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La pêche au logiciel bibliographique

paru dans Edition-actu n° 89, 1er février 2004

L’autre jour, je prenais le café avec des amis. Laura me demande si je ne connaîtrais pas un logiciel gratuit - ou tout au moins bon marché - lui permettant de faire la bibliographie de sa thèse, et plus généralement d’organiser ses références en fonction des normes utilisées par tel ou tel organisme, en fonction du pays de publication. En effet, les normes sont différentes d’un organisme à l’autre et, qui plus est, d’un pays à l’autre. Dans ce domaine, l’Union européenne est encore loin. Et je ne parle même pas d’une harmonisation transatlantique.

Le lendemain, je me lance à la recherche d’un logiciel bibliographique sur l’internet. Tout d’abord j’apprends que ce type de logiciel est pompeusement appelé par les professionnels de la documentation “logiciel de gestion de références bibliographiques”. Bien. Ensuite j’apprends que les trois stars du marché sont EndNote, ProCite et Reference Manager. Tous trois proposent une version de démonstration gratuite. Pour les versions en français, on peut aller sur le site de l’Integral Software Division Scientifique. Une fois la version de démonstration gratuite testée, il faut casquer entre 300 et 500 euros HT. Ce n’est peut-être pas cher pour Hachette ou Editis mais, pour un étudiant, c’est une autre paire de manche.

Je poursuis donc ma recherche d’un logiciel bibliographique si possible gratuit en lançant une bouteille à la mer auprès de quelques correspondants. Bruno, qui fut spécialiste de la recherche documentaire avant d’obliquer vers d’autres voies, me signale BiblioMacPc. Mais celui-ci semble avoir disparu du web, emporté par le changement d’université de son créateur. Lorenzo, collaborateur d’Edition-actu, me signale BiblioExpress. Bingo. C’est le bon. On peut même télécharger une version plus ancienne qui tient sur une seule et unique disquette. Le logiciel est en anglais qui, comme chacun sait, n’est pas seulement la langue des anglophones mais aussi, qu’on le veuille ou non, la langue internationale. Si on veut absolument une version française, je suppose qu’il faut se porter volontaire pour la traduction. Mais bon, pour le volontariat, je donne déjà un maximum, et tous ceux qui écrivent dans Edition-actu aussi, pour la traduction du logiciel, on laisse cela à d’autres. A bon entendeur salut.


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