Le but de ce site est de vous présenter quelques portraits de femmes francophones.
Choisissez votre destination et decouvrez les statuts de ces différentes femmes de par le monde.
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Et si les femmes se faisaient entendre
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Elles constituent la moitié de l'humanité, en Francophonie comme ailleurs ! Elles donnent la vie. Elles élèvent les enfants. Elles nourrissent leur famille. Dans beaucoup de pays, elles vont aux champs. Dans d'autres, elles vont à l'usine ou au bureau. Souvent, elles font tout cela en même temps. Ce sont les femmes, les filles. Quand elles sont petites, elles vont moins à l'école. Quand elles sont grandes, on leur refuse le plus souvent les bonnes places. Certains métiers leur sont interdits. On les paie moins. On ne leur reconnaît pas toujours les mêmes libertés. Et pourtant ! Comment ne pas reconnaître qu'elles sont les artisanes les plus indispensables d'un développement solidaire et durable. Pour la quatrième fois, en septembre de cette année, une conférence est convoquée, dans la capitale chinoise, pour établir (une fois pour toutes ?) que le monde est aussi féminin et ne saurait se passer d'Elles.
Il y a bientôt cinq ans que la décision était prise de réunir une conférence mondiale sur les femmes. Elle résultait de la résolution 45/129 de l'Assemblée générale des Nations unies, en décembre 1990. Le thème de cette quatrième conférence ? Lutte pour l'égalité, le développement et la paix.
« L'évolution des droits des femmes : un engagement à vie »
Historique :
Chaque année, le 8 mars, des millions de femmes et d'hommes soulignent partout dans le monde la Journée internationale de la femme (JIF). Des rassemblements, des foires, des marches, des débats de spécialistes, des films et des réceptions sont organisés pour commémorer les réalisations des femmes.
La Journée internationale de la femme a vu le jour à la suite de grèves qui ont eu lieu le 8 mars, en 1857 et en 1908, à New York. Les travailleuses protestaient contre l'entassement, les conditions de travail dangereuses ainsi que les salaires de famine versés aux travailleuses du textile. Mais, ces deux grèves n'ont pas été les seuls signes de l'agitation ouvrière. Le début du siècle a été marqué par de nombreuses grèves auxquelles ont participé des milliers de femmes dans d'autres grandes villes, dont Montréal.
Alors que les femmes luttaient pour obtenir de meilleures conditions de travail, d'autres sujets de préoccupation ont fait surface. Les femmes en Amérique du Nord et en Europe ont exigé des droits, dont le droit de vote. En 1910, à l'occasion de la deuxième conférence internationale des femmes socialistes, Clara Zetkin et Louise Zietz, deux Allemandes, ont suggéré que le 8 mars soit désigné Journée internationale de la femme afin de prendre acte des luttes menées par les femmes partout dans le monde. La première JIF a été célébrée le 8 mars 1911. On associe souvent à la JIF le célèbre poème Du pain et des roses. La chanson ouvrière du même titre tire son origine du poème composé en 1912 par James Oppenheim. Le poète s'est inspiré d'une bannière portant le slogan « Nous exigeons du pain, et des roses aussi » sous laquelle défilaient de jeunes femmes au cours d'une grève importante, couronnée de succès, des ouvriers des filatures, des femmes pour la plupart, à Lawrence (Massachusetts).
La JIF a été célébrée tous les ans dans d'autres régions du monde, mais de façon sporadique en Amérique du Nord jusqu'à la fin des années 1960. En 1977, les Nations Unies adoptaient une résolution invitant les pays à consacrer une journée à la célébration des droits des femmes et de la paix internationale. Le 8 mars est devenu cette journée de reconnaissance dans de nombreux pays.
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