DRM (digital rights management) permettant de contrôler l’accès aux ebooks soumis au copyright. Ce système permet de gérer les droits d’un livre en fonction des consignes données par le gestionnaire des droits, en autorisant ou non par exemple l’impression ou le prêt. [Voir aussi: copyright, DRM, droits numériques, ebook.]
Le dépôt légal est la collecte systématique de la production éditoriale (texte, son et image) d'un pays donné ou d'une région donnée, dans le but de conserver un patrimoine constituant la mémoire de la collectivité. Le dépôt légal fait partie des attributions des bibliothèques nationales et régionales. [Voir aussi: bibliothèque, éditeur.]
Fondé en 2000, le club Developpez.com est la plus grande communauté francophone de développeurs. Le site est destiné en priorité aux développeurs professionnels. Il est le principal site d'entraide entre développeurs et propose de nombreux outils à leur intention: lettre d'information, actualités, cours, tutoriels, articles, FAQ (foires aux questions), tests comparatifs, dictionnaire, etc. [Voir aussi: FAQ, forum, lettre d'information.]
"Entre 'diction' et 'dictionnairique' se trouve, bien calé, un mot qui m’a longtemps fascinée et qui continue, encore aujourd’hui, à m’envoûter: dictionnaire. Ce recueil d’unités signifiantes de la langue a toujours été pour moi un objet d’évasion. Et, chose étrange, le rituel de mes escapades est souvent le même. J’ai un doute sur un mot, une locution, un adverbe... et je préfère en vérifier le sens exact. Je me saisis alors de mon dictionnaire, je l’ouvre et là... invariablement, je tombe (par pur hasard) sur un mot que mes yeux ont capté au beau milieu de la page 849. Il n’a aucun rapport avec mon mot du départ mais il stoppe ma recherche. Il aiguise ma curiosité et m’entraîne, bien malgré moi, dans des découvertes, des aventures textuelles. Je me laisse alors dériver au gré des mots, des termes, des éléments et des sens. J’explore, je fouille, je mémorise. Puis, soudain, me souvenant de ma recherche initiale, je trouve enfin le mot du début." Une belle définition proposée par Anne-Bénédicte Joly, écrivain, le 27 mai 2005. [Voir aussi: dictionnaire en ligne.]
Un dictionnaire en ligne est un dictionnaire disponible sur le web, soit en accès libre comme le Grand dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF), soit moyennant une inscription gratuite ou payante. De nombreux dictionnaires commerciaux sont également disponibles sur CD-Rom (compact disc - read only memory) ou sur DVD (digital versatile disc), parallèlement à la version en ligne. En accès libre sur le site de l’ATILF (Analyse et traitement informatique de la langue française), Dictionnaires est une collection de dictionnaires informatisés anciens et récents, qui comprend notamment le TLFi (Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994). Des dictionnaires gratuits écrits collectivement utilisent la forme du wiki, par exemple le dictionnaire multilingue Wiktionary. Le portail yourDictionary.com répertorie 3.500 dictionnaires et grammaires dans 300 langues en avril 2007. [Voir aussi: ATILF, CD-Rom, DVD, encyclopédie en ligne, GDT, wiki, yourDictionary.com.]
Le diffuseur a pour tâche de faire connaître les livres d'un éditeur auprès des distributeurs et des libraires, au moyen d'un exemplaire du livre ou de sa fiche détaillée. Il travaille en partenariat avec un ou plusieurs distributeurs. Un répertoire des éditeurs et diffuseurs de langue française est proposé par la base de données Electre, qui est elle-même un outil de recherche bibliographique. La diffusion de la musique et des films est assurée selon un procédé similaire. [Voir aussi: distributeur, éditeur, Electre, librairie.]
Le disque dur d’un ordinateur est composé d’un ou plusieurs disques magnétiques permettant de stocker les différents fichiers: fichiers du système d’exploitation, fichiers d’applications et fichiers de données. Le premier disque dur est fabriqué en 1956 pour un ordinateur d'IBM (International Business Machines), avec une capacité de 5 Mo (mégaoctets) et un poids total (disque dur et ordinateur) d'une tonne. Cette capacité de stockage est en augmentation régulière au fil des ans, sur des disques magnétiques de plus en plus petits, vu les besoins croissants des entreprises pour archiver leurs données et les besoins croissants des particuliers pour stocker leurs photos et leur vidéos. En 2006, la capacité maximale d'un disque dur est de 750 Go (gigaoctets). En 2007, des fabricants comptent proposer des disques durs de 1 To (téraoctet), à savoir 1.000 Go. [Voir aussi: IBM, octet, ordinateur, système d’exploitation.]
Disque magnétique amovible de petit format, la disquette permet de stocker des données pour utilisation, conservation et transport de celles-ci. En 1976, les premiers lecteurs de disquettes lisent des disquettes souples de 5,25 pouces. En 1980, Sony lance la disquette de 3,5 pouces avec stockage de 1,44 Mo (mégaoctet). Dans les années 1980, la disquette devient le standard pour la conservation et l’échange des données. A l’époque, un programme tient sur une ou deux disquettes. Dans les années 1990, la disquette classique est progressivement remplacée par la disquette zip, d’une capacité de 100 Mo, soit l’équivalent de 70 disquettes classiques, avec lecteur externe correspondant. Un deuxième modèle de disquette zip peut stocker jusqu’à 250 Mo. En 2003, la disquette de 1,44 Mo est en passe de devenir obsolète, ce mode de stockage devenant totalement dépassé, vu la taille toujours croissante des fichiers et programmes. Cependant, alors que les lecteurs de disquettes ont disparu depuis plusieurs années des ordinateurs d’Apple, Hewlett-Packard les conserve. Quant à Dell, il décide en 2003 de les supprimer peu à peu de ses différents modèles en série. [Voir aussi: ordinateur.]
Conçu en octobre 2000 par Charles Franks pour contribuer à la numérisation des livres du domaine public, Distributed Proofreaders (DP) est mis en ligne en mars 2001. Le concept est de permettre la correction partagée en fragmentant les livres en pages pouvant être relues par des correcteurs différents. Destiné à intensifier la production de livres pour le Projet Gutenberg, grande bibliothèque numérique mondiale au format texte, Distributed Proofreaders en devient rapidement la principale source. Il est officiellement affilié au Projet Gutenberg en 2002. La progression est rapide. En 2003, une moyenne de 250 à 300 relecteurs travaillant quotidiennement permet de produire entre 2.500 et 3.000 pages par jour, ce qui représente deux pages par minute. En 2004, la moyenne était de 300 à 400 relecteurs quotidiens produisant entre 4.000 et 7.000 pages par jour, à savoir quatre pages par minute. Distributed Proofreaders comptabilise un total de 3.000 ebooks en février 2004, 5.000 ebooks en octobre 2004, 7.000 ebooks en mai 2005, 8.000 ebooks en février 2006 et 10.000 ebooks en mars 2007. 700 volontaires se connectent chaque jour et 3.000 volontaires se connectent chaque mois. Les volontaires n’ont aucun quota à respecter. A titre indicatif, il est suggéré de relire une page par jour. Cela semble peu, mais une page multipliée par des milliers de volontaires représente un chiffre considérable. En janvier 2004 est lancé en parallèle Distributed Proofreaders Europe (DP Europe) pour alimenter le site du Projet Gutenberg Europe. [Voir aussi: Distributed Proofreaders Europe, numérisation, numérisation en mode texte, Projet Gutenberg.]
En janvier 2004, Distributed Proofreaders Europe (DP Europe) est lancé à l'initiative du Project Rastko, basé à Belgrade, en Serbie, avec un site en plusieurs langues destiné à alimenter le Projet Gutenberg Europe. DP Europe est calqué sur le site original de Distributed Proofreaders, pour gérer la relecture partagée du Projet Gutenberg Europe. Dès ses débuts, DP Europe est un site multilingue, qui prend en compte les principales langues nationales. En avril 2004, grâce à des traducteurs volontaires, le site de DP Europe est disponible en douze langues. L'objectif à moyen terme est soixante langues, et donc soixante équipes linguistiques, avec prise en compte de toutes les langues européennes. DP Europe comptabilise 100 livres numérisés en mai 2005, et 400 livres numérisés en décembre 2006. [Voir aussi: Distributed Proofreaders, Projet Gutenberg Europe, Projet Rastko.]
Le distributeur est l'intermédiaire entre le diffuseur, qui fait connaître la production d'un éditeur, et le libraire, qui vend cette production. Un service de distribution comprend le plus souvent un stock significatif de livres et des camions pour les livrer aux libraires. C'est en général le distributeur lui-même qui facture le libraire et qui reverse ensuite une partie de la somme au diffuseur et à l'éditeur. Le distributeur gère désormais son stock au moyen d’un système EDI (échange de données informatisées). La musique et les films sont distribués selon un procédé similaire. [Voir aussi: diffuseur, EDI, éditeur, librairie.]
Le format DjVu (dont l'extension de fichier est “.djvu”) est un format ouvert permettant de consulter à l'écran des documents scannés (textes, images et photos). Particulièrement compact, ce format respecte la présentation du document d'origine tout en permettant la recherche plein texte. Il est notamment utilisé par la Text Archive, la bibliothèque numérique de l’Internet Archive. La technologie DjVu de compression d'images est développée par AT&T Labs et commercialisée par LizardTech. [Voir aussi: format, Internet Archive, numérisation, scanner.]
Un documentaire hypermédia (livre) est un documentaire exploitant les possibilités offertes par le lien hypermédia (en complément du lien hypertexte) pour permettre au lecteur toutes sortes de cheminements, linéaires, non linéaires, par thèmes, etc., ainsi que l’accès à des graphiques, images animées, bandes sonores et vidéos. [Voir aussi: documentaire hypertexte, lien hypermédia, lien hypertexte.]
Un documentaire hypertexte (livre) est un documentaire exploitant les possibilités offertes par le lien hypertexte pour permettre au lecteur toutes sortes de cheminements, linéaires, non linéaires, par thèmes, etc., ainsi que l’accès immédiat aux textes et aux images. Avec, entre autres avantages, la recherche plein texte, la correction immédiate des erreurs et l’actualisation régulière du livre. [Voir aussi: base interactive, lien hypertexte, moteur de recherche.]
Le DOI System (DOI: digital object identifier) est un système permettant l’identification et l’échange de propriété intellectuelle dans l’environnement numérique. Il fournit un cadre pour gérer le contenu soumis à la propriété intellectuelle, établir un partenariat entre les usagers et les fournisseurs de contenu, faciliter le commerce électronique et enfin automatiser la gestion du copyright dans tout type de média. Fondée en 1998, l’International DOI Foundation a pour tâche de développer et promouvoir le DOI System en tant qu’infrastructure commune de gestion de contenu. [Voir aussi: commerce en ligne, copyright, droit d’auteur, propriété intellectuelle.]
Précédemment dénommé AC-3, Dolby Digital est un standard de compression audio multicanaux utilisé dans le DVD (digital versatile disc) haute définition, dans la télévision haute définition et dans les transmissions par câble et par satellite. Dolby Digital est par exemple utilisé pour la DTV (digital television), avec un son stéréo 5.1, qui procure un son enveloppant émanant de cinq enceintes et d'un caisson de basses. [Voir aussi: 5.1, câble, DVD, numérique, satellite, télévision.]
Une oeuvre tombe dans le domaine public à une date déterminée après la mort de son auteur. Cette date, variable selon les pays, est souvent de 70 ans après la mort de l’auteur, et parfois de 50 ans dans le cas de législations moins contraignantes. Avant cette date, l'oeuvre est soumise au copyright. A la date dite, il devient possible d’utiliser l’oeuvre et de la diffuser librement, y compris sur l’internet. C’est la raison pour laquelle des bibliothèques numériques telles que Gallica ou le Projet Gutenberg diffusent essentiellement des oeuvres du domaine public, qui sont donc libres de droit. Ceci n’autorise pas pour autant la mutilation ou la déformation de l’oeuvre, le droit moral de l’auteur (respect de l’oeuvre et paternité de celle-ci) étant intemporel. Le New General Catalog of Old Books and Authors est une liste en cours de constitution de plusieurs centaines de milliers d'auteurs morts dont les livres ont été publiés avant 1964, pour permettre de déterminer si un livre appartient au domaine public ou non, en fonction de la législation d'un pays donné. Pour chaque auteur, on trouve les informations suivantes: nom, prénom, dates de naissance et de mort, pseudonyme, sexe, nationalité, titres publiés et dates de publication. En décembre 2006, cette liste recense 100.000 auteurs sur les 500.000 présumés, et 165.000 livres (avec des liens vers les 25.000 livres disponibles en ligne) sur les 2,5 millions présumés. Un travail de titan qui est l'oeuvre de Philip Harper. [Voir aussi: copyright, bibliothèque numérique, droit d'auteur, Gallica, Projet Gutenberg.]
DOS (disc operating system) est un système d’exploitation permettant à l’ordinateur de stocker des informations sur le disque dur et de communiquer avec ses périphériques: écran, clavier, souris, imprimante, etc. [Voir aussi: disque dur, périphérique.]
Le nombre de DPI (dots per inch) permet de mesurer la définition d’une imprimante, d’un écran, d’un numériseur ou d’une image numérique. Pour cette mesure, on utilise soit le sigle DPI soit le sigle PPP (points par pouce). [Voir aussi: image numérique, numérisation, numériseur.]
Adoptée en mars 2004, la norme DRM (digital radio mondiale) définit le procédé de numérisation de la radio AM (amplitude modulation). Elle est censée donner à la radio AM un son de qualité FM (frequency modulation), alors que la radio AM était jusque-là souvent grésillante, et donc mise de côté au profit de la FM. La bande AM émet à moins de 30 MHz (mégahertz) en ondes longues (portant sur 200 kilomètres), en ondes moyennes (portant sur 500 kilomètres) et en ondes courtes (portant sur plusieurs milliers de kilomètres). La norme DRM est développée depuis 1998 par le DRM Consortium, un consortium industriel regroupant 70 organismes. Elle est utilisée pour les radios fixes et portables, les récepteurs de voiture, les ordinateurs et les PDA (personal digital assistants). Quant à la FM, son standard de numérisation est la DAB (digital audio broadcasting), qui date de 1995. [Voir aussi: DAB, hertz, numérique, numérisation, PDA, radio.]
Conçu pour contrôler l’accès aux oeuvres (textes, musique, images fixes et animées) soumises au copyright, un système de DRM (digital rights management) permet la gestion des droits numériques, en autorisant ou non par exemple la copie ou le prêt. Pour la musique, la fonction des DRM est par exemple de vérifier que l'usager a bien acheté le morceau en question, de fixer le nombre de copies qu'il a le droit de faire et de surveiller les transferts vers d'autres appareils numériques. Pour les ebooks (livres numériques), les principaux systèmes de DRM sont l’Adobe Content Server (remplacé en novembre 2004 par l'Adobe LiveCycle Policy Server), le Microsoft DAS Server, le Mobipocket DRM System et le Palm DRM System. Pour la musique et la vidéo, les formats WMA (Windows media audio) et WMV (Windows media video) sont soumis au système de DRM de Microsoft. [Voir aussi: Adobe Content Server, copyright, ebook, Microsoft DAS Server, Mobipocket DRM System, Palm DRM System, WMA, WMV.]
Régi par la Convention universelle sur le droit d'auteur (signée en septembre 1952 et révisée en juillet 1971), le droit d’auteur désigne l’ensemble des droits dont jouissent les créateurs sur leurs oeuvres. Ce sont par exemple les droits que possèdent les écrivains et les journalistes sur leurs écrits, les artistes interprètes ou exécutants sur leurs prestations, les producteurs d'enregistrements sonores sur leurs enregistrements, et les organismes de radiotélédiffusion sur leurs programmes radiodiffusés et télévisés. Les oeuvres protégées par le droit d'auteur comprennent: (a) les oeuvres “littéraires” (romans, poèmes, pièces de théâtre, ouvrages de référence, journaux, logiciels); (b) les bases de données; (c) les films, compositions musicales et oeuvres chorégraphiques; (d) les oeuvres artistiques (peintures, dessins, photographies, sculptures); (e) les créations architecturales; (f) les créations publicitaires, cartes géographiques et dessins techniques. Le droit d’auteur est l’un des deux aspects de la propriété intellectuelle, l’autre étant la propriété industrielle. La propriété intellectuelle est gérée à l’échelon mondial par l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle). [Voir aussi: copyright, OMPI, propriété intellectuelle.]
Les droits numériques sont les droits spécifiés par l’ayant droit ou le gestionnaire des droits pour l’exploitation des droits d’un ebook soumis au copyright, par exemple l’autorisation au non de le prêter ou de l’imprimer. Ces droits sont gérés par un éditeur en ligne ou un libraire numérique au moyen d’un système de DRM (digital rights management). [Voir aussi: copyright, DRM, ebook, éditeur en ligne, librairie numérique.]
Le sigle DSL (digital subscriber line) signifie littéralement "ligne d’abonné numérique". Il s’agit d’un procédé permettant d’augmenter considérablement la vitesse de transmission des données numériques par la ligne téléphonique standard, avec un débit allant de 128 à 1.024 Kbps (kilobits par seconde) dans les premiers temps, tout en autorisant la transmission simultanée de la voix et du fax. Une variante de la DSL est l’ADSL (asymmetric digital subscriber line). En 2004, le débit d'une ligne DSL ne se chiffre plus en Kbps mais en Mbps (mégabits par seconde). [Voir aussi: analogique, ADSL, bps, numérique.]
Basé sur le format OeB (open ebook), le format DTB (digital talking book) est le format de fichier d’un audiobook, l'extension du fichier étant ".dtb". Le format DTB permet l’indexation du livre et l’ajout de signets pour une navigation facile au niveau du paragraphe, de la page et du chapitre. Ce format est régi par la norme DAISY (digital audio information system), une norme internationale de production, d’échange et d’utilisation des audiobooks. [Voir aussi: DAISY, audiobook, OeB.]
La DTD (document type definition) définit la structure logique d’un document au moyen de marqueurs précisant la manière d’identifier la structure d’un texte, avec ses caractéristiques telles qu’en-têtes, colonnes, marges ou tableaux, afin de conserver cette structure lors d’applications telles que la PAO (publication assistée par ordinateur) ou l’édition électronique. La DTD est incluse dans l’envoi du dit document afin que l’affichage ou l’impression soient conformes aux souhaits de son créateur. Le SGML (standard generalized markup language) est une DTD. Le langage HTML (hypertext markup language) est une forme de DTD définissant la présentation souhaitée d’un document sur le web. [Voir aussi: HTML, SGML.]
La norme Dublin Core est un ensemble de quinze métadonnées permettant de décrire les ressources en réseau, notamment les sites web. Ces métadonnées sont les suivantes: titre, créateur, sujet, description, éditeur, contributeur, date, type (catégorie), format, identifiant, source, langue, relation (par exemple chapitre d'un livre), localisation et droits (copyright). Cette norme est instituée par la Dublin Core Metadata Initiative (DCMI), fondée en 1995 à Dublin (dans l’Etat de l'Ohio, aux Etats-Unis), d'où son nom. Devenue internationale, la DCMI comprend des membres dans une vingtaine de pays. [Voir aussi: métadonnée, web.]
Apparu en 1996, le DVD (digital versatile disc) fait suite au CD (compact disc) pour stocker texte, image et son sur un support optique. Le DVD remplace progressivement le CD-Rom et les cassettes vidéo, vu sa capacité de stockage très supérieure (de 4,7 à 17 gigaoctets). Un film de deux heures peut être stocké sur une face de DVD. Les différentes versions de DVD sont le le DVD-R (recordable: enregistrable), le DVD-RW (rewritable: réinscriptible), le DVD-Rom (qui remplace progressivement le CD-Rom) et le DVD-vidéo. En 2001, les constructeurs commencent à intégrer des lecteurs et graveurs de DVD dans les modèles en série. La promotion du format DVD est assurée par le DVD Forum, un consortium international de fabricants de matériels et logiciels fondé en 1995. Le DVD haute définition apparaît en 2006 (voir la notice suivante). [Voir aussi: CD-Rom, DVD haute définition, octet, vidéo.]
Lancé en 2006, le DVD (digital versatile disc) haute définition a une capacité dix fois supérieure au DVD classique. Faute d'un accord entre les parties, il est régi par deux normes concurrentes: la norme Blu-Ray, promue par Sony, et la norme HD DVD (high definition DVD), promue par Toshiba. En janvier 2007, des fabricants commercialisent des lecteurs de DVD bi-format, compatibles Blu-Ray et HD DVD. Le premier lecteur hybride est lancé par LG Electronics aux Etats-Unis. A la même date, les studios Warner annoncent le lancement d'un DVD haute définition bi-format, le THD (total high definition), gravé aux normes Blu-Ray et HD DVD, une sur chaque face. En février 2007, on parle du lancement prochain du HVD (holographic versatile disc), un DVD holographique destiné à une clientèle de professionnels. [Voir aussi: Blu-Ray, HD DVD, HVD.]
Le format DVI (device independent) est un format ouvert couramment utilisé pour les textes et instructions utilisant principalement des symboles et des figures mathématiques complexes. Ce format permet de lire un fichier sur n'importe quelle machine et de l'imprimer sur n'importe quelle imprimante, par le biais d'un logiciel compatible, par exemple LaTex. [Voir aussi: LaTex.]
Placée en début de mot, la lettre "e" suivie d'un tiret signifie "électronique", par exemple "e-commerce" pour "commerce électronique" (appelé aussi commerce en ligne), "e-encre" pour "encre électronique", "e-journal" pour "journal électronique", "e-papier" pour "papier électronique" ou encore "e-texte" pour "texte électronique". Les termes obtenus s'apparentent à des anglicismes. Le seul terme véritablement consacré par l'usage est "e-book" ou "ebook", un terme plus facile à utiliser que ses synonymes "livre électronique" ou "livre numérique". [Voir aussi: commerce en ligne, ebook, encre électronique, journal électronique, papier électronique, texte électronique.]
L'EAN (European article number) est un standard pour codes-barres utilisé dans le commerce et l'industrie conformément aux spécifications de l'organisme EAN International, remplacé ensuite par l'organisme de normalisation GS1. Le standard pour les livres est l'EAN-13. A compter du 1er janvier 2007, l'ISBN (international standard book number) passe de 10 à 13 chiffres pour devenir similaire à l'EAN et faciliter ainsi la gestion électronique. [Voir aussi: commerce en ligne, ISBN.]
Lancé en septembre 1995 par Pierre Omidyar, eBay devient rapidement le premier site de commerce électronique mondial, avec une activité rentable dès sa création. Basé à San José (Californie), le site permet aux particuliers et aux entreprises de vendre et d'acheter directement en ligne des biens et des services, soit sous forme d'enchères, soit à prix fixe, avec paiement sécurisé. En 1998, Meg Whitman prend la direction d’eBay, pour en faire "une place de marché virtuelle planétaire". En 2004, eBay compte 105 millions de membres inscrits, avec 18 sites nationaux (Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Chine, Corée, Espagne, France, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Royaume-Uni, Singapour, Suède, Suisse et Taïwan), ainsi qu'une présence en Amérique latine par le biais du site MercadoLibre. En 2004, 750 millions d'articles ont été proposés à la vente dans 45.000 catégories (par exemple, dans les domaines qui nous concernent: affiches, antiquités, BD, DVD, films, livres rares et anciens, musique, ordinateurs portables, téléphones portables, timbres, etc.), avec 3 millions d'articles ajoutés chaque jour. En septembre 2004, eBay inaugure eBay Music, site de téléchargement de musique en ligne. En juin 2005, eBay propose 50 millions d’articles, avec 3,5 millions de visites par jour. En juillet 2005, on compte 157 millions d'utilisateurs dans le monde. A la même date, aux Etats-Unis, 500.000 personnes font du commerce sur eBay leur principale activité professionnelle. A la fin 2005, eBay rachète Skype, service gratuit de téléphonie via l'internet, pour 2,6 milliards de dollars US. [Voir aussi: commerce en ligne, musique en ligne, Skype.]
Dans son sens étymologique, un ebook (ou e-book) est un livre numérisé pour diffusion sous forme de fichier électronique. L’ebook est appelé aussi, de manière plus littéraire, livre numérique ou livre électronique. Chose souvent passée sous silence, le véritable inventeur de l'ebook n'est pas la librairie en ligne Amazon.com, les éditions 00h00 ou Gemstar International, mais Michael Hart, fondateur du Projet Gutenberg en juillet 1971. L'ebook aurait donc déjà 35 ans. Le terme se généralise lors des divers lancements commerciaux dans un format propriétaire ayant émaillé le début des années 2000. En 2003, les "etexts" du Projet Gutenberg deviennent des "ebooks", pour coller à la terminologie ambiante. Un ebook du domaine public utilise les formats TXT (text), HTML (hypertext markup language) et XML (extensible markup language), lisibles par toute machine, toute plateforme et tout logiciel. Dans son sens commercial, l’ebook est la version numérique d’un livre, lisible sur un ordinateur, sur un PDA (personal digital assistant) ou sur un appareil de lecture dédié (dénommé lui aussi ebook, voir la notice suivante). Le format le plus répandu est le format PDF (portable document format), suivi du format LIT (abrégé du terme anglais "literature") et du format PRC (Palm resource). Mis en ligne en mai 1998, 00h00 (qui se prononce "zéro heure") est la première maison d’édition au monde à commercialiser des ebooks, à l'initiative de ses deux fondateurs, Jean-Pierre Arbon et Bruno de Sa Moreira. Lancée en octobre 2000 par Denis Zwirn, la librairie numérique Numilog fait elle aussi oeuvre de pionnier en vendant uniquement des ebooks. La lecture d’un ebook sous copyright nécessite un logiciel de lecture (téléchargeable gratuitement), par exemple l’Adobe Reader (pour les livres au format PDF), le Microsoft Reader (pour les livres au format LIT) et le Mobipocket Reader (pour les livres au format PRC). Deux variantes de l’ebook sont l’ebook audio (audiobook), un ebook que l’on écoute au moyen d'une synthèse vocale, et l’ebook braille, qui est un ebook lisible sur une plage braille ou imprimable sur une imprimante braille. [Voir aussi: Adobe Reader, audiobook, ebook (appareil de lecture), ebook braille, éditions 00h00, Hart Michael, LIT, logiciel de lecture, Microsoft Reader, Mobipocket Reader, Numilog, PDA, PDF, PRC, Projet Gutenberg.]
S'il désigne d'abord le livre numérique, l’ebook désigne aussi l’appareil dédié à la lecture d'ebooks. Cet appareil dédié se présente comme un appareil portable de la taille d’un gros livre, avec un écran à cristaux liquides (ou écran LCD: liquid crystal display) rétro-éclairé ou non, noir et blanc ou en couleur. Il fonctionne sur batterie et dispose d’un modem intégré, d’un port USB (universal serial bus), d'une connexion Bluetooth ou d'une connexion WiFi, selon les modèles, pour connexion à l'internet et téléchargement des livres à partir de sites d’éditeurs ou de librairies numériques. Les modèles pionniers sont le Rocket eBook (commercialisé en 1999), le Softbook Reader (commercialisé à la même date), le Cybook (commercialisé entre janvier 2001 et avril 2002) et les modèles de Gemstar eBook (commercialisés entre novembre 2000 et juin 2003). Monotâche, l’ebook est rapidement supplanté par le PDA (personal digital assistant) qui, outre la lecture d'ebooks, offre d’autres fonctionnalités (agenda, dictaphone, lecteur de MP3, etc.). L’ebook est également supplanté par l'ordinateur ultra-portable et la tablette PC. En avril 2004, Sony lance au Japon le Librié, un ebook utilisant une technologie d'affichage utilisant l'encre électronique développée par E Ink. D'autres modèles sont lancés par Toshiba (Ebook), Panasonic (Sigma Book), Bookeen (qui reprend le Cybook) et iRex Technologies (iLiad, qui utilise aussi la technologie E Ink). Reste à voir si ces modèles auront une durée de vie supérieure à celle de leurs prédécesseurs. Le dernier ebook en date est le Sony Reader, lancé en octobre 2006 aux Etats-Unis, avec un écran utilisant la technologie E Ink. On attend désormais un support souple appelé papier électronique, qui devrait voir le jour en 2008. [Voir aussi: Bluetooth, Cybook, E Ink, Gemstar eBook, LCD, Librié, modem, ordinateur portable, papier électronique, PDA, port USB, Rocket eBook, Softbook Reader, Sony Reader, tablette PC.]
Un ebook audio est plus couramment appelé audiobook. [Voir: audiobook.]
Un ebook braille est un livre numérisé au format BRF (braille format). Il est destiné soit à la lecture sur plage braille soit à l’impression sur imprimante braille. La plage braille est en général un terminal braille électronique, à savoir un périphérique couplé avec un logiciel braille. [Voir aussi: braille, BRF, logiciel, périphérique.]
Un ebook hypermédia est un ebook utilisant l’hypermédia pour une navigation au sein du livre. L’ebook hypermédia n’a pas encore trouvé son "modèle économique" au sein d’une structure éditoriale qui reste à inventer. [Voir aussi: ebook, hypermédia.]
L’eBookMan est le PDA (personal digital assistant) multimédia lancé en octobre 2000 par la société Franklin. Entre autres fonctionnalités, l’eBookMan permet de lire des ebooks sur le logiciel de lecture Franklin Reader. A la même date, l’eBookMan est récompensé par l’eBook Technology Award de la Foire internationale de Francfort. Trois modèles (EBM-900, EBM-901 et EBM-911) sont disponibles début 2001. Leurs prix respectifs sont de 130, 180 et 230 dollars US. Le prix est fonction de la taille de la mémoire vive (8 ou 16 mégaoctets) et de la qualité de l’écran à cristaux liquides (LCD: liquid crystal display), rétro-éclairé ou non selon les modèles. Nettement plus grand que celui de ses concurrents, l’écran n’existe toutefois qu’en noir et blanc, contrairement au Pocket PC ou à certains modèles Palm avec écran couleur. L’eBookMan permet aussi l’écoute de livres audio et de fichiers musicaux au format MP3. En octobre 2001, Franklin décide de ne pas intégrer le logiciel de lecture Microsoft Reader à l’eBookMan, mais de lui préférer le Mobipocket Reader, jugé plus performant. [Voir aussi: ebook, Franklin, Franklin Reader, LCD, logiciel de lecture, Microsoft Reader, Mobipocket Reader, MP3, PDA.]
Paru entre janvier 1996 et mars 2004, Ecrire&Editer (E&E) est un magazine imprimé créé par Marc Autret (rédacteur en chef) et Roger Gaillard (directeur de publication), et publié par le Calcre (Association d’information et de défense des auteurs, dont le sigle signifie "Comité des auteurs en lutte contre le racket de l'édition"). Devenu au fil des ans une référence dans le monde des lettres, Ecrire&Editer se veut un magazine d’information pratique sur le monde de l’édition, y compris l’édition électronique (outils logiciels, web littéraire, aspects contractuels, etc.). Destiné en priorité "aux écrivains et aux auteurs débutants souhaitant évoluer avec lucidité dans la 'jungle' éditoriale", il offre "tous les deux mois une information pratique et critique, leur permettant de penser mieux leurs projets d’écriture et surtout de développer des stratégies de publication en phase avec les réalités". Le dernier numéro imprimé d'Ecrire&Editer paraît en mars 2004. Après vingt-cinq ans d'activité (1979-2004), le Calcre disparaît des suites d'un procès initié par un ancien salarié. [Voir aussi: Autret Marc, Calcre, édition, Gaillard Roger.]
Comment définir l'écriture? Selon l’écrivain Anne-Bénédicte Joly, "c'est sans doute parce qu'elle permet de représenter la parole et de traduire la pensée par des signes conventionnels (au sens où ils répondent à une convention), qu'elle dépend étroitement de sa compagne d'origine qu'est la lecture. L'une découle de l'autre et imprègne ainsi un pouvoir de ré-flexion. L'écriture se construit au fil des idées vécues de la réalité et éprouvées par des êtres de papier. Les personnages de fiction cimentent notre écrit et sont un trait d'union entre la lecture d'où ils viennent et l'écriture qu'on en retirera. L'écriture est donc le produit de cette double entente que notre phrasé rend unique." (6 février 2005) Sur le site web de l’écrivain, on lit aussi: "Ecrire c’est conjuguer, respecter la concordance des temps et évoquer des paysages d’états d’âme d’ici ou d’ailleurs. L’écrit engendre la lecture en se conjuguant à l’autre, en respectant sa différence et en évoquant son histoire. L’écriture et la lecture se mélangent au gré des émotions partagées et des valeurs de vie harmonieuses. L’écriture est mon unique passeport susceptible de me donner l’illusion de figer du temps dans les mots. Les êtres de papier voyagent à leur rythme en noircissant les pages et en empruntant des chemins de sens."
Basé sur la norme GSM (global system for mobile communications), le standard EDGE (enhanced data for GSM evolution) est un standard de téléphonie mobile plus rapide que le standard GPRS (general packet radio service). Il s'agit d'un standard intermédiaire destiné à assurer la transition entre la téléphonie mobile de 2e génération (2G), qui utilise le GPRS, et la téléphonie mobile de 3e génération (3G), qui utilise le standard 3GSM. Considéré donc comme un standard 2,5G (2e génération et demie), EDGE délivre les données numériques (voix, texte, multimédia et vidéo) avec un débit théorique de 240 Kbps (kilobits par seconde), et un débit effectif de 130 Kbps, qui passera ensuite à 384 Kbps. La téléphonie 3G se généralise en 2006. [Voir aussi: 2G, 2,5G, 3G, 3GSM, bps, GPRS, GSM, téléphonie mobile.]
L’EDI (échange de données informatisées) est utilisé par les entreprises pour la gestion des bons de commande, des bons de livraison et des factures. Prenons l'exemple des librairies. Le libraire envoie son lot de commandes par EDI à un serveur spécialisé, par exemple Dilicom. Chaque distributeur prend connaissance des commandes qui le concernent et les traite automatiquement. Il existe deux manières de passer commande par EDI: l'envoi de fichiers par un système de gestion informatique ou bien la saisie directe sur un site internet. Ces transactions sont possibles grâce au code informatique de huit chiffres spécifique à une librairie donnée. Le correspondant anglais est EDI (Electronic Data Interchange). [Voir aussi: commerce en ligne, distributeur, librairie.]
Premier éditeur littéraire en ligne francophone, Editel est créé dès avril 1995 par Pierre François Gagnon, poète et essayiste québécois. Après avoir été le premier site web d’auto-édition collective de langue française, Editel devient ensuite un site de "cyberédition" non commerciale (en partenariat avec quelques auteurs maison, notamment Jacques Massacrier et Mostafa Benhamza) ainsi qu’un webzine littéraire. [Voir aussi: édition électronique, Gagnon Pierre François, webzine.]
Le terme "éditeur" est un terme générique utilisé pour tout organisme publiant des livres et autres documents (revues, CD, CD-Rom, DVD, vidéos, logiciels, etc.). Aux éditeurs traditionnels s’adjoignent à partir de 1996 les éditeurs électroniques, dont toute l’activité s’effectue via l’internet. Certains éditeurs électroniques sont des éditeurs en ligne, qui vendent leurs titres essentiellement par téléchargement. Dans le domaine du livre, un répertoire des éditeurs et diffuseurs de langue française est proposé par la base de données Electre, qui est un outil de recherche bibliographique. [Voir aussi: éditeur électronique, éditeur en ligne, édition, Electre.]
EDItEUR est un groupe international promouvant le commerce électronique dans le secteur du livre et des publications en série. Il coordonne la définition de standards pour l'EDI (échange de données informatisées), pour les notices bibliographiques, pour l'édition électronique, pour la gestion des droits et des transactions, etc. EDItEUR comprend 90 membres dans 17 pays. Son siège est à Londres dans les bureaux de la Book Industry Communication (BIC). [Voir aussi: commerce en ligne, EDI, édition électronique.]
Un éditeur électronique est un éditeur utilisant l’internet pour la diffusion et la promotion des livres qu’il publie. Cet éditeur peut être commercial ou non. Le premier éditeur électronique non commercial francophone est Editel, créé en avril 1995 par Pierre François Gagnon, poète et essayiste québécois. Le premier éditeur électronique commercial francophone est CyLibris, fondé par Olivier Gainon en août 1996 à Paris pour publier de nouveaux auteurs littéraires. [Voir aussi: éditeur, CyLibris, Editel.]
Un éditeur en ligne est un éditeur électronique publiant des livres en version numérisée, disponibles par téléchargement à partir de son site web ou envoyés en pièce jointe à un courriel. Cet éditeur peut être commercial ou non. Le premier éditeur en ligne commercial est 00h00 (qui se prononce "zéro heure"), fondé en mai 1998 à Paris par Jean-Pierre Arbon et Bruno de Sa Moreira. [Voir aussi: courriel, éditeur, éditeur électronique, éditions 00h00.]
Un éditeur hypermédia est un éditeur électronique publiant des oeuvres hypermédias. S’il existe déjà quelques expériences d’édition hypermédia non commerciale, un éditeur commercial de ce type reste encore du domaine de l’avenir. [Voir aussi: éditeur électronique, hypermédia.]
Un éditeur multimédia est un éditeur électronique publiant des oeuvres multimédias, sur CD-Rom, sur DVD et sur le web. [Voir aussi: CD-Rom, DVD, éditeur électronique, multimédia, web.]
Le terme "édition" est un terme générique recouvrant l’ensemble des éditeurs et organismes publiant des livres et autres documents (revues, CD, CD-Rom, DVD, vidéos, logiciels, etc.). Toute maison d’édition traditionnelle a son site web, vitrine destinée à faire connaître ses publications et éventuellement à les vendre directement. Plusieurs éditeurs traditionnels ont également un secteur numérique, à savoir un secteur de vente de leurs titres en version numérisée. Apparus en 1996, d’autres éditeurs sont purement électroniques, toute leur activité s’effectuant via l’internet. Certains éditeurs électroniques sont des éditeurs en ligne, et vendent leurs titres par téléchargement. [Voir aussi: édition électronique, éditeur en ligne.]
Lancée en mai 1999 par CyLibris, pionnier francophone de l’édition électronique commerciale, Edition-actu (appelée d’abord CyLibris Infos, jusqu’en février 2001) est la première lettre d’information électronique gratuite consacrée à l'édition. Son objectif n’est pas tant de promouvoir les livres de CyLibris que de présenter l’actualité de l’édition francophone tout en proposant un autre regard sur l'édition. Son directeur de publication est Olivier Gainon, fondateur de CyLibris, et son rédacteur en chef Philippe Renaut, gérant des éditions du Presse-Temps. Volontairement décalée et souvent humoristique sinon décapante, la lettre est d’abord mensuelle avant de paraître deux fois par mois à compter de février 2000. Elle compte 565 abonnés en octobre 2000 et 1.800 abonnés en février 2004. Elle cesse courant 2004. [Voir aussi: blog, CyLibris, Gainon Olivier, lettre d'information, presse électronique.]
L'expression "édition électronique" englobe les éditeurs et les organismes (universités, centres de recherche, etc.) utilisant les technologies numériques pour publier, promouvoir et diffuser des textes, livres (ebooks) et revues électroniques. Certains éditeurs ont un secteur d’édition électronique couplé avec une maison d’édition traditionnelle. D’autres éditeurs sont purement électroniques, la totalité de leur activité s’effectuant via l’internet. Se développe aussi en parallèle l’édition électronique non commerciale, aussi bien pour la fiction que pour les documentaires, y compris dans le domaine universitaire et scientifique, dans l’optique d’une diffusion libre du savoir. [Voir aussi: éditeur électronique, éditeur en ligne, éditeur hypermédia, éditeur multimédia, éditeur numérique.]
L'expression "édition numérique" englobe l’ensemble des éditeurs publiant des livres en version numérisée (à partir d'un livre imprimé) ou en version numérique (issue directement d'un fichier électronique). Si ces livres sont disponibles par téléchargement à partir d’un site web, on parle plutôt d’éditeur en ligne. [Voir aussi: éditeur électronique, éditeur en ligne.]
Mis en ligne en mai 1998, 00h00 (nom de domaine: www.00h00.com, aujourd'hui défunt) est la première maison d’édition au monde à commercialiser des ebooks. Ses deux fondateurs, Jean-Pierre Arbon et Bruno de Sa Moreira, choisissent le nom "00h00" (qui se prononce "zéro heure") à dessein pour évoquer "cette idée d’origine, de nouveau départ", en faisant le pari de concilier édition électronique et commerce. Pas de stock, pas de contrainte physique de distribution, mais un très beau site, sur lequel on lit: “Internet est un lieu sans passé, où ce que l’on fait ne s’évalue pas par rapport à une tradition. Il y faut inventer de nouvelles manières de faire les choses.” En 2000, le catalogue comprend 600 titres, une centaine d’oeuvres originales et des rééditions électroniques d’ouvrages publiés par d’autres éditeurs. Les versions numériques représentent 85% des ventes, les 15% restants étant des versions imprimées à la demande du client. En septembre 2000, 00h00 est racheté par Gemstar-TV Guide International, société américaine spécialisée dans les produits et services numériques pour les médias. Ce rachat permet à Gemstar d’étendre ses activités à l’Europe et d’accéder à l’édition numérique francophone. 00h00 cesse ses activités en juin 2003, tout comme la branche ebook de Gemstar. [Voir aussi: Arbon Jean-Pierre, éditeur en ligne, Gemstar-TV Guide International, Sa Moreira Bruno de.]
Créée en avril 1997 par des chercheurs du Media Lab du MIT (Massachusetts Institute of Technology, Etats-Unis), la société E Ink (Electronic Ink) développe une technologie d’encre électronique (appelée elle aussi E Ink). Prise entre deux feuilles de plastique souple, l’encre électronique consiste en des millions de microcapsules contenant chacune des particules noires et blanches en suspension dans un fluide clair. Un champ électrique positif ou négatif permet de faire apparaître le groupe de particules souhaité à la surface du support, afin d’afficher, de modifier ou d’effacer des données. Le but étant à terme de proposer un papier électronique sur support souple. En juillet 2002, E Ink présente le prototype du premier écran utilisant cette technologie, développé en partenariat avec les sociétés Toppan et Philips. En avril 2004, Sony lance au Japon le Librié, le premier ebook (appareil de lecture) utilisant cette technologie. En décembre 2006, Sony lance un autre modèle, le Sony Reader, aux Etats-Unis. E Ink commercialise aussi des panneaux d'affichage et des affichettes. Viendront ensuite les livres et journaux électroniques sur support souple, notamment ce qu'E Link appelle le RadioPaper, qui donnera les nouvelles du jour via l'internet sans fil. [Voir aussi: ebook (appareil de lecture), Librié, papier électronique, Sony Reader.]
La base Electre est un outil de recherche bibliographique en ligne proposé par le Cercle de la Librairie, organisme interprofessionnel de promotion du livre. Disponible sur abonnement payant (10.000 abonnés), cette base de données fait référence chez les éditeurs et les libraires. Electre comprend les notices de 900.000 livres de langue française (dont 12.000 titres à paraître), et les notices des indisponibles édités depuis 1984. Electre comprend aussi un répertoire des éditeurs et diffuseurs de langue française. [Voir aussi: bibliographie, diffuseur, éditeur, livre.]
L'électronique est le “domaine de la physique appliquée qui exploite les variations de grandeurs électriques (courants, tensions, charges, etc.) pour capter, transmettre ou analyser des informations (signaux audio d'un récepteur radio, images d'un écran de télévision, données informatiques d'un ordinateur, etc.). Le traitement de ces informations est généralement assuré par des circuits électroniques, qui utilisent les propriétés de l'électron.” (définition issue de l’encyclopédie Encarta) [Voir aussi: information, informatique, ordinateur, télévision.]
Encarta est l'encyclopédie multimédia lancée par Microsoft en 1993, d'abord sur CD-Rom, et ensuite en parallèle sur le web. Présente sur le portail MSN (MicroSoft Network), la version web est en consultation payante, avant de devenir gratuite en septembre 2000. Encarta est maintenant disponible en deux versions. La première, MSN Encarta, reste gratuite. La deuxième, MSN Encarta Premium, plus complète, est payante. Par ailleurs, l'encyclopédie est toujours vendue sur CD-Rom (compact disc - read only memory) et DVD (digital versatile disc). Encarta est disponible dans de nombreuses langues, y compris en français. [Voir aussi: CD-Rom, DVD, encyclopédie en ligne, multimédia, web.]
L'encre électronique est une technologie de pointe sur laquelle travaillent plusieurs sociétés, dont E Ink et Nemoptic. L’encre électronique est destinée aux futurs écrans souples et au papier électronique, un support souple qui permettra d’afficher, de modifier ou d’effacer des données. Ce papier électronique sera la base des livres et journaux de demain. [Voir aussi: E Ink, journal électronique, Nemoptic, papier électronique.]
Une encyclopédie en ligne est une encyclopédie disponible sur le réseau, soit en accès libre, soit moyennant une inscription avec accès gratuit ou payant. De nombreuses encyclopédies commerciales (par exemple l'Encyclopédie Universalis) sont également disponibles sur CD-Rom (compact disc - read only memory) et DVD (digital versatile disc), parallèlement à la version en ligne. Des encyclopédies gratuites écrites collectivement utilisent la forme du wiki, par exemple Wikipedia, créée en janvier 2001 et disponible dans de nombreuses langues, y compris en français, ou encore Citizendium, lancé en mars 2007. [Voir aussi: CD-Rom, Citizendium, dictionnaire en ligne, DVD, wiki, Wikipedia.]
L'ethernet est un protocole de réseau local développé dès 1972 par PARC (Palo Alto Research Center), le centre Xerox de la Silicon Valley (Californie), sous plateforme Unix, afin de partager des fichiers, des programmes et des périphériques. La première version date de 1979. Xerox s’associe ensuite avec DEC et Intel pour les phases de développement suivantes. L’ethernet est la technologie la plus utilisée pour l’utilisation de l’internet à débit rapide dans un LAN (local area network), avec un débit de 10 Mbps (mégabits par seconde). [Voir aussi: bps, internet à débit rapide, LAN, Unix.]
Publiée par SIL International (SIL: Summer Institute of Linguistics), l’encyclopédie Ethnologue existe à la fois en version web (gratuite), sur CD-Rom (payant) et en version imprimée (payante). "Il s’agit d’un catalogue des langues dans le monde, avec des informations sur les endroits où elles sont parlées, une estimation du nombre de personnes qui les parlent, la famille linguistique à laquelle elles appartiennent, les autres termes utilisés pour ces langues, les noms de dialectes, d’autres informations socio-linguistiques et démographiques, les dates des Bibles publiées, un index des noms de langues, un index des familles linguistiques et des cartes géographiques relatives aux langues" (Barbara Grimes, directrice de publication, janvier 2000). En avril 2007, cette encyclopédie répertorie 6.912 langues selon plusieurs critères (pays, nom de la langue, code de la langue attribué par le SIL, famille de langues), avec un moteur de recherche unique. [Voir aussi: encyclopédie en ligne.]
L'ETSI (European Telecommunications Standards Institute) est un organisme indépendant basé à Sophia Antipolis (près de Nice), dans le sud de la France. L'ETSI a pour tâche d'établir les standards européens dans le domaine des télécommunications. En 2006, il compte 655 membres issus de 59 pays. [Voir aussi: télécommunications.]
La directive EUCD (European Union Copyright Directive) est la Directive européenne sur le droit d'auteur dans la société de l'information (Directive 2001/29/EC), entérinée en mai 2001 par les instances de l'Union européenne. En français, elle s'intitule très précisément "Directive 2001/29/EC du Parlement européen et du Conseil sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information". Elle fait suite à une autre directive de février 1993 qui visait à harmoniser les législations des différents pays en matière de protection du droit d'auteur (Directive 93/98/EEC). La directive EUCD entre peu à peu en vigueur dans tous les pays de l'Union européenne, avec la mise en place de législations nationales. Le but étant de renforcer le respect du droit d'auteur sur l'internet, et de contrer ainsi le piratage. En France, par exemple, la loi DADVSI (droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information) entre en vigueur en août 2006. [Voir aussi: copyright, droit d'auteur, information, internet.]
Un extranet est constitué des intranets de plusieurs entreprises communiquant entre elles au moyen d’un serveur web sécurisé. [Voir aussi: intranet, serveur.]
L'acronyme FAI (fournisseur d'accès internet) désigne un fournisseur assurant la connexion à l’internet moyennant un abonnement payant, avec différentes formules en fonction du débit et du temps de consommation. Il fournit également une ou plusieurs adresses électroniques. [Voir aussi: internet.]
Souvent présente sur un site web, la FAQ (foire aux questions) est la liste des questions les plus fréquentes que se posent les nouveaux arrivants et les réponses-types. Il est donc fortement recommandé de lire la FAQ avant de se précipiter sur sa messagerie ou sur un forum pour poser telle ou telle question. [Voir aussi: forum, messagerie électronique, site web.]
Un favori permet de conserver l’adresse d’un site dans un répertoire spécifique du navigateur. Appelé aussi signet. [Voir aussi: adresse web, navigateur.]
Créé en mai 1995, Feed (nom de domaine: www.feedmag.com, aujourd'hui défunt) est l'un des tout premiers magazines en ligne, avec le quotidien Suck. Feed disparaît en juin 2001, tout comme Suck (qui, lui, cesse le 30 octobre 2000) et tant d'autres, suite à des problèmes de trésorerie. Il est toutefois possible de consulter Feed en entrant son nom de domaine dans la Wayback Machine. [Voir aussi: presse en ligne, Wayback Machine.]
Le câble en fibres optiques permet le transfert de données numériques (texte, son et vidéo) à très haut débit et sur de longues distances. La technologie utilisée est l’ATM (asynchronous transfer mode). Un débit pouvant aller jusqu'à 100 Mbps (mégabits par seconde) permet des services tels que la télévision haute définition, la vidéo à la demande, les mondes virtuels 3D, la visioconférence et le P2P (peer-to-peer).[Voir aussi: 3D, ATM, P2P, télévision, vidéo, visioconférence.]
La fiction hypermédia (ou hypertexte) est un genre littéraire rassemblant les oeuvres de fiction (site d’écriture, roman, nouvelle, feuilleton, etc.) exploitant les possibilités offertes par le lien hypermédia (ou hypertexte) pour permettre toutes sortes de cheminements au lecteur. [Voir aussi: lien hypermédia, lien hypertexte, littérature numérique.]
Lancé en novembre 2004, le navigateur Firefox fait suite au navigateur Mozilla, qui disposait d'une messagerie électronique intégrée. La Mozilla Foundation est créée en juillet 2003 dans l'optique du lancement simultané de Firefox et d’une messagerie électronique indépendante du navigateur (Thunderbird). En novembre 2004, suite au succès de sa version bêta (8 millions de téléchargements en un mois), Firefox débute son ascension mondiale face au tout puissant Internet Explorer de Microsoft, grâce à de nouvelles fonctionnalités, par exemple la navigation par onglets, le blocage des pop-ups et l'intégration d'outils de recherche. Et grâce à l'importance accordée à la sécurité, à l'heure où les failles d'Internet Explorer se multiplient. En 2005, Firefox représente 10% du marché des navigateurs. En 2006, on note l'ajout de commandes permettant de rendre le web plus accessible aux personnes à mobilité réduite ou souffrant de déficiences visuelles, par exemple des commandes permettant de se servir du clavier plutôt que de la souris ou des commandes permettant d'agrandir le texte des pages web. En mars 2007, Firefox représente 25% du marché des navigateurs en Europe.[Voir aussi: Internet Explorer, Mozilla, navigateur, Netscape.]
Appelé aussi pare-feu, un firewall est un logiciel (ou un serveur) protégeant un ordinateur (ou un réseau) de tentatives d'intrusion via l'internet: piratage informatique, dégradation du système et des données, vol d'informations, usurpation d'identité, etc. Pour la protection des ordinateurs personnels, un firewall est souvent couplé avec un antivirus. [Voir aussi: antivirus, internet, logiciel, serveur.]
La société Adobe lance le logiciel Flash en 1996. "La force du logiciel Flash est d'être apparu en 1996, avant l'explosion du haut débit sur internet, à une époque où la présence d'une image sur une page web pouvait ralentir considérablement son chargement. Le format SWF (shock wave flash) a permis l'affichage vectoriel (donc allégé) de contenus graphiques, interactifs et animés. De plus, un fichier '.swf' s'affiche de manière quasi-identique quel que soit le navigateur utilisé (ce qui n'est pas le cas, par exemple, avec le HTML (hypertext markup language) ou le Javascript), et peut aisément être transformé en application auto-exécutable. Sa simplicité, sa souplesse (accrue par son langage de programmation ActionScript) ont donc rapidement séduit les graphistes, puis les auteurs d'hypermédia, jusqu'à conférer à Flash un statut de quasi-monopole." (Jean-Paul, 30 septembre 2005) [Voir aussi: HTML, hypermédia, internet à haut débit, Jean-Paul.]
Flickr est un site très populaire permettant de partager, de stocker, de rechercher et d'organiser ses photos. Développé à Vancouver (Canada) par la société Ludicorp et son président Stewart Butterfield, il est lancé en version bêta en février 2004. Son succès est immédiat. Flickr compte 400.000 usagers quand il est racheté par Yahoo! en mars 2005. Il continue de se développer parallèlement à Yahoo! Photos (dont la fermeture est prévue en juin 2007, avec report des inscrits vers Flickr). En décembre 2006, Flickr compte 5 millions d'usagers et 18 millions de visiteurs uniques (41 millions de visiteurs uniques pour Yahoo! Photos). [Voir aussi: photo numérique, Yahoo!]
Un ebook (livre numérique) dispose d'un format donné, qui permet de le lire sur tel ou tel logiciel de lecture, par exemple le le format PDF (portable document format) sur l’Adobe Reader, le format LIT (abrégé du terme anglais "literature") sur le Microsoft Reader, le format PRC (Palm resource) sur le Mobipocket Reader, ou encore le format BRF (braille format) sur un logiciel de lecture braille ou le format DTB (digital talking book) sur un logiciel de synthèse vocale. Ces formats sont le plus souvent dérivés du format OeB (open ebook), un standard de publication d’ebooks disponible en septembre 1999. Formats pionniers, les formats TXT (text) et HTML (hypertext markup language) permettent de lire les textes électroniques quels que soient la plateforme et le logiciel utilisés. Ces formats sont très utilisés pour les oeuvres du domaine public. Un format peut être ouvert, comme le format OeB (open ebook), ou propriétaire, comme le format LIT (literature). [Voir aussi: BRF, DTB, ebook, HTML, LIT, logiciel de lecture, OeB, PDB, PDF, PRC, TXT.]
Un format de fichier peut être soit ouvert soit propriétaire. Un format ouvert est utilisable sur la plupart des machines et plateformes. Un format propriétaire est utilisable sur un logiciel donné. Pour un ebook (livre numérique) par exemple, le format OeB (open ebook) est un format ouvert, alors que le format LIT (literature) est un format propriétaire utilisable sur le Microsoft Reader. L'appellation "format texte" désigne les livres numériques au format TXT (text), dont l'extension de fichier est ".txt.". [Voir aussi: logiciel, OeB, TXT.]
Appelé aussi paramétrage, le formatage est la mise en forme d’un texte (marges, caractères gras ou en italique, soulignement, taille et police des caractères, espacement entre les lignes, texte justifié ou non, styles, etc.) pour lecture à l’écran ou impression.
Un forum de discussion est un lieu d’échange sur le web, par le biais du courriel. Souvent thématique, il est soit en accès libre (lisible par tous et chacun peut y participer) soit en accès réservé (sur abonnement pour une communauté donnée). [Voir aussi: courriel, web.]
La fracture numérique peut être définie comme la différence d'accès à l'information entre riches et pauvres, entre zones rurales et zones urbaines, entre régions favorisées et régions défavorisées, entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud, entre pays développés et pays en développement. La fracture numérique correspond souvent à la fracture sociale. L'un des buts du Projet Gutenberg est d'aider à combler la fracture numérique en proposant une grande bibliothèque d'ebooks du domaine public. Le prix des ordinateurs et des PDA (personal digital assistants) baisse régulièrement. Un ordinateur ou un PDA d'occasion ne coûte que quelques dollars ou quelques dizaines de dollars, en fonction du modèle. Certains PDA fonctionnent à l'énergie solaire, permettant la lecture dans les régions reculées et les pays en développement. [Voir aussi: ebook, information, ordinateur, PDA, Projet Gutenberg.]
Le terme "Francophonie" est inventé en 1880 par le géographe français Onésime Reclus (1837-1916) pour définir l'ensemble des personnes et des pays utilisant le français à des titres divers. Sur cette base d’une langue partagée, le mouvement francophone donne naissance à l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui compte 55 Etats et gouvernements membres et 13 observateurs en 2006. Le français est la langue officielle de 29 Etats membres. En mars 2007, on compte 200 millions de Francophones dans le monde, sur les cinq continents. [Voir aussi: Organisation internationale de la Francophonie.]
Basée dans le New Jersey (un Etat des Etats-Unis), la société Franklin commercialise dès 1986 le premier dictionnaire consultable sur une machine de poche. En 2000, Franklin propose 200 ouvrages de référence (dictionnaires unilingues et bilingues, encyclopédies, bibles, manuels d’enseignement, ouvrages médicaux, livres de loisirs) disponibles sur machine de poche. En octobre 2000, Franklin lance l’eBookMan, un PDA (personal digital assistant) multimédia qui, entre autres fonctionnalités, permet la lecture d’ebooks sur le logiciel de lecture Franklin Reader. Parallèlement, Franklin développe une librairie numérique, en passant des partenariats avec plusieurs éditeurs, notamment avec Audible.com, ce qui lui permet d’accéder à une collection de 4.500 audiobooks. [Voir aussi: audiobook, eBookMan, Franklin Reader, librairie numérique, PDA.]
Logiciel de lecture développé par la société Franklin, le Franklin Reader est d’abord disponible sur l’eBookMan, assistant personnel lancé par Franklin en octobre 2000. En 2001 et 2002, il est progressivement installé sur les PDA (personal digital assistants) des gammes Psion, Palm et Pocket PC, auxquels s’ajoutent ensuite les smartphones Nokia. [Voir aussi: assistant personnel, eBookMan, logiciel de lecture, Palm Pilot, PDA, Pocket PC, Psion, smartphone.]
Lancée par l’INaLF (Institut national de la langue française, France) en 1995, la base Frantext (abonnement payant) comprend 180 millions de mots-occurrences émanant de 3.500 oeuvres des 16e-20e siècles dans le domaine des arts, de la littérature, des sciences et des techniques. En janvier 2001, Frantext passe sous l'égide de l’ATILF (Analyse et traitement informatique de la langue française), qui succède à l’INaLF pour développer des programmes de recherche sur la langue française, principalement son vocabulaire, par le biais de bases interactives spécifiques, dont Frantext. [Voir aussi: ATILF, base interactive.]
Un freeware (ou gratuiciel) est un logiciel téléchargeable gratuitement. Selon les cas, il appartient au domaine public ou bien son auteur en conserve le copyright. A ne pas confondre avec shareware (ou partagiciel), un logiciel qui doit être acheté à l’auteur après une période d’essai gratuite. [Voir aussi: copyright, domaine public, shareware.]
Le FTP (file transfer protocol) est un protocole définissant les règles de transfert de fichiers entre deux ordinateurs. Ce protocole permet à l’usager de télécharger un fichier donné en le transférant de l’ordinateur de départ à l’ordinateur d’arrivée (le sien) selon le modèle client-serveur. [Voir aussi: client-serveur, protocole.]
FTPress (French Touch Press) est une société de presse fondée à Paris en août 1999 par François Vadrot, alors directeur des systèmes d’information du CNRS (Centre national de la recherche scientifique). En septembre 1999, FTPress lance Internet Actu, lettre d’information électronique hebdomadaire consacrée à l’actualité de l’internet et des nouvelles technologies. Internet Actu prend la suite de LMB Actu (Le Micro Bulletin Actu), publié par le CNRS depuis février 1996. D’autres publications suivent, ainsi que des réalisations multimédias et des émissions de télévision, dont certaines suivent de près l’actualité du livre. En avril 2002, Internet Actu est repris par INIST Diffusion (INIST: Institut de l’information scientifique et technique). FTPress cesse ses activités en mai 2003. Après avoir été édité pendant trois ans par l'INIST, un Internet Actu nouvelle formule est publié par la FING (Fondation internet nouvelle génération). [Voir aussi: lettre d’information, presse en ligne, Vadrot François.]
Le projet GABRIEL (GAteway and BRIdge to Europe's National Libraries) est approuvé en septembre 1995 lors de la réunion annuelle de la CENL (Conference of European National Librarians) à Berne, en Suisse. Un serveur pilote est lancé sur l'internet par la British Library, qui s'occupe ensuite de la maintenance éditoriale du serveur avec la collaboration des bibliothèques nationales de Finlande et des Pays-Bas. GABRIEL est intégré à la Bibliothèque européenne en été 2005. [Voir aussi: bibliothèque, Bibliothèque européenne.]
Pierre François Gagnon, poète et essayiste québécois, vit dans l'agglomération montréalaise depuis de nombreuses années. Ardent défenseur de la langue française, il est l'un des pionniers de l'internet littéraire francophone. Très tôt, il décide d’utiliser le numérique pour la réception des textes, leur stockage et leur diffusion. En avril 1995, il crée Editel, site pionnier de l’édition littéraire francophone en ligne et premier site web d’auto-édition collective de langue française. Editel devient ensuite un site de "cyberédition" non commerciale (en partenariat avec quelques auteurs maison, notamment Jacques Massacrier et Mostafa Benhamza) ainsi qu’un webzine littéraire. En août 2005, Pierre François Gagnon ouvre son blogue, sous le pseudonyme de Gary Gaignon. [Voir aussi: blog, Editel, édition électronique, webzine.]
Roger Gaillard est président du Calcre pendant vingt ans, de 1985 à 2004, à titre bénévole. Créé en février 1979 à Vitry (région parisienne) sous l’appellation originelle de "Comité des auteurs en lutte contre le racket de l’édition", le Calcre élargit ses objectifs en 1988 en devenant l’Association d’information et de défense des auteurs. Roger Gaillard est aussi le directeur de publication du magazine imprimé Ecrire&Editer (E&E), publié par le Calcre entre janvier 1996 et mars 2004 (sous la houlette de Marc Autret, son rédacteur en chef). Il est l'auteur d'ARLIT & Cie (Annuaire des revues littéraires et Compagnie), dont la dernière édition date de 2003. Roger Gaillard est enfin l'auteur d'AUDACE (Annuaire à l’usage des auteurs cherchant un éditeur), publié à partir de 1986, avec une nouvelle version tous les trois ou quatre ans, et qui devient rapidement une "bible" respectée de toute la profession. Après vingt-cinq ans d'activité (1979-2004), le Calcre disparaît des suites d'un procès initié par un ancien salarié. AUDACE est désormais publié par L'Oie plate (Observatoire indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants). La nouvelle édition d'AUDACE date de 2005. [Voir aussi: AUDACE, Autret Marc, Calcre, Ecrire&Editer, édition, Oie plate (L').]
Olivier Gainon fonde les éditions CyLibris en août 1996 à Paris. CyLibris (de Cy, cyber et Libris, livre) est le pionnier francophone de l’édition électronique commerciale. CyLibris est en effet la première maison d’édition à utiliser l’internet et le numérique pour publier de nouveaux auteurs littéraires. Vendus uniquement sur le web, les livres sont imprimés à la commande et envoyés directement au client, ce qui permet d’éviter le stock et les intermédiaires. Au printemps 2000, CyLibris devient membre du Syndicat national de l’édition (SNE). En 2001, certains titres sont également distribués par un réseau de librairies traditionnelles et numériques. En 2003, le catalogue de CyLibris comprend une cinquantaine de titres. De 1999 à 2004, Olivier Gainon est également le rédacteur en chef d'Edition-actu, une lettre d'information électronique qui veut offrir un autre regard sur l'édition. Il anime ensuite le blog de CyLibris (à compter d'avril 2006) et le blog de Jérôme Olinon (à compter de février 2007). [Voir aussi: CyLibris, éditeur électronique, Edition-actu.]
Mise en ligne en octobre 1997, Gallica est la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France (BnF). En accès libre, elle devient rapidement l’une des plus importantes bibliothèques numériques du réseau. On y trouve les documents libres de droits du fonds numérisé de la BnF, à savoir, en février 2005, 76.000 ouvrages et 80.000 images du Moyen-Age au début du 20e siècle, avec un million de consultations par mois. Pour des raisons de coût, les documents sont essentiellement numérisés en mode image. Une petite collection de livres (1.117 titres en février 2004) est numérisée en mode texte. En février 2005, Gallica annonce la mise en ligne prochaine (entre 2006 et 2009) de l'essentiel de la presse française parue entre 1826 et 1944, à savoir 22 titres représentant 3,5 millions de pages. Début 2006, les premiers journaux disponibles en ligne sont Le Figaro (naissance en 1826), La Croix (naissance en 1883), L'Humanité (naissance en 1904) et Le Temps (naissance en 1861 et disparition en 1942). En décembre 2006, les collections comprennent 90.000 ouvrages numérisés (fascicules de presse compris), 80.000 images et des dizaines d'heures de ressources sonores. [Voir aussi: bibliothèque numérique, numérisation, numérisation en mode image, numérisation en mode texte.]
Lancé par la société Gemstar-TV Guide International en octobre 2000, le Gemstar eBook (nom de domaine: www.gemstar-ebook.com, désormais défunt) est un appareil de lecture - ou plus exactement une gamme d’appareils de lecture - qui succède aux précurseurs Rocket eBook et Softbook Reader, tous deux distribués en 1999. Les deux modèles - le REB 1100 (écran noir et blanc, successeur du Rocket eBook) et le REB 1200 (écran couleur, successeur du Softbook Reader) - sont construits aux Etats-Unis sous le label RCA (appartenant à Thomson Multimedia) et vendus par la chaîne de magasins SkyMall. A l’automne 2002, leurs successeurs, le GEB 1150 et le GEB 2150, sont construits sous le label Gemstar. En Europe, le GEB 2200 (proche du REB 1200) est lancé en octobre 2001 en commençant par l'Allemagne. La vente de ces différents modèles (50.000 machines vendues en tout) cesse en juin 2003. [Voir aussi: ebook (appareil de lecture), Gemstar-TV Guide International, Rocket eBook, Softbook Reader.]
Basé à New York et à Pasadena (Californie), Gemstar-TV Guide International est une société spécialisée dans les produits et services numériques pour les médias, aussi bien pour le développement des technologies numériques et l’octroi de licences que pour la création de contenu. La société s’intéresse entre autres au marché émergent de l’ebook. En janvier 2000, Gemstar rachète NuvoMedia et Softbook Press, deux sociétés californiennes ayant lancé en 1999 les premiers modèles d’appareils de lecture. En septembre 2000, Gemstar rachète les éditions 00h00 (Paris), qui vendent des ebooks depuis mai 1998. En novembre 2000, Gemstar lance aux Etats-Unis les deux premiers modèles de Gemstar eBook (appareils de lecture), ainsi qu’une librairie numérique. En octobre 2001, un troisième modèle de Gemstar eBook aborde le marché européen en commençant par l’Allemagne. En juin 2003, Gemstar met fin à ses activités ebook. La vente des appareils de lecture cesse en juin 2003 et celle des livres numériques le mois suivant. [Voir aussi: ebook, ebook (appareil de lecture), éditions 00h00, Gemstar eBook, librairie numérique.]
La GDFL (GNU free documentation license) signifie littéralement "licence de documentation libre de GNU" (GNU: GNU's not Unix). La GFDL est la licence GNU régissant les ouvrages documentaires, par exemple l'encyclopédie gratuite en ligne Wikipedia. En résumé, d'une part les articles restent la propriété de leurs auteurs, d'autre part ils peuvent être librement réutilisés. Comme expliqué sur le site du GNU, la GFDL est "une forme de copyleft destinée aux manuels, aux recueils de textes et autres documents. Son objectif est de garantir à tous la possibilité effective de copier et de redistribuer librement le document avec ou sans modifications, et que ce soit ou non dans un but commercial." [Voir aussi: copyleft, GNU, Wikipedia.]
Le format GIF (graphics interchange format) est un standard de compression d'image fixe, qui était sous licence Unisys jusqu'en juillet 2004 et sous licence IBM jusqu'en août 2006. Le format GIF (défini par l'extension de fichier ".gif") est l'un des formats d'image utilisés sur le web, l'autre étant le format JPEG (Joint Photographic Experts Group), développé par le groupe d'experts ayant donné son nom au format. Le format PNG (portable network graphics), librement utilisable sans licence, est issu du format GIF. [Voir aussi: compression, image numérique, JPEG, numérisation, PNG.]
Le GNU (GNU's Not Unix) est un système d'exploitation développé en janvier 1984 par Richard Stallman. Une de ses variantes, Linux, est utilisée par des dizaines de millions de personnes. Ces systèmes d'exploitation sont des logiciels libres, à savoir des logiciels offrant à leurs utilisateurs la liberté de les utiliser, d'étudier leur code source, de les modifier et de les redistribuer avec ou sans modifications, gratuitement ou contre paiement. Ces logiciels sont soumis à la licence GPL (general public license). La GPL réglemente la distribution des logiciels libres afin que les programmes et travaux dérivés soient distribués avec le code source. La GFDL (GNU free documentation license) réglemente la distribution des manuels, recueils de textes et autres documents. C'est cette licence qui régit par exemple l'encyclopédie Wikipedia. Le projet GNU est promu par la Free Software Foundation (FSF), dirigée par Richard Stallman. Une présentation complète du projet GNU est disponible dans un article de Richard Stallmann paru en 2004: La communauté du logiciel libre 20 ans après: une réussite magnifique mais inachevée. Et maintenant? [Voir aussi: code source, GFDL, GPL, Linux, logiciel, logiciel libre, programme, système d'exploitation, Wikipedia.]
Lancé en septembre 1998, Google devient rapidement le plus grand moteur de recherche mondial. Alors étudiants à l’Université de Stanford (Californie), Sergey Brin et Larry Page conçoivent les bases de Google dès 1995, avec développement des logiciels entre 1995 et 1998, puis création de la société en septembre 1998. L’originalité de Google par rapport à ses prédécesseurs est une page d’accueil très sobre et un classement des pages web en fonction du nombre de liens pointant vers elles. Google propose aussi un classement thématique (Google Directory), un logiciel de traduction (Language Tools), et des interfaces dans de nombreuses langues (88 langues en 2003), dont le français. Tout en restant axé sur ses activités de classement, Google multiplie ses services au fil des ans, en lançant notamment un service de liens sponsorisés. Google tire en effet ses revenus des publicités au format texte placées sur les pages de son moteur de recherche (sur la colonne de droite, ou alors en début de liste). En février 2004, les 6 milliards de documents indexés (contre 4,5 milliards un an auparavant) comprennent 4,3 milliards de pages web, 880.000 images et 845 millions de messages Usenet (dans Google Groups), avec 200 millions de requêtes par jour. En août 2004, l'introduction en Bourse de Google fait couler beaucoup d'encre, avec un modèle atypique qui est un succès. En octobre 2004, Google débute son projet de bibliothèque numérique en lançant Google Print, remplacé en août 2006 par Google Book Search (voir les notices suivantes). En novembre 2004, Google lance Google Scholar, un service de recherche de documents scientifiques et universitaires. En septembre 2006, Google lance Google News Archive, un service de recherche d'archives dans la presse. En novembre 2006, 50% des recherches effectuées dans un moteur de recherche sont effectuées sur Google, 25% sur Yahoo!, 8% sur Live Search (Microsoft) et 6% sur AOL. A la fin 2006, Google compte 9.400 salariés. [Voir aussi: Google Book Search, Google Print, lien sponsorisé, Live Search, logiciel de traduction, moteur de recherche, Usenet, web, Yahoo! Search.]
En août 2006, Google lance Google Book Search (Google Livres en français) pour remplacer le très controversé Google Print (voir la notice suivante), lancé en octobre 2004 et suspendu en août 2005 pour cause de conflit avec les éditeurs des livres sous copyright. Le moteur permet des recherches par date, titre ou éditeur. La numérisation des fonds de grandes bibliothèques se poursuit, en étant cette fois axée sur les livres libres de droit, et sur le développement de partenariats avec les éditeurs qui le souhaitent. A l'exception de la New York Public Library, les bibliothèques participantes sont des bibliothèques universitaires (Harvard, Stanford, Michigan, Oxford, California, Virginia, Wisconsin-Madison, Complutense de Madrid). Google scanne 3.000 livres par jour, ce qui représenterait un million de livres par an. Les livres libres de droit sont consultables à l'écran et leur texte copiable, avec possibilité d'impression page à page. Ils sont téléchargeables sous forme de fichiers PDF (portable document format) et imprimables dans leur entier. Pour les livres sous copyright, Google fournit la fiche du livre et les extraits comprenant les mots-clés recherchés, en invoquant le droit de citation. De ce fait, le conflit avec les éditeurs se poursuit lui aussi, puisque Google continue de numériser des livres sous copyright sans l'autorisation préalable des éditeurs, en invoquant ce droit de citation. L'Authors Guild et l'Association of American Publishers (AAP) invoquent pour leur part le non respect de la législation relative au copyright pour attaquer Google en justice. Le feuilleton judiciaire promet de durer. Parallèlement, un autre projet à vaste échelle, respectueux du copyright et sur plateforme ouverte, voit le jour en octobre 2005 sous l'égide de l'Open Content Alliance (OPA). [Voir aussi: bibliothèque numérique, Google, Google Print, numérisation, Open Content Alliance.]
En 2004, le moteur de recherche Google met son expertise au service du livre. En octobre 2004, Google lance la première partie de son programme Google Print, établi en partenariat avec les éditeurs pour consulter à l'écran des extraits de livres, puis commander les livres auprès d'une librairie en ligne. La version bêta de Google Print (http://print.google.com/) est mise en ligne en mai 2005. En décembre 2004, Google lance la deuxième partie de son programme Google Print, cette fois-ci à destination des bibliothèques. Il s'agit d'un projet de bibliothèque numérique de 15 millions de livres, qui consisterait à numériser en quelques années les livres de plusieurs grandes bibliothèques. Les premières bibliothèques participantes sont celles des universités du Michigan (dans sa totalité: 7 millions d'ouvrages), de Harvard, de Stanford et d'Oxford, et la New York Public Library. Le coût estimé se situe entre 150 et 200 millions de dollars US (environ 10 dollars par livre) et la durée prévue est de dix ans. En août 2005, ce programme est suspendu pour un temps indéterminé pour cause de conflit avec les éditeurs des livres sous copyright. Le programme reprend en août 2006 sous le nouveau nom de Google Book Search (voir la notice précédente). [Voir aussi: bibliothèque numérique, éditeur, Google, Google Book Search, numérisation.]
Utilisé entre 1992 et 1996, le gopher est un système d’information à base de menus textuels consultables à plusieurs niveaux. Dans le cas d’une bibliothèque numérique, il s’agit d’un ensemble hiérarchisé d’index permettant l’accès au texte intégral des documents. Le gopher est ensuite supplanté par le web, d’une utilisation nettement plus facile grâce à la possibilité de liens hypertextes. [Voir aussi: bibliothèque numérique, lien hypertexte.]
La licence GPL (general public license) est une licence réglementant la distribution des logiciels libres afin que les programmes et travaux dérivés soient distribués avec le code source. La GPL est l’oeuvre du projet GNU, sous l'égide de la Free Software Foundation (FSF). Cette licence régit également le copyleft, applicable à toute oeuvre de création. Une licence dérivée est la LGPL (lesser general public license). Plus restrictive, elle autorise l'incorporation de codes propriétaires (notamment Java). Une deuxième licence dérivée est la GFDL (GNU free documentation license), qui concerne les manuels et les recueils de textes. [Voir aussi: copyleft, GNU.]
GPRS (general packet radio service) signifie littéralement "service général de radiocommunication en mode paquet". Destiné aux téléphones portables, le GPRS est un standard de transmission radio-électrique permettant d’acheminer les données numériques (voix, texte et multimédia) en utilisant la commutation de paquets dans un réseau de téléphonie de type GSM (global system for mobile communications), avec un débit théorique de 115 Kbps (kilobits par seconde) et un débit réel de 50 Kbps. Il est progressivement remplacé par le standard EDGE (enhanced data for GSM evolution), au débit plus rapide, puis par le standard 3GSM (3G + GSM), un standard de téléphonie 3G (3e génération). [Voir aussi: 3G, 3GSM, bps, EDGE, GSM, téléphonie mobile.]
Mis en ligne en accès libre en septembre 2000, le Grand dictionnaire terminologique (GDT) comprend 3 millions de termes français et anglais du vocabulaire industriel, scientifique et commercial, dans 200 domaines d’activité. Il représente l'équivalent de 3.000 ouvrages de référence imprimés. Sa mise en ligne est le résultat d'un partenariat entre l'Office québécois de la langue française (OQLF), auteur du dictionnaire, et Semantix, société spécialisée dans les solutions logicielles linguistiques. Evénement célébré par de très nombreux linguistes, cette mise en ligne est un succès sans précédent. Dès le premier mois, le GDT est consulté par 1,3 million de personnes, avec des pointes de 60.000 requêtes quotidiennes. La gestion de la base est ensuite assurée par Convera Canada. En février 2003, les requêtes sont au nombre de 3,5 millions par mois. Une nouvelle version du GDT est mise en ligne en mars 2003. Sa gestion est désormais assurée par l'OQLF lui-même, et non plus par une société prestataire. [Voir aussi: base terminologique, dictionnaire en ligne.]
La norme GSM (global system for mobile telecomunications) est une norme de transmission radio-électrique permettant d’acheminer les données numérisées (d'abord la voix et le texte, puis le multimédia, la musique et la vidéo) d'un téléphone portable. Les premiers réseaux GSM sont lancés en 1992. En 2004, le GSM est utilisé par 10 millions de personnes. Cette norme devient le principal standard mondial en matière de communications mobiles (70% des usagers en 2005). Promue par la GSM Association, la norme GSM régit plusieurs standards de transmission: le standard GPRS (general packet radio system), le standard EDGE (enhanced data for GSM evolution), un standard intermédiaire avec débit plus rapide, et le standard 3GSM (3G + GSM), standard de téléphonie mobile 3G (3e génération). L'utilisation des standards EDGE et 3GSM débute courant 2004. Tout comme le HSCSD (high speed circuit switched data), une technologie permettant d'accélérer la transmission des données autres que la voix sur tous les réseaux GSM actuels. [Voir aussi: 3G, 3GSM, EDGE, GPRS, HSCSD, téléphonie mobile.]
Johannes Gutenberg (v.1400 – 1468) est considéré comme l’inventeur de l’imprimerie moderne dans les années 1450. Il est en effet le premier imprimeur à utiliser des caractères métalliques mobiles. Il aurait imprimé 180 exemplaires de la Bible dans son atelier de Mayence (Allemagne). 48 exemplaires, dont certains incomplets, existeraient toujours. La version numérique de la Bible de Gutenberg est mise en ligne en novembre 2000 sur le site de la British Library. La numérisation est l'oeuvre de chercheurs et experts techniques de l’Université Keio de Tokyo et de NTT (Nippon Telegraph and Telephone Communications), venus travailler sur place à l’aide de matériels hautement sophistiqués. Gutenberg donne aussi son nom au Projet Gutenberg, fondé en juillet 1971 par Michael Hart pour devenir la grande bibliothèque mondiale d’oeuvres littéraires du domaine public au format texte. [Voir aussi: Bible de Gutenberg, Hart Michael, numérisation, Projet Gutenberg, texte électronique.]
Le gyricon est une technologie d’affichage développée depuis 1997 par des chercheurs de PARC (Palo Alto Research Center), grand laboratoire de recherche de la Silicon Valley (Californie). Prises entre deux feuilles de plastique souple, des millions de micro-alvéoles contiennent des microbilles bicolores (noir et blanc) en suspension dans un liquide clair. Chaque bille est pourvue d’une charge électrique. Une impulsion électrique extérieure permet la rotation des billes, et donc le changement de couleur, afin d’afficher, de modifier ou d’effacer des données. La société Gyricon Media est créée en décembre 2000 par PARC pour commercialiser le papier électronique SmartPaper. Le marché pressenti est d’abord celui de l’affichage commercial, qui débute en 2004. Viendra ensuite l’écran souple, qui devrait devenir l’ebook et l’ejournal de demain. La société cesse ses activités en 2005. Les activités de développement sont reprises par Xerox. Une autre technologie d'affichage est développée par la société E Ink. [Voir aussi: E Ink, papier électronique, SmartPaper.]
Elaboré en 1996 par l'UIT (Union internationale des télécommunications), H.323 est un protocole utilisé notamment pour les communications téléphoniques par IP (internet protocol). [Voir aussi: IP, protocole, téléphonie sur IP, UIT.]
Un hacker est un professionnel de l'informatique de haut niveau, qui crée ou modifie des équipements informatiques ou des programmes. Un hacker désigne par exemple un concepteur de logiciels ou un programmeur dont l'excellence est reconnue, ou alors un informaticien de haut vol spécialisé dans la sécurité des systèmes informatiques en réseau. Dans la communauté non technophile, le terme "hacker" a une connotation négative puisqu'il est souvent utilisé pour désigner une personne pénétrant par effraction dans un système informatique. Utilisé à tort et à travers, le terme perd son sens original, à savoir un niveau professionnel d'excellence reconnu par ses pairs. [Voir aussi: informatique, logiciel, programme, réseau.]
Mis en ligne en septembre 2000, le site web de l'association Handicapzéro est destiné aux personnes ayant un problème visuel, soit plus de 10% de la population francophone. Il devient rapidement le site adapté le plus visité, avec 10.000 requêtes mensuelles. En février 2003, l'association lance un portail offrant en accès libre l'information nationale et internationale en temps réel (en partenariat avec l'Agence France-Presse), l'actualité sportive (avec le journal L'Equipe), les programmes de télévision (avec le magazine Télérama), la météo (avec Météo France) et un moteur de recherche (avec Google). Le portail propose aussi toute une gamme de services dans les domaines de la santé, de l'emploi, de la consommation, des loisirs, des sports et de la téléphonie. Les personnes aveugles peuvent accéder au site au moyen d’une plage braille et d’une synthèse vocale. Les personnes malvoyantes peuvent utiliser la page "confort de lecture" pour paramétrer la taille et la police des caractères ainsi que la couleur du fond d’écran pour une navigation confortable. Les personnes voyantes peuvent correspondre en braille avec des personnes aveugles par le biais du site. Handicapzéro assure gratuitement la transcription et l’impression braille des courriers ainsi que leur expédition par voie postale dans les pays de l'Union européenne. L’association démontre ainsi “que, sous réserve du respect de certaines règles élémentaires, l’internet peut devenir enfin un espace de liberté pour tous”. En 2005, 80.000 documents sont édités en braille et en caractères agrandis. En octobre 2006, le portail adopte une nouvelle présentation pour proposer davantage d'informations, une navigation plus intuitive, des raccourcis clavier, etc. Plus de 2 millions de visiteurs utilisent les services du portail au cours de l'année 2006. [Voir aussi: braille, Google, plage braille, portail, synthèse vocale, téléphonie.]
Alors qu’il est étudiant à l’Université d'Illinois (Etats-Unis), Michael Hart crée en juillet 1971 le Projet Gutenberg pour diffuser gratuitement par voie électronique le plus grand nombre possible d’oeuvres du domaine public. Au milieu des années 1990, lorsque l’utilisation du web se généralise, le Projet Gutenberg trouve un second souffle et un rayonnement international. Michael Hart décide d’y consacrer sa vie et de coordonner le travail de centaines de volontaires qui numérisent patiemment les oeuvres en mode texte dans de nombreux pays. D’abord essentiellement anglophones, les collections deviennent peu à peu multilingues. La plus ancienne bibliothèque numérique sur l’internet franchit la barre des 5.000 livres en avril 2002, des 10.000 livres en octobre 2003, des 15.000 livres en janvier 2005 et des 20.000 livres en décembre 2006, avec des milliers de volontaires dans le monde entier. Michael Hart espère franchir la barre du million de livres d'ici 2015. Michael Hart est aussi l'auteur d'un blog (Online Writings) dans lequel il développe ses idées. [Voir aussi: bibliothèque numérique, numérisation, numérisation en mode texte, Projet Gutenberg, texte électronique.]
La norme HD DVD (high definition digital versatile disc) est une norme de DVD haute définition, qui permet de proposer une image et un son de très grande qualité. Les deux normes concurrentes du marché sont la norme HD DVD, défendue par Toshiba, et la norme Blu-Ray, défendue par Sony. Pas de norme commune donc, faute d'un accord entre les parties. Les premiers DVD nouvelle génération sont lancés en 2007. Outre Toshiba, la norme HD DVD est utilisée par Microsoft, LG, NEC et RCA. Des DVD haute définition bi-format et des lecteurs de DVD bi-format sont lancés en 2007. [Voir aussi: Blu-Ray, DVD.]
Un hertz est une unité de fréquence d'un cycle par seconde, servant à mesurer le courant alternatif ou bien une fréquence son, que celle-ci soit radio- ou électromagnétique. Par exemple, en Europe, le courant électrique d'une maison fonctionne sur une fréquence de 50 hertz, soit 50 cycles par seconde, et en Amérique du Nord sur une fréquence de 60 hertz, soit 60 cycles par seconde. La transmission radio et télé(vision) utilise des fréquences très supérieures s'exprimant en kilohertz (KHz) ou en mégahertz (MHz). La vitesse d'un microprocesseur se mesure en gigahertz (GHz), tout comme les fréquences électromagnétiques utilisées pour la WiFi (wireless fidelity). Ces unités de fréquence magnétique ont les valeurs suivantes: un kilohertz (KHz) équivaut à un millier de hertz, un mégahertz (MHz) équivaut à un million de hertz et un gigahertz (GHz) équivaut à un milliard de hertz. [Voir aussi: microprocesseur, radiotéléphonie, télévision, WiFi.]
Le hotspot est un point public de connexion (dans un café, un hôtel, une gare, un aéroport, un grand magasin, etc.) donnant accès à un réseau WiFi (wireless fidelity) et permettant aux utilisateurs d’appareils mobiles - ordinateurs portables, téléphones portables, PDA (personal digital assistants), smartphones - de se connecter à l’internet. La WiFi est une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour se connecter à l'internet sur une portée de quelques dizaines de mètres. Le premier équipement à grande échelle est celui de T-Mobile (filiale de Deutsche Telecom) qui, en 2002, installe des hotspots (T-Mobile HotSpot) dans les 1.200 cafés de la chaîne américaine de cafés Starbucks, et poursuit ses installations à un rythme accéléré en 2003. Au niveau mondial, on compte 71.000 hotspots en 2003 puis 132.500 hotspots en 2004 (dont 378 aéroports, 22.000 hôtels et 82.000 grands magasins). [Voir aussi: PDA, smartphone, téléphone portable, WiFi.]
Le HSCSD (high speed circuit switched data) est une technologie accélérant le débit des données autres que la voix sur tous les réseaux de téléphonie mobile GSM (global system for mobile telecommunications). Cette technologie prend la forme d'une mise à jour logicielle, et permet un débit trois fois plus rapide pour les services de téléphonie mobile liés au texte, à l'internet et au multimédia (accès au web, réception du courriel, transfert de fichiers, prise de photos, écoute de musique, vidéo, etc.). [Voir aussi: GSM, multimédia, téléphonie mobile.]
Le HSDPA (high speed downlink packet access) est une technologie accélérant le débit des données autres que la voix sur tous les réseaux de téléphonie mobile UMTS (universal mobile telecommunications system). Avec un débit réel de 3,6 Mbps (mégabits par seconde) en flux descendant, qui pourrait ensuite atteindre 10 Mbps, le HSDPA permet un débit nettement plus rapide que l'UMTS standard pour les services de téléphonie mobile liés au texte, à l'internet et au multimédia (web, courriel avec pièces jointes, transfert de fichiers, photos, musique, vidéo, etc.). L'utilisation de cette technologie devrait se généraliser courant 2007. En mars 2007, on compte 100 réseaux HSDPA déployés dans 54 pays, surtout en Europe. Le protocole HSDPA sera ensuite complété par le protocole HSUPA (high speed uplink packet access) permettant d'optimiser le flux ascendant. Les deux protocoles HSDPA et HSUPA font partie de la série de protocoles HSPA (high speed packet access). En 2008 ou 2009, un nouveau protocole combinant les deux protocoles existants devrait permettre de fournir un débit symétrique. [Voir aussi: bps, multimédia, téléphonie mobile, UMTS.]
Le langage HTML (hypertext markup language) est un langage de marquage utilisé pour créer ou mettre en forme des documents destinés au web, et les relier entre eux au moyen de liens hypertextes et liens hypermédias. L'extension d'un fichier HTML est “.html” ou “.htm”. Les spécifications du langage HTML sont définies par le W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du développement du web. [Voir aussi: lien hypermédia, lien hypertexte, W3C, web.]
Le protocole HTTP (hypertext transfer protocol) est le protocole de transfert des pages web. Ce standard est mis au point par Tim Berners-Lee, inventeur du web en 1989, et actualisé par le consortium W3C (World Wide Web Consortium), consortium international fondé en octobre 1994 pour développer les protocoles communs nécessaires à la croissance du web. [Voir aussi: protocole, W3C, web.]
Le HVD (holographic versatile disc) est un DVD (digital versatile disc) holographique d'une capacité théorique de 3,9 To (téraoctets), soit l'équivalent de 830 DVD classiques, et une épaisseur de 3,5 mm, au lieu des 1,5 mm habituels. Les films, photos et fichiers multimédia sont stockés en trois dimensions, avec lecture verticale des images holographiques. Le HVD pourrait remplacer à terme le DVD au normes Blu-Ray ou HD DVD (high definition digital versatile disc). Le HVD est promu par la HVD Alliance, un consortium industriel fondé en 2005. Sa commercialisation devrait débuter en 2007 à destination d'une clientèle de professionnels. [Voir aussi: Blu-Ray, DVD, HD DVD, multimédia, octet.]
L'hyperfiction est un genre littéraire qui rassemble les oeuvres de fiction (site d’écriture, roman, nouvelle, feuilleton, etc.) exploitant les possibilités offertes par l’hyperlien pour permettre toutes sortes de cheminements au lecteur. Appelé aussi fiction hypertexte (si l’auteur utilise des liens hypertextes) ou fiction hypermédia (si l’auteur utilise des liens hypermédias). Plusieurs auteurs explorent ce nouveau genre littéraire, par exemple Jean-Pierre Balpe, Lucie de Boutiny et Jean-Paul. [Voir aussi: Balpe Jean-Pierre, Boutiny Lucie de, Jean-Paul, lien hypermédia, lien hypertexte, littérature numérique.]
Un hyperlien peut être un lien hypertexte ou un lien hypermédia. [Voir: lien hypermédia, lien hypertexte.]
Le terme "hypermédia" implique l'utilisation de liens hypermédias, à savoir des liens reliant des textes et des images à des graphiques, des images animées, des bandes sonores et des vidéos, de la même façon que les liens hypertextes relient entre eux des textes et des images. On parle par exemple d'auteur hypermédia, de documentaire hypermédia, d'ebook hypermédia, d'éditeur hypermédia, de fiction hypermédia, de roman hypermédia, etc. [Voir aussi: auteur hypermédia, documentaire hypermédia, ebook hypermédia, éditeur hypermédia, hypertexte, fiction hypermédia, roman hypermédia.]
Un hyper-roman est un roman utilisant les possibilités offertes par le lien hypertexte et/ou hypermédia, qui permet toutes sortes de cheminements au lecteur: linéaire, non linéaire, par thèmes, par séquences, etc. Il est appelé aussi roman hypertexte ou roman hypermédia, en fonction de la nature des liens utilisés. [Voir aussi: lien hypermédia, lien hypertexte, littérature numérique.]
L’hypertexte est le principe de base du web. Il s’agit d’un système permettant de relier entre eux des textes et des images au moyen d’un lien qui y donne accès d'un simple clic de souris. Le lien peut mener à une autre partie de la même page web, à une autre page du même site web, à une page située sur un autre site web, à un fichier téléchargeable, etc. [Voir aussi: lien hypertexte, web.]
La société i2S est spécialisée dans les techniques de vision industrielle (impression, édition, contrôle qualité, découpe, façonnage, comptage, étiquetage, trajectographie, guidage, gestion électronique de documents). Dans le domaine de la gestion électronique de documents, i2S Digibook conçoit, fabrique et commercialise des systèmes de numérisation d’ouvrages reliés et des logiciels de restauration, notamment des scanners de livres utilisés pour la numérisation à grande échelle des bibliothèques. Les scanners avec tourne-pages automatiques peuvent traiter jusqu’à 3.000 pages par heure (une dizaine de livres), si nécessaire en lumière ambiante pour préserver les documents fragiles. De futurs modèles pourraient inclure la reconnaissance optique de caractères (ou OCR: optical character recognition), qui permettrait une conversion directe des ouvrages en texte pur. En 2006, les machines i2S équipent 300 bibliothèques ou centres d'archives dans le monde, et la société compte une soixantaine de personnes. [Voir aussi: bibliothèque numérique, OCR, scanner.]
La société IBM (International Business Machines) est un géant mondial de l'informatique couvrant des domaines variés: matériels et logiciels pour entreprises et particuliers, équipements informatiques de stockage, puces électroniques, processeurs, services de consultation à destination des entreprises, services de sous-traitance. Entre 1985 et 1990, IBM collabore avec Microsoft pour le développement de systèmes d'exploitation. [Voir aussi: informatique, Microsoft, ordinateur, puce.]
Fondé en 1998, l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est l'organisme international régissant l'attribution des noms de domaine. L'ICANN est également en charge de la gestion du DNS (domain name system). Bien antérieurs à la création de l'ICANN, puisqu'ils datent des années 1980, les sept premiers domaines (appelés TLD: top-level domains) sont: ".com", ".edu", ".gov", ".int", ".mil", ".net" et ".org". 240 domaines à deux lettres (appelés ccTLD: country code top-level domains) concernent les pays et territoires, par exemple ".be" pour la Belgique, ".ca" pour le Canada, ".ch" pour la Suisse, ".fr" pour la France, ".qc" pour le Québec, etc. Sept nouveaux domaines (TLD) sont mis en place en 2000: ".biz", ".info", ".name", ".pro", ".aero", ".coop" et ".museum". En 2004, on évoque la possible introduction de huit nouveaux domaines (TLD) dans les prochaines années: ".asia" (Asie), ".cat" (catalogues), ".jobs" (travail), ".mail" (courrier), ".mobi" (téléphonie mobile), ".post" (poste), ".tel" (téléphone), ".travel" (voyage). L’ICANN valide les domaines ".jobs" (travail) et ".travel" (voyage) en avril 2005, puis le domaine ".mobi" (téléphonie mobile) en juillet 2005. Le domaine ".asia" est validé en décembre 2006. [Voir aussi: nom de domaine, internet.]
Créé par la fédération internationale InterDeposit, fondée en janvier 1994, l'IDDN (InterDeposit digital number) est un système international d'identification des oeuvres, afin que les titulaires des droits puissent protéger leurs droits sur tout type de création numérique (musique, son, photographie, images animées ou non, logos, textes, logiciels, bases de données, sites web, etc.), quel qu'en soit le format. Compatible avec d'autres normes, le système IDDN permet la gestion directe des droits ou la gestion des droits par l'intermédiaire de tiers (éditeurs, agents littéraires, sociétés de gestion collective, etc.). [Voir aussi: droit d'auteur, InterDeposit, propriété intellectuelle.]
Le forum IDPF (International Digital Publishing Forum) succède au forum OeBF (Open eBook Forum) en avril 2005, tout en gardant les mêmes attributions, à savoir la mise au point et la publication des nouvelles versions de l'OeBPS (open ebook publication structure), qui régit le format OeB (open ebook). [Voir aussi: ebook, OeB, OeBF.]
L’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) est un organisme international de normalisation rassemblant 365.000 membres individuels dans 150 pays. L'IEEE a pour but de produire des standards dans les domaines suivants: électricité, électronique, ingénierie informatique, technologie biomédicale, télécommunications, etc. Par exemple, l’IEEE institue en 2000 le standard 802.11, un standard de transmission radio régissant la WiFi (wireless fidelity). Ce standard est complété en 2001 par un deuxième standard, le standard 802.16, qui régit la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access). L’IEEE est l’auteur de 900 standards en vigueur, et 400 autres en cours de développement. L'IEEE organise aussi 300 conférences de renom et publie le tiers de la documentation technique mondiale pour l’ingénierie électrique et l’informatique. [Voir aussi: 802.11, 802.16, radio, WiFi, WiMAX.]
L'IETF (Internet Engineering Task Force) est un organisme international regroupant des concepteurs de réseaux, des opérateurs et des chercheurs travaillant à l'évolution de l'architecture de l'internet. L'IETF développe par exemple le format de syndication Atom. [Voir aussi: Atom, internet, réseau.]
Fondé en 1927, l’IFLA (International Federation of Library Associations) est un organisme international représentant les intérêts des bibliothèques et des centres de documentation. Avec 1.700 membres dans 150 pays, cette fédération se veut un carrefour pour l’échange d’idées et la promotion de la coopération internationale et de la recherche. En 1971, l’IFLA élabore l’ISBD (international standard bibliographical description) pour l’échange des données bibliographiques à l’échelon international. Plusieurs normes suivent ensuite, notamment, en 1997, la norme ISBD(ER) pour la description bibliographique des documents électroniques. En 1977, l’IFLA crée le format UNIMARC (universal machine readable cataloguing) afin de disposer d’un format international permettant la conversion des formats MARC (machine readable cataloguing) nationaux. [Voir aussi: bibliothèque, ISBD, MARC, UNIMARC.]
Chargée de faire respecter la propriété intellectuelle à l'échelon international, l'IIPA (International Intellectual Property Alliance) compte parmi ses membres les majors du disque et les studios hollywoodiens, ainsi que nombre d'éditeurs de livres, logiciels et jeux vidéo. L'IIPA affirme avoir fort à faire pour contrer le piratage culturel en matière de musique et de films, suite aux pertes enregistrées en 2002 et 2003 par les maisons de disques et les studios de cinéma. La même remarque vaut pour les livres, dans une moindre mesure. Dans le bilan annuel 2003 de l'IIPA, les quatre pays particulièrement épinglés pour le piratage sont le Pakistan, le Paraguay, l'Ukraine et la Chine. En Europe, l'Italie et l'Espagne font preuve d'une attention particulière. Reste à savoir ce que valent les arguments avancés, dénoncés par des sources indépendantes. [Voir aussi: éditeur, musique en ligne, propriété intellectuelle.]
Une image de synthèse traduit visuellement des images numérisées en 3D (trois dimensions). L'image de synthèse permet de créer, à partir de données réelles ou non, des séries d'images associées, sur lesquelles sont effectués des traitements d'ombrage, de texture et d'animation. Une image de qualité satisfaisante nécessite une résolution d'écran élevée et une capacité de stockage en proportion. Par exemple, le stockage d'une image d'une résolution de 1.024 × 1.024 pixels nécessite 1 Mo (mégaoctet) de mémoire. Des résolutions inférieures se traduisent par un aspect en escalier des lignes obliques, lequel peut être estompé par un travail direct sur la grille des pixels. [Voir aussi: 3D, octet, pixel, synthèse d’images.]
Une image numérique peut être une image produite directement par les technologies numériques (par exemple une photo numérique) ou une image numérisée à partir d’un document papier. La définition d’une image numérique se mesure en DPI (dots per inch) ou PPP (points par pouce). La taille du fichier est proportionnelle à la qualité demandée. Les trois principaux standards de compression d'images fixes sont les formats JPEG (Joint Photographic Experts Group), GIF (graphics interchange format) et PNG (portable network graphics). [Voir aussi: compression, DPI, GIF, JPEG, numérisation, numériseur, PNG.]
Lancé en 1999 par l’opérateur japonais de téléphonie mobile NTT DoCoMo, l’i-mode est un protocole de communication permettant d’utiliser l’internet à partir d’un téléphone portable ou d’un PDA (personal digital assistant), pour accès à différents services: courriel, messagerie instantanée, services bancaires, météo, web, etc. L’i-mode devient immédiatement très populaire au Japon. Son utilisation débute en novembre 2002 en Europe, avec le lancement d’un service i-mode par plusieurs opérateurs. Un protocole différent de l’i-mode est le WAP (wireless application protocol), utilisé en Europe et en Amérique du Nord. [Voir aussi: messagerie instantanée, PDA, protocole, téléphone portable, WAP.]
L'impression à la demande (ou POD: print on demand) est devenue pratique courante grâce aux technologies d’impression numérique développées entre autres par les sociétés Xerox, Océ et IBM, qui permettent d'imprimer un livre en petites quantités. Cette solution est adoptée dès août 1996 par CyLibris, pionnier de l'édition électronique et découvreur de talents. La société Jepublie.com est créée en juin 2003 par Numilog à destination des auteurs qui veulent s'autopublier. Des services similaires sont proposés en 2005 par la plateforme communautaire de l'auto-édition Lulu.com, ou encore par Blurb, Xlibris ou iUniverse. [Voir aussi: CyLibris, Jepublie.com, numérique.]
Au début des années 2000, des imprimantes numériques sont lancées entre autres par les sociétés Xerox, Océ et IBM. L'impression à la demande devient monnaie courante. En 2006, des imprimantes nouvelle génération sont mises au point chez Toshiba et Xerox. Ces imprimantes utilisent cette fois un papier imprimable, effaçable et réimprimable. [Voir aussi: impression à la demande.]
L'indexation consiste à attribuer à un document un code de classement et une liste de mots-clés. Le code de classement est destiné à la recherche physique (sur les rayonnages) ou la recherche informatique. La liste de mots-clés est destinée à la recherche dans une base de données informatisée, appelée catalogue en ligne ou encore OPAC (online public access catalogue). Nombre de bibliothèques francophones utilisent RAMEAU (Répertoire d’autorité-matière encyclopédique et alphabétique unifié), un ensemble hiérarchisé de mots-clés géré par la Bibliothèque nationale de France (BnF). L'indexation est complémentaire du catalogage qui, lui, consiste à rédiger la notice bibliographique du document. [Voir aussi: catalogage, catalogue en ligne, RAMEAU.]
L'infographie est un procédé de création assistée par ordinateur permettant l’élaboration de dessins et d’images en 3D (trois dimensions). Dans les années 1990, l’utilisation de l’informatique pour créer, stocker et manipuler des dessins et des images bouleverse les habitudes de nombreux professionnels. La synthèse d'images est désormais utilisée pour représenter des oeuvres réelles (maquettes d’architecture, plans, dessins industriels, etc.) et pour développer des oeuvres de fiction (films, jeux vidéo, multimédia, etc.). [Voir aussi: 3D, multimédia, synthèse d’images, vidéo.]
Le terme "information" est un terme générique recouvrant un ensemble de données sur un sujet, que celui-ci soit vaste ou ciblé. Concept apparu dès les années 1960, la société de l’information est une société dans laquelle la création, l’organisation et la distribution de l’information deviennent la principale activité économique et culturelle. Dès les années 1990, l’information transite souvent par les ordinateurs et les télécommunications, avec l’internet comme vecteur principal. Les technologies de l'information sont l'ensemble des outils permettant de communiquer et de diffuser l'information. Ces technologies incluent les technologies numériques, grâce auxquelles les documents peuvent désormais transiter sous forme numérisée sans souci des frontières et des handicaps, du moins en théorie. Toutefois l'accès aux technologies de l'information progresse beaucoup plus rapidement dans les nations situées au nord de la planète que dans celles situées au sud, et beaucoup plus rapidement dans les foyers riches que dans les foyers pauvres quel que soit l'hémisphère. C'est ce qu'on appelle la fracture numérique, qui correspond souvent à la fracture sociale. [Voir aussi: fracture numérique, internet, numérisation, ordinateur, société de l’information, télécommunications.]
Le terme "informatique" est un terme générique recouvrant l'ensemble des méthodes et techniques appliquées au traitement automatique de l’information. Pour une définition plus académique, disons que l'informatique est la science du traitement de l'information par les ordinateurs. Le terme "informatique" est issu de la contraction des termes “information” et "automatique". Proposé par Philippe Dreyfus en 1962, il est accepté par l'Académie française en 1966. [Voir aussi: information, ordinateur.]
Fondée en 1971, la société Intel est le leader mondial des microprocesseurs, les autres "grands" du marché étant AMD (Advanced Micro Devices) et IBM (International Business Machines). Intel est notamment l'auteur des processeurs Celeron (gamme 300), Pentium 4 (gamme 500), Pentium 4 Extreme Edition (gamme 700) et Centrino. Le processeur Centrino permet la connexion sans fil à l'internet dans un rayon de quelques mètres, en intégrant à l'ordinateur un processeur Pentium-M (adapté à la mobilité, et plus économique en énergie que le Pentium classique), un jeu de composants associés et un module WiFi (wireless fidelity). En avril 2005, Intel lance sa première puce adaptée à la technologie WiMAX (worldwide interoperability for microwave access), qui permet l'accès sans fil à l'internet dans un rayon beaucoup plus large (plusieurs kilomètres). En janvier 2006, avec l'évolution entraînée par l'utilisation du Mac OS X (OS: operating system), le système d'exploitation du Macintosh lancé en 2004, Intel devient le nouveau partenaire d'Apple (avec le microprocesseur x86) pour ses ordinateurs Mac, au lieu d'IBM et Motorola. [Voir aussi: Apple, Centrino, Mac, Mac OS X, microprocesseur, processeur, puce, WiFi, WiMAX.]
L'interactivité est un mode de communication basé sur un dialogue individualisé permettant à l’utilisateur de décider lui-même du déroulement des opérations. On parle notamment d'application interactive, d'information interactive, de littérature interactive, etc.
Créée à Genève (Suisse) en janvier 1994, InterDeposit est une fédération internationale rassemblant les organisations souhaitant protéger la propriété intellectuelle sur les oeuvres numériques, en suivant les directives données par l'OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle). InterDeposit met sur pied un système international d'identification des oeuvres, qui attribue un "numéro numérique" à chaque oeuvre. L’IDDN (InterDeposit digital number) permet aux titulaires des droits de protéger leurs droits sur tout type de création numérique (musique, son, photographie, images animées ou non, logos, textes, logiciels, bases de données, sites web, etc.). [Voir aussi: droit d'auteur, IDDN, numérique, OMPI, propriété intellectuelle.]
L'interface est la partie du programme informatique qui permet la communication entre l’ordinateur et l’usager, au moyen de textes (par le biais d’une interface texte) et d’images (par le biais d’une interface graphique). En février 2004, le standard pour l'interface vocale est validé par le consortium W3C (World Wide Web Consortium) sous le nom de VoiceXML. On utilise aussi le terme "interface" pour définir l’élément permettant la communication entre deux appareils. [Voir aussi: VoiceXML.]
L'internet est un vaste réseau informatique opérant à l'échelle mondiale et reliant une multitude de sous-réseaux au moyen d'un même protocole (IP: internet protocol), ce protocole permettant à des ordinateurs différents de communiquer entre eux. Le réseau internet regroupe les réseaux publics, réseaux privés, réseaux commerciaux, réseaux d’enseignement, réseaux de services, etc., opérant à l’échelle planétaire pour offrir d’énormes ressources en information, communication et diffusion. Apparu en 1974, l'internet se développe rapidement à partir de 1983. Outre le World Wide Web, plus communément appelé web, lancé en 1991, l’internet inclut de nombreux services: courriel, forums, messagerie instantanée, visioconférence, téléphonie sur IP, etc. Vinton Cerf est souvent appelé le père de l’internet parce qu’il crée en 1974 (avec Bob Kahn) le protocole TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol), à la base de tout échange de données. En 1992, Vinton Cerf fonde l'Internet Society (ISOC), un organisme international visant à promouvoir le développement de l'internet. Quelque trente ans après les débuts de l'internet, "ses trois pouvoirs - l'ubiquité, la variété et l'interactivité - rendent son potentiel d'usages quasi infini" (Le Monde, 19 août 2005). Le cap du milliard d'internautes est franchi en 2006. [Voir aussi: Cerf Vinton, Internet Society, protocole, TCP/IP, téléphonie sur IP, web.]
L’internet à haut débit est procuré par une bande passante large, par exemple la DSL (digital subscriber line) ou sa variante ADSL (asymmetric digital subscriber line), le câble en fibres optiques, la WiFi (wireless fidelity) et la WiMAX. Les abonnements sont fournis par des fournisseurs d’accès internet (FAI). En 2003, plus de la moitié des usagers dispose de l’internet à débit rapide au Canada, et un tiers des usagers aux Etats-Unis. [Voir aussi: ADSL, bande passante large, DSL, FAI, fibre optique, fournisseur d’accès internet, WiFi, WiMAX.]
L’internet à haut débit est lancé dans plusieurs pays pour relier directement les universités et les centres de recherche, sans passer par des fournisseurs d'accès commerciaux. A terme, ce type de réseau devrait être utilisé pour les bibliothèques numériques, l’imagerie médicale, les laboratoires virtuels et la formation à distance. En France par exemple, le réseau RENATER (Réseau national de télécommunications pour la technologie, l’enseignement et la recherche) relie entre eux universités et instituts de recherche. Les bornes WiFi (wireless fidelity) installées dans les bâtiments offrent un réseau sans fil aux chercheurs. Aux Etats-Unis, un consortium de 200 universités développe Internet 2, un réseau à très haut débit destiné à l’enseignement et à la recherche scientifique. [Voir aussi: bande passante large, internet à haut débit, WiFi.]
Fondée en avril 1996 par Brewster Kahle à San Francisco (Californie), l'Internet Archive a pour but de constituer, stocker, préserver et gérer une "bibliothèque" de l’internet, en archivant la totalité du web tous les deux mois. L'objectif étant d'offrir un outil de travail aux universitaires, chercheurs et historiens, et de préserver un historique de l’internet pour les générations futures. En octobre 2001, l'Internet Archive met ses archives en accès libre sur le web grâce à la Wayback Machine. En 2004, les archives du web représentent plus de 300 téraoctets (To) de données, avec une croissance de 12 téraoctets par mois. En décembre 2006, les archives du web représentent 65 milliards de pages provenant de 50 millions de sites web. Depuis la fin 1999, l'Internet Archive constitue aussi des collections numériques spécifiques, par exemple les sites relatifs au 11 septembre 2001, les sites relatifs aux élections de 2000 (présidentielles) et 2002 (élection du Congrès et des gouverneurs des Etats), les sites des pionniers du web, le Million Book Project (10.520 livres en avril 2005, intégrés ensuite dans l'Universal Library), des archives de films de la période 1903-1973, des archives de concerts "live" récents, des archives de logiciels, etc. Toutes ces collections sont en consultation libre sur le web, y compris la grande bibliothèque numérique (Text Archive) en cours de constitution (voir la notice suivante). [Voir aussi: internet, Khale Brewster, Million Book Project, octet, Wayback Machine, web.]
Début 2005, à l'initiative de son directeur Brewster Kahle, l'Internet Archive s'associe à Yahoo! pour fonder l'Open Content Alliance (OCA), une initiative visant à créer un répertoire libre et multilingue de livres numérisés et de documents multimédia pour consultation et téléchargement sur n'importe quel moteur de recherche. Les collections, consultables dans la section Text Archive de l'Internet Archive, atteignent 100.000 titres en décembre 2006, avec 12.000 nouveaux livres numérisés par mois. A la même date, l'Internet Archive reçoit une subvention de un million de dollars US de la part de la Sloan Foundation pour poursuivre son travail et numériser cinq collections historiques de renom. [Voir aussi: bibliothèque numérique, numérisation, Open Content Alliance, Yahoo!]
Microsoft lance son navigateur Internet Explorer en 1995 pour concurrencer le navigateur de Netscape (Netscape Navigator). En 1997, l’Internet Explorer est distribué gratuitement dans le pack du système d’exploitation Windows 98 (qui succède à Windows 95). Cette stratégie commerciale provoque un tollé. Elle entraîne la poursuite de Microsoft par les autorités judiciaires américaines pour entrave à la concurrence et violation de la législation antitrust. En 1998, les médias couvrent abondamment les démêlés de Bill Gates, fondateur de Microsoft, avec le ministère de la Justice. Les concurrents de Microsoft accusent la société de vouloir créer une situation de quasi-monopole mettant en péril le principe de libre concurrence. Toutes actions qui semblent assez inefficaces puisque, en 2002 et 2003, le taux de pénétration d'Internet Explorer est de l'ordre de 96%. A partir de 2004, sa part de marché observe une baisse de plusieurs points chaque année, au profit du Firefox de Mozilla, du fait de failles de sécurité de plus en plus nombreuses. La version en cours d'Internet Explorer est la version 7.0, qui date de 2006 (avec version bêta disponible en août 2005). [Voir aussi: Microsoft, Mozilla, navigateur, Netscape, Windows.]
Créée en 1989 et mise en ligne en 1993, dès les débuts du web, l'Internet Movie Database (IMDb) est une base très populaire, et sans équivalent, sur le cinéma: films, réalisateurs, acteurs, etc., avec 18 millions de visites par mois et de très nombreux commentaires d’amoureux du cinéma. Payante, la base IMDbPro.com recense 65.000 professionnels du cinéma et 10.000 sociétés en décembre 2006. [Voir aussi: web.]
Créée en mars 1995 par l’Université du Michigan (Etat des Etats-Unis) dans le cadre de la School of Information and Library Studies, l'Internet Public Library (IPL) se définit comme la première bibliothèque publique de l’internet sur l’internet, à savoir une bibliothèque sélectionnant, organisant et cataloguant les ressources disponibles sur l'internet, et n’existant elle-même que sur celui-ci. Cette bibliothèque publique d’un genre nouveau devient vite une référence. L’IPL recense de manière pratiquement exhaustive les livres (Online Texts, avec 22.500 titres), les journaux (Newspapers) et les magazines (Magazines) disponibles sur le web. Les livres sont essentiellement des oeuvres du domaine public. [Voir aussi: bibliothèque numérique, domaine public.]
L’internet sans fil débute en 1999 avec le WAP (wireless application protocol) et l’i-mode pour les téléphones portables et les PDA (personal digital assistants). Pour les ordinateurs, il faut attendre 2002 avec l’arrivée de la WiFi (wireless fidelity), une technologie sans fil opérant sur quelques dizaines de mètres. La WiFi est utilisable sur les assistants personnels (PDA) début 2003, sur les téléphones portables fin 2003 et sur les smartphones en 2004. Courant 2004, la WiFi peut relayer une connexion par satellite à un réseau local. En 2005 apparaît la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access), qui procure une liaison sans fil à très haut débit opérant sur plusieurs kilomètres. [Voir aussi: i-mode, PDA, satellite, WAP, WiFi, WiMAX.]
Fondée en 1992, l’Internet Society (ISOC) est un organisme international visant à promouvoir le développement de l’internet. L’ISOC est créée par Vinton Cerf, souvent appelé le père de l’internet parce qu’il est le co-inventeur avec Bob Kahn en 1974 du protocole TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol), à la base de tout échange de données. En 2006, l’ISOC compte 100 organismes et 20.000 membres individuels dans 180 pays. Les débuts de l’internet sont relatés par Vinton Cerf lui-même sur le site de l’ISOC, dans A Brief Story of the Internet and Related Networks. [Voir aussi: Cerf Vinton, internet, protocole, TCP/IP.]
L'intranet est un réseau utilisant la technologie de l’internet au sein d’un organisme donné: courriel entre les salariés, communication de notes de services, partage de fichiers entre collègues, pages web propres à l’organisme, bases de données à usage interne, etc. De par sa nature, l’intranet n’est pas accessible aux personnes extérieures à la communauté qu’il dessert. [Voir aussi: courriel, internet, web.]
Le protocole IP (internet protocol) est un protocole de transmission des données sur l'internet. Il permet l’envoi, la circulation et la réception de paquets de données, en utilisant un système dit de commutation par paquets. L'information est fragmentée en blocs appelés datagrammes. Les datagrammes comprennent l'adresse de l'émetteur et du récepteur sous la forme d'une série de chiffres propres à chaque ordinateur. Le sigle "IP" est également utilisé dans: (a) TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol), qui est l’ensemble des protocoles de base de l’internet; (b) l'adresse IP, un numéro identifiant un ordinateur donné, qui est propre à chaque ordinateur connecté; (c) l'IP lié à un nom de domaine, à savoir l'adresse en chiffres correspondant à une adresse en lettres (par exemple "185.65.0.1" pour "www.afp.com", nom de domaine de l'Agence France-Presse), qui permet le transfert des données sur l'internet; (d) la téléphonie sur IP, qui désigne la téléphonie sur l'internet, appelée encore voix sur IP ou VoIP (voice over internet protocol). [Voir aussi: internet, nom de domaine, protocole, TCP/IP, téléphonie sur IP.]
En janvier 2007, la société Apple présente l'iPhone, un téléphone portable multifonctions qui intègre le baladeur de musique iPod, un appareil photo et un navigateur internet. Avec les caractéristiques suivantes: grand écran tactile (3,5 pouces), synchronisation automatique avec la plateforme iTunes pour télécharger musique et vidéos, appareil photo de 2 mégapixels, navigateur Safari d'Apple, système d'exploitation Mac OS X, téléphonie par les réseaux GSM (global system for mobile telecommunications) et EDGE (enhanced data for GSM evolution), connexion internet par WiFi (wireless fidelity) et Bluetooth. Le lancement de l'iPhone est prévu en juin 2007 aux Etats-Unis, au prix de 499 dollars US pour le modèle de 4 Go (gigaoctets) et 599 dollars pour le modèle de 8 Go. Le lancement en Europe est prévu pour le dernier trimestre 2007 et le lancement en Asie est prévu pour 2008. [Voir aussi: Apple, Bluetooth, EDGE, GSM, iPod, Mac OS X, navigateur, téléphone portable, WiFi.]
Lancé en octobre 2001 par la société Apple, l'iPod est un baladeur numérique de musique. Les ventes de l'iPod montent en flèche à compter d'avril 2003, date à laquelle Apple lance sa plateforme de téléchargement de musique iTunes. L'iPod s'impose rapidement comme la référence du marché, et devient un objet culte auprès de toute une génération. Il se décline en plusieurs versions, avec plus ou moins de mémoire et de capacité de stockage, y compris un iPod mini (4 gigaoctets, soit 1.000 chansons), un iPod Photo (avec écran couleur de haute résolution) et un iPod Shuffle (modèle compact à mémoire flash et sans écran). Toutes versions confondues, 10 millions d'iPod sont vendus en trois ans, entre fin 2001 et fin 2004. De nouveaux modèles à des prix plus attractifs sont lancés en 2005 (entre 199 et 449 dollars US selon les modèles). A la même date, iTunes revendique 70% du marché mondial de téléchargement légal de musique. A la fin 2006, on compte 70 millions d'iPod écoulés en cinq ans. En janvier 2007, Apple annonce le lancement prochain du iPhone, un téléphone portable multifonctions comprenant un iPod intégré. En avril 2007, on compte un million d'iPods vendus, avec 10 modèles différents. [Voir aussi: Apple, baladeur numérique, CD, iPhone, iTunes, Mac, MP3, musique en ligne, octet, téléphone portable.]
L'IrDA (Infrared Data Association) est une norme définissant le port infrarouge, du nom de l’association du même nom. Le port infrarouge est un port de communication permettant de transférer sans fil, au moyen de signaux infrarouges, les données d’un ordinateur vers un autre ordinateur, un réseau ou un périphérique. [Voir aussi: ordinateur, périphérique, port, réseau.]
L’ISBD (international standard bibliographical description) est une norme internationale définissant les règles à adopter pour la présentation de la notice bibliographique d’un document (livre, périodique, article, etc.) en différents champs (auteur, titre, éditeur, etc.). Cette norme est élaborée dès 1971 par l’IFLA (International Federation of Library Associations) pour le catalogage des monographies, afin de favoriser l’échange des données bibliographiques à l’échelon international. Suivent plusieurs normes pour les périodiques, les documents anciens, etc. La norme ISBD(ER) est créée en 1997 pour le catalogage des ressources électroniques. Une norme différente de l’ISBD est l’AACR2 (Anglo-American cataloguing rules, 2nd version), couramment utilisée dans le monde anglo-saxon et dans les organisations internationales. [Voir aussi: AACR2, catalogage, catalogue en ligne, IFLA.]
L’ISBN (international standard book number) est un numéro international normalisé permettant l'identification d'un livre afin de faciliter les diverses opérations de gestion (commande, recherche, inventaire, etc.). Ce numéro est attribué avant publication pour identifier un titre ou l'édition d'un titre publié par un éditeur déterminé, le numéro attribué correspondant uniquement à une édition donnée. Approuvé dès 1972 en tant que norme ISO 2108 (ISO (Organisation internationale de normalisation), l'ISBN comporte 10 chiffres répartis en 4 segments séparés par un tiret. Le premier segment identifie la zone linguistique (2 pour les pays francophones). Le deuxième segment identifie l’éditeur. Le troisième segment est un numéro d'ordre identifiant le livre dans la production de l’éditeur. Le quatrième segment est une clé de contrôle. En 2003, l’ISBN est utilisé dans 159 pays et territoires, regroupés au sein de l’International ISBN Agency. L'ISBN passe à 13 chiffres le 1er janvier 2007. [Voir aussi: ISO.]
A compter du 1er janvier 1007, sous l’égide de l'International ISBN Agency, l'ISBN (international standard book number) passe à treize chiffres et correspond désormais au numéro EAN-13 (EAN: European article number) servant à générer le code-barres et figurant sous celui-ci. Ceci en application de la nouvelle norme ISO 2908 (ISO: Organisation internationale de normalisation), d'une part pour augmenter la capacité de numérotation de l'ISBN du fait de l'augmentation du nombre de publications, y compris électroniques, d'autre part pour harmoniser ces deux numéros (ISBN et EAN) et faciliter ainsi les diverses opérations de gestion électronique (commande, recherche, inventaire, etc.). Tous les ISBN débutent désormais par le préfixe 978, qui est ajouté aux 10 chiffres des ISBN existants. Leur clé de contrôle est également recalculée pour être identique à celle de l'EAN-13. Pour certains pays (France, Belgique et pays d'Afrique francophone), les numéros ISBN et EAN sont attribués par l'AFNIL (Agence francophone pour la numérotation internationale du livre). [Voir aussi: AFNIL, EAN, ISO.]
Basée à Genève (Suisse), l’ISO (Organisation internationale de normalisation) définit les normes permettant de faciliter l’échange international des biens et des services. L’ISO a également pour tâche de développer la coopération internationale dans divers domaines (économique, intellectuel, scientifique et technique). Des normes ISO régissent entre autres l'ASCII-Latin-1 (ASCII: American standard code for information interchange), l'ISBN (international standard book number) ou l'UNIMARC (universal readable machine cataloguing). [Voir aussi: ISBN, ISO 8859, UNIMARC.]
Appelée aussi ISO Latin, la norme ISO 8859 (ISO: Organisation internationale de normalisation) régit les variantes de l'ASCII (American Standard Code for Information Interchange) prenant en compte les caractères accentués de quelques langues européennes. L'ASCII original constitue un sous-ensemble de ces variantes. La série correspondant au français est l'ISO 8859-1 (Latin-1), dont la version en cours est publiée en 1998 (ISO 8859-1:1998). [Voir aussi: ASCII, codage, ISO.]
L’ISSN (international standard serial number) est un code numérique de huit chiffres permettant d’identifier toute publication en série (journal, magazine, périodique, collection, etc.), imprimée ou électronique. Apparus dans les années 1970, les ISSN dépassent le million en 2002. Ils sont attribués par des centres nationaux coordonnés par l’ISSN International Centre, lui-même basé à Paris et financé par l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture). [Voir aussi: périodique, presse en ligne.]
Lancé par la société Apple en avril 2003, l'iTunes Music Store, communément appelé iTunes, est un site de téléchargement légal de musique, vite célébré pour sa simplicité et son ergonomie. L'algorithme de codage audio utilisé est l'AAC (advanced audio coding). Le système de DRM (digital rights management) répond au nom d'AAC/FairPlay. A l'origine, iTunes est créé pour contrer la chute des ventes de CD due au "piratage sur le web", à savoir la circulation illégale de fichiers MP3 par le biais de sites P2P (peer-to-peer) comme Napster (ancienne version, la version actuelle est légale) ou Kazaa. Le succès d'iTunes est fulgurant. 2 millions de titres (0,99 dollar US l'unité) sont vendus en quinze jours. Parallèlement, on observe une montée en flèche des ventes de l'iPod, le baladeur de musique numérique lancé en octobre 2001 par Apple pour devenir d'emblée la référence du marché. Une version Windows d'iTunes est lancée en octobre 2003. Plus de 30 millions de titres sont vendus sur iTunes au cours de l'année 2003. En juin 2004, iTunes débarque en Europe, en commençant par l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni. En juillet 2004, aux Etats-Unis, les 100 millions de titres vendus par iTunes représentent 70% du marché de la musique payante en ligne. En octobre 2004, iTunes poursuit sa progression dans d'autres pays. En février 2005, Apple s'allie avec le fabricant Motorola pour permettre le téléchargement de musique sur téléphone portable à partir de la plateforme iTunes. En juillet 2005, iTunes annonce 500 millions de titres vendus depuis ses débuts. En août 2005, iTunes lance sa plateforme japonaise, avec un million de titres vendus les quatre premiers jours. En 2006, iTunes lance un service de téléchargement de jeux et un service de podcasts. A l'automne 2006, iTune lance un service de vidéos (ou VOD: video on demand).En janvier 2007, iTunes annonce 2 milliards de titres vendus depuis ses débuts, dont 1,2 milliard en 2006. [Voir aussi: AAC, Apple, CD, DRM, iPod, MP3, musique en ligne, Napster, P2P, podcast, vidéo, Windows.]
JACKPHY est un acronyme regroupant les premières lettres des langues suivantes: Japanese (japonais), Arabic (arabe), Chinese (chinois), Korean (coréen), Persian (persan), Hebrew (hébreu) et Yiddish (yiddish). Utilisé pour décrire les catalogues de bibliothèques, ce sigle indique la présence de notices translittérées de documents publiés dans ces langues. C’est le cas par exemple de WorldCat, le catalogue collectif mondial géré par OCLC (Online Computer Library Center). [Voir aussi: catalogue collectif, OCLC, translittération, WorldCat.]
Commercialisée par la société Sun en 1995, la technologie Java vise à rendre les pages web plus dynamiques grâce à des scripts, à savoir des programmes autonomes permettant d’intégrer des animations ou des fonctions qui s’exécutent automatiquement quel que soit le système d’exploitation utilisé. Java est également largement utilisé pour les téléphones portables et les PDA (personal digital assistants). Java devrait devenir une application "open source" à compter de mars 2007, à savoir un logiciel libre avec un code source ouvert destiné à attirer davantage de développeurs. [Voir aussi: logiciel libre, PDA, programme, script, système d’exploitation, téléphone portable, web.]
Aussi discret que présent dans le monde de l’hyperfiction francophone, Jean-Paul, écrivain et musicien, est explorateur d’hypermédia. Il est le webmestre des Cotres furtifs, un site hypermédia collectif racontant des histoires en 3D. "Les membres des cotres, 'ensemble flou à géométrie variable', aiment jouer avec les mots en y associant images et sons, non pas comme de simples illustrations, mais comme partie intégrante du récit et de ses architectures. On ne les trouve que sur le net parce que c'est le dernier espace, instable, fluide et non-fermé, dont tous les passages ne sont pas encore contrôlés." Des initiatives intéressantes de littérature électronique sont proposées dans Canon Laser et L’agression 93. [Voir aussi: hypermédia, littérature numérique.]
La société Jepublie.com est créée en juin 2003 par la grande libraire numérique francophone Numilog à destination des auteurs qui veulent s'autopublier. Les technologies d’impression numérique développées entre autres par les sociétés Xerox, Océ et IBM permettent en effet d'imprimer un livre en petites quantités et de proposer divers forfaits aux auteurs. [Voir aussi: impression à la demande, Numilog.]
Joost est un service de télévision sur l'internet (à la fois un logiciel et une plateforme) permettant de regarder les chaînes de télévision sur son ordinateur, avec une programmation personnalisée et une technologie de diffusion en mode P2P (peer-to-peer). Le site en phase bêta est mis en ligne en janvier 2007, avec lancement officiel en mai 2007. Joost est la nouvelle start-up lancée par Niklas Zennström et Janus Friis, créateurs de Kazaa (service de musique en ligne) et Skype (service de téléphonie sur l'internet), et spécialistes du P2P (peer-to-peer) à grande échelle. Joost veut marier la télévision et l'internet en offrant un logiciel simple, un large choix de programmes disponible à tout moment et un service gratuit financé par la publicité. [Voir aussi: Kazaa, P2P, Skype, télévision.]
Un journal électronique est le plus souvent un journal en ligne (voir la notice suivante). L'expression "journal électronique" définit aussi le journal du futur, qui sera composé d'un papier-écran formant un support souple et permettant de télécharger à volonté un ou plusieurs journaux. Le journal électronique utilisera le papier électronique, à savoir un ensemble de pages souples s’apparentant au plastique ou au transparent actuel, avec affichage, modification et effacement des données par voie électronique. Plusieurs supports sont en cours de développement, par exemple le RadioPaper de la société E Ink, qui donnera les nouvelles du jour via l'internet sans fil. [Voir aussi: E Ink, papier électronique.]
Un journal en ligne est un journal paraissant sous forme électronique, en accès gratuit ou payant, soit sur le web soit sous la forme d’un PDF (portable document format) à télécharger. Un journal en ligne peut être couplé ou non avec un journal imprimé. Une des premières éditions électroniques comprenant l'intégralité d'un journal imprimé est celle du New York Times, lancée en mai 2003. En février 1995 est mis en ligne le site web du mensuel Le Monde diplomatique, premier site d'un périodique imprimé français. Monté dans le cadre d'un projet expérimental avec l'Institut national de l'audiovisuel (INA), ce site est inauguré lors du forum des images Imagina. Quelques mois après, plusieurs quotidiens imprimés mettent en ligne un site web: Libération à la fin de 1995, Le Monde et L'Humanité en 1996, etc. [Voir aussi: journal imprimé, PDF, presse en ligne.]
Premier journal imprimé de l’histoire, Relation paraît en 1605 à Strasbourg, alors ville du Saint Empire germanique, un siècle et demi après la création de l’imprimerie par Gutenberg en 1450 à Mayence. Relation est un hebdomadaire de quatre pages, lancé à l’initiative de l’imprimeur Johann Carolus, qui édite en allemand les dépêches ("Avisen") venues de plusieurs grandes villes européennes (Cologne, Rome, Venise, Vienne et Prague). Par exemple des nouvelles du pape, les faits d’armes des pirates de la Méditerranée, des inventions scientifiques, etc. Le périodique imprimé se généralise quelque deux cents ans plus tard, au 17e siècle. Le journal d’information populaire à grand tirage prend son essor à la fin du 19e siècle. Quant au journal en ligne, il devient monnaie courante à la fin des années 1990, quelques années après l’avènement du web. [Voir aussi: Gutenberg, journal en ligne, périodique.]
JPEG (Joint Photographic Experts Group) est un standard de compression d'image fixe dont le nom est issu du groupe d'experts développant les algorithmes de compression correspondants. La taille du fichier est proportionnelle à la qualité de l'image. Le format JPEG (dont l'extension de fichier est ".jpg") est un des formats d'image couramment utilisés sur le web, les autres étant le format GIF (graphics interchange format) et le format PNG (portable network graphics), issu du format GIF et librement utilisable sans licence. [Voir aussi: compression, GIF, image numérique, numérisation, PNG.]
Brewster Kahle est le co-inventeur du WAIS (wide area information servers) avec Bruce Gilliat. Créé en 1991, le WAIS est un système de recherche sur les index de bases de données des serveurs situés à distance. Après la vente du WAIS à AOL (America OnLine) en 1995 pour 15 millions de dollars US, Brewster Kahle fonde en avril 1996 l'Internet Archive pour constituer, stocker, préserver et gérer une "bibliothèque" de l’internet, en archivant la totalité du web tous les deux mois. En octobre 2005, il lance l'Open Content Alliance (OPA), rejoint ensuite par de nombreux partenaires (bibliothèques, universités, sociétés informatiques, etc.) pour proposer un projet ouvert de bibliothèque numérique en réponse au projet privé lancé par Google avec Google Book Search. L'objectif de l'OPA est un répertoire libre et multilingue de livres numérisés (essentiellement des livres du domaine public) et de documents multimédia pour consultation et téléchargement sur n'importe quel moteur de recherche. [Voir aussi: bibliothèque numérique, Google Book Search, Internet Archive, Open Content Aliance, serveur, téléchargement, WAIS.]
Créé en 2002 par Niklas Zennström et Janus Friis, Kazaa est un service d'échange (à la fois un logiciel et une plateforme) de fichiers musicaux en mode P2P (peer-to-peer). Kazaa fait suite au précurseur Napster (ancienne formule), lancé en 1998 et fermé en 2001 par décision de justice suite à des démêlés avec les majors du disque. Tout comme le Napster de l'époque, Kazaa rencontre un énorme succès. Début 2005, le logiciel Kazaa revendique 380 millions de téléchargements. Parallèlement, le débat fait rage autour de ces plateformes de téléchargement gratuit et souvent illégal. En septembre 2003, les deux fondateurs de Kazaa créent Skype, un service de téléphonie gratuite sur l'internet, qui utilise lui aussi le système P2P. Tout comme Kazaa, le succès est au rendez-vous. [Voir aussi: musique en ligne, Napster, P2P, Skype.]
Premier auteur de best-sellers à se lancer dans la publication numérique, Stephen King commence d’abord par distribuer en mars 2000 sa nouvelle Riding The Bullet exclusivement dans des librairies en ligne. 400.000 exemplaires sont téléchargés dans les premières 24 heures. Suite à ce succès à la fois médiatique et financier, Stephen King crée un site web spécifique pour débuter en juillet 2000 l’auto-publication électronique de The Plant, un roman épistolaire jusque-là inédit. Les chapitres paraissent à intervalles réguliers et sont téléchargeables en plusieurs formats: PDF (portable digital format), OeB (open ebook), HTML (hypertext markup language), TXT (text), etc. En décembre 2000, après la parution du sixième chapitre, Stephen King décide d’interrompre l’expérience, le nombre de téléchargements et de paiements baissant régulièrement au fil des chapitres. Pendant les six mois qu’elle aura duré, cette expérience contribue grandement à faire connaître l’ebook et l’édition électronique. [Voir aussi: ebook, édition électronique, HTML, OeB, PDF, TXT.]
Un LAN (local area network) est un réseau local permettant la connexion à l'internet (ou l'intranet) d’équipements informatiques situés dans un rayon géographique limité, par exemple ceux d’une maison, d’une entreprise ou d’une université. Une variante du LAN est le WLAN (wireless local area network), à savoir un réseau local sans fil utilisant un standard de communication radio-électrique. Le MAN (metropolitan area network) connecte les usagers dans une zone géographique plus étendue, par exemple une ville. Le WAN (wide area network) les connecte dans un large secteur géographique, par exemple une région. La connexion à l'internet sans fil est régie par les standards 802.11 ou 802.16 de l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), l'organisme international de normalisation dans ce domaine. [Voir aussi: 802.11, 802.16, IEEE, intranet, réseau, MAN, WAN, WLAN.]
Le terme "laser" est l'acronyme de "light amplification by stimulated emission of radiation", qui signifie littéralement "amplification de lumière par stimulation d’émission de radiations". Le laser est un amplificateur de lumière utilisé comme source lumineuse pour produire des ondes monochromatiques, à savoir des ondes ayant toutes la même longueur d’onde.
LaTeX est un système de composition pour les documents scientifiques, techniques et informatiques. Il est devenu le standard de publication de tels documents. Destiné à faciliter l'utilisation du format de composition TeX, LaTeX permet de formater le texte en offrant une bonne qualité typographique sur toute plateforme (Windows, Mac, Linux, Unix, etc.). LaTeX est souvent accompagné du sigle DVI (device independent), signifiant que les fichiers peuvent être utilisés sur tout type d'ordinateur, d'écran et d'imprimante. [Voir aussi: DVI, TeX.]
LCD (liquid crystal display) est le sigle utilisé pour qualifier un écran à cristaux liquides, à savoir un écran utilisant le reflet de la lumière sur les cristaux liquides pour afficher des données. On utilise parfois aussi le sigle ACL (affichage à cristaux liquides). L'écran LCD équipe d’abord les appareils portables - ordinateur portable, PDA (portable digital assistant), ebook, webpad et tablette PC (personal computer) - avant d’être utilisé aussi pour l’ordinateur classique et pour le téléviseur. Souvent appelé écran plat, l’écran LCD d'ordinateur remplace peu à peu l’écran traditionnel à tube cathodique, beaucoup plus volumineux. En 2003, la vente d’écrans plats d’ordinateurs dépasse celle des écrans traditionnels. En 2004, le téléviseur à écran LCD ultra-plat commence à remplacer le téléviseur classique à écran cathodique. Des sociétés développent aussi de nouvelles technologies LCD, par exemple la société Nemoptic. [Voir aussi: ebook, Nemoptic, ordinateur, ordinateur portable, PDA, tablette PC, télévision, webpad.]
Philosophe adepte du cyberespace, Timothy Leary (1920-1996) constate dans son livre Chaos et cyberculture (Editions du Lézard, Paris, 1997): "Jamais l’individu n’a eu à sa portée un tel pouvoir. Mais, à l’âge de l’information, il faut saisir les signaux. Populariser signifie 'rendre accessible au peuple'. Aujourd’hui, le rôle du philosophe est de personnaliser, de populariser et d’humaniser les concepts informatiques, de façon à ce que personne ne se sente exclu." D'après Timothy Leary, le 21e siècle devrait voir l’émergence d’un nouvel humanisme, dont les idées-force seront la contestation de l’autorité, la liberté de pensée et la créativité personnelle, le tout soutenu et encouragé par la vulgarisation de l’ordinateur et des nouvelles technologies de communication. [Voir aussi: cyberespace, information, société de l’information.]
Un lecteur d'ebooks est un logiciel présent dans un appareil de lecture - ordinateur, PDA (portable digital assistant), ebook, etc. - et permettant l’utilisation d’un ou plusieurs logiciels de lecture, par exemple l'Adobe Reader, le Microsoft Reader ou le Mobipocket Reader. Ce terme peut aussi désigner l'appareil de lecture lui-même. [Voir aussi: appareil de lecture, ebook (appareil de lecture), logiciel de lecture.]
Selon Anne-Bénédicte Joly, écrivain et éditeur, la lecture et l'écriture sont deux inséparables compagnes. "C'est sans doute parce qu'elle permet de représenter la parole et de traduire la pensée par des signes conventionnels (au sens où ils répondent à une convention), que l'écriture dépend étroitement de sa compagne d'origine qu'est la lecture. L'une découle de l'autre et imprègne ainsi un pouvoir de ré-flexion. (...) Les personnages de fiction cimentent notre écrit et sont un trait d'union entre la lecture d'où ils viennent et l'écriture qu'on en retirera." Sur la page d'accueil de son site web, on lit aussi: "L’écrit engendre la lecture en se conjuguant à l’autre, en respectant sa différence et en évoquant son histoire. L’écriture et la lecture se mélangent au gré des émotions partagées et des valeurs de vie harmonieuses." (6 février 2005) [Voir aussi: écriture.]
Une lettre d’information électronique est envoyée par courriel par le biais d’une liste de diffusion, avec abonnement gratuit ou payant. Cette lettre est souvent couplée avec un site web, qui permet de consulter le dernier numéro en ligne, d’archiver les numéros précédents et de consulter le tout par le biais d’un moteur de recherche. [Voir aussi: courriel, liste de diffusion, moteur de recherche, site web.]
Il existe trois sortes de librairies sur le web: les librairies établies en complément d’une librairie traditionnelle ou d’une chaîne de librairies, les librairies en ligne créées directement sur le réseau et dont la totalité des transactions s’effectue via l’internet, et enfin, apparues à l'automne 2000, les librairies numériques, qui vendent uniquement des livres en version numérisée (ebooks). [Voir aussi: ebook, librairie en ligne, librairie numérique.]
Les librairies d'ancien sont parmi les premières à profiter des avantages procurés par l'internet. Un annuaire électronique international recensant près de 4.000 librairies d’ancien et d’occasion est disponible sur Livre-rare-book, site professionnel créé en novembre 1995 par Pascal Chartier, gérant de la librairie du Bât d’Argent (Lyon, France). En décembre 2006, Livre-rare-book propose aussi un catalogue de près de 2,6 millions de livres émanant de quelque 550 librairies. De son côté, la LILA (Ligue internationale de la librairie ancienne) propose un moteur de recherche commun aux catalogues en ligne des librairies adhérentes. [Voir aussi: librairie, livre, Livre-rare-book.]
Au sens littéral, une librairie en ligne est une librairie vendant des ebooks par téléchargement. Au sens large, on utilise ce terme pour désigner toute librairie ayant son activité sur l’internet, avec des transactions qui s’effectuent en ligne. [Voir aussi: ebook, librairie, téléchargement.]
Une librairie numérique est une librairie vendant des livres numériques (ebooks), le plus souvent par téléchargement, ou alors sous forme de fichier joint à un courriel. Ces livres sont disponibles dans plusieurs formats, chaque format correspondant à un logiciel de lecture (par exemple l'Adobe Reader, le Microsoft Reader ou le Mobipocket Reader). La première librairie francophone vendant exclusivement des ebooks est Numilog, qui débute ses activités en septembre 2000 et propose ensuite aussi une librairie anglophone. Numilog est suivi de Mobipocket, une société spécialisée dans les logiciels de lecture et les ebooks pour PDA (personal digital assistant). Mobipocket lance une librairie internationale en ligne sur son propre site et sur les sites de divers partenaires. [Voir aussi: ebook, librairie, logiciel de lecture, Mobipocket, Numilog, PDA.]
Souvent appelée Bibliothèque du Congrès dans le monde francophone, la Library of Congress (LoC) est fondée en 1800 en tant que bibliothèque du Congrès américain, pour fournir la documentation juridique nécessaire aux membres du Congrès. En deux siècles, elle devient la plus grande bibliothèque mondiale. Située à Washington D.C., sur le Capitol Hill, elle comprend 21 salles de lecture. Jouant le rôle de bibliothèque nationale aux Etats-Unis, elle est riche de 130 millions de documents dans de nombreuses langues et sur tous les supports possibles, dont 29 millions d’imprimés, 58 millions de manuscrits, 2,7 millions d’enregistrements sonores, 12 millions de photographies et 4,8 millions de cartes (chiffres de 2006). Outre le fait de renseigner le public sur les collections, le catalogue en ligne constitue une base bibliographique inappréciable utilisée dans le monde entier. La création de la bibliothèque numérique date de 1994. Les documents numériques représentent 10 téraoctets (To) de données en 2006. En novembre 2005, la Library of Congress lance un projet de bibliothèque numérique mondiale sous le nom de World Digital Library (WDL). La WDL rassemblerait les collections de nombreuses institutions dans le monde. [Voir aussi: bibliothèque, bibliothèque numérique, catalogue en ligne, octet.]
Lancé au Japon en avril 2004, le Librié 1000-EP est un ebook (appareil de lecture) produit par Sony en partenariat avec les sociétés Philips et E Ink. Cet ebook est le premier à utiliser la technologie d'affichage développée depuis 2001 par la société E Ink et communément appelée encre électronique. L'appareil pèse 300 grammes (avec piles et protection d'écran), pour une taille de 12,6 x 19 x 1,3 cm. Sa mémoire est de 10 Mo (mégaoctets), avec possibilité d'extension, et sa capacité de stockage de 500 livres. Son écran de 6 pouces a une définition de 170 DPI (dots per inch) et une résolution de 800 x 600 pixels. Un port USB (universal serial bus) permet le téléchargement des livres à partir de l'ordinateur. L'appareil comprend aussi un clavier, une fonction enregistrement et une synthèse vocale. Il fonctionne avec 4 piles alcalines, qui permettraient la consultation de 10.000 pages. Son prix est de 375 dollars US (322 euros). En octobre 2006, Sony lance aux Etats-Unis le Sony Reader, toujours avec la technologie E Ink. [Voir aussi: DPI, ebook (appareil de lecture), E Ink, mémoire, octet, pixel, port USB, Sony Reader, synthèse vocale.]
Un lien hypermédia est un lien reliant des textes et des images à des graphiques, des images animées, des bandes sonores et des vidéos, de la même façon que le lien hypertexte relie entre eux des textes et des images. [Voir aussi: HTML, lien hypertexte, web.]
Principe de base du web, le lien hypertexte permet de relier entre eux des textes et des images au moyen d’un simple clic de souris. Le lien peut mener à une autre section de la même page web, à une autre page du même site web ou à une page située sur un autre site web. Les liens font partie intégrante du langage HTML (hypertext markup language), un langage de marquage utilisé pour créer ou mettre en forme les documents destinés au web. [Voir aussi: HTML, web.]
Un lien sponsorisé est un lien payé par un annonceur. Des moteurs de recherche tels que Google ou Yahoo! Search proposent des liens sponsorisés lors des requêtes faites par les internautes. En pleine expansion, le marché des liens sponsorisés représente début 2004 le quart du chiffre d'affaires de la publicité en ligne. [Voir aussi: Google, moteur de recherche, Yahoo! Search.]
Le terme "Linux" est la contraction de "Linus", le prénom du créateur de Linux (Linus Torvalds), et "Unix", le système d’exploitation dont Linux est dérivé. Linux est un système d’exploitation pour ordinateur personnel (ou PC: personal computer) créé en 1991 par Linus Torvalds et poursuivi en collaboration avec de nombreux programmeurs dans le monde. Développé dans le cadre de la licence GPL (GNU General Public License), ce logiciel est gratuit et son code source librement disponible. D’abord utilisé par les concepteurs de logiciels et les universités, Linux gagne les entreprises et le grand public, et concurrence de plus en plus Windows, le système d’exploitation de Microsoft, d'abord dans la communauté universitaire et scientifique et ensuite auprès du grand public. Les deux versions de Linux les plus populaires auprès du grand public sont Ubuntu et Fedora. [Voir aussi: licence GPL, logiciel libre, Torvalds Linus, Unix, Windows.]
Une liste de diffusion permet la transmission simultanée du même courriel à tous les inscrits. [Voir aussi: courriel.]
Basé sur le format OeB (open ebook), le format LIT (abrégé du terme anglais "literature") est le format des fichiers d’ebooks lus par le Microsoft Reader et utilisables entre autres sur le Pocket PC. Ce format est défini par l'extension de fichier “.lit”. [Voir aussi: ebook, format, Microsoft Reader, OeB, Pocket PC.]
Apparue avec le développement de l’internet, du web et des technologies numériques, la littérature numérique (appelée aussi littérature informatique ou littérature électronique) regroupe divers genres: site d’écriture hypermédia, roman multimédia, hyper-roman, nouvelle hypertexte, feuilleton hypermédia, mail-roman, etc. [Voir aussi: hypermédia, hyper-roman, mail-roman, multimédia.]
En février 2005, dans le but de concurrencer Google et Yahoo! Search, Microsoft lance son propre moteur de recherche, MSN Search, avec une version bêta disponible dès novembre 2004. MSN Search est ensuite rebaptisé Live Search (connu aussi sous le nom de Windows Live ou Windows Live Search). En novembre 2006, 8% des recherches effectuées dans un moteur de recherche sont effectuées sur Live Search, 6% sur AOL, 25% sur Yahoo! et 50% sur Google. En décembre 2006, Microsoft lance la version bêta de sa propre bibliothèque numérique, Live Search Books. [Voir aussi: Google, Live Search Books, Microsoft, moteur de recherche, Yahoo! Search.]
En décembre 2006, Microsoft lance aux Etats-Unis la version bêta de Live Search Books, qui permet de lancer une recherche par mots-clés dans les livres du domaine public scannés par Microsoft dans les fonds de grandes bibliothèques. Les premières bibliothèques partenaires sont la British Library et les bibliothèques des universités de Californie et de Toronto, suivies en janvier 2007 de celles de la New York Public Library et de l'Université Cornell. Microsoft compte aussi ajouter des livres sous copyright avec l'accord préalable des éditeurs. Live Search Books permet de consulter les livres scannés avec les mots-clés surlignés. Par la suite, il sera possible de télécharger les livres dans leur entier au format PDF (portable document format). A ce stade, la base est beaucoup moins riche que celle de Google Book Search et son moteur de recherche plus rudimentaire. Par contre, contrairement à Google, Microsoft n'a pas l'intention de numériser des livres sous copyright sans l'accord des éditeurs. Par ailleurs, Microsoft participe à l'Open Content Alliance (OCA), une initiative lancée en octobre 2005 par l'Internet Archive pour créer un répertoire libre et multilingue de livres numérisés et de documents multimédia. [Voir aussi: copyright, domaine public, Google Book Search, Microsoft, numérisation, Open Content Alliance, PDF.]
Le livre est défini à l’origine comme un assemblage de feuilles imprimées formant un volume. Mais, beaucoup plus important, le livre est d'abord un ensemble de mots émanant d'une personne voulant communiquer ses pensées, ses sentiments ou son savoir à large échelle. Les formats du livre imprimé sont multiples: in-folio (feuille d’imprimerie entière), in-quarto (feuille d’imprimerie pliée en quatre), in-octavo (feuille d’imprimerie pliée en huit), à l’italienne (largeur supérieure à la hauteur), à la française (hauteur supérieure à la largeur), etc. Quant à la présentation, elle est tout aussi variée. Le livre peut être relié (couverture rigide), broché (couverture souple), cartonné (couverture en carton), plastifié (couverture recouverte d’une feuille plastique). Le livre peut encore être un livre de poche, un livre sous coffret, un livre sous jaquette, etc. Le livre ancien, censé être antérieur à 1812, est abondamment répertorié et numérisé sur la toile. A la fin des années 1990, les technologies numériques nous donnent le livre numérique (ebook), qui comporte lui-même plusieurs variantes, comme le livre numérique audio (audiobook), le livre numérique braille (ebook braille) ou le livre numérique hypermédia (ebook hypermédia). Le livre étant à l’origine un ensemble de feuilles imprimées, coupler "livre" avec "numérique" et "électronique" peut relever de l’hérésie si on s’en tient au livre en tant que support. Ceci reste néanmoins tout à fait acceptable si on considère le livre dans sa dimension éditoriale. La "valeur" d'un livre ne réside-t-elle pas tout d'abord dans son contenu? [Voir aussi: audiobook, ebook, ebook braille, ebook hypermédia, livre ancien.]
Un livre est considéré comme ancien s'il est antérieur à 1812. La localisation d’un livre ancien pour achat est possible via Livre-rare-book, un site professionnel créé en novembre 1995 par Pascal Chartier, gérant de la librairie du Bât d’Argent (Lyon, France), et regroupant les catalogues de 550 librairies d'ancien en 2006. Des moteurs de recherche tels que AddALL ou BookFinder.com recensent aussi bien les livres neufs que les livres d'occasion et les livres anciens. [Voir aussi: librairie d'ancien, livre, Livre-rare-book.]
Le livre audionumérique est un livre numérique (ebook) pouvant être lu par un ordinateur grâce à la synthèse vocale. On utilise plus souvent le terme d'audiobook. [Voir: audiobook, synthèse vocale.]
Un livre électronique est un appareil de lecture utilisé exclusivement pour lire des ebooks à l'écran. L’appareil lui-même est également appelé ebook, ce qui n’est pas sans provoquer quelque confusion. [Voir: ebook, ebook (appareil de lecture).]
Le livre numérique est la version numérisée d’un livre lisible sur tout appareil permettant la lecture, que celui-ci soit un ordinateur, un assistant personnel, un appareil dédié, un téléphone portable ou un smartphone. Il est plus fréquemment appelé ebook. [Voir: appareil de lecture, ebook.]
Le livre numérique audio est synonyme de livre audionumérique. Il est plus fréquemment appelé audiobook. [Voir: audiobook.]
Le livre numérique braille est le livre numérique au format BRF (Braille Format), destiné soit à la lecture sur plage braille soit à l’impression sur imprimante braille. Il est plus fréquemment appelé ebook braille. [Voir: ebook braille.]
Un livre numérique hypermédia est un livre numérique utilisant l’hypermédia. Il est plus fréquemment appelé ebook hypermédia. [Voir: ebook hypermédia, hypermédia.]
Dès novembre 1995, Pascal Chartier, gérant de la librairie du Bât d'Argent (Lyon, France), crée Livre-rare-book, un site professionnel de livres d'occasion, anciens et modernes disponible en français et en anglais. Pascal Chartier considère le web comme "une vaste porte", à la fois pour lui, pour ses clients et pour ses collègues. Dès les débuts du site, un catalogue en ligne regroupe les catalogues de plusieurs librairies de la région. Il est complété par un annuaire international des librairies d'occasion. En août 2003, Livre-rare-book propose un catalogue de plus d'un million de livres émanant de quelque 320 librairies, et un annuaire électronique international recensant près de 4.000 librairies. Le catalogue comprend 2 millions de livres émanant de 500 librairies en septembre 2005, et 2,6 millions de livres émanant de 550 librairies en décembre 2006. Livre-rare-book recense aussi les affiches, gravures, cartes géographiques, cartes postales et photographies. [Voir aussi: catalogue en ligne, librairie d'ancien, librairie en ligne.]
Un logiciel est un programme permettant le traitement de l’information par un ordinateur. Les logiciels peuvent être par exemple des logiciels de bureautique (traitement de texte, tableur et base de données), des logiciels de navigation (appelés aussi navigateurs), des logiciels de lecture (permettant de lire des ebooks), des logiciels de traduction (pour la traduction automatique ou la traduction assistée par ordinateur), des logiciels de traitement d'images (pour retoucher des images et des photos), des logiciels de synthèse vocale (pour la lecture à voix haute d’un ebook), des logiciels de lecture audio et vidéo (pour écouter de la musique ou regarder un film), etc. [Voir aussi: ebook, image numérique, logiciel de lecture, logiciel de traduction, logiciel libre, navigateur, ordinateur, synthèse vocale.]
Un logiciel de lecture permet de lire à l’écran un ebook (livre numérisé) tout en bénéficiant des fonctionnalités suivantes: navigation hypertexte au sein du livre ou vers le web, changement de la taille et de la police des caractères, surlignage de certains passages, recherche de mots dans l’ensemble du texte, ajout de signets ou de notes personnelles, choix de l’affichage en mode paysage ou portrait, agrandissement des figures et graphiques, sommaire affiché en permanence, et enfin formatage automatique du livre et de sa pagination en fonction de la taille de l’écran (reflowing). Téléchargeables gratuitement, les logiciels de lecture les plus utilisés en 2006 sont l’Adobe Reader, le Microsoft Reader et le Mobipocket Reader. Un logiciel de lecture audio et vidéo est plutôt appelé un "player", anglicisme passé dans le langage courant. [Voir aussi: Adobe Reader, ebook, Microsoft Reader, Mobipocket Reader, player, reflowing.]
Un logiciel de navigation est synonyme de navigateur. [Voir: navigateur.]
Un logiciel de traduction analyse le texte dans la langue source (texte à traduire) et génère automatiquement le texte correspondant dans la langue cible (texte traduit), en utilisant des règles précises pour le transfert de la structure grammaticale. Les logiciels de traduction ne sont pas destinés à remplacer le travail des professionnels de la traduction, mais ils peuvent offrir de réels services. L’internet favorisant grandement les échanges par-delà les frontières, le marché de la traduction automatique est en pleine expansion. Les "grands" du marché sont Systran et Softissimo, entre autres. [Voir aussi: traduction automatique.]
Si son coût est souvent très modique, un logiciel libre n'est pas pour autant systématiquement gratuit. Contrairement au logiciel propriétaire, la licence "logiciel libre" signifie que les utilisateurs sont libres d'utiliser le programme, d'étudier son code source, de le modifier et de le redistribuer avec ou sans modifications, gratuitement ou contre paiement. La licence souvent utilisée est la GPL (general public licence) du projet GNU (GNU's Not Unix), soumise au copyleft, ce qui signifie que les versions modifiées d'un programme doivent elles aussi être distribuées en tant que logiciels libres. La licence peut également ne pas être soumise au copyleft. La principale licence non copyleftée est la licence BSD (Berkeley System Distribution). Le fait que le code source d'un logiciel libre soit ouvert garantit souvent la fiabilité, la pérennité et la sécurité des applications. Raison pour laquelle de plus en plus d'organismes, de sociétés et d'administrations se tournent désormais vers les logiciels libres. Le logiciel libre le plus connu est Linux. [Voir aussi: BSD, code source, copyleft, GNU, GPL, Linux, logiciel, logiciel propriétaire.]
Un logiciel propriétaire est un logiciel - le plus souvent commercial - dont le code source est secret, qu'il est impossible de corriger et qu'on ne peut pas modifier. C'est le cas par exemple des logiciels de Microsoft. Les logiciels libres sont lancés dès 1984 à l'instigation du projet GNU (GNU’s Not Unix) pour contrer les logiciels propriétaires. [Voir aussi: code source, logiciel, logiciel libre, Microsoft.]
La loi de Moore concerne les puces électroniques. Cofondateur et P-DG d'Intel de 1975 à 1987, Gordon Moore observe que le nombre de circuits intégrés présents sur une puce double tous tous les ans. En avril 1965, dans un article de la revue Electronics Magazine sur l'avenir des composants de semi-conducteurs, Gordon Moore effectue cette extrapolation basée sur une observation empirique. En 1975, il l'actualise en portant la durée à deux ans. Cette extrapolation est ensuite baptisée loi de Moore par l’un de ses amis, Carver Mead, professeur à Caltech (California Institute of Technology). Devenue célèbre, la loi de Moore s’étend ensuite à toute l'industrie informatique, pour mesurer sa croissance rapide, et devient par là-même le catalyseur de cette croissance. [Voir aussi: électronique, Intel, processeur, puce.]
Concept inventé en mars 2000 par Michel Valensi, directeur des éditions de l'Eclat, le lyber est un terme "construit à partir du mot latin liber qui signifie à la fois: libre, livre, enfant, vin". Dans le Petit traité plié en dix sur le lyber, Michel Valensi définit le lyber comme un livre numérique disponible gratuitement sur l'internet dans son intégralité, selon le principe du shareware (partagiciel). Avec invitation d'acheter un exemplaire pour soi ou ses amis, possibilité de signaler l'adresse du libraire le plus proche où le livre imprimé est disponible, et possibilité aux lecteurs de laisser des commentaires sur le texte en ligne. "Le lyber est une tentative de cohabitation dynamique de ces supports. Le principe est simple: diffusion simultanée d'un même contenu sur les deux supports. Livre papier et document-en-ligne." Sur les 180 titres que comprend le catalogue des éditions de l'Eclat, une vingtaine est disponible sous forme de lyber. L'éditeur passe aussi un partenariat avec Google en août 2005 pour participer au programme Google Book Search. [Voir aussi: ebook, Google Book Search, shareware.]
Créé en 1984 par la société Apple, le Mac (Macintosh) est le premier ordinateur personnel disposant d’une interface graphique intuitive facilement utilisable par le non spécialiste. Plusieurs des concepts mis en pratique dans le Mac sont développés dès les années 1970 dans le centre de recherche PARC (Palo Alto Research Center) de Xerox, notamment l’utilisation de la souris, le fait de pouvoir pointer et cliquer sur une partie du texte, ou alors cliquer sur ce texte et le déplacer, ou encore l’utilisation de fenêtres successives. Tous les éléments mis en oeuvre dans le premier Mac sont d'ailleurs repris ensuite par Microsoft lors du lancement de son système d’exploitation Windows. Le succès commercial du Mac est immédiat. Le Mac a son propre système d’exploitation, le Mac OS, devenu le Mac OS X. La gamme Mac (iMac, iBook, etc.) propose des ordinateurs personnels et portables configurés pour une utilisation facile par l’usager, y compris pour la connexion à l’internet. Leurs formes arrondies et leurs couleurs translucides tranchent agréablement avec celles des modèles vendus par IBM, Compaq, Dell et les autres. A cause de la souplesse qu’elle procure, cette gamme est particulièrement populaire auprès des designers graphiques, des artistes visuels, des éditeurs spécialisés et des linguistes utilisant plusieurs séries de caractères à la fois. [Voir aussi: Apple, interface, Mac OS, Mac OS X, PARC, système d’exploitation, Windows.]
Mac OS (operating system) est le premier système d'exploitation du Mac (Macintosh), l'ordinateur personnel lancé par la société Apple en 1984. Il est remplacé par le Mac OS X en mars 2001. "Mac OS 9.22 fut la dernière révision majeure de ce système d'exploitation, avant l'abandon du développement. Mac OS peut cependant être lancé dans Mac OS X pour garder une compatibilité avec les anciennes applications. C'est le mode 'Classic'.” (Nicolas Pewny, consultant internet & publishing) [Voir aussi: Apple, système d'exploitation, Mac (Macintosh), Mac OS X.]
Succédant au MAC OS (operating system) en mars 2001, Mac OS X est le système d'exploitation des Mac (Macintosh), la gamme d'ordinateurs personnels d'Apple. "Mac OS X est entièrement basé sur Unix. C'est la grande différence avec Mac OS. Ces deux OS sont tout à fait différents. Mac OS X a accès à la BSD (Berkeley system distribution) et aux logiciels libres. Et, comme Unix, il est multi-tâches. Le système Mac OS X est basé sur FreeBSD, un système Unix open source comme GNU/Linux, nommé Darwin. Mac OS X est un Unix avec une interface graphique avancée, largement inspirée des versions précédentes et de l'interface NeXT, tout en apportant de nombreuses nouveautés. Contrairement à ses prédécesseurs, Mac OS X offre le multi-tâches préemptif (préemptif: qui peut arrêter à tout moment n'importe quelle application pour passer à la suivante, ndlr), la gestion multi-processeurs et multi-utilisateurs, la mémoire protégée... et une sécurité que l'on dit sans égale." (Nicolas Pewny, consultant internet & publishing, rubrique Mac). Tout comme le MAC OS dès 1985, Mac OS X propose plusieurs outils intégrés à destination des personnes handicapées, sourdes, aveugles ou malvoyantes. La version en cours, qui date d'avril 2005, est le Mac OS X 10.4 (nom de code: Tiger). Une nouvelle version, le Mac OS X 10.5 (nom de code: Leopard), est prévue pour octobre 2007. [Voir aussi: BSD, GNU, Linux, logiciel libre, Mac (Macintosh), Mac OS, Macintosh, NeXT, système d'exploitation, Unix.]
S'inspirant de l'ASCII (American standard code for information interchange), un système de codage sur sept bits créé en 1968, le MacRoman d'Apple est un système de codage sur huit bits propre au Mac OS (operating system), qui est le système d'exploitation de la gamme d'ordinateurs Mac (Macintosh). [Voir aussi: Apple, ASCII, bit, Mac, Mac OS.]
Le mail-roman est créé au fur et à mesure par l’auteur et envoyé par courriel à une liste de diffusion selon une périodicité déterminée. L’auteur peut prendre en compte les réactions et suggestions des lecteurs pour écrire la suite de l’histoire. Le premier mail-roman francophone est Rien n’est sans dire, de Jean-Pierre Balpe, paru pendant cent jours consécutifs entre le 11 avril et le 19 juillet 2001. [Voir aussi: Balpe Jean-Pierre, liste de diffusion, littérature numérique.]
Le MAN (metropolitan area network) est un réseau permettant de connecter les usagers dans une zone géographique plus étendue que celle du LAN (local area network) et inférieure à celle du WAN (wide area network). Des MAN existent par exemple à Paris (France), Londres (Royaume-Uni), Lodz (Pologne) et Genève (Suisse). Dans un MAN, la connexion à l'internet sans fil est régie par le standard de transmission radio 802.16 de l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), l'organisme international de normalisation dans ce domaine. [Voir aussi: 802.16, IEEE, LAN, réseau, WAN.]
Le format MARC (machine readable cataloguing) est un format international permettant le stockage et l’échange de notices bibliographiques au moyen d’une codification des différentes parties de la notice (auteur, titre, éditeur, etc.) pour traitement informatique. Plusieurs versions MARC voient le jour dans les années 1970, chacune correspondant à une pratique nationale de catalogage: INTERMARC en France, UKMARC au Royaume-Uni, USMARC aux Etats-Unis, CAN/MARC au Canada, etc. L’existence de versions différentes posant de gros problèmes pour l’échange des données, l’IFLA (International Federation of Library Associations) crée en 1977 un format universel, l’UNIMARC. Les notices dans le format MARC d’origine sont d’abord converties en UNIMARC avant d’être converties à nouveau dans le format MARC de destination. Le format MARC est défini par la norme ISO 2709:1996 (ISO: Organisation internationale de normalisation). [Voir aussi: IFLA, ISO, UNIMARC.]
Esprit visionnaire, Marshall McLuhan (1911-1980), professeur à l’Université de Toronto (Canada), développe dans les années 1960 le concept d’une société de l’information basée sur le fait que les médias de communication transformeront un jour le monde en un "village global". Ses livres ont un grand retentissement, notamment Understanding Media: The Extensions of Man (McGraw-Hill, 1964) et The Medium is the Message (Bantam Books / Random House, 1967). Le McLuhan Program in Culture and Technology poursuit son oeuvre au sein de l'Université de Toronto. [Voir aussi: information, société de l’information.]
Le terme "média" est un terme générique regroupant tous les supports de diffusion de l’information: livre, presse, radio, télévision, internet, etc. [Voir aussi: information, internet, livre, presse, radio, télévision.]
La mémoire d'un ordinateur comprend en général une mémoire vive ou mémoire RAM (random access memory), qui permet de lire et écrire des données mais ne conserve pas leur contenu, et une mémoire morte ou mémoire ROM (read only memory), qui permet la conservation des données lorsque l'appareil est hors tension. La mémoire vive se mesure en mégaoctets (Mo) ou gigaoctets (Go). [Voir aussi: octet, ordinateur.]
La mémoire flash combine les avantages de la mémoire vive (écriture, lecture et effacement des données) et de la mémoire morte (conservation du contenu). [Voir aussi: mémoire.]
La mémoire SDRAM (synchronous dynamic random access memory) est une mémoire vive dynamique synchrone destinée aux cartes graphiques et aux cartes mères. Elle va à la vitesse du processeur, ce qui permet de réduire ou d’éliminer le temps d’attente. [Voir aussi: mémoire, processeur.]
Le mesh networking est un réseau dynamique sans centre dans lequel chaque utilisateur est également un noeud de connexion et de transmission. "L'idéal du mesh networking permettrait la propagation de réseaux de manière virale, chaque ajout d'utilisateur étendant sa portée et permettant d'ajouter de nouveaux utilisateurs et donc de nouvelles extensions. (..) De plus, ce modèle permet un déplacement de réseau très peu coûteux qui permettrait de produire des capacités de transmission très peu chères." (Rafi Haladjian, fondateur de la société Ozone) [Voir aussi: Ozone, réseau.]
La messagerie électronique est un service procurant une adresse électronique pour envoyer et recevoir des messages électroniques (ou courriels), avec possibilité de classement et d’archivage. Des services de messagerie électronique sont disponibles sur le web (par exemple le service gratuit Laposte.net) ou par le biais d’un fournisseur d’accès internet (FAI). La messagerie électronique fait partie des services procurés par l’internet, dont elle représente plus de la moitié du trafic. [Voir aussi: courriel, internet.]
La messagerie instantanée est un service de messagerie en temps réel. Ce service permet de converser par clavier interposé avec l'un ou l'autre de ses correspondants en ligne, avec possibilité d'échanger des liens hypertextes et des fichiers. Les Québécois utilisent le terme "clavarder", formé à partir de "clavier" et “bavarder”. Quelques exemples de messagerie instantanée: AIM (AOL), Yahoo! Messenger, Windows Messenger, iChat (Apple), Skype et Google Talk. Les logiciels récents offrent le choix entre converser par clavier interposé et parler de vive voix en utilisant la téléphonie sur IP (internet protocol). [Voir aussi: téléphonie sur IP.]
Les métadonnées sont des données relatives à d'autres données. Dans le cas d'articles par exemple, ces métadonnées sont le titre, l'auteur, le sujet, l'URL (uniform resource locator), etc. [Voir aussi: Dublin Core.]
Un métalangage est un langage constitué à partir d’autres langages. L’UNL (universal networking language), par exemple, est un métalangage numérique utilisé pour le codage, le stockage, la recherche et la communication d’informations multilingues indépendamment d’une langue source donnée, et donc d’un système de pensée donné. [Voir aussi: numérique, UNL.]
La micro-édition utilise la PAO (publication assistée par ordinateur) et l'impression à la demande (impression numérique), deux techniques offrant des coûts moindres et un travail plus rapide que l'imprimerie traditionnelle. [Voir aussi: édition, impression à la demande, PAO.]
Un microprocesseur est un processeur dont tous les éléments sont miniaturisés et rassemblés sur une puce en un ou plusieurs circuits intégrés. [Voir aussi: processeur, puce.]
Fondée en avril 1975 au Nouveau-Mexique (Etat des Etats-Unis) par Bill Gates et Paul Allen, la société Microsoft se spécialise dans les logiciels pour ordinateur personnel (ou PC: personal computer). Elle s’impose au fil des ans comme la première société informatique mondiale, au détriment de la société Apple (auteur du Macintosh) et de bien d’autres. En 1981, le système d’exploitation MS DOS (MicroSoft disc operating system) équipe le premier PC d’IBM. En 1983, Microsoft commercialise la première version de Windows. En 1989, Microsoft lance une division multimédia pour développer des produits culturels (par exemple l'encyclopédie Encarta) et des jeux. En 1995, Microsoft lance son navigateur Internet Explorer. En avril 2000, Microsoft lance son propre PDA (personal digital assistant), le Pocket PC, qui intègre le logiciel de lecture Microsoft Reader. En août 2000, le Microsoft Reader est disponible pour toute plateforme Windows, et le logiciel du Pocket PC équipe de nombreuses gammes de PDA lancées par d'autres constructeurs. En octobre 2004, Microsoft lance MSN Music, son site de vente de musique en ligne. En février 2005, Microsoft lance son propre moteur de recherche, MSN Search, rebaptisé ensuite Live Search. En novembre 2006, Microsoft lance son baladeur de musique Zune. En décembre 2006, Microsoft lance la version bêta de Live Search Books, qui comprend les livres du domaine public scannés par ses soins dans les fonds de grandes bibliothèques. [Voir aussi: Apple, baladeur numérique, Live Search, Live Search Books, IBM, Internet Explorer, Microsoft Reader, MS DOS, musique en ligne, navigateur, PDA, Pocket PC, Windows.]
Commercialisé en janvier 2001 par la société Microsoft, le Microsoft DAS Server (DAS: digital asset server) est un logiciel serveur payant destiné aux éditeurs et distributeurs pour gérer le conditionnement, la protection et la vente sécurisée d’ebooks au format LIT (abrégé du terme anglais "literature"), le format des fichiers lus par le Microsoft Reader. Ce système de DRM (digital rights management) permet de contrôler l’accès aux ebooks soumis au copyright, et donc de gérer les droits d’un livre en fonction des consignes données par le gestionnaire des droits, en autorisant ou non par exemple l’impression ou le prêt. [Voir aussi: copyright, DRM, droits numériques, ebook, Microsoft, Microsoft Reader.]
Lancé en 2000 par la société Microsoft, le Microsoft Reader est un logiciel de lecture permettant la lecture de fichiers d’ebooks au format LIT (abrégé du terme anglais "literature"), lui-même basé sur le format OeB (open ebook). En avril 2000, le Microsoft Reader équipe uniquement le Pocket PC, le PDA (personal digital assistant) lancé à la même date par Microsoft. En août 2000, il est utilisable sous toute plateforme Windows, et donc aussi bien sur ordinateur que sur assistant personnel. Ses caractéristiques sont un affichage utilisant la technologie Cleartype, le choix de la taille des caractères, et la mémorisation des mots-clés pour des recherches ultérieures. Ce logiciel étant téléchargeable gratuitement, Microsoft facture les éditeurs et distributeurs pour l’utilisation de sa technologie de gestion des droits numériques, et touche une commission sur chaque vente d’ebook. La gestion des droits numériques s’effectue via un système de DRM (digital rights management) dénommé Microsoft DAS Server. En novembre 2002, le Microsoft Reader est disponible pour tablette PC, dès sa commercialisation par 14 fabricants. [Voir aussi: DRM, droits numériques, ebook, logiciel de lecture, Microsoft, Microsoft DAS Server, OeB, PDA, Pocket PC, Windows.]
Créée en 1983 par des fabricants de musique électronique pour éliminer les incompatibilités matérielles entre leurs instruments, la norme MIDI (musical instrument digital interface) est une "norme de communication qui définit l'interface assurant l'échange des données numériques et des signaux électriques entre logiciels musicaux, synthétiseurs et autres instruments de musique électronique" (Le Signet). Les synthétiseurs sont reliés à des ordinateurs et à des séquenceurs au moyen d'une interface MIDI. [Voir aussi: électronique, interface, logiciel, synthétiseur.]
Lancé en 2000 par cinq professeurs (Jaime Carbonnel, Raj Reddy, Michael Shamos, Gloriana St Clair et Robert Thibadeau) de l'Université Carnegie Mellon (en Pennsylvanie, Etat des Etats-Unis), le Million Book Project a pour but de numériser un million de livres. Cette bibliothèque numérique est hébergée par l'Internet Archive. Les livres sont scannés puis convertis au format texte en utilisant la technologie OCR (Optical Character Recognition). Une présentation complète du projet est donnée dans la FAQ (frequently asked questions). Le Million Book Project a une optique différente du Projet Gutenberg, qui préfère ajouter l'étape de la relecture par des correcteurs, pour avoir un texte parfaitement fiable. Les collections du Million Book Project comprennent 10.500 livres en avril 2005, et sont ensuite intégrées à la section Universal Library de l'Internet Archive. En octobre 2005, l'Internet Archive débute un autre projet de grande envergure avec l'Open Content Alliance (OPA), dont les collections intègrent la section Text Archive. [Voir aussi: bibliothèque numérique, Internet Archive, numérisation, Open Content Alliance, Projet Gutenberg.]
Le MIMO (multiple input multiple output) est une technologie de transmission radio destinée à améliorer le débit de la WiFi (wireless fidelity), dans le cadre du développement du standard 802.11n, qui devrait être opérationnel courant 2007. Ce débit plus rapide est obtenu grâce à un grand nombre d’antennes proches les unes des autres, chaque antenne pouvant transmettre des flux de données différents en empruntant un seul canal radio et la même bande de fréquence, le tout sans parasitage. [Voir aussi: 802.11n, WiFi.]
Lancé par France Télécom en 1982, le minitel est un terminal permettant la consultation de serveurs à domicile moyennant finances, grâce à un accès par Télétel, le réseau vidéotex français. Cette consultation est fortement encouragée par l’Etat français, qui distribue gratuitement des millions de terminaux. L’opération minitel est un succès, contrairement à des opérations similaires menées dans d’autres pays (Prestel en Angleterre, BX en Allemagne et Alex au Canada) qui, elles, ne remportent pas le succès escompté. A la fin des années 1990, on compte 6 millions de minitels et 20.000 services actifs. Lorsque l'utilisation du web se généralise, de nombreux serveurs minitel sont consultables sur le web ou sont remplacés par des serveurs web, avec les avantages qu’offrent une consultation meilleur marché, une plus grande facilité de navigation et l’ajout de fonctions multimédias. Toutefois, en 2006, il subsiste 2,9 millions de minitels et 5.000 services actifs, preuve que ce service se porte toujours bien malgré la concurrence de l'internet. [Voir aussi: multimédia, serveur, terminal, web.]
Miscellanées est “une bibliothèque hétéroclite” créée à titre personnel par Olivier Bogros, directeur de la Médiathèque municipale de Lisieux (Normandie) et fondateur en juin 1996 de la Bibliothèque électronique de Lisieux, une des premières bibliothèques francophones du réseau. Consacrée aux textes courts (nouvelles, poèmes et chansons), Miscellanées est conçue dès novembre 2000 (saisie de quelques textes) et mise en ligne en avril 2001. Elle s'enrichit de deux documents par mois en moyenne. On y trouve 120 textes en février 2004 et 175 textes en décembre 2006. Miscellanées fait partie du réseau du Net des études françaises (NEF). [Voir aussi: Bibliothèque électronique de Lisieux, bibliothèque numérique, Bogros Olivier, Net des études françaises, numérisation en mode texte.]
Basé comme son nom l'indique dans le Massachusetts (un Etat des Etats-Unis), le MIT (Massachusetts Institute of Technology) a toujours a été à la pointe de la recherche dans de nombreux domaines, y compris celui du livre. Voici trois exemples. En avril 1997, des chercheurs du Media Lab du MIT créent la société E Ink pour développer une technologie d’encre électronique (elle aussi appelée E Ink). En septembre 2003, le MIT lance le MIT OpenCourseWare (MIT OCW), avec une version pilote dès septembre 2002, pour offrir en accès libre les principaux cours du MIT. En décembre 2005, le MIT est à l'initiative de l'OpenCourseWare Consortium (OCW Consortium), qui rassemble le matériel d'enseignement de nombreuses universités. [Voir aussi: E Ink, MIT OpenCourseWare, OpenCourseWare Consortium.]
Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) décide de publier ses cours en ligne, avec accès libre et gratuit, pour les mettre à la disposition de tous, enseignants, étudiants et autodidactes. L'initiative est menée avec le soutien de la Hewlett Foundation et de la Mellon Foundation. Mise en ligne en septembre 2002, la version pilote du MIT OpenCourseWare (MIT OCW) offre en accès libre le matériel d'enseignement de 32 cours représentatifs des cinq facultés du MIT. Ce matériel d'enseignement comprend les textes des conférences, les travaux pratiques, les exercices et corrigés, les bibliographies, les documents audio et vidéo, etc. Le lancement officiel du site a lieu en septembre 2003, avec accès à quelques centaines de cours. En mars 2004 sont disponibles 500 cours émanant de 33 départements, avec actualisation régulière. En mai 2006, 1.400 cours émanent de 34 départements appartenant aux cinq écoles du MIT. D'ici 2008, 1.800 cours seront en ligne, soit la totalité des cours dispensés par le MIT. Parallèlement, certains cours sont traduits en espagnol, en portugais et en chinois avec l'aide d'autres organismes. En décembre 2005, le MIT lance aussi l'OpenCourseWare Consortium (OCW Consortium), qui propose sur le même modèle le matériel d'enseignement de nombreuses universités. [Voir aussi: édition électronique, MIT, OpenCourseWare Consortium.]
Lancé fin 2002, le MMS est un SMS (short message service) intégrant le multimédia, à savoir un service de messages courts agrémentés d’images, de sons et de vidéos (par exemple la météo en couleur, les graphiques boursiers, les bandes dessinées, la fonction de zoom pour les cartes géographiques, le son adapté au contenu du message envoyé, etc.). Les MMS sont envoyés à partir d’un téléphone multimédia ou smartphone, apparu sur le marché courant 2002. [Voir aussi: multimédia, smartphone, SMS.]
Créée en mars 2000 à Paris par Thierry Brethes et Nathalie Ting, la société Mobipocket est spécialisée dans la lecture et la distribution sécurisée d’ebooks sur PDA (personal digital assistant). Son logiciel de lecture, le Mobipocket Reader, est "universel", c’est-à-dire utilisable sur n'importe quel PDA. En avril 2002, la société lance un Mobipocket Reader pour ordinateur. En 2003, le Mobipocket Reader équipe tous les assistants personnels du marché. A la même date, le nombre de livres lisibles sur le Mobipocket Reader se chiffre à 6.000 titres dans plusieurs langues (français, anglais, allemand, espagnol), distribués soit dans la librairie de Mobipocket soit dans les librairies partenaires. Le système de gestion des droits numériques est le Mobipocket DRM System (DRM: digital rights management). Mobipocket est racheté par Amazon en avril 2005. [Voir aussi: ebook, logiciel de lecture, Mobipocket DRM System, Mobipocket Reader, PDA.]
Créé par la société Mobipocket, le Mobipocket DRM System (DRM: digital rights management) est un logiciel serveur payant destiné aux éditeurs et distributeurs pour gérer le conditionnement, la protection et la vente sécurisée d’ebooks au format PRC (Palm resource), le format des fichiers lus par le Mobipocket Reader. Ce système de DRM permet de contrôler l’accès aux ebooks soumis au copyright, et donc de gérer les droits d’un livre en fonction des consignes données par le gestionnaire des droits, par exemple en autorisant ou non l’impression ou le prêt. [Voir aussi: copyright, DRM, droits numériques, Mobipocket, Mobipocket Reader.]
Lancé en 2000 par la société Mobipocket, le Mobipocket Reader est un logiciel permettant la lecture de fichiers au format PRC (Palm resource), lui-même basé sur le format OeB (open ebook). Le Mobipocket Reader est "universel", c’est-à-dire utilisable sur n'importe quel PDA. En avril 2002, la société lance un Mobipocket Reader pour ordinateur. En 2003, le Mobipocket Reader équipe tous les assistants personnels du marché, à savoir les gammes Palm Pilot, Pocket PC, eBookMan et Psion, et les smartphones de Nokia et Sony Ericsson. La gestion des ebooks soumis au copyright se fait au moyen du Mobipocket DRM System (DRM: digital rights management). [Voir aussi: logiciel de lecture, Mobipocket, Mobipocket DRM System, OeB, PDA.]
Le terme "modem" est issu de la contraction de "modulateur-démodulateur". Le modem est un appareil permettant de relier deux ordinateurs entre eux par le biais de la ligne téléphonique. Il est installé entre la prise téléphonique standard et l’ordinateur pour convertir les données analogiques en données numériques. La transmission des données se fait au moyen d’un modulateur qui convertit les données numériques en données analogiques, puis d’un démodulateur qui effectue l’opération inverse. A l’origine, la vitesse du modem standard est de 56 Kbps (56 kilobits par seconde). Le modem standard est ensuite supplanté par le modem câble et le modem DSL/ADSL. Un modem DSL (digital subscriber line) ou ADSL (asymmetric digital subscriber Line) ou permet de transmettre des données avec un débit qui était à l’origine de 128 Kbps (kilobits par seconde), pour passer ensuite à 512 Kbps puis 1.024 Kbps, et qui se chiffre maintenant en Mbps (mégabits par seconde). [Voir aussi: ADSL, analogique, bps, DSL, modem, numérique, ordinateur.]
Le modérateur est la personne supervisant et contrôlant une liste de diffusion ou un forum de discussion pour veiller au respect de la nétiquette et pour juger de l’opportunité ou non de publier tel ou tel message. Le modérateur est censé rejeter tout message à caractère injurieux, diffamatoire, sexiste, raciste ou pornographique. [Voir aussi: forum, liste de diffusion, nétiquette.]
Créé en 1996, Le Monde.fr est le site internet du grand quotidien français Le Monde. En 1998, Le Monde.fr est pris en charge par une équipe spécifique, celle du Monde interactif. Le Monde.fr devient un journal en ligne complet, actualisé en continu, en accès libre et gratuit. Mise en ligne en avril 2002, une édition abonnés payante propose des contenus et services supplémentaires: quotidien du matin par courriel, journal en ligne personnalisé, accès aux archives du Monde, édition électronique du journal, dépêches d'actualité thématiques, documents de référence, etc. En trois ans, entre 2001 et 2004, le trafic sur Le Monde.fr progresse de 300%. En 2004, Le Monde.fr lance ses blogs, "un formidable format d'expression journalistique qui permet un dialogue quasi-instantané avec son lecteur", selon Yann Chapellon, directeur du Monde interactif. Le Monde.fr est le premier site français d'information, avec 16 millions de visites mensuelles et 66 millions de pages vues (chiffres de novembre 2004). 60% des lecteurs ont moins de 35 ans, et près des deux tiers résident à l'étranger. Le Monde.fr adopte une nouvelle présentation en mars 2005. [Voir aussi: blog, journal en ligne, presse en ligne.]
Mis en ligne en février 1995, le site web du mensuel Le Monde diplomatique est le premier site d’un périodique imprimé français. Monté dans le cadre d’un projet expérimental avec l’Institut national de l’audiovisuel (INA), ce site est inauguré lors du forum des images Imagina. Quelques mois après, plusieurs quotidiens imprimés mettent en ligne un site web: Libération à la fin de 1995, Le Monde et L’Humanité en 1996, etc. [Voir aussi: journal en ligne, Monde (Le), presse en ligne.]
Développé par le National Center for Supercomputing Applications (NSCA) à l’Université d'Illinois (un Etat des Etats-Unis), et distribué gratuitement à partir de novembre 1993, Mosaic est le premier logiciel de navigation sur le web - le web étant lui-même conçu en 1989 et opérationnel en 1991 - et contribue grandement à son expansion rapide. Mosaic a pour but de permettre à l'usager de trouver ce qu'il cherche dans un réseau de plus en plus foisonnant. Début 1994, une partie de l’équipe de Mosaic crée la Netscape Communications Corporation et lance un nouveau navigateur sous le nom de Nescape Navigator. [Voir aussi: navigateur, Netscape, NSCA.]
Un moteur de recherche est un programme indexant automatiquement le contenu du web. La recherche s’effectue à partir d’un ou plusieurs critères (mot, groupe de mots, mot-clé, sigle, nom du site, etc.). Elle peut être plus ou moins ciblée (recherche simple ou recherche avancée), avec utilisation ou non d’opérateurs boléens ("et", "ou", etc.). Un moteur de recherche peut être propre à un site web, à un portail ou à un ensemble de sites. Le pionnier des moteurs de recherche est WebCrawler, supplanté ensuite par AltaVista (lancé en 1995 et racheté plus tard par Yahoo!) et de nombreux autres. Lancé en septembre 1998, Google fait taire les nombreuses critiques sur l’approximation des résultats de ses prédécesseurs et devient rapidement le moteur de recherche le plus utilisé au monde. En février 2004, Yahoo! lance son propre moteur de recherche, Yahoo! Search, pour concurrencer Google. En novembre 2004, Microsoft lance MSN Search, qui devient ensuite Live Search, pour les mêmes raisons. Le marché est énorme. En 2004, 35% des visites de sites débutent par le lancement d'une requête dans un moteur de recherche. Le marché que représentent les liens sponsorisés se chiffre à plusieurs milliards de dollars. En novembre 2006, selon le cabinet Nielsen/NetRatings, 50% des recherches sont effectuées sur Google, 25% sur Yahoo! Search, 8% sur Live Search (Microsoft) et 6% sur AOL (America OnLine). De nouvelles start-ups travaillent à la prochaine génération des moteurs de recherche, qui seront capables d'apporter une réponse complète à une requête exprimée en langage courant. [Voir aussi: AltaVista, annuaire, AOL, Google, Live Search, recherche avancée, web, WebCrawler, Yahoo! Search.]
Lancé en 1998, Mozilla est d'abord un navigateur issu du code source de Netscape (le premier grand navigateur du marché), avec une messagerie électronique intégrée. En juillet 2003 est créée la Mozilla Foundation, une fondation indépendante subventionnée par AOL (groupe Time Warner), IBM, Sun Microsystems et Nokia, dans l'optique du lancement de deux produits distincts: le logiciel de navigation Firefox et la messagerie électronique Thunderbird. En novembre 2004, suite au succès immédiat de sa version test (8 millions de téléchargements en un mois), Firefox débute son ascension mondiale face au tout puissant Internet Explorer de Microsoft. En février 2005, Firefox représente 8% du marché des navigateurs, avec 25 millions de téléchargements. A la même date, la Mozilla Foundation signe un partenariat avec le moteur de recherche Google. En août 2005, du fait de l’augmentation sensible de ses revenus, la Mozilla Foundation crée une division commerciale dénommée Mozilla Corporation. L'existence d'une division commerciale ne modifie pas les conditions de licence des logiciels, dont les codes sont publiés sous licence ouverte. En 2006, Firefox représente 10% du marché des navigateurs. [Voir aussi: Google, Firefox, Internet Explorer, messagerie électronique, navigateur, Netscape.]
"MP3" est l’abrégé de "MPEG-1 audio layer-3". Il s'agit d'un standard de compression audio (son, musique, voix) lancé en 1996 par le MPEG (Moving Picture Experts Group). Le fichier audio est compressé à 1/10e du fichier d'origine, sans perte de qualité sonore, avec une vitesse d'encodage de 128 Kbps (kilobits par seconde). Son extension de fichier est ".mp3". Le format MP3 connaît un grand succès. Les fichiers MP3 concurrencent vite les CD, pour des raisons pratiques: téléchargement immédiat, stockage facile, coût peu élevé, achat de titres à l’unité, etc. La taille des disques durs augmentant régulièrement, les mélomanes peuvent constituer une véritable discothèque de MP3 dans leur ordinateur. En 2000, les PDA (personal digital assistants) du marché intègrent un lecteur de MP3. Le mouvement se poursuit ensuite avec l'apparition de baladeurs numériques et de sites légaux de téléchargement de musique. Le format MP3 sert aussi à numériser des audiobooks. Deux autres standards de compression audio sont le MP3pro, issu du MP3, et le WMA (Windows media audio). [Voir aussi: audiobook, baladeur numérique, bps, compression, MP3pro, MPEG, musique en ligne, PDA, téléchargement, WMA.]
Lancé en 2001, le format MP3pro est un format de compression audio (son, musique, voix) issu du format MP3. Il offre une meilleure qualité sonore et une compression de fichier supérieure au MP3, avec une vitesse d'encodage de 64 Kbps (kilobits par seconde), deux fois moindre que le MP3 (encodage à 128 Kbps). La taille des fichiers se trouvant nettement diminuée, il est possible de stocker davantage de morceaux de musique sur un support donné, par exemple un baladeur numérique. Le MP3pro est développé à l'origine par Coding Technologies dans le cadre de la technologie SBR (spectral band recognition), destinée à un appareil auditif pour les personnes sourdes. Le développement se poursuit ensuite en collaboration avec les sociétés Thomson et Fraunhofer IIS. [Voir aussi: baladeur numérique, bps, compression, MP3.]
Développé par les sociétés Fraunhofer IIS et Agere pour procurer un son stéréo enveloppant (appelé 5.1, à savoir cinq enceintes et un caisson de basses), le format MP3 Surround prend moitié plus de place que le format MP3 standard, avec lequel il est compatible. Pour une seconde d'enregistrement stéréo normal, un fichier MP3 standard "occupe" 128 Kbps (kilobits par seconde), soit 2,8 Mo (mégaoctets) pour un morceau de trois minutes. Pour un morceau de même durée, un fichier MP3 Surround "occupe" 192 Kbps, soit 4,32 Mo. Les brevets sont issus par la société Thomson. Des produits utilisant le format MP3 Surround sont lancés fin 2004. [Voir aussi: 5.1, bps, octet, MP3, stéréo.]
Destinées aux applications multimédias, les normes MPEG sont des standards de compression audio et vidéo créés en 1988 par le MPEG (Moving Picture Experts Group), un groupe d'experts mis sur pied par l’ISO (Organisation internationale de normalisation) et l'IEC (International Electrotechnical Commission). [Voir aussi: audio, compression, ISO, MPEG-1, MPEG-2, MPEG-4, MPEG-7, MPEG-21, vidéo.]
Lancé en juin 1996 par le MPEG (Moving Picture Experts Group), le standard MPEG-1 est un standard de compression pour les fichiers audio. Ce standard est utilisé par exemple pour le format MP3 et le CD vidéo. [Voir aussi: audio, CD, compression, MP3, MPEG, vidéo.]
Lancé en octobre 2000 par le MPEG (Moving Picture Experts Group), le standard MPEG-2 est un standard de compression pour les données audio et vidéo. Ce standard est utilisé par exemple pour la télévision numérique et le DVD (digital versatile disc). [Voir aussi: audio, compression, DVD, MPEG, télévision, vidéo.]
Lancé en mars 2002 par le MPEG (Moving Picture Experts Group), le standard MPEG-4 est un standard de compression multimédia adapté à l'internet à haut débit, avec ou sans fil. [Voir aussi: compression, internet à haut débit, MPEG, multimédia.]
Lancé en mars 2003 par le MPEG (Moving Picture Experts Group), le standard MPEG-7 est un standard pour la description et la recherche de contenu audio et vidéo. [Voir aussi: audio, MPEG, vidéo.]
Lancé en 2005, avec un groupe de travail établi en octobre 2002 au sein du MPEG (Moving Picture Experts Group), le standard MPEG-21 est un standard destiné au contenu audio et aux images animées. [Voir aussi: audio, MPEG, image numérique.]
Le MS DOS (Microsoft disc operating system) est le premier système d’exploitation de Microsoft pour ordinateur personnel (PC: personal computer). Il est lancé en 1981 pour équiper le premier PC d’IBM (International Business Machines). [Voir aussi: DOS, IBM, Microsoft, système d’exploitation.]
Le terme "multimédia" est un terme générique regroupant: (a) les supports informatiques - ordinateur, logiciel, CD (compact disc), CD-Rom, DVD (digital versatile disc), smartphone, etc. - combinant texte, son, graphiques, images et vidéos afin de proposer des séquences fixes et animées; (b) les oeuvres issues de ces combinaisons, par exemple un roman multimédia ou un documentaire multimédia; (c) les personnes qui conçoivent ces oeuvres, par exemple un auteur multimédia, ou qui les diffusent, par exemple un éditeur multimédia. [Voir aussi: auteur multimédia, CD-Rom, DVD, éditeur multimédia, logiciel, ordinateur, roman multimédia, smartphone.]
Développé par Coda Music, devenu ensuite FinaleMusic, le format MUS (abrégé du terme anglais "music", et dont l'extension de fichier est ".mus") est un format propriétaire de qualité pour la numérisation des partitions musicales. Il n'existe pas encore de format ouvert - à savoir librement utilisable par tous - offrant des caractéristiques équivalentes. Des partitions musicales sont disponibles en accès libre dans la catégorie Sheet Music du Projet Gutenberg, grande bibliothèque mondiale de textes électroniques, ou encore sur les sites du Mutopia Project et des Classical Archives. [Voir aussi: numérisation, Projet Gutenberg.]
Suite à l'apparition en 1996 du format MP3, un standard de compression audio qui connaît un grand succès, les fichiers MP3 concurrencent vite les CD, pour des raisons pratiques: téléchargement immédiat, stockage facile, coût peu élevé, achat de titres à l’unité, etc. Par ailleurs, la taille des disques durs augmentant régulièrement, les mélomanes peuvent désormais constituer une véritable discothèque de MP3 sur leur ordinateur. Ils peuvent également stocker des fichiers musicaux sur leur PDA (personal digital assistant), dont tous les modèles intègrent un lecteur de fichiers MP3 dès 2000. La musique en ligne est d'abord caractérisée par des téléchargements gratuits (et le plus souvent illégaux) sur différents réseaux d'échange de fichiers, appelés réseaux P2P (peer-to-peer), dont le précurseur Napster (ancienne formule), suivi de Kazaa et de bien d'autres. L'échange de millions de fichiers musicaux suscite l'inquiétude des majors du disque (Sony, Universal, Warner Music, BMG, EMI, etc.). Napster est fermé en 2001 par décision de justice. Toutefois Kazaa, apparu en 2002, devient l'un des logiciels le plus téléchargés au monde. [Voir aussi: CD, disque dur, Kazaa, MP3, Napster, P2P, PDA, téléchargement.]
En 2003, la vente de musique en ligne s'organise par le biais de sites légaux et payants. Le premier site est l'iTunes Music Store d'Apple, lancé en avril 2003 en même temps que le baladeur numérique iPod, qui connaît un succès fulgurant. Apple propose également une version Windows d'iTunes en octobre 2003. RealNetworks, auteur du RealPlayer (logiciel de lecture audio et vidéo), lance Rhapsody, une plateforme de vente de musique en ligne sur abonnement. La chaîne de supermarchés Wal-Mart lance elle aussi un secteur de téléchargement de musique, suite à l'achat de Liquid Audio. Napster nouvelle formule est lancé en octobre 2003 par l'éditeur de logiciels Roxio. Sony lance son service Connect aux Etats-Unis au printemps 2004 et Connect Europe en été 2004. Yahoo! rachète le site Musicmatch en septembre 2004. A la même date apparaissent les sites de musique d'eBay (eBay Music), de Virgin (Virgin Digital), de la Fnac (FnacMusic) et de Microsoft (MSN Music). En octobre 2004, l'iTunes Music Store (Apple) détient 70% du marché, contre 11% pour Napster (Roxio), 6% pour MusicMatch (Yahoo!), 6% pour Rhapsody (RealNetworks) et 6% pour Wal-Mart. Freiné par l'absence de standard commun, le marché de la musique en ligne reste toutefois marginal, et ne représente que 4,5% des ventes de musique au niveau mondial. [Voir aussi: Apple, baladeur numérique, eBay, iPod, iTunes, Microsoft, Napster, RealNetworks.]
Le moteur de recherche Yahoo! lance sa plateforme Yahoo! Music en août 2005. En 2005 et 2006, de plus en plus de téléphones portables et smartphones intègrent un baladeur de musique. On compte 335 plateformes de téléchargement légal en 2005, et 498 plateformes en 2006. La musique téléchargée représente 6% du marché de la musique (CD, cassettes, DVD, vinyles, téléchargements) en 2005 et 10% en 2006. D'après les analystes, le marché de la musique en ligne devrait véritablement décoller en 2007. En janvier 2007, Apple annonce le lancement prochain du iPhone, un téléphone portable multifonctions comprenant un iPod intégré. A la même date, la plateforme VirginMega met en vente 200.000 morceaux au format MP3 sans DRM (digital rights management), pour favoriser la vente de la musique en ligne. La Fnac fait de même sur sa plateforme FnacMusic, avec 150.000 morceaux sans DRM. Les téléchargements de musique en ligne pourraient représenter 25% du marché de la musique en 2010. [Voir aussi: baladeur numérique, DRM, iPhone, téléchargement, smartphone, téléphone portable, Yahoo!]
Lancé en 1998 aux Etats-Unis, Napster est le site précurseur de la musique en ligne. Il est le premier à permettre le téléchargement gratuit (et illégal) de musique au format MP3 par le biais du P2P (peer-to-peer), qui permet l'échange de fichiers entre internautes. Il connaît un succès fulgurant, avec une utilisation par 70 millions d'internautes au faîte de sa popularité. Ce succès provoque l'inquiétude des majors de l'industrie du disque, dont la vente de CD baisse face à cette concurrence inopinée. En 2001, Napster est fermé par décision de justice. En octobre 2003, il renaît de ses cendres sous la forme d'un site légal et payant géré par l'éditeur de logiciels Roxio. Son grand concurrent est iTunes, la plateforme de musique lancée par Apple en avril 2003. En février 2004, Napster franchit la barre des 5 millions de morceaux de musique vendus. On peut soit acheter les morceaux à l'unité (0,99 dollar US), soit prendre un abonnement mensuel (9,95 dollars US) et télécharger à volonté. En mai 2004, Napster étend son activité au Canada. En décembre 2004, Napster nouvelle formule comptabilise 270.000 clients. Suivent un Napster UK, un Napster Allemagne et un Napster Japon. [Voir aussi: CD, iTunes, MP3, musique en ligne, P2P.]
Appelé aussi logiciel de navigation, un navigateur permet à l’usager de rechercher et visualiser l’information sur le web: connexion à un site, affichage à l’écran des pages web, consultation des documents (texte, image et son) par le biais de liens hypertextes ou hypermédias. Les premiers navigateurs contribuent grandement au développement du web. Le pionnier est Mosaic, distribué gratuitement en novembre 1993. Mosaic est remplacé en 1994 par Netscape Navigator. En 1995, Microsoft lance Internet Explorer. Apparu en 1996, le navigateur Opera combine les avantages des deux grands navigateurs du marché tout en étant beaucoup plus léger, stable et rapide. C'est également le cas de Safari, le navigateur d'Apple, et de Firefox, le navigateur de Mozilla, disponible pour les plateformes Windows, Mac et Linux. Les navigateurs vocaux permettent aux usagers de naviguer sur le web à la voix, à partir de leur ordinateur ou de leur téléphone portable. [Voir aussi: Apple, Firefox, Internet Explorer, lien hypermédia, lien hypertexte, Mosaic, Mozilla, navigateur vocal, Netscape, Opera, web.]
Un navigateur vocal permet de naviguer sur le web depuis son ordinateur ou son téléphone mobile, avec commande à la voix. Le standard web pour les applications vocales interactives est validé en février 2004 par le consortium W3C (World Wide Web Consortium), sous le nom de VoiceXML. Ce standard est accompagné des directives utiles aux développeurs pour créer des dialogues vocaux “dans le but d'étendre l'accès universel du web, à l'aide d'interactions de type clavier téléphonique, commandes vocales, annonces pré-enregistrées, voix et musiques synthétisées”, toutes applications qui sont particulièrement utiles aux personnes aveugles et malvoyantes. [Voir aussi: interface, internet, reconnaissance vocale, synthèse vocale, téléphonie mobile, VoiceXML, XML, W3C.]
La très populaire page "What's New" du NCSA (National Center for Supercomputer Applications, Etat de l'Illinois, Etats-Unis) permet à des milliers d'internautes de suivre le développement du web dès ses débuts en 1991. Développé par le NCSA et distribué gratuitement à partir de novembre 1993, Mosaic est le premier navigateur web et contribue grandement à l'expansion rapide du réseau. [Voir aussi: Mosaic, navigateur, web.]
Créée en 1999, Nemoptic est un société française spécialisée dans le papier électronique. Elle développe et produit des écrans à cristaux liquides (LCD: liquid crystal display) bistables pour des applications mobiles destinées au grand public ou aux professionnels. Ces écrans fins et légers permettent d’obtenir des images de haute résolution et présentent un confort de lecture équivalent au papier imprimé. La technologie BiNem (Bistable Nematic) de Nemoptic peut s’appliquer à de nombreux produits portables, comme les livres éducatifs électroniques, les dictionnaires et journaux électroniques, les PC ultra-portables, les téléphones portables, les jouets et les étiquettes électroniques. Les écrans de Nemoptic possèdent plusieurs avantages: haute résolution, consommation d’énergie nulle en état de veille, rapidité d’affichage et faible coût. Ils sont déclinables en version noir et blanc ou en version couleur. Nemoptic pilote notamment le projet Sylen (système de lecture nomade), qui vise à développer un lecteur numérique nomade bon marché pour journaux et livres électroniques, ainsi qu’une filière d’édition et de distribution numérique. [Voir aussi: ebook (appareil de lecture), journal électronique, LCD, papier électronique, téléphone portable.]
Le Net des études françaises (NEF) se veut d’une part "un filet trouvé qui ne capte que des morceaux choisis du monde des études françaises, tout en tissant des liens entre eux", d’autre part un réseau dont "les auteurs sont des personnes oeuvrant dans le champ des études françaises et partageant librement leur savoir et leurs produits avec autrui". Le NEF est créé en mai 2000 par Russon Wooldridge, professeur au département d’études françaises de l’Université de Toronto (Canada), suite au premier Colloque international sur les études françaises favorisées par les nouvelles technologies d’information et de communication (Toronto, mai 2000). Le NEF propose entre autres des bases textuelles interactives, par exemple les oeuvres complètes de Maupassant, ou encore les théâtres complets de Corneille, Molière, Racine, Marivaux et Beaumarchais (base Théâtres d'Ancien régime). Le NEF propose aussi nombre d'entretiens avec des professionnels de l'information. Le NEF dispose d'un site miroir sur Translatio, lui-même hébergé sur le serveur de l’Ecole nationale supérieure (ENS) de Paris. Le NEF est référencé dans les Signets de la Bibliothèque nationale de France (BnF). [Voir aussi: base interactive, Bibliothèque nationale de France, site miroir, Wooldridge Russon.]
La nétiquette est l’étiquette de l’internet, ou encore la charte de bonne conduite devant être respectée par les internautes à titre personnel et/ou professionnel. Ces règles de savoir-vivre concernent notamment le courriel, les forums de discussion et l'utilisation du contenu des pages web. La nétiquette veut que l'on cite ses sources ainsi que leur adresse web. [Voir aussi: courriel, forum, internet, site web.]
La Netscape Communications Corporation est créée début 1994 par une partie de l’équipe de Mosaic, le premier navigateur du marché lancé en novembre 1993. Lancé en 1994, Netscape Navigator est utilisé par 80% des internautes en 1995. Il est ensuite concurrencé par Internet Explorer, le navigateur lancé par Microsoft en 1995. En 1997, Microsoft intègre l’Internet Explorer à son nouveau système d’exploitation Windows 98 (qui succède à Windows 95). Cette stratégie commerciale entraîne la poursuite de Microsoft par les autorités judiciaires américaines pour entrave à la concurrence et violation de la législation antitrust. Les concurrents de Microsoft accusent la société de vouloir créer une situation de quasi-monopole, mettant ainsi en péril le principe de libre concurrence. De fait, la politique de Microsoft entraîne la chute libre du Netscape Navigator, dont la part de marché passe de 80% en 1995 à 70% en 1998, pour terminer à 5% en 2001. Netscape est alors racheté par AOL (America OnLine). Par ailleurs, le code source de Netscape est confié dès 1998 à la communauté "open source" (logiciels libres), ce qui permet le développement du navigateur Mozilla et de ses successeurs. Après un long intermède, AOL publie une nouvelle version du navigateur (Netscape Browser, version 8) en mai 2005, suite à une version bêta lancée en mars 2005. [Voir aussi: AOL, Internet Explorer, logiciel libre, Mosaic, Mozilla, navigateur.]
NeXT est à la fois le nom d'une société informatique créée en 1985 par Steve Jobs, l'un des fondateurs de la société Apple, et le nom de l'ordinateur personnel (poste de travail) développé par la société en 1988. "C'est sur une machine NeXT sous (le système d'exploitation, ndlr) NeXTStep que Tim Berners-Lee inventa le World Wide Web alors qu'il travaillait au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire, ndlr). NeXT, au bord de la faillite, fut racheté en 1996 par Apple Computer, qui recherchait un nouveau système d'exploitation pour ses ordinateurs Macintosh. Apple fit revivre ainsi avec Mac OS X un système d'exploitation de conception particulièrement avancée." (Nicolas Pewny, consultant internet & publishing) [Voir aussi: Apple, Berners-Lee Tim, CERN, Mac OS X, système d'exploitation, web.]
Un nom de domaine est une chaîne de caractères alphanumériques permettant d'identifier un site web, et donc son serveur sur le réseau, au lieu d'une suite de chiffres qu'il serait beaucoup plus difficile de mémoriser. Par exemple, le nom de domaine de l'Agence France-Presse (AFP) est "www.afp.com" et la suite de chiffres "185.65.0.1". Ce sont les serveurs du système des noms de domaine (DNS: domain name system) qui gèrent le trafic sur le réseau mondial. Le système des noms de domaine est régi au niveau international par l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers).[Voir aussi: ICANN, serveur, site web.]
La notice bibliographique d’un document (livre, périodique, article, etc.) est son descriptif en différents champs (auteur, titre, éditeur, etc.) selon des normes précises, pour publication dans un catalogue. Pour les catalogues en ligne (ou OPAC: online public access catalogues), les normes internationales les plus utilisées sont l’ISBD (international standard book description) et l’AACR2 (Anglo-American cataloguing rules, 2nd version). [Voir aussi AACR2, catalogage, catalogue en ligne, ISBD.]
L'expression "nouvelle économie" est popularisée en 1996 par le magazine hebdomadaire Business Week. Cette expression caractérise l'économie régie par les technologies de l'information et de la communication (TIC). Après un départ sur les chapeaux de roue, freiné aux débuts des années 2000 par l'"éclatement de la bulle internet", la nouvelle économie semble maintenant avoir atteint sa vitesse de croisière. Une de ses caractéristiques est le commerce en ligne, avec des sociétés telles qu'Amazon.com ou eBay. [Voir aussi: Amazon.com, commerce en ligne, eBay, NTIC.]
NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) est un sigle utilisé entre autres par les décideurs politiques et culturels, tout comme TIC (technologies de l’information et de la communication) ou TICE (technologies de l’information et de la communication pour l’éducation). [Voir aussi: information, télécommunications.]
La société NTT DoCoMo (NTT: Nippon Telegraph and Telephone Communications) est le principal opérateur japonais de télécommunications mobiles. En octobre 2001, NTT DoCoMo lance le premier réseau de téléphonie 3G (3e génération) au monde, avec un million d'abonnés en septembre 2003, 5 millions d'abonnés en juillet 2004 et 10 millions d'abonnés en février 2005. NTT DoCoMo compte aussi 40 millions d'abonnés à ses services de téléphonie mobile 2G (2e génération). Tous opérateurs confondus, le Japon compte 90 millions d'abonnés aux services de télécommunications mobiles, soit 70% de la population. [Voir aussi: 2G, 3G, téléphonie mobile.]
Le terme "numérique" est un terme générique utilisé pour une oeuvre (par exemple la littérature numérique), un procédé (par exemple la photo numérique) ou une entité (par exemple la bibliothèque numérique) dans des domaines aussi divers que le texte, la musique, le son, la photographie, l'image animée ou non, la vidéo, le film, les logos, les sites web, les logiciels et les bases de données. Une description plus complète est donnée dans les notices qui suivent. [Voir aussi: image numérique, numérique (image), numérique (image fixe), numérique (son), numérique (texte), numérisation, web.]
Les technologies numériques ont profondément modifié les procédés de création et de traitement de l'image fixe et animée. On a vu apparaître les images numérisées (à partir d'un document papier), les images numériques, les images de synthèse en 3D, les appareils photo numériques, les caméras numériques, les films disponibles en DVD, les archives de films en ligne, les téléviseurs numériques, les PDA (personal digital assistants), les smartphones avec fonction appareil photo, etc. [Voir aussi: DVD, image de synthèse, image numérique, PDA, photo numérique, smartphone, télévision.]
Une image fixe peut être une photo numérique (prise au moyen d'un appareil photo numérique) ou alors une photo ou une image numérisée à partir d'un exemplaire papier (au moyen d'un scanner). Les trois principaux standards de compression d'images fixes sont les formats JPEG (Joint Photographic Experts Group), GIF (graphics interchange format) et PNG (portable network graphics). [Voir aussi: GIF, image numérique, JPEG, numérisation, photo numérique, PNG.]
Le signal numérique obéit à une valeur définie traduite en bits, ce qui donne un groupe de chiffres 0 et 1 en langage binaire. En code ASCII (American standard code for information interchange), qui traduit l'alphabet en langage binaire sur sept bits, la lettre "A" devient: "1000001", la lettre "B" devient: "1000010", etc. Le signal numérique s’oppose au signal analogique qui, lui, est un signal de valeur continue, utilisé par exemple pour la transmission de la voix par la ligne téléphonique. [Voir aussi: analogique, ASCII, bit.]
Les technologies numériques ont profondément modifié le domaine du son. On a vu apparaître la musique électronique, le son synthétique, la norme MPEG (Moving Picture Experts Group), les fichiers musicaux au format MP3, MP3pro et WMA (Windows media audio), les audiobooks (livres audionumériques), les webradios, le baladeur de musique iPod, les plateformes de musique en ligne, la norme DRM (digital radio mondiale) pour la numérisation de la radio AM (amplitude modulation), etc. [Voir aussi: audiobook, DRM, iPod, MP3, MP3pro, MPEG, musique en ligne, synthèse du son, webradio, WMA.]
Les technologies numériques ont profondément modifié le domaine du texte (livres, journaux, revues, etc.). On a vu apparaître les textes électroniques, les sites web d’écrivains, les sites de presse, les éditeurs électroniques, les librairies en ligne, les bibliothèques numériques, les dictionnaires en ligne, les bases interactives (notamment terminologiques et textuelles), les oeuvres hypermédias, les livres numérisés (ebooks), les logiciels de traduction automatique, les appareils de lecture de la taille d’un livre (appelés ebooks eux aussi), les logiciels de lecture pour ordinateur, PDA (personal digital assistant) et smartphone, etc. Le papier électronique est pour bientôt. [Voir aussi: base interactive, bibliothèque numérique, dictionnaire en ligne, ebook, éditeur électronique, librairie en ligne, littérature numérique, papier électronique, PDA, presse en ligne, texte électronique, traduction automatique.]
La numérisation est la codification d’informations (textes, images, sons) en langage généralement binaire (0 ou 1) pour permettre leur traitement par voie informatique. La numérisation permet la création, l’enregistrement, la combinaison, le stockage, la recherche et la transmission de documents de manière simple et rapide. Des procédés similaires permettent le traitement du texte, du son et de l’image alors que, par le passé, ce traitement était assuré par des procédés différents et sur des supports différents (le papier pour l’écriture, la bande magnétique pour la musique, le celluloïd pour le cinéma). En ce qui concerne les livres, la numérisation peut être effectuée soit en mode texte, soit en mode image. [Voir aussi: numérique, numérisation en mode image, numérisation en mode texte.]
Contrairement à la numérisation en mode texte, qui propose le texte d'un livre en continu, la numérisation en mode image correspond à la photographie du livre. La version informatique est le fac-similé numérique de la version imprimée. La présentation originale étant conservée, on peut feuilleter le texte page après page à l’écran. C’est la méthode employée pour les numérisations à grande échelle, par exemple pour la constitution de Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France (BnF). Dans le cas de Gallica, pour faciliter la recherche textuelle, les tables des matières, les sommaires et les légendes des corpus iconographiques sont numérisés en mode texte. [Voir aussi: bibliothèque numérique, Gallica, numérisation, numérisation en mode texte.]
Deux méthodes sont possibles pour numériser un livre en mode texte. On peut saisir le livre de bout en bout sur le clavier de son ordinateur. On peut aussi scanner le livre page après page, ce qui donne des fichiers numérisés en mode image, puis on utilise un logiciel OCR (optical character recognition), qui permet de convertir chaque fichier image en fichier texte. Il est ensuite préférable de relire le contenu du fichier texte au regard de l’original (image scannée ou livre imprimé) en corrigeant les erreurs (dix erreurs par page en moyenne lorsque le logiciel OCR est de qualité). Dans l’un comme l’autre cas (saisie ou scannage + OCR), le texte numérisé apparaît en continu à l’écran, et la présentation de la page originale n’est pas conservée. A cause du temps passé au traitement de chaque livre, la numérisation en mode texte est assez longue. Elle est toutefois très préférable à la numérisation en mode image, puisqu’elle permet l’indexation, la recherche plein texte, l’analyse textuelle, une étude comparative entre plusieurs textes ou plusieurs versions du même texte, etc. C’est la méthode utilisée par exemple par le Projet Gutenberg, la grande bibliothèque mondiale au format texte fondée en 1971. Le format de fichier obtenu est le format TXT, et l'extension du fichier est ".txt". [Voir aussi: bibliothèque numérique, indexation, numérisation, numérisation en mode image, OCR, Projet Gutenberg, scanner, TXT.]
Un numériseur est un appareil permettant de convertir des informations analogiques (textes, images, sons) en valeurs numériques (0 et 1) manipulables sur ordinateur. Il existe différents types de numériseurs: les scanners (numériseurs à balayage), les tablettes à numériser, les caméras haute définition, les magnétophones numériques et les magnétoscopes numériques. [Voir aussi: analogique, numérique, scanner.]
Créée par Denis Zwirn en mars 2000, la société Numilog est spécialisée dans les ebooks (livres numériques). Numilog lance une librairie en ligne en octobre 2000. En 2003, le catalogue comprend 3.500 ebooks (livres et numéros de revues) en français et en anglais, aux formats PDF (portable document format, lisible par l'Adobe Reader), LIT (abrégé du terme anglais "literature", lisible par le Microsoft Reader) et PRC (Palm resource, lisible par le Mobipocket Reader), grâce à un partenariat avec une quarantaine d'éditeurs. Numilog devient la principale librairie francophone d’ebooks, suite à des accords avec de nombreux éditeurs (Gallimard, Albin Michel, Eyrolles, Hermès Science, Pearson Education France, etc.). Numilog propose aussi des audiobooks. Une librairie anglophone est lancée suite à des accords de diffusion conclus avec plusieurs éditeurs anglo-saxons (Springer-Kluwer, Oxford University Press, Taylor & Francis, Kogan Page, etc.). Les ebooks sont proposés dans différents formats permettant leur lecture sur tout appareil électronique (ordinateur, assistant personnel, téléphone portable, smartphone, etc.). Numilog propose aussi un système de bibliothèque en ligne (permettant de prêter des ebooks) destiné aux bibliothèques, aux administrations et aux entreprises. Numilog est également prestataire de services pour les technologies DRM (digital rights management). En novembre 2005, Numilog lance à titre expérimental la Bibliothèque numérique du handicap (BNH) en partenariat avec la ville de Boulogne-Billancourt (région parisienne). En décembre 2006, le catalogue de Numilog comprend 35.000 ebooks provenant de 200 éditeurs, dont 60 éditeurs francophones. [Voir aussi: audiobook, bibliothèque numérique, DRM, ebook, éditeur, librairie numérique, LIT, PDF, PRC, smartphone, téléphone portable, Zwirn Denis.]
Basée à Palo Alto, dans la Silicon Valley (Californie), la société NuvoMedia conçoit en 1998 le Rocket eBook, premier appareil de lecture dédié à voir le jour dans un marché alors embryonnaire. NuvoMedia est en partie financé par la chaîne de librairies Barnes & Noble et le géant des médias Bertelsmann. Le Rocket eBook est commercialisé en 1999. NuvoMedia est racheté par Gemstar-TV Guide International en janvier 2000. Le successeur du Rocket eBook est le modèle REB 1100 de Gemstar eBook, construit et vendu sous le label RCA (appartenant à Thomson Multimedia), et commercialisé en novembre 2000 aux Etats-Unis. La gamme de Gemstar eBook disparaît en juin 2003. [Voir aussi: ebook (appareil de lecture), Gemstar-TV Guide International.]
Alors doctorant à l’Université Carnegie Mellon (à Pittsburgh, en Pennsylvanie, Etat des Etats-Unis), John Mark Ockerbloom crée en 1993 The Online Books Page pour répertorier les textes électroniques de langue anglaise en accès libre sur le web. Fin 1998, John Mark Ockerbloom obtient son doctorat en informatique. En 1999, il rejoint l’Université de Pennsylvanie pour travailler à la R&D (recherche et développement) de la bibliothèque numérique de cette université. A la même époque, il y transfère The Online Books Page, tout en gardant la même présentation, très sobre, et il poursuit son travail d’inventaire dans le même esprit. En décembre 2006, The Online Books Page recense 25.000 textes. [Voir aussi: bibliothèque numérique, Online Books Page (The), texte électronique.]
Fondée en 1967 dans l’Ohio (Etat des Etats-Unis), l'association OCLC (Online Computer Library Center) crée en 1971 l’OCLC Online Union Catalog, qui est d’abord le catalogue collectif des bibliothèques universitaires de l’Ohio avant de s’étendre à l’ensemble des Etats-Unis puis au monde entier, avec plus de 10.000 bibliothèques participantes dans 112 pays. Le catalogue collectif mondial WorldCat est désormais la plus grande base mondiale de données bibliographiques, avec une version web (bêta) en accès libre lancée en août 2006. OCLC propose également à ses partenaires toute une gamme de services avec deux objectifs: favoriser l’accès à l’information et réduire les coûts correspondants. Le RLG (Research Libraries Group), autre organisme fondé en 1980 et gérant un deuxième catalogue collectif mondial, est intégré à OCLC en novembre 2006. [Voir aussi: bibliothèque, catalogue collectif mondial, RLG, WorldCat.]
La reconnaissance optique de caractères (OCR: optical character recognition, même sigle en français et en anglais) est une technologie permettant de convertir en fichier texte un fichier numérisé en mode image. Cette conversion permet d’alléger le poids du fichier, de corriger le texte si utile et d’effectuer des recherches textuelles. En quoi consiste exactement la numérisation d’un livre en utilisant un logiciel OCR? Il consiste à scanner le livre page après page, ce qui donne des fichiers numérisés en mode image, puis à utiliser un logiciel OCR, qui permet de convertir chaque fichier "image" en un fichier texte. Il consiste ensuite à relire le contenu du fichier texte au regard de l’original (image scannée ou livre imprimé) en corrigeant les erreurs (dix erreurs par page en moyenne quand le logiciel OCR est de qualité). Deux logiciels OCR commerciaux sont les logiciels OmniPage et TextBridge de la société Nuance. [Voir aussi: numérisation, numérisation en mode image, scanner.]
Un octet est un groupe de 8 bits représentant soit un caractère alphabétique, soit quelques points formant une image. Cette unité de mesure est utilisée pour mesurer la capacité d’une unité de stockage (fichier informatique, mémoire de l’ordinateur, disquette, disque dur, DVD, etc.), à savoir la quantité d’informations que cette unité contient ou peut contenir. Cette capacité se mesure en kilo-octets (Ko), mégaoctets (Mo), gigaoctets (Go), exaoctets (Eo) et téraoctets (To), tous multiples de 1.024. Un kilo-octet (Ko) représente un peu plus de mille octets (1.024 octets). Un mégaoctet (Mo) représente 1.024 Ko, soit un peu plus d’un million d’octets (très précisément 1.048.576 octets). Un gigaoctet (Go) représente 1.024 Mo, soit un peu plus d’un milliard d’octets (très précisément 1.073.741.824 octets). Un exaoctet (Eo) représente 1.024 Go. Un téraoctet (To) représente 1.024 Eo. [Voir aussi: bit, disque dur, disquette, DVD, mémoire, ordinateur.]
Créé en septembre 1999, l’OeB (open ebook) est un format basé sur le langage XML (extensible markup language) pour normaliser le contenu, la structure et la présentation des ebooks. Le format OeB est défini par l’OeBPS (open ebook publication structure). Développé par l’Open eBook Forum (OeBF) et téléchargeable gratuitement, l’OeB est un format ouvert appartenant au domaine public. Le format original est toutefois utilisé uniquement par les professionnels de la publication. Il doit être associé à une technologie normalisée de gestion des droits numériques, et donc à un système de DRM (digital rights management), qui permet de contrôler l’accès des ebooks soumis au copyright. [Voir aussi: DRM, ebook, format, OeBF, XML.]
Fondé en janvier 2000, l’OeBF (Open eBook Forum) est un consortium industriel international regroupant constructeurs, concepteurs de logiciels, éditeurs, libraires et spécialistes du numérique (85 participants en 2002) pour développer le format OeB (open ebook) et définir l’OeBPS (open ebook publication structure). L’Open eBook Forum fait suite à l’Open eBook Initiative, créée en juin 1998 à l’instigation du NIST (National Institute of Standards and Technology, Etats-Unis) pour constituer un groupe de travail de 25 personnes, l’Open eBook Authoring Group, afin de normaliser le contenu, la structure et la présentation des ebooks. En avril 2005, l'OeBF change de nom pour devenir l'IDPF (International Digital Publishing Forum). [Voir aussi: ebook, IDPF, OeB.]
L’Office québécois de la langue française (OQLF) est un organisme gouvernemental chargé d’assurer la promotion du français. Il définit et conduit la politique québécoise en matière de linguistique et de terminologie. Il veille aussi à l'implantation et au maintien du français dans le monde de travail et des affaires, et dans les services administratifs. Il gère entre autres des bases terminologiques, notamment deux excellents outils de référence: Le Signet, qui propose 10.000 fiches bilingues français-anglais dans le secteur des technologies de l’information, et le Grand dictionnaire terminologique (GDT), qui donne accès à trois millions de termes français et anglais du vocabulaire industriel, scientifique et commercial, dans 200 domaines d’activité. Un autre outil terminologique est le Vocabulaire d'internet, avec un index des termes anglais et des termes français. [Voir aussi: base terminologique, Grand dictionnaire terminologique.]
Fondée début 2005 par Roger Gaillard, Claude Aubert et André Muriel, L'Oie plate (Observatoire indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants) est une maison d'édition spécialisée dans les ouvrages pratiques sur "les arcanes de l'édition et les méthodes et les risques de la publication". L'Oie plate intègre "les compétences et les valeurs défendues pendant vingt-cinq ans" par le Calcre (Association d'information et de défense des auteurs, dont le sigle signifie "Comité des auteurs en lutte contre le racket de l'édition"), disparu en 2004 des suites d'un procès initié par un ancien salarié. L'Oie plate diffuse ARLIT & Cie: annuaire des revues littéraires et compagnie, de Roger Gaillard (Calcre, édition 2003). Les premières publications de L'Oie plate sont 150 questions sur l'édition, de Marc Autret, guide paru en mars 2005, et AUDACE: Annuaire à l'usage des auteurs cherchant un éditeur, de Roger Gaillard, paru à la même date. Suivent La revue mode d'emploi: revue papier, revue en ligne, de Jean-Jacques Nuel (nouvelle édition, mars 2006), et SAFELIVRE: guide des salons et fêtes du livre, d'André Muriel (nouvelle édition, mars 2007). [Voir aussi: Autret Marc, Calcre, édition, Gaillard Roger, presse en ligne.]
Fondée en 1967, l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle) est l’une des 16 agences spécialisées des Nations Unies. Basée à Genève (Suisse), elle compte 179 états membres. L’OMPI a pour vocation de promouvoir la diffusion et la protection des oeuvres de l’esprit en défendant la notion de propriété intellectuelle, qui se présente elle-même sous deux aspects: la propriété industrielle et le droit d’auteur. L’Organisation doit administrer 23 traités internationaux relatifs à différents aspects de la protection de la propriété intellectuelle. [Voir aussi: copyright, droit d’auteur, propriété intellectuelle.]
Créé en 1994 par l'OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle), le Centre d'arbitrage et de médiation de l'OMPI a pour but de régler les litiges commerciaux internationaux entre particuliers ou entreprises privées. Les procédures sont adaptées aux litiges relatifs aux techniques, arts du spectacle et autres aspects de la propriété intellectuelle. Le Centre dispose d’un cadre juridique pour l'administration des litiges relatifs à l’internet et au commerce électronique, notamment par le biais de son Service de règlement des litiges relatifs aux noms de domaine, créé en décembre 1999. Le Centre est souvent consulté pour des litiges relatifs à la propriété intellectuelle sur l’internet. [Voir aussi: OMPI, propriété intellectuelle.]
The Online Books Page est créée en 1993 par John Mark Ockerbloom pour répertorier les textes électroniques de langue anglaise en accès libre sur le web. A cette date, John Mark Ockerbloom est doctorant à l’Université Carnegie Mellon (à Pittsburgh, en Pennsylvanie, Etat des Etats-Unis). En 1999, il rejoint l’Université de Pennsylvanie pour travailler à la R&D (recherche et développement) de la bibliothèque numérique de l'université. A la même époque, il y transfère The Online Books Page, tout en gardant la même présentation, très sobre, et il poursuit son travail d’inventaire dans le même esprit. En 2003, ce répertoire fête ses dix ans et recense plus de 20.000 textes électroniques, dont 4.000 textes publiés par des femmes, à savoir 20% de sa liste de liens. En décembre 2006, il recense 25.000 titres, dont 6.300 titres du Projet Gutenberg. [Voir aussi: bibliothèque numérique, Ockerbloom John Mark, Projet Gutenberg, texte électronique.]
L'acronyme OPAC (online public access catalogue) définit un catalogue pouvant être librement consulté en ligne. Les OPAC sont disponibles sur le web, avec une fonction de recherche utilisant le protocole Z39.50, un standard de communication permettant de chercher et récupérer des informations bibliographiques dans des bases de données en ligne. [Voir aussi: Z39.50.]
L'Open Content Alliance (OCA) est une initiative lancée en octobre 2005 par l'Internet Archive afin de créer un vaste répertoire libre et multilingue de livres numérisés et de documents multimédia pour consultation et téléchargement sur n'importe quel moteur de recherche. Un site de démonstration, l'Open Library, présente le projet et montre quelques livres numérisés issus des fonds de l'Université de Californie. L'OPA regroupe de nombreux partenaires: bibliothèques, universités, organisations gouvernementales, associations à but non lucratif, organismes culturels, sociétés informatiques (Adobe, Hewlett Packard, Microsoft, Yahoo!, Xerox, etc.). Les premières bibliothèques participantes sont les bibliothèques des universités de Californie et de Toronto, l'European Archive, les Archives nationales du Royaume-Uni, O'Reilly Media et Prelinger Archives. En décembre 2006, l'OCA compte 100.000 livres numérisés consultables sur le site de l'Internet Archive (Text Archive). La numérisation atteint désormais un rythme de 12.000 nouveaux livres par mois. A la même date, l'Internet Archive reçoit une subvention d'un million de dollars US de la part de la Sloan Foundation pour poursuivre ce travail en numérisant plusieurs grandes collections émanant entre autres du Metropolitan Museum of Art, du Getty Research Institute et de la Boston Public Library. [Voir aussi: Google Book Search, Internet Archive, numérisation, Open Library, Yahoo!]
Un OpenCourseWare peut être défini comme la publication électronique en accès libre et gratuit de matériel d'enseignement de grande qualité organisé sous forme de cours. Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) lance d'abord le MIT OpenCourseWare en septembre 2002 (version bêta), avec un lancement officiel en septembre 2003 pour proposer quelques centaines de cours en ligne avec accès libre et gratuit. L'expérience se poursuit avec succès, et l'on compte 1.400 cours disponibles en mai 2006. Parallèlement, le MIT espère que cette expérience de publication électronique - la première du genre - va permettre de définir un standard et une méthode de publication, et qu'elle incitera d'autres universités à créer un OpenCourseWare pour la mise à disposition gratuite de leurs propres cours. Le MIT décide de proposer sur le même modèle le matériel d'enseignement de nombreuses universités. A cet effet, il lance l'OpenCourseWare Consortium (OCW Consortium) en décembre 2005. Un an après, ce consortium rassemble le matériel d'enseignement de 100 universités dans le monde. [Voir aussi: édition électronique, MIT, MIT OpenCourseWare.]
Le format OpenDocument - appelé aussi ODF (open document format) - est un format ouvert basé sur le format XML (extensible markup language) et utilisé en premier lieu par la suite bureautique OpenOffice.org. Il est maintenant développé par le consortium OASIS (Organization for the Advancement of Structured Information Standards). En février 2007, Microsoft commence à proposer un convertisseur des formats propriétaires de sa suite Office 2007 dans des formats OpenDocument pour permettre l'interopérabilité de ces formats entre eux. [Voir aussi: suite bureautique, XML.]
L'Open Library est un site de démonstration lancé en octobre 2005 par l'Open Content Alliance (OPA), pour présenter quelques collections issues des fonds de l'Université de Californie. L'Open Content Alliance est un consortium fondé à la même date et visant à créer une vaste bibliothèque numérique. [Voir aussi: bibliothèque numérique, Open Content Alliance.]
L'expression "open source" est un anglicisme synonyme de "logiciel libre", le logiciel libre étant caractérisé par un code source ouvert. [Voir: logiciel libre.]
Lancé en 1994, le navigateur Opera combine les avantages des deux grands navigateurs du marché (Netscape Navigator et Internet Explorer) tout en étant beaucoup plus léger, stable et rapide. Il est traduit dans de nombreuses langues, y compris en gaélique irlandais. "Opera a été et reste un des pionniers de la navigation ergonomique. Dans un court historique, Non-Troppo (l'auteur d'un wiki consacré à Opera, ndlr) revient sur quelques fonctionnalités majeures introduites par ce logiciel et repompées ensuite par les autres. Exemples : le mode multi-onglets dès 1994 (version 1), le zoomage/dézoomage en direct et les sessions utilisateur dès 1996 (version 2), la couche de styles utilisateur pour remodeler les pages dès 1998 (version 3), la suppression en un clic de toutes les données privées (cache, historique, cookies...) dès 2000 (version 4), l’anti-popups, les zones de recherche directement intégrées à l’interface (Google, etc.) et les fabuleux 'raccourcis-souris' la même année (version 5), la 'navigation spatiale' (Maj + flèches) dans la structure d’une page dès 2003 (version 7); la navigation commandée par la voix et la couche Javascript utilisateur permettant de supplanter les comportements programmés d’un site dès 2005 (version 8). Enfin, le support intégré du protocole BitTorrent à partir d’Opera 8.02 TP." (Marc Autret, Fil de brèves de BlogNot!, février 2006) [Voir aussi: Google, interface, Internet Explorer, logiciel, navigateur, navigateur vocal, Netscape Navigator.]
Un ordinateur est un appareil électronique destiné à traiter l’information, grâce à l’exécution de programmes préalablement enregistrés dans la mémoire de l’appareil. Le terme "ordinateur" est inventé en mars 1955 (il y a un peu plus de cinquante ans, donc) par Jacques Perret, professeur de philologie latine à La Sorbonne, à la demande d'IBM France qui s'apprêtait à commercialiser les premières machines électroniques destinées au traitement de l'information. Un micro-ordinateur est un ordinateur destiné à une utilisation personnelle ou une utilisation en petite entreprise. Il est appelé aussi ordinateur de bureau ou encore PC (personal computer). En 2006, les principaux constructeurs de PC (PC de bureau et PC portables) sont Dell, Hewlett-Packard, Lenovo, Acer et Toshiba. Sur l'internet, un ordinateur est identifié par une adresse IP (internet protocol), qui est un numéro d'identification propre à chaque ordinateur connecté. [Voir aussi: IBM, informatique, IP, mémoire, ordinateur portable, programme.]
Les fonctions de l’ordinateur de poche s’étant beaucoup diversifiées, tout comme celles de l'agenda électronique, on utilise maintenant de préférence le terme "PDA" (personal digital assistant) ou l'expression "assistant personnel". [Voir: PDA.]
Caractérisé par son faible poids et par un encombrement réduit, un ordinateur portable est un ordinateur compact se présentant sous la forme d’un boîtier, le couvercle étant constitué par l’écran. Du fait de la petite taille des pièces, son prix est nettement plus élevé que l’ordinateur de bureau, parfois du simple au double. Les principaux constructeurs sont IBM, Apple, Compaq, Dell, Hewlett-Packard et Toshiba. Tout comme son homologue de bureau, avec la mobilité en plus, l’ordinateur portable dispose de fonctions multitâches: bureautique, accès à l’internet, lecture d’ebooks, écoute de fichiers MP3, visionnement de films et vidéos, etc. En 2003, un ordinateur ultra-portable de 1,5 kg disposant d’un disque dur de 6 Go (gigaoctets) et équipé des logiciels de bureautique standard permet de stocker environ 5.000 ebooks. L'ordinateur portable ou ultra-portable fait de plus en plus d'adeptes, et son prix baisse. En 2007 ou 2008, les ventes d'ordinateurs portables et d'ordinateurs de bureau devrait être à peu près équivalentes. [Voir aussi: ebook, logiciel de lecture, octet, MP3, ordinateur.]
Fondé en 1978 par Tim O'Reilly, O'Reilly Media est un éditeur de renom publiant des manuels informatiques et des livres sur les technologies de pointe. Depuis fort longtemps, O'Reilly offre une formule de copyright "ouvert" aux auteurs qui le souhaitent, ou alors pour des projets collectifs. En juin 2001, O'Reilly lance Safari Books Online avec un autre éditeur de renom, Pearson Education, pour proposer une librairie en ligne diffusant leurs titres et ceux de plusieurs autres éditeurs spécialisés dans les technologies. A partir de 2003, O'Reilly privilégie le Founders' Copyright de Creative Commons, qui permet d'offrir des contrats flexibles de droit d'auteur à ceux qui veulent également diffuser leurs oeuvres sur le web. En 2004, Tim O'Reilly lance l'expression "web 2.0" en tant que titre d'une série de conférences. En octobre 2005, avec l'accord de certains auteurs, O'Reilly met en ligne une version gratuite de leurs livres dans la section Open Books, tout comme une copie numérique dans la bibliothèque de l'Internet Archive. Il s'agit soit de livres récents, soit de livres plus anciens dont la version imprimée est épuisée. Cette initiative a lieu dans le cadre de l'Open Content Alliance (OCA), un vaste projet de bibliothèque numérique collective dont l'Internet Archive et O'Reilly sont deux des membres fondateurs. Les éditions O'Reilly sont présentes aux Etats-Unis, en Allemagne, en France, au Japon et à Taïwan. [Voir aussi: bibliothèque numérique, copyright, Creative Commons, Internet Archive, Open Content Alliance.]
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est "une institution fondée sur le partage d’une langue et de valeurs communes". En 2006, elle compte 55 Etats et gouvernements membres et 13 Etats observateurs ayant le français en partage, avec 175 millions de Francophones répartis sur les cinq continents. La Charte de la Francophonie est adoptée en novembre 2005. L'OIF conduit des actions de politique internationale et de coopération multilatérale. Elle s’appuie sur quatre opérateurs directs et une assemblée consultative. Les quatre opérateurs directs sont l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), TV5, l’Université Senghor d’Alexandrie et l’Association internationale des maires francophones (AIMF). L’assemblée consultative est l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). [Voir aussi: Francophonie.]
Créée en juin 2003 par Rafi Haladjian, fondateur en 1994 de l'opérateur internet FranceNet, la société Ozone a pour objectif de développer le "réseau pervasif". Le réseau pervasif est la génération suivante de l'internet, qui permettra de connecter en tout lieu et en permanence tout type d'appareil à travers un réseau omniprésent. La première réalisation de cet opérateur unique en son genre est l'Ozone Paris, basé sur la technologie WiFi (wireless fidelity). Ozone Paris, d'abord disponible dans le 13e arrondissement, installe progressivement ses antennes dans tous les quartiers parisiens. "Dans les oZones, les zones couvertes par Ozone, les utilisateurs peuvent utiliser l'ensemble des services de l'internet: web, mail, téléphone sur internet, téléchargements, etc., chez eux comme au jardin public de leur quartier. La vitesse de connexion est de 2 à 4 mégabits, et ce de manière symétrique, contrairement aux autres modes d'accès." Quel est le mode de fonctionnement? "Inspiré par le 'peering' à l'origine de l'internet, Ozone fournit à ses utilisateurs des équipements qu'il a mis au point et qui leur permettent à la fois de se connecter et de relayer le signal d'Ozone à l'adresse de toute la communauté des utilisateurs d'Ozone." En avril 2006, Ozone couvre 40% de Paris, et s'installe à Rennes (Bretagne) et à Bruxelles (Belgique). A terme, Ozone envisage de couvrir trente villes européennes. [Voir aussi: internet, réseau pervasif, WiFi.]
Le sigle P2P (peer-to-peer) peut se traduire par "pair à pair", "égal à égal" ou "poste à poste". Le P2P est un système d'échange gratuit de fichiers via l'internet. Ce système permet aux usagers de télécharger des fichiers (musique, films, jeux vidéo, logiciels, textes) repérables grâce à un moteur de recherche. Ce système permet également de mettre ses propres fichiers à la disposition de tous. Les deux systèmes P2P les plus connus sont Napster (ancienne formule) et Kazaa, utilisés pour l'échange de fichiers musicaux. Lancé en 1998, Napster est poursuivi en justice suite aux nombreuses plaintes des majors du disque. Il doit fermer en 2001, pour renaître plus tard sous la forme d'un site payant. Kazaa prend le relais en 2002, suivi de bien d'autres (eMule, Soulseek, Freenet, etc.). Parallèlement, le débat fait rage autour de ces plateformes de téléchargement gratuit, et souvent illégal. En septembre 2003, l'équipe de Kazaa lance Skype, un service gratuit de téléphonie sur IP (internet protocol), qui utilise lui aussi le système P2P pour téléphoner via l'internet. Le succès est au rendez-vous. [Voir aussi: Kazaa, musique en ligne, Napster, Skype, téléchargement, téléphonie sur IP.]
Basée en Californie, la société Palm lance en mars 1996 le premier PDA (personal digital assistant), dénommé Palm Pilot, qui utilise le système d’exploitation Palm OS. Palm vend 23 millions de machines entre 1996 et 2002. En 2002, malgré la concurrence, Palm est toujours le leader du marché (36,8% des machines vendues), suivi par Hewlett-Packard (13,5%), Sony (11%), Handspring (5,8%), Toshiba (3,7%) et Casio (3,3%). Les systèmes d’exploitation utilisés sont essentiellement le Palm OS (pour 55% des machines) et le Pocket PC (pour 25,7% des machines). La division PalmSource est plus précisément en charge des logiciels. Le logiciel de lecture est le Palm Reader, utilisable sur assistant personnel en mars 2001 puis sur ordinateur en juillet 2002. [Voir aussi: Palm DRM System, Palm OS, Palm Pilot, Palm Reader, PDA, Pocket PC.]
Conçu par la société Palm, le Palm DRM System (DRM: digital rights management) est un serveur payant destiné aux éditeurs et distributeurs pour gérer le conditionnement, la protection, la distribution et la vente sécurisée d’ebooks au format PDB (Palm database), le format des fichiers lus par le Palm Reader. Ce système de DRM permet de contrôler l’accès aux ebooks soumis au copyright, et donc de gérer les droits d’un livre en fonction des consignes données par le gestionnaire des droits, par exemple en autorisant ou non l’impression ou le prêt. [Voir aussi: copyright, DRM, ebook, Palm, Palm Reader.]
Développé par PalmSource, une division de Palm, le Palm OS (OS: operating system) est le système d’exploitation du Palm Pilot, qui est d'abord un PDA (personal digital assistant) unique avant de devenir une gamme de PDA. Le Palm OS équipe 55% des PDA vendus en 2002. L'autre "grand" système d’exploitation est le Pocket PC de Microsoft, qui équipe pour sa part 25,7% des machines. [Voir aussi: Palm, Palm Pilot, PDA, Pocket PC.]
Lancé en mars 1996 par la société Palm, le Palm Pilot est le PDA (personal digital assistant) le plus utilisé au monde, avec 23 millions de machines vendues entre 1996 et 2002. Il utilise le système d’exploitation Palm OS, développé par PalmSource, une division de Palm. En mars 2001, on peut utiliser le Palm Pilot pour lire des ebooks sur les logiciels de lecture Palm Reader et Mobipocket Reader. En 2003, près de 10.000 titres dans plusieurs langues sont lisibles sur le Palm Pilot et ses successeurs. [Voir aussi: logiciel de lecture, Mobipocket Reader, Palm, Palm OS, Palm Reader, PDA, système d’exploitation.]
En mars 2001, la société Palm fait l’acquisition de Peanutpress.com, éditeur et distributeur d’ebooks pour PDA (personal digital assistant). Le Peanut Reader devient le Palm Reader et les 2.000 titres de Peanutpress.com sont transférés dans la librairie numérique de Palm (Palm digital media). Développé par PalmSource, une division de Palm, le Palm Reader permet de lire des ebooks au format PDB (Palm database). D’abord utilisable uniquement sur les gammes Palm et Pocket PC, le Palm Reader est utilisable sur ordinateur en juillet 2002. En 2003, le catalogue approche les 10.000 titres, téléchargeables à partir de la librairie Palm Digital Media, qui devient ensuite le Palm eBook Store. [Voir aussi: logiciel de lecture, Palm, Palm Pilot, PDA, Peanut Reader, Pocket PC.]
La PAO (publication assistée par ordinateur) est une technique de composition et de mise en page de documents. Couplée avec l'impression numérique (impression à la demande), elle remplace souvent l’imprimerie traditionnelle, avec des coûts moindres et un travail plus rapide. [Voir aussi: édition, impression à la demande.]
Le papier électronique est le papier de demain (2008 et années suivantes), qui sera en fait un support souple d’une densité comparable à celle du papier plastifié ou du transparent actuel. Produit en pages ou en rouleaux et réutilisable indéfiniment, ce support permettra d’afficher, de modifier et d’effacer électroniquement des données. Contrairement à l'écran plat dont la consommation d'électricité épuise rapidement la batterie, le papier électronique se contente de réfléchir la lumière ambiante et ne consomme de l'électricité qu'en cas de changement du contenu (technologie bistable). Un avantage qui s'ajoutera à la souplesse du support. Plusieurs projets sont en cours de développement depuis 1997. Les plus connus sont E Ink (Electronic Ink, mis au point par la société du même nom) et le SmartPaper (mis au point par la société Gyricon Media, rebaptisée ensuite Gyricon). D'autres projets sont développés par Plastic Logic, qui envisage un support pliable opérationnel en 2008, Nemoptic, qui travaille sur un projet similaire, et Epson, qui présente en avril 2007 un prototype de papier électronique ultra fin et de haute résolution. [Voir aussi: E Ink, encre électronique, Gyricon, Nemoptic, Plastic Logic, SmartPaper.]
Un paquet est un groupe de données transitant ensemble sur un réseau. L’information fragmentée en de multiples paquets est reconstituée à l’arrivée pour recomposer l’information initiale. [Voir aussi: réseau.]
(a) Le paramétrage d'un ordinateur consiste à définir les paramètres permettant d’assurer le fonctionnement optimal d’un système d’exploitation ou d’un logiciel. (b) Le paramétrage (ou formatage) d'un texte est la mise en forme d’un texte (marges, caractères gras ou en italique, soulignement, taille et polices de caractères, espacement entre les lignes, texte justifié ou non, styles, etc.) pour lecture à l’écran ou impression. [Voir aussi: format (texte), logiciel, système d’exploitation, texte électronique.]
Fondé en 1970 dans la Silicon Valley, en Californie, le centre de recherche PARC (Palo Alto Research Center) fait d'abord partie du secteur de recherche de Xerox avant de devenir une filiale indépendante en janvier 2002. PARC a toujours été à la pointe de la recherche dans de nombreux domaines. Son optique est de délivrer des applications innovantes destinées au monde de l’industrie. Voici un exemple parmi d’autres. En 1997, des chercheurs de PARC développent une technique d’affichage dénommée gyricon. En décembre 2000, ces mêmes chercheurs créent la société Gyricon Media (rebaptisée ensuite Gyricon) afin de commercialiser un modèle de papier électronique dénommé SmartPaper. [Voir aussi: gyricon, SmartPaper.]
Un PC (personal computer) peut être un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable. Un PC désigne souvent l'ordinateur utilisant un système d'exploitation Windows ou Linux, par opposition au Mac (Macintosh), l'ordinateur d'Apple. [Voir aussi: Linux, Mac, ordinateur, ordinateur portable, système d'exploitation, Windows.]
La norme PCMCIA (Personal Computer Memory Card International Association) désigne la norme créée par l’association du même nom pour définir les caractéristiques des périphériques de l’ordinateur portable. [Voir aussi: ordinateur portable, périphérique.]
Appelé aussi assistant personnel, le PDA (personal digital assistant) est un ordinateur de poche intégrant de nombreuses fonctions de gestion: agenda, dictaphone, lecteur de musique, lecteur d’ebooks, etc. Il sert souvent de complément à l’ordinateur du domicile ou du bureau, avec les fichiers duquel il peut être "synchronisé". Le premier modèle du marché est le Palm Pilot, lancé en mars 1996 et qui utilise le système d'exploitation Palm OS (operating system). Un deuxième modèle suit en avril 2000, le Pocket PC de Microsoft, qui utilise le système d’exploitation Windows CE puis Pocket PC 2002 (remplacé ensuite par Windows Mobile). Les trois principaux fabricants de PDA sont Palm, Sony et Hewlett-Packard. Suivent Handspring, Toshiba, Casio et d'autres. En 2001 apparaît le smartphone, qui est un téléphone portable doublé d'un PDA. En 2004, le PDA est de plus en plus concurrencé par le smartphone, et les ventes commencent à baisser. En février 2005, Sony décide de se retirer complètement du marché des PDA. Windows Mobile équipe 50% du marché des PDA en 2006. [Voir aussi: Palm Pilot, Pocket PC, smartphone, système d'exploitation, téléphone portable.]
Basé sur le format OeB (open ebook), le format PDB (Palm database) est le format des ebooks pour le Palm Reader, développé par PalmSource, une division de la société Palm. L'extension de fichier est ".pdb". [Voir aussi: ebook, format, Palm Reader.]
Le format PDF (portable document format) est conçu en 1992 et lancé en juin 1993 par la société Adobe, en même temps que le logiciel Acrobat Reader. Le format PDF, défini par l'extension de fichier ".pdf", est un format de fichier qui conserve la présentation, les polices, les couleurs et les images du document source, quelle que soit la plateforme utilisée (Macintosh, Windows, Linux, etc.) pour le créer et pour le lire. Lisible à l’aide de l’Acrobat Reader, un logiciel de lecture téléchargeable gratuitement, ce format devient au fil des ans la norme internationale de diffusion des documents dont la présentation originale doit être conservée. Tout document peut être converti en PDF à l’aide du logiciel Adobe Acrobat, disponible dans de nombreuses langues et pour de nombreuses plateformes. En mai 2003, l'Acrobat Reader est remplacé par l'Adobe Reader (qui débute à la version 6), pour pouvoir lire aussi bien les PDF sécurisés (soumis à des droits numériques) que les PDF non sécurisés (en accès libre). A ce jour, 10% des documents disponibles sur l'internet sont au format PDF, et ce format est également le format d'ebook (livre numérique) le plus répandu. Très complet, le site Planet PDF permet de suivre l'actualité du PDF. [Voir aussi: Acrobat Reader, Adobe, Adobe Acrobat, Adobe Reader, ebook, format.]
Le Peanut Reader est le logiciel de lecture développé en 2000 par la société Peanutpress.com, un éditeur et distributeur d’ebooks pour PDA (personal digital assistant). Peanutpress.com est racheté en mars 2001 par la société Palm. Le Peanut Reader devient le Palm Reader, développé ensuite par PalmSource, une division de Palm. A la même date, les 2.000 titres de Peanutpress.com sont transférés dans la librairie numérique Palm Digital Media (devenue ensuite Palm eBook Store). [Voir aussi: ebook, logiciel de lecture, Palm, Palm Reader.]
Le terme "périodique" est un terme générique utilisé pour définir les publications en série. Les périodiques publiés en ligne sont soit en accès libre, soit disponibles sur abonnement gratuit ou payant. Ils sont disponibles sur un site web, ou alors par courriel ou par téléchargement. Certains périodiques électroniques sont des versions numériques de périodiques imprimés. De plus en plus de périodiques sont uniquement électroniques, et n’ont donc pas de correspondant papier. Qu'il soit imprimé ou électronique, un périodique est identifié par son numéro ISSN (international standard serial number). [Voir aussi: courriel, ISSN, journal en ligne, publication en série, revue en ligne, téléchargement.]
Le terme "périphérique" désigne tout appareil électronique relié à l’unité centrale d’un ordinateur et pouvant communiquer avec lui: écran, clavier, souris, imprimante, scanner, etc. Chaque périphérique nécessite l’installation d’un pilote, à savoir un petit programme permettant de relier ce périphérique au système d’exploitation et aux logiciels de l’unité centrale. [Voir aussi: logiciel, programme, scanner, système d’exploitation, unité centrale.]
Le terme "phishing" pourrait se traduire par "hameçonnage". Le phishing désigne l'ensemble des arnaques basées sur une usurpation d'identité. Le terme "phishing" est un néologisme issu de la contraction de "fishing" (qui signifie "pêche" en anglais) et de "phreaking" (terme désignant le piratage des lignes téléphoniques). Cette technique utilise un spam "hameçon", à savoir un courriel non sollicité qui semble officiel (technique du spoofing) et qui incite l'internaute à cliquer sur un lien conduisant vers un faux site web qui est une copie conforme du vrai site, par exemple une copie conforme du site de votre banque. Le but étant de récupérer mots de passe, codes d'accès bancaire et autres informations confidentielles. En 2006 apparaît le vishing, qui est le phishing destiné à la téléphonie sur IP (internet protocol). [Voir aussi: courriel, spam, spoofing, téléphonie sur IP, vishing.]
D'argentique (à savoir une image obtenue par l'action de la lumière sur une surface sensible), la photo devient numérique. Dans un premier temps, on numérise les photos imprimées au moyen d'un scanner. Dans un deuxième temps, au début des années 2000, les appareils photo numériques deviennent monnaie courante, avec stockage des photos sur une carte mémoire intégrée à l'appareil. La qualité de la photo dépend du nombre de pixels, et la taille du fichier est proportionnelle à la qualité d'image demandée. On peut ensuite télécharger les photos dans son ordinateur pour stockage, traitement et envoi par courriel. On peut les retoucher au moyen de logiciels spécifiques, le plus connu étant le logiciel Photoshop d'Adobe. Parallèlement, la consultation de photos sur le web, qui demandait beaucoup de patience les premières années, est devenue un vrai plaisir avec la généralisation de l'internet à débit rapide (voir par exemple le beau site ALTphotos). Pour finir, de plus en plus de téléphones portables et de smartphones disposent d'une fonction appareil photo. [Voir aussi: Adobe, image numérique, logiciel, numérique, numérisation, pixel, téléphone portable, scanner.]
Apparu en février 1990 pour plateforme Mac OS (Apple), puis en novembre 1992 pour plateforme Windows (Microsoft), le logiciel Photoshop d'Adobe est un logiciel populaire de traitement d’images, qui permet par exemple de déplacer ou effacer des éléments, de modifier les couleurs et les contrastes, de réaliser des montages, etc. Le dernier en date est Photoshop CS2, lancé en avril 2005. "Référence professionnelle de la retouche d'images et produit vedette de la gamme Photoshop d'imagerie numérique, il offre des outils de création inédits, des fonctions d'adaptation sans précédent et une efficacité décuplée en matière de retouche, de traitement et de manipulation de fichiers." (extrait du site web) Une version en ligne de Photoshop sera disponible gratuitement courant 2007. Cette version allégée offrira les fonctionnalités de base. [Voir aussi: Adobe, Mac OS, photo numérique, Windows.]
Le PHP (hypertext preprocessor) est un langage de programmation produisant des pages web dynamiques et susceptibles d'être souvent actualisées. Le script PHP est intégré au langage HTML (hypertext markup language). Le fichier correspondant est défini par l'extension ".php". [Voir aussi: HTML, web.]
Le terme "pixel" est l'abrégé de "picture element". Il s’agit du point constitutif d’une image sur l’écran d’un ordinateur ou d’un téléviseur. Le nombre de pixels définit la qualité de résolution de l’écran ou la qualité d'une photo numérique. [Voir aussi: image numérique, photo numérique.]
Appelée aussi plage tactile, la plage braille est un clavier dont les touches correspondent chacune à un caractère braille. La plage braille équipe soit un lecteur braille portable, soit un terminal braille électronique, à savoir un périphérique branché à un ordinateur et couplé avec un logiciel braille. Le but du logiciel braille est de lire des textes et des ebooks au format BRF (Braille Format) grâce à un terminal braille électronique. [Voir aussi: braille, BRF, ebook braille.]
Fondée en 2000, la société britannique Plastic Logic est spécialisée dans le développement et la production de papier électronique, à savoir un écran souple à matrice active à peine plus épais qu'une feuille de papier. Cet écran aura au départ quatre niveaux de gris et un poids infime de 62 grammes (un quotidien imprimé pèse 375 grammes). Il utilisera la technologie d'encre électronique E Ink. Le fait de plier le support souple déclenchera le chargement d'une nouvelle page. Le téléchargement des livres et journaux se fera par connexion WiFi (wireless fidelity). En janvier 2007, Plastic Logic annonce la construction de son premier site de production de papier électronique dans la région de Dresde, en Allemagne, avec début de production en 2008. L'affichage des données sera en noir et blanc dans un premier temps, avant l'introduction de la couleur en 2010 puis de la vidéo en 2012. [Voir aussi: E Ink, papier électronique, WiFi.]
Le plus souvent en téléchargement libre, un "player" est un logiciel de lecture audio et vidéo. Ce logiciel permet de décompresser un fichier audio ou vidéo, de le sauvegarder (éventuellement) et d'écouter et/ou de regarder le fichier sur l'appareil de son choix: ordinateur, baladeur numérique, assistant personnel, téléphone portable, smartphone, etc. Quelques exemples de players: le RealPlayer de RealNetworks, le QuickTime d'Apple et le Windows Media player de Microsoft. [Voir aussi: décompression, logiciel de lecture, RealPlayer, QuickTime, Windows Media.]
Fondée en octobre 2000 par un groupe de chercheurs des universités de Stanford et de Berkeley (Californie) pour contrer les publications spécialisées aux prix prohibitifs, la Public Library of Science (PLoS) propose de regrouper tous les articles scientifiques et médicaux au sein d’archives en ligne en accès libre. Au lieu d’une information disséminée dans des millions de rapports et des milliers de périodiques en ligne ayant chacun des conditions d’accès différentes, un point d’accès unique permettrait de lire le contenu intégral de ces articles avec moteur de recherche multicritères et système d’hyperliens entre les articles. Mais la réponse des éditeurs concernés n'est guère enthousiaste, et ce projet n'aboutit pas. Début 2003, la Public Library of Science devient un éditeur non commercial de périodiques scientifiques et médicaux en ligne, grâce à une subvention de 9 millions de dollars US attribuée par la Moore Foundation. Une équipe éditoriale de haut niveau est constituée pour lancer des périodiques de qualité selon un nouveau modèle d’édition en ligne basé sur la diffusion libre du savoir. Le premier numéro de PLoS Biology sort en octobre 2003. PLoS Medicine est lancé en octobre 2004. Ces périodiques se classent rapidement parmi les meilleurs de leur spécialité. Trois nouveaux titres voient le jour en 2005: PLoS Genetics, PLoS Computational Biology et PLoS Pathogens. PLoS Clinical Trials est lancé en mai 2006. PLoS Neglected Tropical Diseases sera lancé courant 2007. Tous les articles sont librement accessibles en ligne. Ils sont également disponibles aussitôt dans PubMed Central, le service d'archives en ligne public et gratuit de la National Library of Medicine (Etats-Unis), avec moteur de recherches multicritères. Ces articles peuvent être librement diffusés et réutilisés ailleurs, y compris pour des traductions, selon les termes de la licence Creative Commons, la seule contrainte étant la mention des auteurs et de la source. [Voir aussi: éditeur électronique, hyperlien, moteur de recherche, périodique.]
Le standard PNG (portable network graphics), défini par l'extension de fichier ".png", est un standard de compression d'image fixe, issu du standard GIF (graphics interchange format). Le format PNG, conçu spécifiquement pour l'internet, permet entre autres la compression sans perte de qualité, la correction gamma intégrée et une définition de l'image en 24 bits pour un affichage en 16,7 millions de couleurs. Ce format est recommandé par le W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du développement du web. Un autre standard est le format JPEG (Joint Photographic Experts Group). [Voir aussi: bit, compression, correction gamma, GIF, image numérique, JPEG, numérisation.]
Le Pocket PC est soit un PDA (personal digital assistant) soit un système d’exploitation pour PDA. (a) PDA. Lancé par la société Microsoft en avril 2000, le Pocket PC est un PDA qui utilise d’abord le système d’exploitation Windows CE. Le Pocket PC permet la lecture d’ebooks sur le logiciel de lecture Microsoft Reader, lancé à la même date dans ce but. (b) Système d’exploitation. En octobre 2001, Windows CE est remplacé par le système d’exploitation Pocket PC 2002, qui permet de lire des ebooks soumis au copyright, avec gestion des droits par le Microsoft DAS Server (DAS: digital asset server). En 2002, la lecture est également possible sur le Mobipocket Reader et le Palm Reader. Le Pocket PC équipe aussi de nombreux PDA lancés par d'autres constructeurs. Il équipe 25,7% des machines vendues en 2002. L'autre "grand" système d’exploitation pour PDA est le Palm OS (operating system), qui équipe 55% des PDA vendus en 2002. [Voir aussi: ebook, logiciel de lecture, Microsoft, Microsoft DAS Server, Microsoft Reader, Mobipocket Reader, Palm OS, Palm Reader, PDA.]
Le terme "podcast" est un néologisme issu de la contraction de "iPod", célèbre baladeur de musique, et de "broadcast", terme signifiant "émission radio" en anglais. Le podcast ou podcasting désigne une technologie permettant de recevoir directement sur son ordinateur ou sur un support mobile (baladeur numérique, téléphone mobile, smartphone) les nouveaux fichiers audio mis en ligne par les sites de musique et les audioblogs de son choix, suite à une présélection. Cette technologie est largement utilisée à partir de 2005. [Voir aussi: audioblog, baladeur numérique (musique), musique en ligne, téléphone mobile, smartphone.]
Un port est une interface qui gère et synchronise les échanges de données entre l’unité centrale de l’ordinateur et un périphérique. [Voir aussi: périphérique, unité centrale.]
Un port infrarouge est un port de communication permettant de transférer sans fil, au moyen de signaux infrarouges, les données d’un ordinateur vers un autre ordinateur, un réseau ou un périphérique. Il est appelé aussi port IrDA (Infrared Data Association), du nom de l’association définissant cette norme. [Voir aussi: périphérique, port.]
Un port parallèle est un port permettant l’échange de données (par groupes de 8 bits) entre l’unité centrale de l’ordinateur et un périphérique. [Voir aussi: bit, périphérique, unité centrale.]
Un port série est un port permettant l’échange de données (par bits) entre l’unité centrale de l’ordinateur et un périphérique. [Voir aussi: bit, périphérique, unité centrale.]
Un port USB (universal serial bus) est un port gérant et synchronisant les échanges de données entre l’unité centrale de l’ordinateur et un périphérique. [Voir aussi: périphérique, unité centrale, USB.]
Un portail est une porte d’entrée sur le web, à savoir un site offrant une grande quantité d'informations et de liens organisés en rubriques. Il est souvent thématique, par exemple yourDictionary.com, portail de référence pour les dictionnaires et les langues en général, ou encore Handicapzéro, un portail à destination des personnes ayant des problèmes visuels. [Voir aussi: Handicapzéro, yourDictionary.com, web.]
Souvent considéré comme un format, PostScript est techniquement un langage de programmation. Son copyright appartient à la société Adobe, éditeur de logiciels de lecture et de logiciels graphiques. Développé par Adobe à partir de 1985, PostScript est un langage de description de page devenu un standard international d'imagerie utilisé par nombre d'imprimeurs et d'éditeurs. Un fichier PostScript est défini par l'extension ".ps". Les fichiers PostScript peuvent être convertis au format PDF (portable document format), le format phare d'Adobe. [Voir aussi: Adobe, format (fichier), PDF.]
Le protocole PPP (point-to-point protocol) est le protocole utilisé pour la communication de deux ordinateurs utilisant une interface série, par exemple deux ordinateurs personnels connectés à un serveur par le biais d'une ligne téléphonique. Le serveur d'un fournisseur d'accès internet (FAI) procure à l'usager une connexion PPP afin que celui-ci puisse se connecter au serveur. Le protocole PPP fait partie des protocoles TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol). Il est souvent préféré au protocole SLIP (serial line internet protocol) parce qu'il peut supporter les communications aussi bien synchrones qu'asynchrones. [Voir aussi: asynchrone, FAI, interface, internet, protocole, serveur, synchrone, TCP/IP.]
Basé sur le format OeB (open ebook), le format PRC (Palm resource) est le format des ebooks lisibles sur le Mobipocket Reader. Il est défini par l'extension de fichier ".prc". Ce format est utilisable sur les PDA (personal digital assistants) des gammes Palm Pilot et Pocket PC, et sur tout ordinateur personnel. [Voir aussi: ebook, format, Mobipocket Reader, OeB, Palm Pilot, Pocket PC.]
La terme "presse" est un terme générique regroupant les journaux, magazines et publications périodiques, ainsi que ceux qui les font et ceux qui les publient. La presse en ligne (ou presse électronique) est l'ensemble des titres publiés via l'internet. [Voir aussi: internet, presse en ligne.]
La presse en ligne (ou presse électronique) est l'ensemble des titres de presse (journaux, magazines, publications périodiques) publiés en version électronique, avec diffusion sur le web, par courriel, par téléchargement, etc., soit en accès libre soit sur abonnement gratuit ou payant. Certains périodiques électroniques sont des versions numériques de périodiques imprimés. D’autres sont uniquement électroniques, sans correspondant papier. Des répertoires de presse favorisent l'accès aux titres, par exemple l'annuaire Webdopresse. Les derniers-nés de la presse en ligne sont les blogs tenus à titre individuel ou collectif par des journalistes, professionnels et amateurs, ce qui entraîne l'apparition du journalisme citoyen, présenté par le journaliste et blogueur Dan Gillmor dans son livre We The Media (version intégrale en ligne). [Voir aussi: blog, journal en ligne, revue en ligne.]
Cerveau interne de l’ordinateur ou du serveur, le processeur est constitué de circuits électroniques qui interprètent et exécutent séquentiellement les instructions données. Les processeurs sont essentiellement fabriqués par les sociétés Intel (gammes Pentium, Celeron, Centrino, etc.), AMD (Advanced Micro Devices) et IBM (International Business Machines). Un microprocesseur est un processeur dont tous les éléments sont miniaturisés et rassemblés sur une puce en un ou plusieurs circuits intégrés. La fréquence d'horloge des puces se mesure en GHz (gigahertz). [Voir aussi: Centrino, électronique, hertz, IBM, Intel, ordinateur, puce, serveur.]
Le profil d’un utilisateur est l'ensemble des critères (présentation, choix des rubriques, etc.) déterminés par un usager pour la consultation d’un site donné. Par exemple, sur le portail Handicapzéro, les personnes malvoyantes peuvent paramétrer la taille et la police des caractères ainsi que la couleur du fond d’écran pour une navigation confortable, en créant puis en modifiant leur profil selon leur potentiel visuel. De plus, ce profil est utilisable pour la lecture de n’importe quel texte situé sur le web, à condition de le copier dans la fenêtre prévue à cet effet. [Voir aussi: Handicapzéro, site web.]
Un programme est un ensemble d’instructions enregistré dans la mémoire de l’ordinateur pour traitement de l’information, par exemple sous forme de logiciel. [Voir aussi: mémoire, logiciel, ordinateur.]
En juillet 1971, Michael Hart crée le Projet Gutenberg pour diffuser gratuitement sous forme électronique les oeuvres littéraires du domaine public. Un projet longtemps considéré par ses détracteurs comme impossible à grande échelle. Site pionnier à tous égards, le Projet Gutenberg est à la fois le premier site d’information sur un réseau encore embryonnaire et la première bibliothèque numérique. Les livres sont numérisés en mode texte (TXT) en utilisant le code ASCII (American standard code for information interchange). Lorsque l’utilisation du web se généralise, au milieu des années 1990, le projet trouve un second souffle et un rayonnement international. Les collections atteignent 1.000 livres en août 1997, 2.000 livres en mai 1999, 3.000 livres en décembre 2000, 4.000 livres en octobre 2001, 5.000 livres en avril 2002, 10.000 livres en octobre 2003, 15.000 livres en janvier 2005 et 20.000 livres en décembre 2006, dans 50 langues, avec 360 nouveaux livres par mois, 38 sites miroirs dans de nombreux pays et plusieurs dizaines de milliers de téléchargements par jour. En octobre 2001, la principale source des livres devient Distributed Proofreaders, créé par Charles Franks pour gérer la correction partagée entre volontaires. Michael Hart espère franchir la barre du million de livres d'ici 2015. D’abord essentiellement anglophones, les collections deviennent peu à peu multilingues et le Projet Gutenberg s'internationalise. Le Projet Gutenberg Europe est lancé en janvier 2004 par le Projet Rastko, basé à Belgrade, en Serbie. [Voir aussi: ASCII, bibliothèque numérique, Distributed Proofreaders, Hart Michael, numérisation, numérisation en mode texte, Projet Gutenberg Europe, Projet Rastko, texte électronique, TXT.]
Le Projet Gutenberg Europe est lancé en janvier 2004 par le Projet Rastko, basé à Belgrade, en Serbie, en même temps que Distributed Proofreaders Europe (DP Europe). En juin 2005, le Projet Gutenberg fête la mise en ligne des cent premiers livres numérisés par DP Europe. En décembre 2006, les collections sont au nombre de 400. La "norme" utilisée pour définir le domaine public est l'équation "décès de l'auteur + 50 ans". La présence de plusieurs langues reflète la diversité linguistique prévalant en Europe. Quand il aura atteint sa vitesse de croisière, le Projet Gutenberg Europe devrait se répartir en plusieurs bibliothèques numériques nationales et/ou linguistiques, par exemple le Projet Gutenberg France pour la France. Le but étant que chaque pays ou région ait son propre accès réseau autorisé (respectant la législation en vigueur dans le pays donné), qui sera un accès local au sein d’un réseau continental (dans le cas de la France, le réseau européen) et d'un réseau global (à l’échelle de la planète). [Voir aussi: Distributed Proofreaders Europe, Projet Gutenberg, Projet Rastko.]
Fondé en 1997 et basé à Belgrade, en Serbie, le Projet Rastko est une initiative non gouvernementale à vocation culturelle et pédagogique, un de ses objectifs étant la mise en ligne de la culture serbe. Il fait partie de la Balkans Cultural Network Initiative, un réseau culturel régional couvrant la péninsule des Balkans, située au sud-est de l'Europe. En janvier 2004, le Projet Rastko lance le Projet Gutenberg Europe (PG Europe) et Distributed Proofreaders Europe (DP Europe). [Voir aussi: Distributed Proofreaders Europe, Projet Gutenberg Europe.]
La propriété intellectuelle est la propriété dérivant de toutes les créations de l'esprit: les inventions, les oeuvres littéraires et artistiques, mais aussi les symboles, noms, images, dessins et modèles utilisés dans le commerce. La propriété intellectuelle se présente sous deux aspects: (1) la propriété industrielle, qui comprend les inventions (brevets), les marques, les dessins et modèles industriels, et les localisations géographiques; (2) le droit d'auteur, qui comprend notamment: (a) les oeuvres littéraires (romans, poèmes, pièces de théâtre, ouvrages de référence, journaux et logiciels), (b) les bases de données; (c) les films, compositions musicales et oeuvres chorégraphiques; (d) les oeuvres artistiques (peintures, dessins, photographies et sculptures); (e) les créations architecturales; (f) les créations publicitaires, cartes géographiques et dessins techniques. La propriété intellectuelle est gérée à l’échelon international par l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle). [Voir aussi: copyright, droit d’auteur, OMPI.]
Un protocole est un standard défini par des organismes patentés pour gérer la circulation des données. Les principaux protocoles de l’internet sont les suivants: TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol) pour l’échange des données, FTP (file transfer protocol) pour le transfert des fichiers et HTTP (hypertext transfer protocol) pour le transfert des pages web. Ces protocoles sont régis par le consortium W3C (World Wide Web Consortium), organisme international fondé en octobre 1994 pour développer les protocoles communs nécessaires au développement du web. Ces protocoles font également l'objet de normes ISO (Organisation internationale de normalisation) et de normes UIT (Union internationale des télécommunications). [Voir aussi: FTP, HTTP, ISO, PPP, TCP/IP, UIT, W3C.]
Créée en 1980, la société britannique Psion (devenue Psion Texlogix) lance dès 1984 le Psion Organiser, vétéran des agendas électroniques. Au fil des ans, la gamme des Psion s’étend et la société se développe à l’international. En 2000, les différents modèles de Psion (série 7, série 5MX, Revo, Revo Plus) permettent de lire des ebooks. Les modèles de Psion sont ensuite concurrencés par les PDA (personal digital assistants) des gammes Palm et Pocket PC, et les ventes baissent. La société décide de diversifier ses activités. Issu du rachat de Teklogix par Psion en septembre 2000, Psion Teklogix développe des systèmes informatiques mobiles sans fil à destination des entreprises. En 2001, une deuxième branche, Psion Software, développe les logiciels de la nouvelle génération d’appareils mobiles utilisant la plateforme Symbian OS, par exemple ceux du smartphone Nokia 9210, modèle précurseur commercialisé la même année. [Voir aussi: ebook, Palm Pilot, PDA, Pocket PC, smartphone, Symbian OS.]
Une publication en série est une publication paraissant selon une périodicité déterminée (quotidien, hebdomadaire, mensuel, bimensuel, trimestriel, semestriel, annuel, bisannuel, etc.), que celle-ci soit imprimée ou électronique. Une publication en série peut donc être un journal, un magazine, un périodique, une collection, etc. Toute publication en série est identifiée par un ISSN (international standard serial number). [Voir aussi: ISSN, journal en ligne, presse en ligne, revue en ligne.]
La puce est le composant électronique de base. Il s'agit d'une plaquette de silicium de très petite taille (entre 1 mm2 et 2 cm2) sur laquelle est gravé un microprocesseur. Un microprocesseur est un processeur dont tous les éléments sont miniaturisés et rassemblés sur une puce en un ou plusieurs circuits intégrés (circuits électroniques permettant de traiter l'information). [Voir aussi: électronique, processeur.]
Olivier Pujol est le P-DG (président-directeur général) de la société Cytale, qui conçoit et développe le Cybook. Premier ebook (appareil de lecture) européen, le Cybook est commercialisé entre janvier 2001 et juillet 2002. Le téléchargement des ouvrages s’effectue à partir de la librairie en ligne de Cytale. La société développe aussi le Cybook Pro, à destination des gros consommateurs de documents, et le Cybook Vision, à destination des personnes malvoyantes. Les ventes des trois modèles sont très inférieures aux pronostics. Cytale est mis en liquidation judiciaire en juillet 2002 et cesse ses activités. [Voir aussi: Cybook, Cytale, ebook (appareil de lecture), librairie en ligne.]
Apparue en 1996, la technologie "pull" permet à l’usager de recevoir des informations automatiquement sélectionnées en fonction de ses centres d’intérêt (pull signifiant "pousser"), contrairement à la démarche habituelle jusque-là, la technologie "push", qui consiste à aller chercher directement sur le web les informations souhaitées (push signifiant “tirer”). [Voir aussi: web.]
QuickTime est le "player" d'Apple, à savoir le logiciel de lecture audio et vidéo de la société Apple, ainsi que la technologie de compression correspondante. [Voir aussi: Apple, compression, logiciel, player.]
QWERTY est un acronyme caractérisant le clavier de l'ordinateur utilisé par la plupart des utilisateurs de langues indo-européennes. Cet acronyme correspond aux premières touches de la première ligne de caractères alphabétiques (à savoir la deuxième ligne du clavier). La France fait exception avec son clavier AZERTY. [Voir aussi: AZERTY.]
La radio devient elle aussi numérique, avec une meilleure qualité de diffusion. Pratiquement toutes les radios sont diffusées à la fois par transmission radio et sur le web, par exemple FIP de Radio France. Certaines radios sont diffusées uniquement sur le web, par exemple Arteradio, la radio web de la chaîne de télévision franco-allemande Arte. La norme de numérisation de la FM (Frequency Modulation) est la DAB (digital audio broadcasting), lancée en 1995. L'adoption en mars 2004 de la norme DRM (digital radio mondiale) pour numériser le son sur bande AM (amplitude modulation) doit permettre de relancer la radio AM. Les deux normes DAB et DRM devraient coexister dans les postes radio numériques de demain. Des postes radio numériques existent déjà pour la DAB. Par ailleurs, les années 1990 voient les débuts de la radiotéléphonie cellulaire. Depuis 2000, la connexion à l'internet est possible par ondes radio. Des standards de transmission radio (802.11 et 802.16) sont définis par l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), l'organisme international de normalisation dans ce domaine. [Voir aussi: 802.11, 802.16, DAB, DRM, IEEE, numérique, radiotéléphonie, téléphonie mobile, web, webradio.]
La radiotéléphonie est la transmission radio-électrique de la voix (puis d'autres données) par faisceaux hertziens. La première liaison téléphonique par satellite reliant l'Europe aux Etats-Unis est inaugurée en 1962. Les années 1980 voient les débuts de l'utilisation de la fibre optique. Les années 1990 voient les débuts de la radiotéléphonie cellulaire, inaugurée par la Suède, et qui se généralise ensuite avec le téléphone de voiture et le téléphone portable. Le premier modèle de smartphone (téléphone mobile multimédia) est lancé en 2001. Le début des années 2000 voit la généralisation de la boucle locale radio, une technologie de transmission des données utilisable aussi bien pour la téléphonie que pour l’accès à l’internet, par le biais d'une antenne parabolique située sur le toit d'un bâtiment. [Voir aussi: appareil cellulaire, boucle locale radio, fibre optique, internet sans fil, smartphone, téléphonie mobile.]
La RAM (random access memory) est la mémoire vive de l’ordinateur, qui permet la lecture et l’écriture des données mais ne les conserve pas, contrairement à la ROM (read only memory), qui conserve ces données lorsque l’ordinateur est hors tension. La RAM se mesure en mégaoctets (Mo) ou gigaoctets (Go). [Voir aussi: octet, ROM.]
Utilisé par la Bibliothèque nationale de France (BnF) et nombre de bibliothèques francophones, RAMEAU (Répertoire d’autorité-matière encyclopédique et alphabétique unifié) est un ensemble hiérarchisé de mots-clés permettant d’indexer les documents afin de pouvoir les retrouver par sujets lors d'une recherche dans un catalogue. [Voir aussi: catalogage, indexation.]
Le RB (Rocket eBook) est le format lisible par le Rocket eBook Reader, qui est le logiciel de lecture du Rocket eBook, premier ebook (appareil de lecture) à voir le jour en 1999. En novembre 2000, le Rocket eBook est remplacé par le modèle REB 1100 du Gemstar eBook, dont la vente cesse en juin 2003. [Voir aussi: ebook (appareil de lecture), Gemstar eBook, logiciel de lecture, Rocket eBook.]
Le RDF (resource description framework) est un cadre procuré par le W3C (World Wide Web Consortium) pour certaines applications au format XML (extensible markup language), dont le RSS (really simple syndication). [Voir aussi: RSS, XML, W3C.]
Un "reader" est: (a) un logiciel de lecture d'ebooks, (b) un agrégateur permettant de lire les informations collectées à partir d'autres sites. [Voir: agrégateur, ebook, logiciel de lecture.]
La réalité virtuelle est une technologie permettant d’offrir à l’utilisateur un environnement virtuel en trois dimensions (3D) par le biais d’images de synthèse. [Voir aussi: 3D, image de synthèse, virtuel.]
Fondé en 1995 à Seattle (dans l'Etat de Washington, aux Etats-Unis), RealNetworks est un éditeur de logiciels audio et vidéo, qui lance la même année le RealAudio et le RealPlayer, deux logiciels de lecture audio et vidéo en téléchargement libre. Le RealPlayer devient l'un des principaux “players” du marché. RealNetworks lance ensuite Rhapsody, une plateforme de vente de musique en ligne sur abonnement, devenue elle aussi l'une des plus importantes du marché. Les fichiers musicaux sont au format Helix (le format maison) dans un premier temps, puis dans tous les formats du marché dans un deuxième temps. [Voir aussi: baladeur numérique, DRM, logiciel, player.]
Le RealPlayer est le logiciel de lecture audio et vidéo de la société RealNetworks. Il permet de décompresser un fichier numérique au format Helix (le format maison) pour pouvoir l'écouter et/ou le regarder. En juillet 2004, dans un souci d'ouverture aux autres formats, la nouvelle version de RealPlayer utilise le système de DRM (digital rights management) Harmony, qui permet de lire les fichiers musicaux dans différents formats (Helix, Windows media player et le format d'iPod) sur tous les baladeurs numériques du marché (Creative, iPod, iRiver, PalmOne, RCA, Rio et Samsung). [Voir aussi: logiciel, player, RealNetworks.]
En complément de la fonction "recherche simple" (par exemple un mot, ou alors le titre ou l'auteur pour un livre), les moteurs de recherche et les bases interactives (catalogues de bibliothèques, bases textuelles, etc.) proposent une fonction "recherche avancée" permettant de multiplier les critères de recherche et/ou d'utiliser des opérateurs boléens ("et", "ou", etc.). [Voir aussi: base interactive, moteur de recherche.]
La reconnaissance vocale regroupe l'ensemble des techniques permettant à l’ordinateur de reconnaître les mots énoncés par l’utilisateur. Ces techniques sont associées à celles de la synthèse vocale, qui permet à l’ordinateur d’émettre des sons correspondant à la prononciation des mots par l’être humain. Les recherches sur la reconnaissance vocale et la synthèse vocale débutent dès 1960. A terme, toutes deux devraient être intégrées dans tous les grands logiciels du marché. [Voir aussi: synthèse vocale.]
Lancé au printemps 2004 par le RLG (Research Libraries Group) suite à une phase pilote débutée en automne 2003, RedLightGreen est un catalogue collectif mondial en accès libre sur le web. Il est issu du RLG Union Catalog, qui est l'un des deux grands catalogues collectifs mondiaux, l'autre étant WorldCat, géré par la société OCLC (Online Computer Library Center). La mise en ligne de RedLightGreen inaugure une ère nouvelle. C'est en effet la première fois qu'un catalogue de cette importance est mis en accès libre sur le web. RedLightGreen est particulièrement destiné aux étudiants du premier cycle universitaire (préparant à la licence). Il comprend les notices de 130 millions de livres, avec des liens vers des informations spécifiques aux bibliothèques d'un campus donné (cote, version en ligne si celle-ci existe, etc.). Apres trois ans d'activité, le site est fermé en novembre 2006, et les usagers sont invités à utiliser WorldCat, dont la version web (version bêta) est en accès libre depuis août 2006. [Voir aussi: catalogue collectif mondial, RLG, RLG Union Catalog, WorldCat.]
Le reflowing est une technique permettant de reformater automatiquement un livre et sa pagination en fonction de la taille de l’écran utilisé. Les formats basés sur l’HTML (hypertext markup language) et le XML (extensible markup language) autorisent le reflowing. Le reflowing est possible pour tous les formats dérivant de l’OeB (open ebook), lui-même basé sur l'HTML/XML. Bien que le format PDF (portable document format) ne soit pas basé sur l’OeB, l’Adobe Acrobat version 5 permet de créer des documents PDF autorisant le reflowing, même si la numérotation des pages du document initial reste figée. En mai 2003, la version 6 de l'Adobe Acrobat permet le reflowing sans problème sur l'Adobe Reader, le nouveau logiciel remplaçant à la fois l'Acrobat Reader et l'Acrobat eBook Reader. [Voir aussi: Adobe Acrobat, Adobe Reader, HTML, logiciel de lecture, OeB, PDF, XML.]
Un réseau est un système permettant la communication des données entre des ordinateurs reliés les uns aux autres, soit localement au moyen de câbles spéciaux, soit sur de longues distances par le réseau téléphonique, le câble en fibres optiques, la boucle locale radio ou le satellite. L’objectif du réseau est le partage de ressources (contenu ou logiciels) entre plusieurs postes de travail sur un même site géographique (entreprise, université, etc.) ou sur des serveurs éloignés les uns des autres, à l’échelon local (ethernet), à l’échelon d’une collectivité (intranet et extranet) et à l’échelon mondial (internet). Pour l'internet, on a des réseaux locaux (ou LAN: local area networks), des réseaux sans fil (ou WLAN: wireless local area networks), des réseaux à l'échelle d'une ville (ou MAN: metropolitan area networks) et des réseaux à l'échelle d'une région (ou WAN: wide area networks). [Voir aussi: boucle locale radio, ethernet, extranet, internet, intranet, fibre optique, LAN, MAN, satellite, WAN, WLAN.]
Concept développé par Rafi Haladjian, fondateur de la société Ozone, le "réseau pervasif" représente la prochaine génération de l'internet, qui permettra de se connecter en tout lieu et en permanence sur tout type d'appareil à travers un réseau unique, omniprésent, accessible à l'intérieur comme à l'extérieur. "La nouvelle vague touchera notre monde physique, notre environnement réel, notre vie quotidienne dans tous les instants. Nous n'accéderons plus au réseau, nous l'habiterons." Les composantes futures de ce réseau (parties filiaires, parties non filiaires, opérateurs) seront transparentes à l'utilisateur final. Il sera toujours ouvert, assurant une permanence de la connexion en tout lieu. Il sera également agnostique en terme d'application(s), puisque fondé sur les protocoles mêmes de l'internet. (Source: Le rêve d'Ozone.) [Voir aussi: internet, Ozone, protocole, réseau.]
Une revue en ligne est une revue paraissant sous forme numérique, soit sur le web soit sous la forme d’un PDF (portable document format) à télécharger. Cette revue peut être disponible en accès libre et gratuit, ou sur abonnement gratuit ou payant. Elle peut être couplée ou non avec une revue imprimée. [Voir aussi: PDF, presse en ligne.]
RFId (radio frequency identification) signifie littéralement "identification par fréquences radio". Il s'agit d'un très petit émetteur qui est intégré dans un objet pour diffuser l' identité de celui-ci. La technologie RFId permet d'identifier un objet ou un produit à distance, par ondes radio, au moyen d'une puce électronique à identifiant unique. C'est la technologie utilisée dans les anti-vols de magasins. A terme, cette technologie est destinée à remplacer le code-barre sur les produits de consommation courante, avant de s'appliquer à d'autres biens et services. Alors qu'un code-barre ne peut être lu qu'à quelques centimètres de distance et selon un angle précis, une puce RFId permet une lecture dans un champ allant de 50 cm à 1,50 m. Cette puce peut être incorporée à des étiquettes pour la gestion des stocks. L'étiquette RFId est également appelée "étiquette électronique", "étiquette radio" ou encore "radio tag". Dès son lancement en 2004, cette étiquette est dénoncée par plusieurs organisations pour l'atteinte à la vie privée que représenterait son utilisation sur une personne. [Voir aussi: électronique, puce, radio.]
Le format RIFF (resource interchange file format) est un format d'encapsulation pour les applications multimédias. Ce format est défini par IBM et Microsoft pour faciliter la gestion des fichiers multimédias dans Windows, le système d'exploitation de Microsoft. [Voir aussi: IBM, Microsoft, multimédia, Windows.]
Fondé en 1980 en Californie, avec une antenne à New York, le Research Libraries Group (RLG, d'abord appelé Research Library Group) est une association regroupant des centaines d’organismes souhaitant améliorer l’accès à l’information dans les domaines de l’enseignement et de la recherche (dépôts d’archives, bibliothèques de musées, bibliothèques universitaires, bibliothèques publiques, bibliothèques de droit, bibliothèques techniques, bibliothèques d’entreprise, bibliothèques d’art, etc.). La principale réalisation du RLG est le RLG Union Catalog, débuté lui aussi en 1980. Au printemps 2004 (avec une version bêta disponible en automne 2003), une version web de ce catalogue est disponible en accès libre sous le nom de RedLightGreen. Après trois ans d'activité, le site est fermé en novembre 2006, et les usagers sont invités à utiliser WorldCat, le catalogue en ligne d'OCLC (Online Computer Library Center), dont la version web (version bêta) est lancée en août 2006. A la même date, le RLG est intégré à OCLC. [Voir aussi: bibliothèque, catalogue collectif mondial, OCLC, RedLightGreen, RLG Union Catalog, WorldCat.]
Créé en 1980 par le RLG (Research Libraries Group), RLIN (Research Libraries Information Network, voir la notice suivante) devient en 2003 le RLG Union Catalog. Le RLG Union Catalog est l’un des deux grands catalogues collectifs mondiaux, l’autre étant WorldCat, géré par OCLC (Online Computer Library Center). En 2003, le RLG Union Catalog comprend 126 millions de notices bibliographiques (correspondant à 42 millions de documents: livres, cartes, manuscrits, films, bandes sonores, etc.) émanant de bibliothèques et centres de documentation situés dans 300 pays différents (dépôts d’archives, bibliothèques de musées, bibliothèques universitaires, bibliothèques publiques, bibliothèques de droit, bibliothèques techniques, bibliothèques d’entreprise, bibliothèques d’art, etc.). Utilisé pour le catalogage, le prêt inter-bibliothèques ou encore le contrôle des archives et des manuscrits, ce catalogue collectif regroupe les notices de tous les organismes adhérents, avec si besoin plusieurs notices pour le même document (et non pas une seule notice par document comme dans WorldCat). 370 langues différentes y sont représentées, avec translittération des notices de documents publiés dans les langues JACKPHY (japonais, arabe, chinois, coréen, persan, hébreu et yiddish) et en cyrillique. En 2004, le RLG Union Catalog comprend 130 millions de notices. Au printemps 2004, une version web de ce catalogue est disponible en accès libre sous le nom de RedLightGreen, suite à une phase pilote lancée à l’automne 2003. Après trois ans d'activité, le site est fermé en novembre 2006, et le RLG est intégré à OCLC. [Voir aussi: catalogue collectif mondial, RedLightGreen, RLG, WorldCat.]
En 1980, le RLG (Research Libraries Group) débute RLIN (Research Libraries Information Network), un catalogue collectif différent du catalogue WorldCat d'OCLC (Online Computer Library Center) puisque, contrairement à WorldCat qui n'accepte qu'une notice par document, RLIN accepte plusieurs notices pour un même document. RLIN comprend 82 millions de notices en 1998. Des centaines de dépôts d'archives, bibliothèques de musées, bibliothèques universitaires, bibliothèques publiques, bibliothèques de droit, bibliothèques techniques, bibliothèques d'entreprise et bibliothèques d'art utilisent RLIN pour le catalogage, le prêt inter-bibliothèques et le contrôle des archives et des manuscrits. 365 langues y sont représentées, avec des notices translittérées pour les documents publiés dans les langues JACKPHY (japonais, arabe, chinois, coréen, persan, hébreu et yiddish) et en cyrillique. Une des spécialités de RLIN est l'histoire de l'art. Alimentée par 65 bibliothèques spécialisées, une section spécifique comprend 100.000 notices de catalogues d'expositions et 168.500 notices de documents iconographiques (photographies, diapositives, dessins, estampes ou affiches). Cette section inclut aussi les 110.000 notices de la base bibliographique Scipio, consacrée aux catalogues de ventes. En 2003, RLIN devient le RLG Union Catalog. [Voir aussi: bibliothèque, catalogue collectif mondial, JACKPHY, RLG, RLG Union Catalog, WorldCat.]
Le RNIS (réseau numérique à intégration de services) est une technologie permettant la transmission de données numériques à la vitesse de 128 Kbps (kilobits par seconde) par le biais des fils de cuivre de la ligne téléphonique standard (le réseau formé par ces fils de cuivre est le RTC: réseau téléphonique commuté). La ligne téléphonique est équipée d’un adaptateur spécifique aux deux extrémités, tout en permettant la transmission simultanée de la voix et du fax. Son correspondant anglais est l'ISDN (integrated services digital network). [Voir aussi: analogique, bps, numérique, RTC.]
Le terme "roaming" désigne le passage automatique d'une communication radio d'une antenne à une autre. Le roaming est très utilisé en téléphonie mobile, y compris pour l'international. [Voir aussi: radiotéléphonie, téléphonie mobile.]
Le Rocket eBook est le premier ebook (appareil de lecture) à voir le jour. Il est conçu en 1998 par la société californienne NuvoMedia, en partenariat avec la grande chaîne de librairies Barnes & Noble et le géant des médias Bertelsmann. Le Rocket eBook est commercialisé en 1999. NuvoMedia est ensuite racheté par Gemstar-TV Guide International en janvier 2000. Le successeur du Rocket eBook est le modèle REB 1100 du Gemstar eBook, construit sous le label RCA (appartenant à Thomson Multimedia) et commercialisé en novembre 2000 aux Etats-Unis. La gamme Gemstar eBook disparaît en juin 2003. [Voir aussi: ebook (appareil de lecture), Gemstar eBook.]
La ROM (read only memory) est la mémoire morte de l’ordinateur, qui permet de conserver les données lorsque l’ordinateur est hors tension, contrairement à la mémoire RAM (random access memory) ou mémoire vive, qui permet de lire et d'écrire des données mais ne les conserve pas. [Voir aussi: RAM.]
Selon Anne-Bénédicte Joly, écrivain et éditeur, "le roman est un récit mettant en scène une fiction, des personnages, un lieu et un espace temps. Il est généralement (de nos jours) en prose et de longueur variable. On peut l'opposer à la poésie. Il met en scène des personnages de papier avec une identité, une personnalité, une psychologie qui leur est propre. Ainsi définis, ils peuvent naviguer sur l'océan de la fiction. D'une manière courante, le roman est soit une pure fiction d'invention, soit une fiction plus personnelle; on parlera à ce moment d'autobiographie." (6 février 2005) Certains romanciers explorent les possibilités offertes par le numérique dans des romans multimédias, hypertextes et hypermédias. [Voir aussi: roman hypermédia, roman hypertexte, roman multimédia.]
Un roman hypermédia est un roman utilisant des liens hypermédias, à savoir des liens permettant l’accès à des graphiques, des images animées, des bandes sonores et des vidéos, en complément des liens hypertextes reliant entre eux des textes et/ou des images. [Voir aussi: lien hypermédia, roman hypertexte.]
Un roman hypertexte est un roman utilisant le lien hypertexte, qui permet de relier entre eux des documents textuels ou des images au moyen d’un lien activé d’un simple clic de souris. Le lien peut mener à une autre section de la même page web, à une autre page du même site web ou à une page située sur un autre site web. Ces liens hypertextes permettent toutes sortes de cheminements au narrateur et au lecteur, avec modification en profondeur du processus de création littéraire, jusque-là essentiellement linéaire. [Voir aussi: lien hypertexte, littérature numérique, roman hypermédia.]
Un roman multimédia est un roman combinant texte, graphiques, images, son et vidéo afin de produire des séquences fixes et animées, et permettant d’offrir toutes sortes de cheminements au lecteur. [Voir aussi: littérature numérique, multimédia.]
Le format RSS (really simple syndication) est un format de syndication du contenu web. Ce format permet aux webmestres de diffuser le nouveau contenu présent sur leur site pour lecture par un agrégateur. Pour un site de presse, ces informations comprennent par exemple les titres des articles avec un descriptif court et leur URL (uniform resource locator). Ces informations sont ensuite consultables en utilisant un agrégateur, à savoir un logiciel de lecture permettant de consulter simultanément les données RSS d'un grand nombre de sources. Le sigle RSS signifiait à l'origine "rich site summary", puis "RDF site summary" (RDF: resource description framework) avant de devenir "really simple syndication". Le RDF (resource description framework) est un cadre procuré par le W3C (World Wide Web Consortium) pour certaines applications au format XML (extensible markup language), dont le RSS (really simple syndication). [Voir aussi: agrégateur, format, RDF, syndication, XML, URL, web.]
Le RTC (réseau téléphonique commuté) est un réseau traditionnel de téléphonie fixe, conçu pour transmettre la voix et fonctionnant en mode analogique. Ce réseau permet également de transporter des données informatiques transitant via un modem. Il devient dans ce cas un RNIS (réseau numérique à intégration de services). [Voir aussi: analogique, modem, numérique, RNIS.]
Développé par la société Microsoft, le format RTF (rich text format) est un format permettant l'échange de fichiers entre plateformes (Windows, Macintosh, Linux, etc.) tout en conservant une présentation donnée (taille et police des caractères, espacement des lignes, présentation des paragraphes, numéro des pages, etc.) La plupart des traitements de texte acceptent un fichier RTF et permettent de convertir un fichier disponible dans un autre format en fichier RTF. [Voir aussi: format (fichier), Microsoft.]
Après avoir été le directeur de Flammarion Multimédia, Bruno de Sa Moreira co-fonde en mai 1998 avec Jean-Pierre Arbon (lui-même directeur de Flammarion) les éditions 00h00, premier éditeur au monde à vendre des ebooks. Le nom de 00h00 (qui se prononce: zéro heure) est choisi à dessein pour évoquer "cette idée d’origine, de nouveau départ", en faisant le pari de concilier édition électronique et commerce. Pas de stock, pas de contrainte physique de distribution, mais un très beau site, sur lequel on lit: "Internet est un lieu sans passé, où ce que l’on fait ne s’évalue pas par rapport à une tradition. Il y faut inventer de nouvelles manières de faire les choses." En septembre 2000, les éditions 00h00 sont rachetées par Gemstar-TV Guide International, une société américaine spécialisée dans les produits et services numériques pour les médias. 00h00 cesse ses activités en juin 2003, tout comme la branche eBook de Gemstar. [Voir aussi: ebook, éditeur en ligne, éditions 00h00, Gemstar-TV Guide International.]
La connexion par satellite est utilisée pour la téléphonie mobile, la visioconférence et l'internet. Situés en orbite basse, à moins de 2.000 kilomètres d’altitude, les satellites ont un temps de réponse de vingt millisecondes, correspondant à celui d’un câble en fibres optiques. En ce qui concerne l'internet, une connexion par satellite peut être relayée par la WiFi (wireless fidelity) au moyen d'antennes radio permettant de desservir une zone géographique donnée, par exemple un village. [Voir aussi: fibre optique, internet sans fil, téléphone portable, visioconférence, WiFi.]
Le scanner est un numériseur doté de capteurs sensibles à la lumière. Son système optique permet de balayer la surface d’un document imprimé (texte ou image) point par point en convertissant ces points en données numériques. Des scanners avec tourne-pages automatique sont utilisés pour la numérisation à grande échelle des bibliothèques, par exemple les modèles Digibook de la société i2S. [Voir aussi: bibliothèque numérique, i2S, numérique, numériseur.]
Architecte designer, Pierre Schweitzer crée en octobre 1996 le concept d’@folio (qui se prononce "a-folio"), dans le cadre d’un projet de design déposé à l’Ecole d’architecture de Strasbourg. Défini comme un baladeur de textes ou encore un support de lecture nomade, @folio est destiné à la lecture de textes glanés sur l’internet. Il cherche à mimer, sous forme électronique, le dispositif technique du livre, afin d’offrir une mémoire de fac-similés reliés en hypertexte pour faciliter le feuilletage. "@folio est un support de lecture nomade, écrit Pierre Schweitzer en janvier 2001. J'hésite à parler de livre électronique, car le mot 'livre' désigne aussi bien le contenu éditorial (quand on dit qu'untel a écrit un livre) que l'objet en papier, génial, qui permet sa diffusion. La lecture est une activité intime et itinérante par nature. @folio est un baladeur de textes, simple, léger, autonome, que le lecteur remplit selon ses désirs à partir du web, pour aller lire n'importe où. Il peut aussi y imprimer des documents personnels ou professionnels provenant d'un CD-Rom. Les textes sont mémorisés en faisant: 'imprimer', mais c'est beaucoup plus rapide qu'une imprimante, ça ne consomme ni encre ni papier. Les liens hypertextes sont maintenus au niveau d'une reliure tactile." En juillet 2002, Pierre Schweitzer crée la start-up iCodex pour développer et commercialiser @folio. [Voir aussi: @folio, baladeur numérique, hypertexte.]
Un script est un programme, une suite d'instructions ou un ensemble de commandes lancés par le système d'exploitation de l'ordinateur ou bien un autre programme. Dans le domaine du multimédia, le script désigne la suite d'instructions permettant de déterminer l'ordre des images et des sons, leur minutage, leur synchronisation, etc. [Voir aussi: multimédia, programme, système d'exploitation.]
Destinée aux cartes graphiques et aux cartes mères, la mémoire SDRAM (synchronous dynamic random access memory) est une mémoire vive (ou mémoire RAM: random access memory) dynamique synchrone qui va à la vitesse du processeur et permet donc de réduire ou d’éliminer le temps d’attente. Les ebooks (appareils de lecture) sont équipés d'une mémoire SDRAM. [Voir aussi: carte graphique, carte mère, ebook, processeur, RAM.]
Un séquenceur est un logiciel permettant à un ordinateur d'avoir les fonctionnalités d'un magnétoscope numérique. Tout comme le synthétiseur qui, lui, permet la synthèse des sons, le séquenceur est en général relié à l'ordinateur au moyen de l'interface MIDI (musical instrument digital interface). [Voir aussi: MIDI, numérique, ordinateur, synthétiseur.]
Un serveur informatique peut être un serveur web, un serveur proxy (qui héberge le double d’un site), un serveur de distribution de contenu, etc. Un réseau est en général composé d’un serveur, de postes de travail (regroupés dans un rayon géographique limité ou dispersés dans le monde entier) et de périphériques de stockage. Un serveur web est un serveur stockant les informations affichées sur le site web correspondant. Un serveur proxy est un serveur hébergeant le double d'un site web, appelé site miroir, pour diminuer le temps d’accès à ce site dans une zone géographique donnée. Un serveur de distribution de contenu permet par exemple de distribuer des ebooks (livres numériques), de la musique ou des films. [Voir aussi: périphérique, réseau, site miroir, site web.]
Le SGML (standard generalized markup language) est en fait un métalangage destiné à identifier la structure d’un texte au moyen d'une DTD (document type definition), avec ses caractéristiques telles qu’en-têtes, colonnes, marges ou tableaux, afin de conserver cette structure lors d’applications telles que la PAO (publication assistée par ordinateur) ou l’édition électronique. Les langages HTML (hypertext markup language) et XML (extensible markup language) sont dérivés du SGML. Les spécifications de l'HTML et du XML sont définies par le W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du développement du web. [Voir aussi: DTD, édition électronique, HTML, métalangage, PAO, XML, W3C, web.]
Un shareware (ou partagiciel) est un logiciel téléchargeable soumis au copyright et qui doit être acheté à l’auteur, le plus souvent à prix modique, après une période d’essai gratuite. A ne pas confondre avec freeware (ou gratuiciel), qui est un logiciel gratuit appartenant au domaine public. Le shareware s'applique aussi au livre numérique, par exemple dans le cas du lyber. [Voir aussi: copyright, freeware, lyber.]
Appelé aussi "favori", le signet a plusieurs fonctions: (a) Le signet permet de conserver l’adresse d’un site web dans un répertoire dédié du navigateur. (b) Le signet permet de marquer la page d’un ebook dans un logiciel de lecture. (c) Sur un site web, une section appelée "signets" rassemble une sélection d'autres sites web sur des sujets connexes. Par exemple, les Signets de la Bibliothèque nationale de France (BnF) "proposent une sélection commentée de ressources accessibles par Internet, choisies par les bibliothécaires de la BnF". (d) On peut stocker sa liste de signets sur le web, par exemple sur le site del.icio.us, et y avoir accès à partir de n'importe quel ordinateur. [Voir aussi: Bibliothèque nationale de France, ebook, logiciel de lecture, navigateur, site web, web.]
Lancé à l'initiative de l'IETF (Internet Engineering Task Force), le SIP (session initiation protocol) est un protocole de contrôle utilisé pour la téléphonie sur IP (internet protocol). Ce protocole est caractérisé par "sa grande souplesse, son évolutivité et son adaptation aux réseaux à large échelle". (R&D France Télécom) [Voir aussi: IETF, IP, protocole, téléphonie sur IP.]
Un site miroir est le double d’un site hébergé sur un autre serveur, afin de diminuer le temps d’accès à ce site dans une zone géographique donnée. Par exemple, le Net des études françaises (NEF), situé sur le serveur de l’Université de Toronto (Canada), dispose d’un miroir sur le site Translatio, situé sur le serveur de l’Ecole nationale supérieure (ENS) de Paris. Autre exemple, le Projet Gutenberg, grande collection mondiale de livres au format texte, dispose de 38 sites miroirs dans de nombreux pays. [Voir aussi: Net des études françaises, Projet Gutenberg, serveur.]
Hébergé sur un serveur web et défini par une adresse web, appelée aussi URL (uniform service locator), un site web est constitué d’un ensemble de pages web reliées par des liens hypertextes (reliant entre eux des textes et des images) et hypermédias (reliant des textes et des images à des graphiques, des images animées, des bandes sonores et des vidéos). Ces hyperliens sont utilisés au sein d’une même page web, au sein du même site web (pour relier les pages les unes aux autres) et vers d’autres sites web. La firme spécialisée Netcraft fait un décompte des sites web au fil des ans: un million de sites en avril 1997, 10 millions de sites en février 2000, 20 millions de sites en septembre 2000, 30 millions de sites en juillet 2001, 40 millions de sites en avril 2003, 50 millions de sites en mai 2004, 60 millions de sites en mars 2005, 70 millions de sites en août 2005, 80 millions de sites en avril 2006, 90 millions de sites en août 2006 et enfin 100 millions de sites web le 1er novembre 2006. La croissance rapide observée en 2006 est due à l'explosion des sites de petites entreprises et des blogs. [Voir aussi: adresse web, blog, lien hypermédia, lien hypertexte, serveur, URL.]
Lancé en août 2003 par Niklas Zennström et Janus Friis, Skype est un service gratuit de téléphonie sur l'internet. Pionnier de la téléphonie sur IP (internet protocol), Skype signe les débuts d'une nouvelle ère, celle de la téléphonie internet simple et gratuite. Conçu par la même équipe et selon le même principe que Kazaa, le très populaire logiciel d'échange de fichiers musicaux, Skype est un logiciel permettant de téléphoner gratuitement en mode P2P (peer-to-peer) à toute personne utilisant le même logiciel. Le succès est au rendez-vous. En janvier 2005, Skype est utilisé par près de 30 millions de personnes, avec 140.000 téléchargements par jour. Le logiciel est disponible pour les plateformes Windows, Mac et Linux. Les abonnés peuvent passer des appels vers des téléphones portables ou fixes, par le biais du service payant SkypeOut, à des prix défiant toute concurrence. En avril 2005, pour un prix modique, on peut également avoir un numéro de téléphone "classique" (SkypeIn) et une messagerie vocale (Skype Voicemail). Deux services inaugurés pour fêter les 100 millions de téléchargements du logiciel. Le début de la fin, donc, pour la téléphonie à un prix prohibitif. Fin 2005, Skype est racheté par eBay, géant du commerce en ligne, pour 2,6 milliards de dollars US, et poursuit son expansion avec l'introduction de nouveaux services. En décembre 2006, Skype compte à son actif 4,4% des appels internationaux à l'échelle mondiale. En janvier 2007, Niklas Zennström et Janus Friis lancent Joost, un service de télévision sur l'internet en mode P2P. [Voir aussi: internet, Joost, Kazaa, logiciel, P2P, téléchargement, téléphonie sur IP.]
Toujours à l’état expérimental en 2005, le SmartPaper est un matériau indéfiniment réutilisable ayant la souplesse du papier plastifié. Tout comme le papier traditionnel, il est produit en rouleaux mais, contrairement au papier traditionnel, le continu (textes et images) est affichable, modifiable et effaçable électroniquement. Dénommée gyricon, la technique d’affichage correspondante est mise au point à partir de 1997 par des chercheurs de PARC (Palo Alto Research Center), le centre Xerox de la Silicon Valley (Californie). Prises entre deux feuilles de plastique souple, des millions de micro-alvéoles contiennent des microbilles bicolores (un côté noir et un côté blanc) en suspension dans un liquide clair. Chaque bille est pourvue d’une charge électrique. Une impulsion électrique extérieure permet la rotation des billes, et donc le changement de couleur, afin d’afficher, de modifier d’ou effacer des données. La commercialisation du SmartPaper est assurée par la société Gyricon, créée en décembre 2000 dans ce but. Le marché pressenti est d’abord celui de l’affichage commercial, appelé SyncroSign, avec affichage des données via la WiFi (wireless fidelity). Ce marché débute en 2004, avec des panneaux d'affichage pour magasins et aéroports et des affichettes de promotion. Sont prévus dans un deuxième temps le papier électronique et le journal électronique. [Voir aussi: gyricon, journal électronique, papier électronique, WiFi.]
Appelé aussi téléphone multimédia ou encore téléphone intelligent, un smartphone est un téléphone portable multimédia doublé d'un PDA (personal digital assistant). Le smartphone dispose d’un écran couleur, du son polyphonique et de la fonction appareil photo. Il propose les diverses fonctions de l’assistant personnel: agenda, dictaphone, lecteur d’ebooks, lecteur de musique, etc. Commercialisé en 2001, le modèle précurseur est le Nokia 9210, qui utilise la plateforme Symbian OS. Apparaissent ensuite le Nokia Series 60, le Sony Ericsson P800, puis les modèles de Motorola et de Siemens. Les smartphones représentent 3,7% des téléphones portables en 2004. 90 millions de smartphones sont vendus en 2006, soit 9% de tous les téléphones portables vendus (un milliard). [Voir aussi: logiciel de lecture, multimédia, Nokia, PDA, photo numérique, Symbian OS, téléphone portable, téléphonie mobile.]
Un smiley est une marque typographique permettant à l’internaute d’exprimer son humeur dans un courriel, un message instantané, un SMS (short message service), etc. Pour ne prendre qu’un exemple, ":-)" exprime un sourire (en penchant la tête, avec un peu d'imagination, on voit deux yeux, un nez, et une bouche qui sourit). Une liste de smileys est présente dans Dicofr.com. [Voir aussi: courriel, messagerie instantanée, SMS.]
Le SMS (short message service) est un service de minimessages permettant aux utilisateurs de téléphones portables (et de smartphones à partir de 2002) de communiquer au moyen de messages textuels courts tapés sur le clavier du téléphone, avec 160 caractères maximum pour les alphabets latins et 70 caractères maximum pour les langues non latines telles que l'arabe, le chinois ou le japonais. Vu la place réduite, les messages sont souvent tapés en langage simplifié utilisant la phonétique et les abréviations. Dès son apparition, ce service enregistre un succès phénoménal. Fin 2002, le SMS a une version multimédia dénommée MMS (multimedia messaging service), qui peut être envoyé à partir d'un smartphone. [Voir aussi: MMS, smartphone, téléphone portable.]
La société de l’information est une société dans laquelle la création, l’organisation et la distribution de l’information deviennent la principale activité économique et culturelle. Ses outils sont les ordinateurs et les télécommunications. Elle succède à la société industrielle, qui a elle-même succédé à la société agraire. Le concept d’une société de l’information est développé dans les années 1960 par Marshall McLuhan, professeur à l’Université de Toronto (Canada). Esprit visionnaire, Marshall McLuhan prédit que les médias de communication transformeront le monde en un "village global". [Voir aussi: information, McLuhan Marshall, ordinateur, télécommunications.]
Implantée dans la Silicon Valley (Californie), la société Softbook Press conçoit en 1998 le Softbook Reader, deuxième ebook (appareil de lecture) du marché (le premier étant le Rocket eBook de la société NuvoMedia), en partenariat avec les grandes maisons d’édition Random House et Simon & Schuster. Softbook Press est racheté par Gemstar-TV Guide International en janvier 2000. [Voir aussi: ebook (appareil de lecture), Gemstar-TV Guide International, NuvoMedia, Rocket eBook, Softbook Reader.]
Conçu en 1998 par la société californienne Softbook Press, le Softbook Reader est le deuxième ebook (appareil de lecture) à voir le jour, peu après le Rocket eBook de la société NuvoMedia. Le Softbook Reader est commercialisé en 1999. Tout comme NuvoMedia, SoftBook Press est racheté par Gemstar-TV Guide International en janvier 2000. Le successeur du Softbook Reader est le modèle REB 1200 du Gemstar eBook, construit sous le label RCA (appartenant à Thomson Multimedia) et commercialisé entre novembre 2000 et juin 2003 aux Etats-Unis. [Voir aussi: ebook (appareil de lecture), Gemstar eBook, Rocket eBook.]
En octobre 2006, Sony lance aux Etats-Unis le Sony Reader, un appareil de lecture (ebook) disposant d'un écran souple utilisant la technologie E Ink, une technologie d'affichage utilisant l'encre électronique. Le Sony Reader coûte 350 dollars US. Le lancement du Sony Reader fait suite au lancement du Librié au Japon en avril 2004. Coproduit par Sony, Philips et E Ink, le Librié utilise lui aussi la technologie E Ink. [Voir aussi: ebook (appareil de lecture), E Ink, Librié.]
Envoyé à un grand nombre de personnes à la fois, par le biais d’une liste de diffusion, le spam est un courriel non sollicité, à caractère souvent commercial. Appelé aussi pourriel (contraction de "pourriture" et "électronique") par les Québécois puis une partie de la communauté francophone. En théorie, l’envoi de spams est interdit par la nétiquette. En pratique, les spams inondent nos boîtes aux lettres électroniques. Aux Etats-Unis, l’Etat de Washington est le premier à adopter une législation anti-spam, dès avril 1998. En 2003, plus de la moitié des Etats disposent de lois contre le spam. La Californie adopte une loi sévère en septembre 2003, avec entrée en vigueur le 1er janvier 2004. Au niveau fédéral, un projet de loi (Reduction in Distribution of Spam Act) est présenté en mai 2003. Une législation similaire est entérinée début 2003 par l'Union européenne, avec transposition dans les législations nationales requise en octobre 2003. De par la nature de l’internet, réseau mondial, on s’interroge toutefois sur l’efficacité de telles législations. Certains penchent plutôt pour un système de fortes amendes à l’encontre des sociétés émettrices de spams. D’autres considèrent que seules des solutions logicielles permettront de lutter efficacement contre les spams. En 2006, le nombre de spams double par rapport à 2005 et représenterait 90% de l'ensemble des courriels. Arrive aussi le spit, qui est un spam destiné à la téléphonie sur IP (internet protocol). [Voir aussi: courriel, internet, logiciel, nétiquette, spit, téléphonie sur IP.]
Développé à l'origine par le minirézo pour la gestion du site uZine et mis à la disposition de tous, SPIP (système de publication pour l'internet) permet à tout un chacun de publier sur le web sans connaissance technique particulière et sans devoir maîtriser le langage HTML (hypertext markup language). Sous licence de logiciel libre GPL (general public license), SPIP peut être librement utilisé pour créer un site web, que celui-ci soit personnel, associatif, institutionnel ou marchand. SPIP permet de réaliser des sites web en plusieurs langues. [Voir aussi: GPL, HTML, logiciel libre, site web.]
Le spit est un spam destiné à la téléphonie sur IP (internet protocol). Il s'agit d'un appel téléphonique non sollicité proposant au receveur des produits contrefaits ou l'achat d'actions. [Voir aussi: spam, téléphonie sur IP.]
La technique du spoofing désigne le recours à un faux/vrai courriel, à savoir l'utilisation frauduleuse de l'adresse électronique d'un tiers pour envoyer un message, le message étant souvent un spam doublé d'un virus ou d'un spyware (logiciel espion). Pour résumer, le message semble provenir d'une adresse bien réelle sinon officielle, détournée pour l'occasion, afin que l'usager tombe dans le panneau. Cette technique permet de récupérer des informations sur le/la propriétaire de la machine infectée, par exemple ses codes d'accès bancaires. Le spoofing est souvent couplé avec le phishing ("hameçonnage"). [Voir aussi: courriel, phishing, spam, spyware.]
Le spyware est un logiciel espion ou un cookie espion qui s'installe dans un ordinateur à l'insu de son utilisateur. Le but étant un suivi de son activité en enregistrant ses habitudes sur le web, ses mots de passe et les mots saisis sur le clavier. Des logiciels spécifiques permettent à l'usager de scanner régulièrement son disque dur pour se débarrasser des intrus et/ou se protéger des intrusions. Un exemple de logiciel anti-spyware est le logiciel Ad-Aware de la société Lavasoft. [Voir aussi: cookie, freeware, logiciel, shareware.]
Le SSL (secure sockets layer) est un protocole de cryptage largement utilisé pour assurer la sécurité et la confidentialité des informations transitant par l'internet. Développé par Netscape, en collaboration avec Microsoft, le SSL devient un standard inclus dans la plupart des navigateurs et des serveurs web. A ce protocole, toujours très utilisé, succède maintenant le protocole TLS (transport layer security), non compatible avec le protocole SSL. [Voir aussi: cryptage, navigateur, protocole, serveur, TLS.]
Le terme "stéréo" est l'abrégé du nom "stéréophonie" ou de l'adjectif "stéréophonique". Le son stéréophonique donne à l'auditeur (radio) ou au spectacteur (télévision) l'impression d'être en face d'une source sonore réelle, par exemple un orchestre. Le son est en fait enregistré séparément, en deux ou plusieurs points différents, et reproduit de manière identique grâce à l'utilisation de deux ou plusieurs haut-parleurs ou enceintes. Le son stéréophonique standard (2 enceintes) est numérisé sous forme de fichiers MP3. Le son stéréophonique 5.1 (5 enceintes et un caisson de basses) est numérisé sous forme de fichiers MP3 Surround. [Voir aussi: 5.1, MP3, MP3 Surround, télévision.]
Le streaming est une technologie permettant d'écouter et/ou de voir un fichier audio ou vidéo au fur et à mesure de son téléchargement (au lieu de devoir attendre la fin du téléchargement), ou alors sans avoir à le télécharger. Cette technologie est popularisée par l'éditeur de logiciels RealNetworks. Le streaming nécessite un logiciel intermédiaire, par exemple le RealPlayer de RealNetworks. [Voir aussi: audio, logiciel, RealNetworks, téléchargement, vidéo.]
Une suite bureautique est un ensemble de logiciels de bureau, regroupant le plus souvent un traitement de texte, un tableur et une base de données, auxquels peuvent s'ajouter des outils de dessin, de calcul et de présentation des données. OpenOffice.org est une suite bureautique gratuite disponible pour de nombreuses plateformes (Windows, Mac, Linux, etc.) et dans de nombreuses langues. OpenOffice.org utilise le format ouvert OpenDocument, appelé aussi ODF (open document format). [Voir aussi: logiciel, OpenDocument.]
Basée au Royaume-Uni, la société Symbian est créée en juin 1998 par plusieurs géants des télécommunications: Nokia, Motorola, Panasonic, Psion, Siemens, Sony et Sony Ericsson. Symbian développe le système d'exploitation Symbian OS, destiné aux appareils cellulaires (smartphones et successeurs). Le premier modèle de smartphone, le Nokia 9210, est commercialisé en 2001. Motorola revend ses parts à Nokia et à Psion en septembre 2003. Psion revend ses parts à Nokia en février 2004. [Voir aussi: appareil cellulaire, smartphone, Symbian OS, téléphonie mobile.]
Développé par la société Symbian, le système d’exploitation Symbian OS (operating system) est la plateforme équipant la majorité des smartphones, un smartphone étant un téléphone portable multimédia doublé d'un assistant personnel. Le premier appareil utilisant la plateforme Symbian OS est le précurseur Nokia 9210, un smartphone commercialisé en 2001. Il est suivi au printemps 2003 par les smartphones Nokia Series 60 et Sony Ericsson, puis par les modèles lancés par Motorola et Siemens. Les smartphones équipés du Symbian OS sont au nombre de 6,67 millions en 2003 et 14,38 millions en 2004. [Voir aussi: appareil cellulaire, Nokia, smartphone, Symbian, système d’exploitation.]
Le terme "synchrone" définit un mode de communication exigeant la simultanéité de l’émission et de la réception des informations, par exemple le téléphone ou la messagerie instantanée. La communication asynchrone, elle, permet la non-simultanéité de l’émission et de la réception, par exemple le courriel. [Voir aussi: asynchrone, courriel, messagerie instantanée, téléphonie.]
La syndication consiste à mettre à disposition les nouvelles informations de son site web par le biais d'un fil de syndication (souvent appelé fil RSS, fil Atom ou fil XML), afin que celles-ci puissent être collectées par un agrégateur, à savoir un logiciel de lecture permettant à l'usager de lire en un seul point les informations émanant de nombreux sites sans devoir aller consulter les sites eux-mêmes. Pour un site de presse, les informations procurées par le webmestre dans le fil de syndication comprennent par exemple les titres des articles avec un descriptif court et leur adresse URL (uniform resource locator). L'usager souhaitant s'abonner utilise un petit bouton cliquable, souvent orange, pour avoir l'adresse URL du fil de syndication. Utilisée à l'origine pour suivre l'actualité sur des sites de presse, des forums ou des blogs, la syndication est désormais utilisée dans de nombreux autres domaines, par exemple pour recevoir les titres des dernières publications, les annonces des nouveaux logiciels ou la liste des produits d'un site marchand. La syndication de contenu se fait le plus souvent en utilisant le format RSS (really simple syndication) ou le format Atom. Basés sur le format XML (extensible markup language), ils fournissent tous deux un système simple de publication de listes (articles, livres, logiciels, etc.) via un logiciel ou une application web. [Voir aussi: Atom, blog, forum, presse en ligne, RSS, web.]
La synthèse d'images est l’ensemble des techniques et logiciels permettant de créer des images synthétiques, à savoir des images numérisées en 3D (trois dimensions). Une image synthétique de qualité satisfaisante nécessite une résolution d'écran élevée et une capacité de stockage en proportion. Par exemple, le stockage d'une image d’une résolution de 1.024 × 1.024 pixels nécessite 1 Mo (mégaoctet) de mémoire. Pour pouvoir faire de la synthèse d’images, un ordinateur doit être muni d'une carte d'accélération à base de microprocesseurs et d'un processeur graphique. [Voir aussi: 3D, image de synthèse, microprocesseur, pixel, processeur graphique.]
La synthèse du son est la technique utilisée dans la musique électronique: création de nouveaux sons d'une part, modification ou transformation de sons numérisés et enregistrés d'autre part. L'appareil qui génère et manipule les sons électroniquement est un synthétiseur. [Voir aussi: numérique, numérique (son), numérisation, musique en ligne, synthétiseur.]
La synthèse vocale (ou synthèse de parole) est la technologie utilisée pour qu'un ordinateur puisse émettre des sons correspondant à la prononciation des mots par l’être humain. Cette technologie est associée à celle de la reconnaissance vocale, l’ordinateur devant auparavant reconnaître les mots énoncés par l’utilisateur. Les recherches sur la synthèse vocale et la reconnaissance vocale débutent dès 1960. La synthèse vocale est utilisée pour la lecture d’un audiobook (livre audionumérique). La conversion du fichier numérique en voix synthétique est effectuée au moyen d’un logiciel appelé synthétiseur vocal. [Voir aussi: audiobook, reconnaissance vocale, synthétiseur vocal.]
A l'origine, le synthétiseur est un appareil qui génère et manipule les sons électroniquement. Il reproduit et étend des sons d'instruments de musique existants, ou alors il en crée de nouveaux. Les ondes produites sont modifiées dans leur durée, leur tonalité et leur qualité par l'utilisation d'amplificateurs, de systèmes de mixage, de réverbérateurs, de filtres, de séquenceurs ou de modulateurs de fréquence. A l'ère informatique, le synthétiseur est aussi l'appareil et/ou le logiciel permettant la synthèse des sons, soit à partir de leur définition physique (fréquence, hauteur, intensité, etc.), soit à partir de sons préalablement numérisés et enregistrés. Les synthétiseurs sont en général reliés à des ordinateurs et à des séquenceurs au moyen de l'interface MIDI (musical instrument digital interface). [Voir aussi: logiciel, MIDI, numérisation, ordinateur, séquenceur.]
Un synthétiseur vocal (ou synthétiseur de parole) est un logiciel fabriquant une phrase à partir de mots ou de phonèmes pré-enregistrés. Si le phonème correspond généralement à une lettre, une lettre peut correspondre à plusieurs phonèmes (par exemple "o" ouvert ou fermé). Les diphtongues ("on", "an", "un", etc.) représentent un seul phonème. La langue française compte 40 phonèmes. Pour synthétiser la parole, l'ordinateur effectue une transcription phonétique à partir d'un texte alphabétique. Il prend en compte les règles de la langue utilisée et tente de résoudre ses ambiguïtés. Un calculateur rétablit ensuite la prosodie de la phrase à prononcer (ton, intonation, accent et durée) et régit les éléments de commande des circuits acoustiques. Un exemple de synthétiseur vocal est le logiciel JAWS de la société Freedom Scientific, qui fonctionne sous plateforme Windows. En lisant l'information disponible à l'écran, JAWS permet à une personne aveugle d'accéder aux principales applications logicielles et à l'internet. [Voir aussi: audiobook, logiciel, synthèse vocale, synthétiseur.]
Un système d’exploitation est un programme de base permettant à l’ordinateur de contrôler les périphériques (écran, clavier, souris, imprimante, etc.), d’organiser le système de classement du disque dur et de faire fonctionner d’autres programmes. Appelé aussi plateforme ou encore OS (operating system). Le premier système d'exploitation pour ordinateur personnel est le DOS (disc operating system). Les systèmes d’exploitation les plus connus sont MS DOS (Microsoft disc operating system) puis Windows (développés tous deux par Microsoft), Mac OS puis Mac OS X (développés tous deux par Apple) et Linux (développé par Linux). Les PDA (personal digital assistants) ont un système d’exploitation spécifique, les plus utilisés étant le Palm OS (développé par Palm) et le Pocket PC (développé par Microsoft). Les smartphones utilisent le plus souvent le système d’exploitation Symbian OS (développé par Symbian). [Voir aussi: DOS, Linux, Mac OS, Mac OS X, MS DOS, Palm OS, PDA, Pocket PC, Symbian OS, Windows.]
Une tablette PC est une tablette informatique à mi-chemin entre l’ordinateur portable et le PDA (personal digital assistant). Le clavier est remplacé par un écran tactile. Les premières tablettes PC sont lancées en novembre 2002 (14 modèles différents), tout comme le système d’exploitation correspondant (Windows XP Tablet PC Edition) et une version compatible du logiciel de lecture Microsoft Reader. Certains fabricants, IBM en tête, sont assez sceptiques sur l’intérêt de la tablette PC et misent plutôt sur l’ordinateur ultra-portable. Il semblerait toutefois qu'il existe un marché pour les deux. 72.000 tablettes sont vendues en 2002, pour moitié aux Etats-Unis et pour moitié en Asie. Un rythme soutenu suit en 2003. La commercialisation à grande échelle débute en 2004. [Voir aussi: logiciel de lecture, Microsoft Reader, ordinateur portable, PDA, Windows.]
Développé par John Bradley, informaticien au King's College London (Royaume-Uni), et Geoffrey Rockwell, professeur à l'Université McMaster (Canada), TACTweb (TACT: text analysis computing tools) est un logiciel de recherche de données textuelles en ligne. Ce logiciel gratuit peut être paramétré facilement pour créer des bases textuelles en ligne sans devoir être un programmeur de haut niveau. Professeur au département d’études françaises de l’Université de Toronto (Canada), Russon Wooldridge est le créateur de ressources littéraires librement accessibles en ligne. En mai 2001, il explique: "La dernière version de TACTweb permet dorénavant de construire des bases interactives importantes comme les dictionnaires de la Renaissance (Estienne et Nicot; base RenDico), les deux principales éditions du Dictionnaire de l’Académie française (1694 et 1835), les collections de la Bibliothèque électronique de Lisieux (base LexoTor), les oeuvres complètes de Maupassant, ou encore les théâtres complets de Corneille, Molière, Racine, Marivaux et Beaumarchais (base théâtre 17e-18e). À la différence de grosses bases comme Frantext ou ARTFL (American and French Research on the Treasury of the French Language) nécessitant l’intervention d’informaticiens professionnels, d’équipes de gestion et de logiciels coûteux, TACTweb, qui est un gratuiciel que l’on peut décharger en ligne et installer soi-même, peut être géré par le chercheur individuel créateur de ressources textuelles en ligne." TACT et TACTweb sont présentés plus en détail dans un article de Russon Wooldridge et Emilie Devriendt. [Voir aussi: ARTFL, ATILF, base interactive, dictionnaire en ligne, Wooldridge Russon.]
Le protocole TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol) regroupe l’ensemble des protocoles de communication utilisés sur l’internet pour la transmission des données (TCP: transmission control protocol) et l'échange des données d'un point à un autre (IP: internet protocol). Créé par Vinton Cerf et Bob Kahn en 1974, le protocole TCP/IP est à la base de l’internet, qui débute donc à cette date et se développe fortement à partir de 1983. [Voir aussi: Cerf Vinton, internet, protocole.]
Le téléchargement est le transfert à distance de fichiers, données ou programmes d’un ordinateur vers un autre ordinateur, via l’internet. De nombreux logiciels sont disponibles en téléchargement gratuit, à commencer par les logiciels de lecture (par exemple l'Adobe Reader, le Microsoft Reader et le Mobipocket Reader) et les logiciels de traduction (par exemple Wordfast). Les ebooks sont eux aussi disponibles en téléchargement à partir de librairies numériques ou de sites d’éditeurs en ligne. La même remarque vaut pour la musique en ligne ou encore les films, disponibles à partir de plateformes dédiées. [Voir aussi: éditeur en ligne, librairie numérique, logiciel de lecture, logiciel de traduction, musique en ligne.]
Le terme "télécommunications" est un terme générique qui inclut toute transmission, émission ou réception de signes, de signaux, de textes, d'images et de sons, ou encore toute information transmise par le biais d'un système électrique, radio-électrique, électromagnétique ou optique. [Voir aussi: information.]
La télématique est l'ensemble des techniques associant l’informatique et les télécommunications. [Voir aussi: informatique, télécommunications.]
Le téléphone des années 2000 se décline en plusieurs versions. Après une longue carrière, débutée en 1877, le téléphone fixe traditionnel est en perte de vitesse. Lui succèdent le téléphone portable (dit aussi mobile ou cellulaire) et le smartphone (appelé aussi téléphone intelligent ou téléphone multimédia), qui véhiculent non seulement la voix mais aussi les SMS (short message services), le courriel, la photo, la vidéo et le web. Le téléphone internet permet de téléphoner à partir de son ordinateur. Le téléphone WiFi (wireless fidelity) permet d'utiliser le réseau internet passer par un ordinateur. En attendant d'autres modèles. [Voir aussi: courriel, smartphone, SMS, téléphone portable, téléphonie, téléphonie mobile, téléphonie sur IP, WiFi.]
Apparu en 2004, le téléphone internet est un combiné se raccordant à l’ordinateur via un port USB (universal serial bus). Ce type d’appareil offre une alternative à l’utilisation d’un casque avec écouteurs et micro. Apparus en 2005, certains modèles sans fil communiquent avec l’ordinateur via une liaison Bluetooth. D’autres appareils peuvent être utilisés à la fois pour la téléphonie fixe (ligne traditionnelle) et la téléphonie sur IP (internet protocol). [Voir aussi: Bluetooth, téléphonie sur IP, USB.]
Appelé aussi téléphone mobile ou téléphone cellulaire, un téléphone portable est un téléphone utilisant les ondes radio (transmission radio-électrique par voie hertzienne) pour l’acheminement de la voix et autres données: SMS (short message service), courriel, internet, MMS (multimedia messaging service). La principale norme de transmission est la norme GSM (global system for mobile telecommunications), utilisée depuis 1992. Apparu en 2001, le smartphone est un téléphone portable doublé d’un PDA (personal digital assistant), complété fin 2002 par un écran couleur, un son polyphonique et une fonction appareil photo. Les téléphones portables de 3e génération (3G) apparaissent courant 2004, avec une vitesse accrue pour la transmission des données, ce qui permet la visiophonie, le téléchargement de musique et de vidéos, et l'utilisation des blogs et les chats. En février 2004, 1,3 milliard de personnes possèdent un téléphone portable. Les pays venant en tête sont la Chine, les Etats-Unis, l'Inde et l'Indonésie. 620 millions de téléphones portables sont vendus dans le monde en 2004, 780 millions en 2005 et un milliard en 2006. On comptabilise 2,6 milliards de portables en 2006, la hausse provenant principalement de la Russie, du Brésil et des pays d'Asie. [Voir aussi: 3G, GSM, MMS, musique en ligne, photo numérique, radiotéléphonie, smartphone, SMS, téléphonie mobile.]
Le terme "téléphonie" est un terme générique recouvrant à la fois l’activité des opérateurs de téléphonie (fixe, mobile et internet) et celle des fabricants d'appareils. A ce jour, une communication téléphonique entre deux abonnés peut s'effectuer au moyen d'un téléphone fixe, d'un téléphone mobile ou d'un logiciel de téléphonie via l'internet. La solution la plus ancienne est la téléphonie fixe, par le biais du réseau téléphonique commuté (RTC). La téléphonie mobile utilise un système de transmission radio-électrique via les réseaux GSM (global system for mobile communications), GPRS (general packet radio service) et UMTS (universal mobile telecommunications service). En pleine expansion, la téléphonie sur IP (internet protocol) est une téléphonie à moindre coût utilisant le réseau internet, et basée sur un échange de données numériques transitant par paquets. [Voir aussi: GPRS, GSM, RTC, téléphone, téléphonie mobile, téléphonie sur IP, UMTS.]
La téléphonie mobile recouvre tout à la fois l’activité des opérateurs de téléphonie mobile et celle des fabricants d'appareils cellulaires (téléphone portable, smartphone et successeurs). La principale norme de transmission est la norme GSM (global system for mobile communications), utilisée depuis 1992. Après la téléphonie mobile de 1e génération (1G) dans les années 1980, la téléphonie mobile de 2e génération (2G) est caractérisée notamment par la numérisation de la voix, le SMS (short message service) et l'apparition du multimédia. L'année 2004 voit les débuts de la téléphonie mobile de 3e génération (3G), basée sur le standard 3GSM (3G + GSM) ou le standard UMTS (universal mobile telecommunications system). Avec un téléphone qui permet de prendre des photos, d'écouter de la musique, d'utiliser l'internet ou de regarder une vidéo. En 2005 et 2006, la Chine et le Japon préparent déjà la téléphonie mobile de 4e génération (4G). [Voir aussi: 2G, 3G, 3GSM, 4G, GSM, téléphone, téléphone portable, smartphone, UMTS.]
Appelée aussi "voix sur IP" (internet protocol) ou "VoIP" (voice over internet protocol), la téléphonie sur IP est la téléphonie utilisant l'internet, avec transit de la voix par paquets. Qu'est-ce à dire? La voix est numérisée et les données obtenues sont segmentées par paquets. Ces paquets sont ensuite envoyés par IP, en utilisant les protocoles en vigueur tels que le protocole SIP (session initiation protocol) et le protocole H.323. Près de 25 milliards de minutes sont échangées par IP en 2003, contre 19 milliards en 2002 et 150 millions en 1998. En 2004, la téléphonie sur IP représente près de 15% des appels internationaux, avec un coût très bas sinon nul. Skype est le service de téléphonie sur IP le plus connu. [Voir aussi: H.323, internet, IP, protocole, SIP, Skype, téléphonie.]
Le télétravail est un travail exercé à distance en utilisant les modes de communication électroniques, télématiques et informatiques: téléphone, fax, internet, etc. [Voir aussi: internet, télécommunications.]
La télévision est un "dispositif de transmission instantanée d'images, par câble ou par ondes hertziennes" (encyclopédie Encarta). Auquel s'ajoutent ensuite le satellite, avec ses paraboles ornant les toits et les balcons, puis le câble. En 1996, la télévision se marie avec l'internet grâce au système web TV, qui permet de se connecter directement à l'internet à partir de son téléviseur. Peu après, on peut aussi regarder la télévision sur l'écran de son ordinateur. Au début des années 2000, tout comme pour l'ordinateur, l'écran LCD (liquid crystal display) ultra-plat concurrence l'écran cathodique classique. On assiste également aux débuts de la télévision numérique, notamment avec la DTTV (ou DTT: digital terrestrial television). En 2006 apparaissent les grands écrans branchés à l'ordinateur pour contempler tout à loisir les vidéos et films choisis sur le web. En mai 2007 débute une nouvelle ère télévisée avec le lancement de Joost, un service gratuit de télévision sur l'internet permettant de regarder les grandes chaînes de télévision sur son ordinateur. [Voir aussi: image numérique, Joost, LCD, satellite, vidéo.]
Le protocole Telnet (terminal network protocol) est un protocole d’application définissant l’émulation d’un terminal sur l’internet. Ce protocole permet d’ouvrir une connexion avec un serveur à distance comme si on le consultait sur place. Pour ne prendre qu’un exemple, avant d’être possible directement sur le web, la consultation à distance d’un catalogue de bibliothèque est d’abord effectuée par le biais de Telnet. [Voir aussi: internet, protocole, terminal.]
Un terminal est un périphérique comprenant un clavier, un écran et un circuit de contrôle, parfois combinés en une seule unité. Le terminal communique à distance avec un ordinateur central par l’intermédiaire d’une ligne ou d’un réseau de transmission des données. [Voir aussi: ordinateur, périphérique, réseau.]
Le premier modèle de terminal internet est le webpad, apparu en 2001. Cet ordinateur-écran sans disque dur dispose d’une connexion sans fil à l’internet. L’écran couleur tactile à cristaux liquides (ou LCD: liquid crystal display) au format A4 est complété par quelques boutons de navigation. [Voir aussi: LCD, webpad.]
Destiné en priorité aux écrits mathématiques, techniques et informatiques, TeX est un format de composition créé par Donald Knuth et appartenant au domaine public. Il devient rapidement le standard pour la composition des textes mathématiques et des documents comprenant de nombreux symboles techniques. Les logiciels afférents peuvent être trouvés sur le Comprehensive TeX Archive Network (CTAN). Le système de composition correspondant est LaTeX, qui permet donc de faciliter l'utilisation de TeX. Ne pas confondre TeX avec le format texte (TXT), dont l'extension de fichier est ".txt". [Voir aussi: format, LaTeX, TXT.]
Un texte électronique peut être produit directement sous forme numérique ou alors numérisé à partir d’un document imprimé. Le format de base est le format TXT (text, défini par l'extension de fichier ".txt") qui, s’il n’est pas toujours très attractif pour le lecteur (pas de paramétrage), a l’avantage d’être lisible sur tout type de machine, plateforme et logiciel. Le texte électronique a plusieurs qualités essentielles: un fichier peu volumineux, un stockage facile et une transmission rapide via l’internet. [Voir aussi: numérique, numérisation en mode texte, paramétrage, TXT.]
Le sigle TI (technologies de l’information) correspond à l’anglais IT (information technologies). En français, on utilise plutôt TIC (technologies de l’information et de la communication) ou NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication). [Voir aussi: information, société de l'information.]
Le sigle TIC (technologies de l’information et de la communication) est synonyme de NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication). Les TICE sont les technologies de l’information et de la communication pour l’éducation. [Voir aussi: information, société de l'information.]
Le format TIFF (tagged image file format) est fréquemment utilisé pour l'échange d'images entre différents programmes, par exemple lors de l'utilisation d'un scanner. Il est également utilisé pour la numérisation des livres en mode image, qui sont eux aussi scannés. Le format TIFF est développé à partir de 1986 par Aldus Corporation (intégré ensuite à la société Adobe), en collaboration avec Microsoft et Hewlett-Packard. Les fichiers TIFF (dont l'extension est ".tiff" ou ".tif") sont couramment utilisés en PAO (publication assistée par ordinateur), pour l'envoi d'images par fax, dans les applications 3D (en 3 dimensions) et dans l'imagerie médicale. [Voir aussi: 3D, Adobe, fax, Microsoft, numérisation, numérisation en mode image, PAO, scanner.]
Développé par la société Night Kitchen, TK3 est un beau format de lecture (et le logiciel correspondant) pour les documents numériques multimédia. [Voir aussi: format, logiciel de lecture, multimédia.]
Développé à partir de 1996, le protocole TLS (transport layer security) est basé sur le protocole SSL (secure sockets layer), un système de cryptage largement utilisé pour assurer la sécurité et la confidentialité des informations transitant par l'internet. Présent dans les versions récentes des navigateurs, le protocole TLS fait suite au protocole SSL, et n'est pas compatible avec celui-ci. [Voir aussi: cryptage, navigateur, protocole, SSL.]
Le finlandais Linus Torvalds crée en 1991 Linux, un système d’exploitation pour ordinateur personnel dont le code source est libre et qui est développé ensuite en collaboration avec de nombreux programmeurs. Ce terme "Linux" est la contraction de Linus, le prénom du créateur de Linux, et d’Unix, le système d’exploitation dont Linux est dérivé. D’abord utilisé par les développeurs de logiciels et les universités, Linux gagne peu à peu les entreprises et le grand public, et concurrence désormais Windows, le système d’exploitation de Microsoft. [Voir aussi: Linux, système d’exploitation, Unix, Windows.]
La traduction assistée par ordinateur (TAO) est basée sur l’interaction entre les professionnels de la traduction et les logiciels de traduction. Elle est différente de la traduction automatique, caractérisée par la production purement informatique d’une langue cible (texte traduit) à partir d’une langue source (texte à traduire). [Voir aussi: logiciel de traduction, traduction automatique.]
La traduction automatique consiste à analyser le texte dans la langue source (texte à traduire) puis à générer automatiquement le texte correspondant dans la langue cible (texte traduit), en utilisant des règles précises pour le transfert de la structure grammaticale. L’internet favorisant grandement le multilinguisme, le marché de la traduction automatique est en pleine expansion. [Voir aussi: logiciel de traduction.]
La translittération est la transcription lettre pour lettre du texte d’une langue donnée (en général non indo-européenne) dans l’alphabet d’une autre langue (en général indo-européenne). Dans les catalogues informatisés, la translittération est utilisée pour la rédaction des notices bibliographiques de documents publiés dans des langues aux caractères non latins, caractérisées par l'acronyme JACKPHY, à savoir le japonais, l’arabe, le chinois, le coréen (en anglais: "korean"), le persan, l’hébreu et le yiddish. De nombreuses notices translittérées sont présentes dans les catalogues spécialisés et les catalogues collectifs, par exemple le catalogue collectif mondial WorldCat, géré par OCLC (Online Computer Library Center). [Voir aussi: catalogage, catalogue collectif, JACKPHY, OCLC, WorldCat.]
TXT (du terme anglais "text") désigne le format texte, dont l'extension de fichier est ".txt". Ce format est le format de fichier le plus ancien, utilisé dès les débuts de l'informatique. Encodé en ASCII (American standard code for information interchange), le fichier correspondant est lisible sur toute machine, plateforme et logiciel. Ce format ne permet pas de paramétrer le texte (marges, caractères gras, soulignés ou en italique, taille et police des caractères, etc.). Les éléments importants (titres, têtes de chapitres et de sections, etc.) sont souvent mentionnés en lettres capitales. Le Projet Gutenberg par exemple, pionnier des bibliothèques numériques, diffuse des milliers d’oeuvres du domaine public au format texte, pour que celles-ci puissent être lues par tous sans problème de compatibilité. Les avantages du format texte sont sans fin. Contrairement à d'autres formats, le téléchargement d'un livre au format texte ne requiert pas de bande passante large. Un livre au format texte peut être copié à l'infini et constituer ainsi la base de dizaines de nouvelles versions numériques et imprimées. On peut corriger à tout moment les fautes d'orthographe et de grammaire et les erreurs de typographie. Le lecteur peut changer à volonté la taille et la police des caractères, les marges et le nombre de lignes par page. Les personnes malvoyantes peuvent grossir la taille des polices et changer le fonds d'écran, et les personnes aveugles utiliser un logiciel de reconnaissance vocale. Tout ceci est beaucoup plus difficile, sinon impossible, avec nombre d'autres formats. Dans une moindre mesure, le format HTML (hypertext markup language), destiné au web, et le format RTF (rich text format), destiné à l'échange de fichiers, sont également lisibles sur sur de nombreuses plateformes. [Voir aussi: bibliothèque numérique, HTML, numérisation, numérisation en mode texte, Projet Gutenberg, RTF, texte électronique.]
Débuté pendant l'été 1994 à Caltech (California Institute of Technology) et connu d'abord sous le nom de WWWOM (Web Wide World of Music), UBL (Ultimate Band List) devient un vaste et très populaire répertoire de liens musicaux. Après une interruption, le sigle bien connu donne son nom à un UBL nouvelle formule géré par la société ARTISTdirect. [Voir aussi: musique en ligne, répertoire, web.]
L’UIT (Union internationale des télécommunications) est l'organisation internationale chargée de la normalisation des télécommunications à l’échelon mondial. Basée à Genève (Suisse), elle est l’une des 16 agences spécialisées des Nations Unies, avec 191 Etats membres et 640 membres du secteur privé. Les gouvernements et le secteur privé travaillent de concert pour créer ou normaliser les protocoles nécessaires, et coordonner l’organisation des réseaux et services de télécommunications. Par ailleurs, l'UIT gère la base terminologique Termite (Terminology of Telecommunications) dans six langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, russe). [Voir aussi: base terminologique, internet, protocole, réseau, télécommunications.]
L’UMTS (universal mobile telecommunications system) est un standard de téléphonie mobile 3G (de 3e génération). Ce standard de transmission radio-électrique permet d’acheminer les données numériques (voix, texte, multimédia et vidéo) des ordinateurs et appareils cellulaires (téléphones portables, smartphones) avec un débit théorique de 384 Kbps (kilobits par seconde) et un débit effectif de 250 Kbps, qui pourrait passer ensuite à 1 puis 2 Mbps (mégabits par seconde). L’UMTS permet par exemple la visiophonie sur appareil mobile, la participation à une visioconférence, la diffusion de contenus vidéo et le transfert de fichiers volumineux. Après plusieurs reports de date, les grands opérateurs de téléphonie mobile (T-Mobile, Vodafone, Orange, etc.) lancent en 2004 leurs premières offres commerciales 3G (appareil + abonnement) utilisant l’UMTS. A partir de 2007, le débit de l'UMTS peut être accéléré au moyen de la technologie HSDPA (high speed downlink packet access), qui permet d'atteindre un débit de 3,6 Mbps. [Voir aussi: 3G, bps, HSDPA, téléphonie mobile.]
Créée en janvier 2001, l’UNDL Foundation (UNDL: universal networking digital language) gère le Programme UNL (universal networking language), un programme international débuté en janvier 1997 sous l’égide de l’UNU/IAS (United Nations University / Institute of Advanced Studies) avec la participation de nombreux organismes dans toutes les communautés linguistiques. Le Programme UNL a pour tâche d’élaborer l’UNL, un métalangage numérique utilisé pour le codage, le stockage, la recherche et la communication d’informations multilingues indépendamment d’une langue source donnée, et donc d’un système de pensée donné. [Voir aussi: métalangage, UNL.]
Fondée en 1946 et basée à Paris, l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) est une organisation internationale regroupant 188 pays. L'acronyme anglais UNESCO (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization) vaut pour toutes les langues. L'objectif de l'UNESCO est de resserrer "par l'éducation, la science, la culture et la communication, la collaboration entre nations, afin d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples". Nombre de documents publiés par l'UNESCO sont accessibles en ligne dans la section UNESCO Documents and Publications. [Voir aussi: information.]
Publié en janvier 1991, l’Unicode est un système de codage informatique sur 16 bits spécifiant un nombre unique pour chaque caractère. Ce nombre est lisible quels que soient la plateforme, le logiciel et la langue utilisés. L’Unicode peut traiter 65.000 caractères uniques et prendre en compte tous les systèmes d’écriture de la planète. A la grande satisfaction des linguistes, l’Unicode remplace progressivement l’ASCII (American standard code for information interchange), un système de codage sur sept bits (128 caractères, dont 95 caractères imprimables) ne pouvant traiter que l’anglais, complété ensuite par des variantes pouvant traiter les caractères accentués de quelques langues européennes. Les versions récentes du système d’exploitation Windows de Microsoft (Windows NT, Windows 2000, Windows XP et versions suivantes) utilisent l’Unicode pour les fichiers texte, alors que les versions précédentes utilisaient l’ASCII. L’Unicode dispose de plusieurs variantes en fonction des besoins, par exemple UTF-8, UTF-16 et UTF-32 (UTF: Unicode transformation format). Développé sous l'égide de l’Unicode Consortium, l'Unicode est une composante des spécifications du W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du développement du web. [Voir aussi: ASCII, Unicode Consortium, W3C, Windows.]
Fondé en janvier 1991 pour développer l’Unicode, l’Unicode Consortium regroupe des sociétés informatiques, des sociétés commerciales, des concepteurs de logiciels, des organismes de recherche et différents groupes d’usagers. A cette date, l’échange des données s’internationalise, et ne peut donc plus se limiter à l’utilisation de l’anglais et de quelques langues européennes encodées en ASCII (American standard code for information interchange), un système de codage datant de 1968. L’Unicode Consortium développe donc l’Unicode, un système de codage sur 16 bits spécifiant un nombre unique pour chaque caractère et permettant de traiter 65.000 caractères uniques, à savoir tous les systèmes d’écriture de la planète. L’Unicode Consortium fournit aussi les explications techniques nécessaires aux usagers potentiels. L’utilisation de l’Unicode commence à se généraliser en 1998. [Voir aussi: ASCII, codage, Unicode.]
Créé en 1977 par l’IFLA (International Federation of Library Associations), le format UNIMARC (universal machine readable cataloguing) est un format universel permettant le stockage et l’échange de notices bibliographiques au moyen d’une codification des différentes parties de la notice (auteur, titre, éditeur, etc.) pour traitement informatique. Ce format permet de favoriser les échanges de données entre les différents formats MARC existants, qui correspondent chacun à une pratique nationale de catalogage (INTERMARC en France, UKMARC au Royaume-Uni, USMARC aux Etats-Unis, CAN/MARC au Canada, etc.). Les notices dans le format MARC d’origine sont d’abord converties au format UNIMARC avant d’être converties à nouveau dans le format MARC de destination. UNIMARC peut également être utilisé comme "modèle" pour le développement de nouveaux formats MARC. [Voir aussi: catalogage, IFLA, MARC.]
L'unité centrale d'un ordinateur est son "moteur", où se trouvent la carte mère, le microprocesseur, la mémoire vive, le disque dur et tous les lecteurs internes. [Voir aussi: carte mère, disque dur, mémoire vive, microprocesseur.]
Unix est un système d’exploitation multitâches et multi-utilisateurs souvent utilisé dans la communauté universitaire et scientifique. Il est créé en 1969 dans les laboratoires de Bell par Ken Thompson et Dennis Ritchie. Il devient ensuite un freeware (gratuiciel) très largement utilisé et donnant lieu à de nombreux produits dérivés, le plus connu étant Linux, un système d’exploitation pour ordinateur personnel. [Voir aussi: freeware, Linux, système d’exploitation.]
L’UNL (universal networking language) est un métalangage numérique utilisé pour le codage, le stockage, la recherche et la communication d’informations multilingues indépendamment d’une langue source donnée. Ce métalangage est mis au point par le Programme UNL, un programme international rassemblant de nombreux organismes dans toutes les communautés linguistiques. Débuté en janvier 1997 sous l’égide de l’UNU/IAS (United Nations University / Institute of Advanced Studies), le programme UNL se poursuit sous l’égide de l’UNDL Foundation (UNDL: universal networking digital language), fondée en janvier 2001 dans ce but. [Voir aussi: métalangage, UNDL Foundation.]
L'URL (uniform resource locator) est l'adresse d’un site ou d'une page web. L'URL inclut le nom de domaine du site, par exemple "www.etudes-francaises.net" pour le Net des études françaises (NEF). [Voir aussi: nom de domaine, site web.]
Le port USB (universal serial bus) est une interface permettant de gérer et synchroniser les échanges de données entre une unité centrale et ses périphériques, par exemple un ordinateur et une imprimante, ou encore un téléviseur et un magnétoscope numérique, avec une distance maximale de cinq mètres. Un ordinateur dispose le plus souvent de plusieurs ports USB, pour l’imprimante, la souris, etc. La technologie Wireless USB (WUSB), à savoir l'utilisation sans fil de l’interface USB, apparaît en mai 2005. [Voir aussi: interface, ordinateur, périphérique, WUSB.]
Créé en 1995, Usenet (acronyme de "Users’ Network") est le plus grand BBS (bulletin board system) du monde, qui regroupe des milliers de groupes de discussion, avec archivage de tous les messages. Non censuré, Usenet est gouverné par les règles de la nétiquette. Propriété de Deja.com, Usenet est racheté en janvier 2001 par le moteur de recherche Google et devient Google Groups, après réindexation de ses 500 millions de messages. En mars 2003, le nombre de messages dépasse les 700 millions. En février 2004, il est de 845 millions. [Voir aussi: forum, Google, nétiquette.]
En février 1996, François Vadrot, alors directeur des systèmes d’information du CNRS (Centre national de la recherche scientifique, France), crée LMB Actu (Le Micro Bulletin Actu), une lettre d’information hebdomadaire consacrée à l’actualité de l’internet et des nouvelles technologies. En août 1999, il fonde la société de cyberpresse FTPress (French Touch Press), basée à Paris. En septembre 1999, il lance Internet Actu, qui remplace LMB Actu. D’autres publications suivent, ainsi que des réalisations multimédias et des émissions de télévision, dont certaines suivent de près l’actualité du livre. FTPress cesse ses activités en mai 2003. [Voir aussi: cyberpresse, FTPress, presse en ligne.]
Validé en 2003 par l’UIT (Union internationale des télécommunications), le standard VDSL (very high rate DSL) est une technologie d’accès internet à haut débit utilisant le câble téléphonique en cuivre, avec un débit théorique de 50 Mbps (mégabits par seconde) en réception et 25 Mbps en émission. Ce débit est très supérieur à celui du DSL (digital subscriber line) ou de l’ADSL (asymmetric digital subscriber line) standard. Le VDSL permet aux opérateurs de télécommunications de faire concurrence aux fournisseurs par câble et par satellite, notamment pour la télévision haute définition. Le VDSL2 (very high rate DSL, version 2) est validé par l'IUT en mai 2005. Son débit théorique est de 100 Mbps (mégabits par seconde), en réception comme en émission. Il permet de fournir des services tels que la télévision haute définition, la vidéo à la demande, la visioconférence ou la la téléphonie sur IP (internet protocol). [Voir aussi: ADSL, bps, DSL, téléphonie sur IP, UIT, visioconférence.]
Le terme "vidéo" désigne l'ensemble des techniques permettant de convertir les images animées et les sons en signaux électriques (signaux vidéo) pour enregistrement, diffusion, reproduction et transmission. La vidéo numérique apparaît dans les années 1990. Les séquences sont directement enregistrées sur un support informatique. Les applications de la vidéo numérique sont par exemple les effets spéciaux utilisés dans les films ou alors les images de synthèse qui, codées en mosaïques de chiffres, peuvent être combinées ensemble et/ou transformées. Dans les foyers, la cassette vidéo est progressivement supplantée par le CD-Rom (compact disc - read only memory) et le DVD-Rom (digital versatile disc - read only memory). Le DVD haute définition apparaît en 2006. La vidéo en ligne se popularise elle aussi en 2006 avec le succès du site YouTube, qui permet à tout un chacun, amateur ou professionnel, de poster ses vidéos. [Voir aussi: CD-Rom, DVD, image de synthèse, numérique, YouTube.]
La vidéoconférence (conférence par vidéo) nécessite l’utilisation d’une webcam (caméra web) branchée sur l’ordinateur et d’un logiciel adapté pour communiquer à deux ou à plusieurs en temps réel en disposant à la fois de l’image et du son. A ne pas confondre avec visioconférence, une technique beaucoup plus utilisée pour les cours, conférences et réunions, étant donné son coût très inférieur. [Voir aussi: logiciel, vidéo, visioconférence.]
Par opposition au terme "réel", le terme "virtuel" concerne tout ce qui est créé de manière artificielle grâce aux techniques informatiques, par exemple l’espace virtuel ou l’univers virtuel. A tort ou à raison, ce terme est également utilisé pour des entités bien réelles quoique numériques, par exemple la bibliothèque virtuelle (au lieu de bibliothèque numérique) ou la librairie virtuelle (au lieu de librairie en ligne). [Voir aussi: réalité virtuelle.]
Un virus est un logiciel parasite infectant les programmes et fichiers informatiques afin d’en perturber et/ou d’en bloquer le fonctionnement. Les virus transitent par le courriel et ses pièces jointes, par les fichiers téléchargés sur le web, etc. Les virus proliférant désormais sur la toile, il est devenu indispensable d'installer un logiciel antivirus sur son ordinateur (les plus connus étant Norton AntiVirus de Symantec et VirusScan de McAfee), avec mise à jour automatique. [Voir aussi: antivirus, logiciel.]
Le vishing (contraction de "voice" et "phishing") est le phishing destiné à la téléphonie sur IP (internet protocol). Il s'agit d'un appel téléphonique qui envoie le receveur sur un serveur téléphonique factice, mais qui semble être le bon, par exemple celui d'une banque, pour lui demander des données confidentielles. [Voir aussi: phishing, téléphonie sur IP.]
La visioconférence permet de mettre en présence, par écrans interposés, des interlocuteurs qui sont géographiquement dispersés. Des écrans de télévision permettent à chaque groupe de voir et d'entendre les autres participants. Des caméras filment les intervenants et les documents présentés. Si les liaisons numériques terrestres ou par satellite offrent parfois une qualité d'image laissant à désirer, cette technique est toutefois très utilisée parce qu’elle est nettement plus économique que la vidéoconférence. [Voir aussi: numérique, satellite, vidéoconférence.]
La multinationale française Vivendi (ex-Générale des Eaux) s'intéresse au livre et à l'internet. En juillet 1999, Vivendi s’associe avec le géant des médias allemand Bertelsmann pour lancer BOL.fr (BOL: Bertelsmann On Line), succursale de la librairie en ligne européenne BOL.com. Soumise à une forte concurrence de la part des autres librairies en ligne françaises (Alapage, Chapitre.com, Amazon.fr, etc.), cette succursale ferme deux ans après. En 2000, Viventures, la division financière de Vivendi, finance en partie Mobipocket, société parisienne spécialisée dans la lecture et la distribution sécurisée d’ebooks sur PDA (personal digital assistant). En décembre 2000, Vivendi fusionne avec Canal+ et Seagram pour devenir Vivendi Universal. Basé à Paris et à New York, Vivendi nouvelle formule est un géant de la communication et des médias présent dans la musique, la télévision, la cinéma, l’édition, les télécommunications et l’internet. En juillet 2002, la démission forcée de Jean-Marie Messier, le très médiatique P-DG (président-directeur général) de Vivendi Universal, marque l’arrêt des activités fortement déficitaires liées à l’internet et au multimédia, et la restructuration de la société vers des activités plus traditionnelles. Le P-DG suivant est Jean-René Fourtou, nommé en janvier 2003. [Voir aussi: Bertelsmann, BOL.com, Mobipocket, PDA.]
Le langage VoiceXML (extensible markup language) est le standard web pour les applications vocales interactives. Il est validé en février 2004 par le consortium W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du développement du web. Extension du format XML, ce standard fournit les directives utiles aux développeurs pour créer des dialogues vocaux "dans le but d'étendre l'accès universel du web, à l'aide d'interactions de type clavier téléphonique, commandes vocales, annonces pré-enregistrées, voix et musiques synthétisées", toutes applications particulièrement utiles aux personnes aveugles et malvoyantes. La première utilisation est la navigation sur le web depuis un téléphone portable, avec commande à la voix. [Voir aussi: interface, navigateur vocal, synthèse vocale, téléphone portable, XML, W3C, web.]
Le VPN (virtual private network) est un canal permettant l'accès sécurisé d'ordinateurs distants (personnes ou bureaux géographiquement éloignés) à un réseau d'entreprise par exemple, ce canal utilisant l'internet tout en cryptant les données. [Voir aussi: cryptage, réseau.]
Le VRML (virtual reality modeling language) est un langage permettant de créer sur une page web des images en 3D (trois dimensions), notamment des espaces virtuels dans lesquels l’internaute peut se déplacer, grâce aux techniques de synthèse d’images. [Voir aussi: 3D, synthèse d’images, virtuel.]
Le W3C (World Wide Web Consortium) est l'organisme international de normalisation du web. Il s'agit d'un consortium industriel fondé en octobre 1994 pour développer les protocoles communs nécessaires à la croissance du web et guider ainsi cette croissance en définissant les standards nécessaires. Dirigé par Tim Berners-Lee, l’inventeur du web en 1989, le W3C comprend plus de 400 membres: vendeurs de produits et services, fournisseurs de contenu, entreprises, laboratoires de recherche, organismes de normalisation et gouvernements. Le W3C est par exemple responsable des spécifications du langage HTML (hypertext markup language) et du langage XML (extensible markup language). Le langage HTML est le format de publication sur le web. Le langage XML permet de définir des marqueurs afin de structurer les données d'un document (en-têtes, colonnes, marges ou tableaux) pour publication électronique ou échange de données. [Voir aussi: Berners-Lee Tim, HTML, protocole, XML, web.]
Utilisé avant l'apparition des moteurs de recherche sur l'internet, WAIS (wide area information servers) est un système de recherche sur les index de bases de données situés sur des serveurs accessibles à distance. La recherche est effectuée en utilisant le protocole Z39.50. Créé par Brewster Kahle et Bruce Gilliat en 1991, WAIS est vendu en 1995 à AOL (America OnLine) pour 15 millions de dollars US. Brewster Kahle et Bruce Gilliat fondent ensuite l'Internet Archive en avril 1996. [Voir aussi: Internet Archive, Kahle Brewster, Z39.50.]
Le WAN (wide area network) est un réseau permettant de connecter les usagers à l'internet sans fil dans un secteur géographique supérieur à celui du MAN (metropolitan area network) qui, lui, connecte les usagers à l'échelle d'une ville. Un réseau local est un LAN (local area network). [Voir aussi: LAN, MAN, réseau.]
Conçu par les sociétés Nokia, Ericsson, Motorola et Unwired Planet (devenu ensuite Phone.com) et commercialisé début 2000, le WAP (wireless application protocol) est un protocole de communication permettant d’utiliser l’internet à partir d’un téléphone portable ou d’un PDA (personal digital assistant), pour accès à différents services: courriel, services bancaires, météo, web, IRC (internet relay chat), etc. Un appareil utilisant le WAP est muni d’un micro-logiciel de navigation (navigateur) utilisant des pages écrites en langage WMP (wireless markup language), le langage HTML (hypertext markup language) ne convenant pas pour des pages aussi petites. Un protocole différent du WAP est l’i-Mode, conçu par l’opérateur mobile japonais NTT DoCoMo. [Voir aussi: i-mode, navigateur, PDA, protocole, téléphone portable.]
En octobre 2001, l'Internet Archive met ses archives en accès libre sur le web grâce à la Wayback Machine, qui permet à tout un chacun de voir l'historique d'un site web, à savoir le contenu d’un site web à différentes dates, à partir de 1996. Fondée en avril 1996 par Brewster Kahle à San Francisco (Californie), l'Internet Archive a pour but de constituer, stocker, préserver et gérer une bibliothèque de l’internet, en archivant la totalité du web tous les deux mois. En 2004, les archives du web représentent plus de 300 téraoctets (To) de données, avec une croissance de 12 téraoctets par mois. [Voir aussi: internet, Internet Archive, octet, web.]
Nom usuel du World Wide Web, le web (avec ou sans majuscule) est conçu en 1989 par Tim Berners-Lee, alors chercheur au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) à Genève. En 1989, il met en réseau des documents utilisant l'hypertexte. En 1990, il met au point le premier serveur HTTP (hypertext transfert protocol) et le premier navigateur web. En 1991, le web est opérationnel et révolutionne la consultation de l'internet (qui existe depuis 1974). Selon les termes mêmes de son inventeur, le web est "un espace commun d’information dans lequel nous communiquons en partageant cette information". En novembre 1993, le web prend l'essor que l'on sait grâce à Mosaic, premier navigateur à destination du grand public. En octobre 1994 est fondé le consortium W3C (World Wide Web Consortium), un consortium international chargé de développer les normes et protocoles nécessaires au bon fonctionnement du web. Le W3C est présidé par Tim Berners-Lee. Quinze ans après la création du web, dans son numéro d'août 2005, le magazine Wired constate que "moins de la moitié du web est commercial, le reste fonctionne avec la passion". [Voir aussi: Berners-Lee Tim, CERN, HTTP, internet, lien hypertexte, Mosaic, navigateur, W3C, web 1.0, web 2.0, web 3.0.]
Le web est d'abord conçu comme un grand livre composé de pages reliées entre elles par des liens hypertextes, et reproduisant les modèles connus de l'édition papier. On appelle cette étape le web 1.0. S'y superpose ensuite un réseau de sources d'information structurées. En plus d'un grand livre, le web devient une gigantesque base de données, avec l'apparition d'une nouvelle génération de sites interactifs, connue sous le nom de web 2.0. [Voir aussi: web, web 2.0.]
Le web 2.0 est le web de 2e génération, caractérisé par les notions de communauté et de partage, avec une nouvelle génération de sites interactifs dont le contenu est alimenté par les utilisateurs, par exemple les blogs, les wikis et les sites d'échange. L'expression "web 2.0" est utilisée pour la première fois en 2004 par Tim O'Reilly, fondateur O'Reilly Media, en tant que titre pour une série de conférences. Certains parlent de World Live Web au lieu de World Wide Web, le nom d'origine du web. Le web ne vise plus seulement à utiliser l'information, mais aussi à collaborer en ligne, par exemple en tenant un blog personnel ou collectif ou en participant aux encyclopédies Citizendium ou Wikipedia, cette dernière étant devenue l'un des dix sites les plus visités du web. Certains sites d'échange sont devenus incontournables, par exemple le site de photos Flickr, le site de vidéos YouTube ou les réseaux sociaux MySpace et Facebook. [Voir aussi: blog, Citizendium, Flickr, O'Reilly Media, web, wiki, Wikipedia, YouTube.]
Le web 3.0 est le web du futur, un web de 3e génération qui prendrait logiquement le relais du web 2.0. Il s'agirait d'un web sémantique capable d'apporter une réponse complète à une requête exprimée en langage courant, à savoir "un web doté d'une forme d'intelligence artificielle globale et collective" (Radar Networks). D'après la société Radar Networks, des données pourraient être rassemblées sur les nombreux réseaux sociaux existant sur le web et les réseaux sur lesquels les utilisateurs donnent leur avis. Ces données pourraient ensuite être traitées automatiquement après avoir été structurées sur la base du langage descriptif RDF (resource description framework) développé par le W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du développement du web. [Voir aussi: RDF, web, web 2.0, W3C.]
Lancée en 1996, la web TV est un appareil spécifique permettant de se connecter directement au web à partir de son téléviseur. [Voir aussi: télévision, web.]
Une webcam est une caméra web, à savoir une caméra branchée à un ordinateur pour transmission directe sur le web. La première webcam est mise en place en 1991 par deux ingénieurs du laboratoire informatique de l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) pour surveiller la cafetière électrique du service (devenue célèbre sous le nom de Trojan Room coffee pot), afin d'éviter d'avoir à descendre et remonter plusieurs étages pour trouver la cafetière vide. Cette webcam fonctionne jusqu'en août 2001. Au début des années 2000, la webcam devient partie intégrante d'un équipement informatique. Nombreux sont les sites web qui proposent une caméra vidéo reliée en permanence au réseau, que ce soit pour voir Montréal sous différents angles ou pour jeter un coup d'oeil sur la salle de rédaction du quotidien Le Monde (cette webcam fut temporaire). [Voir aussi: ordinateur, site web, web.]
WebCrawler est le pionnier des moteurs de recherche, réputé à l'époque pour sa rapidité et l'étendue de sa recherche. Il est ensuite supplanté par AltaVista (lancé en 1995) puis par Google (lancé en 1998). [Voir aussi: AltaVista, Google, moteur de recherche.]
Première grande encyclopédie francophone en accès libre sur le web, WebEncyclo (nom de domaine: www.webencyclo.com, aujourd'hui défunt) est mis en ligne par les éditions Atlas en décembre 1999. La recherche est possible par mots-clés, thèmes, médias (cartes, liens internet, photos, illustrations) et idées. La section "WebEncyclo contributif" regroupe les articles régulièrement envoyés par des spécialistes. En 2002, l’accès est toujours gratuit, mais il faut s'inscrire au préalable. [Voir aussi: encyclopédie en ligne.]
Le/la webmestre est la personne chargée de la gestion d’un site web et parfois aussi du bon fonctionnement du serveur web correspondant. Dans le cas de sites de petite taille, le/la webmestre est également le/la responsable éditorial. Il/elle écrit les textes, crée et actualise les pages web, répond au courriel, etc. [Voir aussi: courriel, serveur, site web.]
Apparu en 2001, le webpad est un ordinateur-écran sans disque dur disposant d’une connexion sans fil à l’internet. L’écran couleur tactile à cristaux liquides (ou LCD: liquid crystal display) au format A4 est complété par quelques boutons de navigation. Souvent décrit comme un terminal internet ou encore comme une ardoise mobile, le webpad est ensuite concurrencé par la tablette PC, apparue en novembre 2002. [Voir aussi: LCD, tablette PC, terminal internet.]
Une webradio est une radio diffusée sur le web. Pratiquement toutes les radios sont désormais diffusées à la fois à la radio et sur le web, par exemple FIP de Radio France. Certaines radios sont diffusées uniquement sur le web, comme Arteradio, la radio web de la chaîne de télévision franco-allemande Arte. [Voir aussi: radio, web.]
Le webzine (ou ezine) est un "petit" journal en ligne à vocation non commerciale. Il répond aux mêmes critères que son ancêtre, le zine imprimé, abrégé de fanzine ou magazine. Tout comme le zine imprimé, le webzine est en général produit par une seule personne ou alors un petit groupe. Le plus souvent, il ne contient pas de publicité, ne vise pas un profit commercial et n’est pas dirigé vers une audience de masse. En 1997, alors que plusieurs centaines de zines sont désormais présents sur la toile, la signification de zine s’élargit pour recouvrir toute lettre d'information publiée par voie électronique. Mais "il subsiste toujours un groupe original et indépendant désormais minoritaire qui continue de publier suivant son coeur ou de repousser les frontières de ce que nous appelons un zine" (John Labovitz, créateur de l’E-zine-list). [Voir aussi: journal en ligne, presse en ligne.]
Première grande communauté virtuelle en ligne, The WELL (The Whole Earth 'Lectronic Link) est créé en 1985 par Stewart Brand, éditeur du Whole Earth Magazine. The WELL devient une grande plateforme d'échange via l'internet, avec la participation de dizaines de milliers d'artistes et d'intellectuels participant à la "révolution internet". Dans les années 1990, The WELL perd de nombreux membres qui se tournent vers le web naissant, ses forums, ses BBS (bulletin board systems) et ses listes de diffusion. En 1999, The WELL est racheté par le magazine en ligne Salon, qui développe une interface web pour les 4.000 membres participant toujours aux divers forums. [Voir aussi: BBS, forum, interface, internet, web.]
Lancée en 2001, la WiFi (wireless fidelity) est une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour l'accès à l'internet sur une portée de quelques dizaines de mètres. Plus précisément, la WiFi a pour but de relayer une connexion internet (fournie par le DSL/ADSL, le câble, le satellite, etc.) à un réseau local sans fil en utilisant le standard 802.11, une norme internationale de transmission radio-électrique établie par l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers). Un point public de connexion (appelé hotspot) relaie ces fréquences pour permettre aux usagers de se connecter sans fil à l’internet dans un rayon géographique limité. En 2002, cette technologie vise d'abord les ordinateurs portables. La carte WiFi, d'abord externe, est peu à peu intégrée aux nouvelles machines (50% des ordinateurs portables à la fin 2003). Cette technologie est ensuite utilisable par les assistants personnels (PDA) début 2003, puis par les téléphones portables à la fin 2003. Le nombre d'utilisateurs mondiaux, qui est de 9,3 millions en 2003, est multiplié par trois en 2004, grâce à l'augmentation des hotspots. A partir de 2004, selon les besoins, la WiFi peut être secondée ou remplacée par la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access), qui offre des services similaires sur une portée de quelques dizaines de kilomètres. [Voir aussi: 802.11, ADSL, DSL, câble, hotspot, satellite, WiMAX, WLAN.]
La WiFi Alliance est une association internationale formée en 1999 pour certifier la compatibilité entre eux de produits destinés à la WiFi (wireless fidelity) dans le cadre de réseaux locaux sans fil. Appelés WLAN (wireless local area networks) ou RLAN (radio local area networks), ces réseaux sont basés sur le standard 802.11 de l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers). L’association débute la certification des produits WiFi en mars 2000. En 2006, elle regroupe 250 entreprises membres et 2.800 produits ont été certifiés par ses soins. [Voir aussi: 802.11, IEEE, WiFi, WLAN.]
Issu du terme hawaïen "wiki", qui signifie "vite", "rapide", un wiki est un site web permettant à plusieurs utilisateurs de collaborer en ligne sur un même projet. A tout moment, ces utilisateurs peuvent contribuer à la rédaction du contenu, modifier ce contenu et l'enrichir en permanence. Le wiki est utilisé par exemple pour créer et gérer des dictionnaires, des encyclopédies ou encore des sites d'information sur un sujet donné. Le programme présent derrière l'interface d'un wiki est plus ou moins élaboré. Un programme simple gère du texte et des hyperliens. Un programme élaboré permet d'inclure des images, des graphiques, des tableaux, etc. Les encyclopédies wiki les plus connues sont Wikipedia et Citizendium. [Voir aussi: Citizendium, dictionnaire en ligne, encyclopédie en ligne, hyperlien, interface, programme, Wikipedia.]
Créée en janvier 2001 à l'initiative de Jimmy Wales et de Larry Sanger, Wikipedia est une encyclopédie gratuite écrite collectivement et dont le contenu est librement réutilisable. Elle est immédiatement très populaire. Sans publicité, et financée par des dons, cette encyclopédie coopérative est rédigée par des milliers de volontaires (appelés les Wikipédiens), avec possibilité de corriger et de compléter les articles. En décembre 2004, Wikipedia compte 1,3 million d'articles rédigés par 13.000 contributeurs dans 100 langues. Deux ans après, en décembre 2006, elle compte 6 millions d'articles dans 250 langues, et elle est l'un de dix sites les plus visités du web. Les articles restent la propriété de leurs auteurs, et leur libre utilisation est régie par la licence GFDL (GNU Free Documentation License). Dans la foulée de Wikipedia est créé en décembre 2002 Wiktionary, un dictionnaire et thésaurus multilingue, puis Wikibooks (livres et manuels en cours de rédaction), Wikiquote (répertoire de citations), Wikisource (textes appartenant au domaine public), Wikimedia (sources multimédia), Wikispecies (répertoire d'espèces animales et végétales) et Wikinews (site d'actualités). Wikipedia devrait lancer fin 2007 un moteur de recherche dénommé Wiki Search, qui utiliserait le réseau de contributeurs de Wikipedia pour classer les sites en fonction de leur qualité. [Voir aussi: encyclopédie en ligne, GFDL, moteur de recherche, wiki.]
Apparue en 2004, la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access) est une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour l'accès à l'internet sur une portée de plusieurs kilomètres. Plus précisément, une connexion internet à bande passante large transite par ondes radio par le biais d'une antenne ayant une portée de 50 kilomètres en terrain plat, ramenée à quelques kilomètres en terrain accidenté (3 à 10 kilomètres selon les terrains). Cette technologie est basée sur le standard de transmission radio 802.16 publié par l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), l'organisme international de normalisation dans ce domaine. Du fait de sa grande portée, très supérieure à celle de la WiFi (quelques dizaines de mètres pour cette dernière), la WiMAX permet de couvrir une large zone géographique, par exemple une ville, une région rurale ou un secteur de montagne. Plusieurs réalisations pilotes sont lancées dès 2004, notamment dans les villes de Seattle (Etats-Unis), Dalian (Chine) et Chengdu (Chine). En 2005, des réalisations pilotes débutent dans plusieurs régions françaises, en commençant par la Vendée, l'Orne et le Calvados. Une expérience est également conduite à Montréal durant l'été 2005, pendant la période des festivals. La technologie WiMAX est pleinement opérationnelle à la fin 2005. Les appareils portables devraient être équipés d'une puce WiMAX intégrée à partir de 2007. 8,5 millions d'utilisateurs dans le monde devraient bénéficier de cette technologie d'ici 2009. [Voir aussi: 3G, 802.16, bande passante large, bps, puce, WiFi, WiMAX Forum].
Créé en 2003, le WiMax Forum (WiMAX: worldwide interoperability for microwave access) est un consortium industriel visant à favoriser l'utilisation de la WiMAX. Son but est de faciliter le déploiement de réseaux sans fil à bande passante large basés sur le standard 802.16 de l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), ainsi que la compatibilité et l'interopérabilité des équipements nécessaires entre eux. [Voir aussi: 802.16, WiMAX.]
Lancé en 1985 par la société Microsoft, Windows est un système d’exploitation pour ordinateur personnel. Vingt ans plus tard, ses successeurs (Windows 95, Windows 98, Windows 2000, Windows XP, Windows NT, Windows Server 2003) équipent 90% des ordinateurs. Lancé en mai 1999, Windows Media est un ensemble de technologies utilisant l'environnement Windows pour les sons et les images. Lancé en avril 2000, Windows CE est une version simplifiée de Windows pour le premier Pocket PC, le PDA (personal digital assistant) lancé par Microsoft à la même date. Windows CE est remplacé en octobre 2001 par Pocket PC 2002. Lancé en février 2005, MSN Search est un moteur de recherche rebaptisé ensuite Windows Live ou Live Search. Le nouveau Windows, Windows Vista, est lancé le 30 janvier 2007. La version pour entreprises est disponible dès décembre 2006. [Voir aussi: Google, Live Search, Microsoft, PDA, système d’exploitation, Windows Media, Yahoo! Search.]
L'appellation Windows Media (WM) ou Windows Media Technology (WMT) recouvre les techniques de compression audio et vidéo de Windows, le système d'exploitation de Microsoft. Apparu en mai 1999, Windows Media est un ensemble de technologies utilisant l'environnement Windows et permettant la création et la diffusion de sons et d'images sur tout support ou moyen de communication: CD (compact disc), DVD (digital versatile disc), baladeur numérique, internet, GPRS (general packet radio service), satellite, UMTS (universal mobile telecommunications service), etc. Pour ce faire, Microsoft met au point de puissants algorithmes, par exemple WMA (Windows media audio) pour la compression de fichiers audio et WMV (Windows media video) pour la compression de fichiers audio et vidéo. Le Windows Media Player est un logiciel permettant de lire, d'organiser, de sauvegarder et de compresser tous les fichiers multimédias. Le Windows MovieMaker est un logiciel permettant de créer des films à partir de photos et de vidéos analogiques ou numériques. [Voir aussi: CD, DVD, GPRS, internet, Microsoft, player, téléphone portable, UMTS, Windows, WMA, WMV.]
Le WLAN (wireless local area network) est un LAN (local area network) sans fil, à savoir un réseau local permettant la connection radio à l’internet par le biais d’une borne appelée hotspot. Un WLAN peut être utilisé par les usagers d'un ordinateur portable, d'un PDA (personal digital assistant), d'un téléphone portable ou d'un smartphone. La technologie utilisée est la WiFi (wireless fidelity). [Voir aussi: hotspot, LAN, WiFi.]
Développé par la société Microsoft, WMA (Windows media audio) est un format propriétaire de compression audio (son, musique, voix) à un taux d'encodage de 64 Kbps (kilobits par seconde), deux fois moindre que le MP3 (encodage à 128 Kbps). La taille des fichiers (dont l'extension est ".wma") est donc nettement inférieure aux fichiers MP3, ce qui signifie des possibilités de stockage supérieures. Le logiciel de compression et de diffusion correspondant est le WME (Windows media encoder), qui dispose d'un système DRM (digital rights management), à savoir un système de gestion des droits d'auteur permettant de déterminer l'utilisation du fichier musical en fonction des directives données par l'ayant droit. L'autre "grand" format de compression audio est le MP3, développé par le MPEG (Moving Picture Experts Group). [Voir aussi: bps, compression, droit d'auteur, MP3, numérique (son), Windows, Windows Media.]
Développé par la société Microsoft, WMV (Windows media video) un format propriétaire de compression audio et vidéo. Un fichier WMV (dont l'extension est ".wmv") comprend donc des données audio et vidéo compressées. Le logiciel de compression et de diffusion correspondant est le WME (Windows media encoder), qui dispose d'un système DRM (digital rights management), à savoir un système de gestion des droits d'auteur. L'autre "grand" format de compression audio et vidéo est le MPEG-2, développé par le MPEG (Moving Picture Experts Group). [Voir aussi: compression, numérique (image), Windows, Windows Media.]
Professeur au département d’études françaises de l’Université de Toronto (Canada) et créateur de ressources littéraires librement accessibles en ligne, Russon Wooldridge fonde en mai 2000 le Net des études françaises (NEF), suite au colloque qu’il organise pour un groupe de professionnels francophones (Colloque international sur les études françaises favorisées par les nouvelles technologies d’information et de communication, Toronto, mai 2000). Le NEF se veut d’une part "un filet trouvé qui ne capte que des morceaux choisis du monde des études françaises, tout en tissant des liens entre eux", d’autre part un réseau dont "les auteurs sont des personnes oeuvrant dans le champ des études françaises et partageant librement leur savoir et leurs produits avec autrui". Russon Wooldridge y propose notamment NEFbase, un ensemble de bases de données textuelles interactives fonctionnant sous TACTWeb (TACT: Text Analysis Computing Tools). Le NEF est référencé dans les Signets de la Bibliothèque nationale de France (BnF). Par ailleurs, Russon Wooldridge est l'un des membres fondateurs du David Trott Crossroads Centre, créé en 2004 par les départements de français, d'allemand et d'italien de l'Université de Toronto. [Voir aussi: base interactive, Bibliothèque nationale de France, Net des études françaises, TACTweb.]
Le World Wide Web (WWW ou W3), nom d’origine du web, est désormais communément appelé "web", devenu nom commun puisque faisant partie de nos outils quotidiens. Le World Wide Web Consortium (W3C), organisme international de normalisation du web, est plus connu sous son sigle W3C. [Voir: W3C, web.]
Créé en 1971 par l'association OCLC (Online Computer Library Center) pour permettre un catalogage partagé entre les bibliothèques universitaires de l’Ohio (Etat des Etats-Unis), WorldCat devient au fil des ans l’un des deux grands catalogues collectifs mondiaux (l’autre étant RedLightGreen, anciennement RLG Union Catalog, géré entre 1980 et 2006 par le Research Libraries Group, qui rejoint ensuite OCLC). Disponible sur abonnement payant, WorldCat comprend en 1998 38 millions de notices en 370 langues, avec translittération pour les caractères non romains des langues JACKPHY. L'accroissement annuel est de 2 millions de notices. WorldCat utilise huit formats bibliographiques correspondant aux catégories suivantes: livres, périodiques, documents visuels, cartes et plans, documents mixtes, enregistrements sonores, partitions, documents informatiques. En 2005, 61 millions de notices bibliographiques produites par 9.000 bibliothèques et centres de documentation sont disponibles dans 400 langues. En 2006, 73 millions de notices provenant de 10.000 bibliothèques dans 112 pays permettent de localiser un milliard de documents. Une notice type contient non seulement la description du document mais aussi des informations sur son contenu: table des matières, résumé, couverture, illustrations et courte biographie de l’auteur. WorldCat migre progressivement sur le web, tout d'abord en rendant la consultation des notices possible par le biais de plusieurs moteurs de recherche (Yahoo!, Google et bien d'autres), puis avec le lancement en août 2006 de la version web (bêta) de WorldCat en accès libre. Les bibliothèques membres y proposent non seulement leur catalogue mais aussi un accès direct à leurs documents électroniques: livres du domaine public, articles, photos, vidéos, musique et livres audio. [Voir aussi: catalogue collectif mondial, domaine public, JACKPHY, OCLC, RedLightGreen, RLG, translittération.]
Lancée en mai 2005, la technologie WUSB (wireless universal serial bus) permet l’utilisation sans fil de l’interface USB (universal serial bus). Elle permet de relier par ondes radio une unité centrale avec son périphérique, par exemple un ordinateur avec une imprimante, ou encore un téléviseur avec un magnétoscope numérique. Le débit maximal est de 480 Mbps (mégabits par seconde) pour une distance de trois mètres, et de 110 Mbps pour une distance de dix mètres. Les premiers produits WUSB sont commercialisés à la fin 2005. [Voir aussi: bps, interface, périphérique, radio, USB.]
La WWW Virtual Library (WWW signifiant: World Wide Web) est le plus ancien annuaire du web. Ce catalogue par sujets est débuté par Tim Berners-Lee, inventeur du web en 1989, comme outil d’analyse de son développement. L'annuaire est ensuite poursuivi par Arthur Secret entre 1993 et 1997, avant que chaque section ne soit prise en main par des spécialistes d’un sujet donné. Réputée pour sa qualité, la WWW Virtual Library est désormais un annuaire coopératif constitué de très nombreux répertoires situés sur des centaines de serveurs de par le monde. Les pages centrales sont gérées par le VL Council. En février 2006, Arthur Secret est élu président de l'association gérant la Virtual Library. [Voir aussi: annuaire, Berners-Lee Tim, web.]
Le langage XML (extensible markup language) permet de définir des marqueurs afin de structurer les données d'un document (en-têtes, colonnes, marges ou tableaux) pour publication électronique ou échange de données. Le langage XML permet donc au concepteur d’un document HTML (hyperText markup language) de définir ses propres marqueurs pour personnaliser la structure des données de son document. Les marqueurs sont définis en utilisant un fichier DTD (document type definition). La DTD est associée à un CSS (cascading style sheets), à savoir un fichier texte contenant une liste des différents marqueurs et le formatage souhaité pour chacun. Les spécifications du langage XML sont définies par le W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du développement du web. Validé par le W3C en février 2004, VoiceXML est le standard web pour les interfaces vocales. [Voir aussi: CSS, DTD, HTML, OeB, VoiceXML, W3C, web.]
Jerry Lang et David Filo, deux étudiants de l'Université de Stanford (Californie), lancent en janvier 1994 un annuaire dénommé "Jerry's Guide to the World Wide Web". Rapidement rebaptisé Yahoo!, cet annuaire vise à recenser les sites web, avec classement effectué par l’être humain, contrairement au moteur de recherche AltaVista, entièrement automatisé. Quelques années plus tard, le web s’accroissant de manière exponentielle, Yahoo! devient lui aussi un moteur de recherche (en partenariat avec Google pour la recherche avancée, entre 2001 et 2003), en même temps qu’une multinationale offrant de multiples services (courriel, forums de discussion, albums photos, dépêches d’actualité, commerce électronique, etc.). En février 2004, Yahoo! lance son propre moteur de recherche, Yahoo! Search. En 2005, Yahoo! est le premier portail mondial, avec 25 versions nationales dans 13 langues différentes. Yahoo! rachète également plusieurs start-ups aux créneaux prometteurs (Flickr, Del.icio.us, Jumpcut, Upcoming.org, Bix), la plus connue étant Flickr, un site permettant de poster ses photos, racheté en mars 2005. Lancé en août 2005, Yahoo! Music est une plateforme de vente de musique en ligne. En octobre 2005, Yahoo contribue au lancement de l'Open Content Alliance (OCA), une initiative de l'Internet Archive visant à créer une vaste bibliothèque numérique mondiale (voir la notice suivante). [Voir aussi: annuaire, courriel, Flickr, Google, moteur de recherche, musique en ligne, web, Yahoo! Books, Yahoo! Search.]
Dans le sillage d'Amazon.com et de Barnes & Noble (B&N), Yahoo! ouvre en novembre 1998 une librairie en ligne. En complément de la librairie en ligne, une librairie numérique (spécialisée dans la vente d'ebooks) est ouverte en septembre 2001. La librairie numérique ferme ses portes à la fin 2003, et ses titres sont transférés chez eBookExpress. En octobre 2005, Yahoo! s'associe à l'Internet Archive pour fonder l'Open Content Alliance (OCA), une initiative visant à créer un répertoire libre et multilingue de livres numérisés et de documents multimédia pour consultation et téléchargement sur n'importe quel moteur de recherche. Yahoo! indexe ces documents, qui sont consultables sur le site de l'Internet Archive (Text Archive) et trouvables par le biais de son moteur de recherche. La numérisation concerne essentiellement les livres du domaine public, pour éviter les problèmes de copyright auquel se heurte Google dans Google Book Search. [Voir aussi: Amazon.com, Barnes & Noble, bibliothèque numérique, Google Book Search, Internet Archive, librairie en ligne, librairie numérique, Open Content Alliance.]
Après avoir passé un partenariat (entre 2001 et 2003) avec le moteur de recherche Google pour sa recherche avancée, Yahoo! développe sa propre technologie (YST: Yahoo! Search Technology) suite à l'acquisition de plusieurs sociétés spécialisées dans ce domaine: Inktomi, AltaVista, Overture, AlltheWeb et Fast (ces deux dernières par le biais du rachat d'Overture). Yahoo! Search est lancé aux Etats-Unis en février 2004, avant un développement international. Lancé en juillet 2005 en version bêta, Yahoo! Audio Search permet de rechercher des fichiers audio sur le web. En novembre 2006, 25% des recherches effectuées sur un moteur de recherche sont effectuées sur Yahoo! Search, 50% sur Google, 8% sur Live Search (Microsoft) et 6% sur AOL. [Voir aussi: AOL, Google, Live Search, moteur de recherche, recherche avancée, web.]
Réputé pour sa qualité, yourDictionary.com est co-fondé par Robert Beard en 1999, dans le prolongement de son ancien site, A Web of Online Dictionaries, créé dès 1995. En septembre 2003, ce portail de référence répertorie plus de 1.800 dictionnaires dans 250 langues différentes, ainsi que de nombreux outils linguistiques: vocabulaires, grammaires, glossaires, méthodes de langues, etc. En avril 2007, le répertoire comprend 2.500 dictionnaires et grammaires dans 300 langues. Soucieux de servir toutes les langues sans exception, yourDictionary.com gère l’Endangered Language Repository, une section consacrée aux langues menacées d’extinction. [Voir aussi: dictionnaire en ligne, portail.]
Créé en février 2005 par Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim, trois anciens salariés de la société PayPal, YouTube est un site permettant de poster ses vidéos pour donner à celles-ci une vitrine mondiale. Son succès fulgurant en fait rapidement l'un des sites les plus visités de la toile. En novembre 2006, YouTube affiche 100 millions de clips vus par jour et 72 millions de visiteurs par mois. A la même date, le site est racheté par Google pour 1,65 milliard de dollars US. [Voir aussi: Google, vidéo.]
Le protocole Z39.50 est un standard de communication permettant de chercher et récupérer des informations bibliographiques dans des bases de données en ligne. Il est d'abord utilisé par le WAIS (wide area information servers), un système de recherche lancé au début des années 1990 pour consulter les index de bases de données situées sur des serveurs consultables à distance, avant l'apparition des moteurs de recherche sur le web. La version en cours, définie par la norme ISO 23950:1998 (ISO: Organisation internationale de normalisation), est utilisée par les grands catalogues de bibliothèques consultables sur le web, à commencer par le catalogue en ligne de la Library of Congress. [Voir aussi: catalogue en ligne, ISO, Library of Congress, protocole, WAIS, web.]
Créé en juin 1996 par Isabelle Aveline, Zazieweb est un site indépendant conçu pour tous les amoureux du livre, professionnels et amateurs. Le succès est immédiat. Zazieweb se présente d'abord comme une revue en ligne (le graphiste est Olivier Cornu) avec un édito, une rubrique d'actualité, un agenda, une revue de presse, un annuaire des sites et un self-service multimédia. Suivant de près l’actualité du livre sur le réseau, le site se développe et se veut un espace de documentation, d’orientation et de ressources internet. Quelques années plus tard, le site devient un portail offrant de multiples services. L’annuaire de Zazieweb recense plus de 5.000 sites littéraires. Zazieweb offre aussi "des espaces d’échanges et de rencontres pour lecteurs communicants et actifs". Y participe une communauté active de plus de 10.000 membres, ou e-lecteurs. "Qu'est-ce qu'un e-lecteur? Un e-lecteur est un lecteur actif et communicant qui souhaite échanger, discuter, polémiquer avec d'autres lecteurs. Des espaces et services lui sont dédiés sur Zazieweb, sur le mode interactif du web! Zazieweb se présente comme une interface média qui reconstruit, réinvente les relations entre les gens, entre les textes, entre toutes ces articulations possibles qui existent entre les personnes et les livres." [Voir aussi: annuaire, Aveline Isabelle, édition, livre.]
Denis Zwirn est un professionnel actif de l’ebook (livre numérique) dans la communauté francophone et au niveau international. Il est le fondateur et P-DG (président-directeur général) de Numilog, une société spécialisée dans les ebooks créée en mars 2000. Numilog est aujourd'hui la principale librairie francophone d’ebooks, qui sont proposés dans différents formats permettant leur lecture sur tout appareil électronique. Denis Zwirn lance aussi une librairie anglophone suite à des accords passés avec de grands éditeurs anglo-saxons. En 2004, il crée un système de bibliothèque en ligne destiné aux bibliothèques, aux administrations et aux entreprises. Il est également un spécialiste des technologies de DRM (digital rights management), qui permettent de diffuser les publications numériques de manière sécurisée. [Voir aussi: bibliothèque numérique, DRM, ebook, éditeur, librairie numérique, Numilog.]
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