Les graphies du Thresor de la langue françoyse [1]
La publication récente du Dictionnaire historique de l'orthographe française (DHOF) [2] nous incite à revenir sur un sujet esquissé dans des travaux antérieurs, [3] celui des graphies du Thresor de la langue françoyse (Thresor) de Jean Nicot (1606). Alors que le DHOF présente les graphies du Thresor -- comme celles du Dictionaire françois-latin (DFL) de Robert Estienne et du Dictionnaire de l'Académie -- « à plat », c'est-à-dire sans donner de précisions sur l'importance relative des variantes, sauf de façon allusive dans certaines notes, nous voudrions tenter ici une typologie du statut des graphies (mesure qualitative), en l'étayant d'un examen de l'effectif des différents types d'occurrences de quelques cas précis (mesure quantitative).
La première édition du DFL (1539) est la version français-latin de la première du Dictionarium latinogallicum (DLG) parue en 1538, toutes deux destinées à faciliter l'apprentissage du latin et non à statuer sur le français. Les entrées de DFL 1539 reflètent l'usage du lexicographe ; les variantes esperit/esprit (v. infra), par exemple, sont des graphies idiolectales. À partir de la deuxième édition, le DFL se donne pour objet principal de décrire le français. Les variantes associées introduites à partir de 1549 (cf. cremaillere/cremillee) correspondent soit à un usage collectif, soit à une prise de position normative. Nicot ajoute au dictionnaire, devenu Thresor de la langue françoyse, tant ancienne que moderne, une dimension historique (cf. chastel, damoiseau/damoisel, seau/seel).
Per causam, Soubz couleur de faire quelque chose, faisant semblant, &c. (s.v. PER)
Per potestatem auferre aliquid alicui, Soubz ombre de l'authorite de son office. (s.v. PER)
Per speciem venandi, vrbe egressi, Faisans semblant d'aller a la chasse, Soubz ombre d'aller chasser. (s.v. PER)
Sub, Ablatiuo iunctum. Plaut. Sub vestimentis secum habebant retia, Soubz leurs uestements. (s.v. SUB)
Subdo, subdis, subdidi, subditum, subdere, Mettre soubz, Soubmettre. (s.v. SUBDO)
Dans le reste du texte, les effectifs -- fondés sur les occurrences du Thresor -- des différentes formes de SOUS sont les suivants dans DFL 1549, DFL 1573 et le Thresor (soubz domine dans DFL 1539) :
soubz | (%) | soubs | (%) | sous | (%) | souz | (%) | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
DFL 1549 | 32 | (22,54) | 110 | (77,46) | ||||
DFL 1573 | 18 | (10,29) | 155 | (88,57) | 2 | (1,14) | ||
Thresor 1606 | 45 | (17,51) | 207 | (80,54) | 5 | (1,95) |
Les vedettes soubz (en 1549 et 1573) et soubs (en 1606) ne reflètent donc qu'un usage minoritaire ; la vedette-variante soub n'est pas actualisée. L'émergence de sous vers la fin du XVIe siècle s'observe dans d'autres textes [4] :
soub | (%) | soubz | (%) | soubs | (%) | sous | (%) | souz | (%) | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Thesaurus 1531 | 37 | (82,22) | 8 | (17,78) | ||||||
Martin 1547 | 89 | (100,00) | ||||||||
« Henry II » 1551 | 42 | (63,64) | 2 | (3,03) | 22 | (33,33) | ||||
DLG 1552 | 79 | (43,17) | 104 | (56,83) | ||||||
Du Fouilloux 1561 | 22 | (100,00) | ||||||||
Montaigne (1580) | 135 | (65,53) | 71 | (34,47) | ||||||
Vigenere 1586 | 25 | (21,74) | 69 | (60,00) | 21 | (18,26) | ||||
Du Bartas 1589 | 3 | (3,30) | 88 | (96,70) |
Alors que l'article SOUBZ/SOUBS reste pratiquement intact et cesse d'être représentatif dès la deuxième édition du DFL, il en est tout autrement de FAIRE. Les items de cet long article de cinq colonnes sont en partie organisés formellement ; les deux dernières colonnes concernent FAIT, présent de l'indicatif ou participe verbal, adjectival ou nominal. Les 117 occurrences de FAIT de cette dernière partie de l'article remontent toutes à DFL 1549, dont 83 à DFL 1539. DFL 1539 distingue systématiquement l'indicatif fait du participe faict-, distinction maintenue en gros dans les trois éditions suivantes du DFL. Le Thresor ramène toutes les occurrences à fait-. Les chiffres sont les suivants :
indicatif | participe (verbal/adjectival/nominal) | ||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
faict | fait | faict(e) | fait(e) | faictz | faicts | faits | |||||||||
DFL 1539 | 1 | 18 | 60 | 4 | |||||||||||
DFL 1549 | 1 | 22 | 73 | 1 | 20 | ||||||||||
DFL 1564 | 4 | 19 | 74 | 20 | |||||||||||
DFL 1573 | * 2 | 20 | 73 | 2 | 20 | ||||||||||
Thresor 1606 | 22 | 75 | 20 |
Le tableau suivant indique pour FAICT et FAIT (formes de l'indicatif ou du participe en faict-/fait-) les effectifs de plusieurs textes du XVIe siècle. On observe une baisse progressive de FAICT au profit de FAIT :
FAICT | (%) | FAIT | (%) | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Thesaurus 1531 | 775 | (95,92) | 33 | (4,08) | ||||||
Martin 1547 | 545 | (87,48) | 78 | (12,52) | ||||||
« Henry II » 1551 | 42 | (63,64) | 24 | (36,36) | ||||||
DLG 1552 | 1460 | (61,86) | 900 | (38,14) | ||||||
Montaigne (1580) | 773 | (74,98) | 258 | (25,02) | ||||||
Vigenere 1586 | 107 | (37,02) | 182 | (62,98) | ||||||
Du Bartas 1589 | 4 | (1,92) | 204 | (98,08) | ||||||
Thresor 1606 | 188 | (5,76) | 3078 | (94,24) |
Notre troisième exemple, esperit/esprit, fournit une disparité d'occurrence la plus extrême possible. Dans la nomenclature du Thresor, la forme vedette est esperit ; ESPRIT renvoie à ESPERIT pour le traitement du mot : « Esprit voyez Esperit. » ; l'article ESPERIT -- « Esperit, ou Esprit » -- reste inchangé depuis Estienne. DFL 1539 donne l'en-tête « Esperit, ou Esprit » et le fait suivre de 92 alinéas-exemples ; DFL 1549 en ajoute 6 autres. Dès 1539, tous les alinéas, à l'exception de l'alinéa-vedette, ne connaissent que la seule forme esprit. L'explication de la forme esperit est à chercher dans le texte source de DFL 1539, c'est-à-dire DLG 1538, qui utilise d'abord esperit (par exemple, s.v. ABDUCO, ACER, ACUMEN, AFFERO) avant d'y préférer esprit (par exemple, s.v. VANUS, VECORDIA, VERSUS, VERSO). Certaines des occurrences du mot, virtuelles dans DLG 1538, sont actualisées dans DFL 1539 ; par exemple : « Conuertitur animus eius ad sensum & nutum alterius, Se tourne & se change. » (s.v. CONVERTO) -> « Son esprit se tourne & se change, Conuertitur animus eius. »
Au début des années 1530, Estienne n'avait utilisé que la forme esperit (47 fois) dans son Thesaurus. À la fin de la décennie, elle avait vieilli. Les occurrences de l'ensemble du texte du Thresor, largement héritées du DFL de 1539 ou de 1549 -- esperit 2, esprit (esprit, esprits, espris n.) 284 -- reflètent l'usage après 1540 : Martin 1547, « Henry II » 1551, DLG 1552, Du Fouilloux 1561, Montaigne (1580), Vigenere 1586 et Du Bartas 1589 emploient exclusivement esprit [5].
Un cas en apparence plus problématique est celui des quatre formes cramaillere, cremailliere, cremaillere et cremaillée, qui sont toutes des hapax autonymiques dans le Thresor : « Cramaillere, voyez Cremailliere. », « Cremaillere, ou Cremaillée, Cremathra, cremathrae [...] ». Une comparaison des différentes éditions du dictionnaire permet cependant de nuancer un peu le statut des variantes. La version introduite par DFL 1549 est la suivante : « Cramaillere, Voyez Cremaillere. », « Cremaillere, ou Cremillee, Cremathra [...] ». Le changement, dans le renvoi, de cremaillere > cremailliere s'effectue dans DFL 1573 ; celui de cremillee (devenu cremillée) > cremaillée en 1606. Cremillée étant obscur au début du XVIIe siècle, cremaillée pourrait être une hypercorrection [6] ; en revanche, le renvoi approximatif « voyez Cremailliere » indiquerait plutôt la fonctionalité de cremailliere. Nous avons affaire ici en fait à un mot de la langue parlée à prononciation variable qui n'a pas encore de forme écrite normée. Il ne se rencontre pas dans les textes contrôles cités dans la section précédente ; la forme cramailliere se lit une fois chez Rabelais : « Les pores ureteres, comme une cramailliere. » (Quart Livre, ch. 30).
Seel, ou Seau à seeller, Sigillum. (dep. 1539 s.v. SEEL)
Damoisel, ou Damoiseau, Estoit anciennement appelé le gentil-homme qui n'estoit encores cheualier. (dep. 1573 ; cf. DFL 1564 « Damoisel, ou Damoiseau, c'est vn gentilhomme qui n'est encore cheualier »)
En fait, chastel, damoiseau, damoisel et, dans une moindre mesure, seel et seau sont engagés, dans le Thresor, dans un discours historique et largement figé : le « chastel de Beauté » dans une citation de Nicole Gilles (1606 s.v. BEAUTÉ), le « chastel de Chauny sur Oise » dans une autre de Monstrelet (1606 s.v. HERITABLEMENT), « Chastel, ou Seigneurie » d'après Gilles (1606 s.v. LIGE), « chastel don-Remy » (1606 s.v. MEUSE) ; « Damoisel & Escuyer » dans une citation d'Amadis (dep. 1573 s.v. DAMOISEL), « les anciens disoyent Introduire vn ieune damoiseau aux armes & en la cheuallerie » (1606 s.v. INTRODUIRE) ; seel s'emploie surtout dans des syntagmes comme seel à mes/ses armes (1606 s.v. ARMES, BLANC), grand seel (1606 s.v. CHANCELIER), apposer seel (1606 s.v. LÁCRE), sous seel authentique et sous seel Royal (dep. 1549 s.v. OBLIGATION), seel placqué et seel secret (1606 s.v. PASSAGE) ; de même, seau : seau contrefait (dep. 1539 s.v. CACHET, SEAU), clameur du petit seau de Montpellier (« en Languedoc » 1606 s.v. CLAMER), sous son seau (1606 s.v. RELIEF). Les relatifs figement de seel et liberté de seau s'illustrent dans les deux séquences suivantes : « sert à cacheter lettres missiues, & apposer seel où on veut » (1606 s.v. LÁCRE), « Lettres surannées, qui ont passé l'an depuis la date & le seau y apposez » (1606 s.v. SURANNÉ).
S.v. CHAMP, le Thresor donne, depuis DFL 1573 : « Champ de bataille, c'est le champ clos où le desfi de deux combatans se desmesle, on l'escrit & prononce à present Camp ». Un examen des occurrences ailleurs dans le texte permet de voir que les expressions historiques champ de bataille (fréq. 10) et champ clos (4) sont remplacées à la fin du XVIe siècle par camp clos (21), comme le montre le contexte suivant, dans lequel champ clos est en usage rapporté, camp clos en usage direct : « Il le conquit loyaument en champ clos corps à corps, c'est à dire sans fraude, mal engin ou fausseté, ains comme la loy & le droict des combats en camp clos le permet & ordonne. » (s.v. LOYALEMENT, dep. 1573).
Les dires du lexicographe peuvent coïncider avec l'usage du texte du dictionnaire :
Que communement on escrit Sire (dep. 1564 s.v. SYRE) ; les occurrences hors mention ailleurs dans le texte : syre 1, sire 13
ou mieux Heron (dep. 1549 s.v. HAIRON) ; ailleurs : hairon 3 s.v. HAIRONNIER, heron 5
ou mieux Ius (dep. 1549 s.v. JUST) ; ailleurs : just 4 s.v. JUST, jus 14
On l'escrit communéement par ypsilon, mais erronéement car il vient de ibi, Latin. (1606 s.v. I) ; ailleurs : i 0, y 1424 (plus 2 s.v. I)
il vient de Laudo Latin, qui signifie ie approuue, & comme le François dit ie louë cela, c'est à dire, Ie l'estime & tiens pour bon, qui est la cause qu'on l'escrit par d, estant lot & lots toute autre chose. On l'accouple ordinairement auec ce mot aussi pluriel ventes, disant lods & ventes (s.v. LODS)
Ventes [...] qu'on dit aussi, lots & ventes (s.v. VENTE)
D'après notre lecture de deux originaux (Toronto BU, F-10 138 et Nancy INaLF), le Thresor connaît la distribution suivante pour PAYS (la présence d'un point médian ou de deux points latéraux surmontant le i facilite la différenciation pais/païs) : pais 51, païs 235, pays 230. La nomenclature dit : « Païs ou Pays » ; le premier alinéa après l'alinéa-vedette donne païs, les 30 suivants, qui remontent tous à 1539 ou à 1549, pais. Comme pour SOUBZ/SOUBS (cf. ci-dessus), le lexicographe et l'imprimeur respectent l'article hérité (ou n'y prêtent pas attention -- Nicot ne révise qu'une partie du dictionnaire).
Dans la nomenclature du Thresor, QUEUE (< cauda) est donné sous la forme queuë en vedette et dans les 28 premières occurrences du long paragraphe de 103 lignes ajouté en 1606 ; dans les 27 autres occurrences du reste du paragraphe liminaire et des alinéas suivants, dont les items hérités, il y est substitué la forme queue, seule à être utilisée dans le DFL (le tréma est d'adoption récente). En dehors de l'article QUEUË, queue n'est utilisé que 7 fois, dont 5 dans des « zones protégées » : s.v. COUARD, COUË, COUÉ et QUOÜÉ. En revanche, queuë s'emploie 55 fois sous des mots n'ayant pas de lien étymologique avec lui, plus 11 fois s.v. COUARD, COUË, COUÉ, CUE, ESCOUËR et QUOÜÉ. La forme queüe se trouve une fois, s.v. CASAQUE. La forme-vedette queuë correspond donc bien à l'usage réel du texte du dictionnaire.
Nous finirons par une étude des deux articles QUEUE (le deuxième, « fustaille », est compris dans l'unique article QUEUË du Thresor) dans un des dictionnaires postérieurs qui met ses vedettes en lettres majuscules, la première édition du Dictionnaire de l'Académie (1694). La distribution des formes -- calculée à partir de l'examen de quatre originaux, tous identiques : Institut, folio O 56 ; Mazarine, Public K 21 ; BN Réserve, X 243-244 et 245-246 -- est la suivante : QUEUE 2 (vedette de chaque article) ; queuë 75 dans le premier article, 7 dans le second ; queüe 48 et 0. La première partie du premier article donne queüe, la seconde queuë, avec une zone mixte entre les deux (par ex., « On dit prov. A la queüe gist le venin, le venin est à la queuë »). Une analyse du statut des occurrences en langue du premier article ne révèle aucune hiérarchie autre que quantitative. On trouve les deux graphies : a) en adresse-reprise : « Queüe, En parlant des oiseaux », « Queuë, se dit encore de plusieurs autres choses » ; b) en sous-adresse : « On appelle, Queüe de mouton, Une piece de viande », « Queuë à queuë. adv. » ; c) en exemple d'emploi : « Servir une queüe de mouton », « Ces loups se suivoient queuë à queuë ». Seules les cinq occurrences en métalangue de signe comprennent exclusivement une des deux formes, queüe ; par exemple : « Queuë, se dit encore de plusieurs autres choses qui ressemblent en quelque façon à une queüe ». La gêne éprouvée encore aujourd'hui à savoir où mettre le tréma dans la suite -ue- est vieille de plusieurs siècles.
L'évaluation des graphies présentées dans la nomenclature (dictionnaire consultable) nécessite plusieurs types de contrôles, dont surtout la lecture du texte du dictionnaire, comme celle d'autres textes contemporains, et la connaissance des antécédents du dictionnaire. Le Thresor n'est qu'un exemple extrême parmi d'autres de l'hétérogénéité caractéristique des rééditions partielles.
Notes
1. Recherche facilitée en partie grâce à des subventions
du Conseil de recherches en Sciences humaines du Canada.
2. N. Catach, J. Golfand, O. Mettas, L. Biedermann-Pasques, C.
Dobrovie-Sorin & S. Baddeley, Dictionnaire historique de l'orthographe
française, Paris, Larousse, 1994.
3. Voir Wooldridge, Les Débuts de la lexicographie
française, Toronto, University of Toronto Press, 1977 et
id., Concordance du Thresor de la langue françoyse
de Jean Nicot (1606), Toronto, Éditions Paratexte, 1985.
4. R. Estienne, Dictionarium seu Latinae linguae Thesaurus, Paris,
1531 ; Vitruve, Architecture, ou Art de bien bastir, trad. par
Jean Martin, Paris, 1547 ; Cest la deduction... = Entrée
de Henri II à Rouen, Rouen, 1551 (cf. Wooldridge in Le
français préclassique, 3, 1993) ; R. Estienne,
Dictionarium latinogallicum, 3e éd., Paris, 1552 ; Du
Fouilloux, La Venerie, Poitiers, 1561 ; Montaigne, Essais
(1ère éd., 1580) ; B. de Vigenere, Traicté des
chiffres, Paris, 1586 ; Du Bartas, Seconde semaine,
éd. 1589. Les textes informatisés de Montaigne et de Du Bartas
nous ont été aimablement communiqués par M.-L. Demonet.
5. La base Montaigne contient une occurrence d'esperitz (contre 259
d'esprit).
6. Ou, du moins, une forme dictionnairique. Une rapide consultation de
plusieurs répertoires historiques et anciens (Huguet, Godefroy,
FEW, TLF, Gay, Havard, Marty-Laveaux, Creore, Cameron sont
muets) ne livre que quelques attestations métalinguistiques :
Littré cremaillée d'après C. Oudin ;
Cotgrave 1611 « Cremaillée. as
Cremaillere » ; Dictionaire
françois-allemand-latin 1621 (Genève, impr. J. Stoer)
« Cremaillere f. ou cremaillee ». Le mot circule
en vase clos.
7. Cf. la section précédente.
8. Cf. l'exemple de soudard/soldat commenté dans Wooldridge 1977 : 245.
9. Nous laissons de côté la forme couë, variante
régionale (voir COUARD et
COUË).