9. Conclusion
Une description globale du lexique du français du XVIe siècle exige, à la
fin du XXe, qu'elle soit fondée sur un grand corpus informatisé de textes, dans des
éditions d'époque, et de dictionnaires anciens, tels Marquis, Poille et Cotgrave. Ces
trois dictionnaires sont déjà informatisés[24] et on
possède un certain nombre de textes informatisés[25] ou
indexés,[26] nombre encore très insuffisant. Le
modèle d'un « Nouveau Huguet » existe: le Dictionnaire du
moyen français en voie de rédaction à l'INaLF, Nancy. Pour ce qui est
du FEW, sa méthode -- a) traitement de formes gallo-romanes à partir
d'étymons (t. 1-20, 24-25) ou regroupement panchronique de formes à partir de
concepts (t. 21-23), b) recensement du vocabulaire restreint presque exclusivement à des
sources secondaires: dictionnaires, glossaires, études -- résulte a) en une dispersion
des unités d'un état de langue donné, et b) en l'absence de nombre d'items
attestés soit dans des textes (ex. Belleau, Vigenere), soit dans des dictionnaires ne faisant
pas partie de son corpus (ex. Stoer, Marquis, Poille).
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d'analyse]
Notes
24. Marquis et Poille sont dans la base RenDico (University of Toronto) et sont publiés sur disquette aux Éditions Paratexte; Cotgrave doit paraître dans la Early Modern English Dictionaries Database (University of Toronto).
25. Bases Frantext (INaLF, Nancy), ARTFL (University of Chicago) et RenTexte (University of Toronto), ainsi que des textes
informatisés par l'équipe EquilXVI (Université de Clermont-Ferrand).
26. Par exemple, Ronsard indexé par A.E. Creore, A Word-Index to the Poetic Works
of Ronsard, Leeds, Maney, 1972.