Estienne, Dictionarium 1552: ·amaracus, 81
\ |lL Amaracus, huius amaraci, masc. ge. vel Amaracum. n. g. pen. corr. Plin. |lF Marjolaine. |lL Galeno dicitur ea quam officinae vocant Matricariam, rustici autem |lF Marone.
Stoer, Grand dictionaire 1603: ·voarre, 982
\\ |lF ainsi prononce le vulgaire à Paris, en Picardie, et ailleurs, mais ineptement. |lL Vitrum, |lF Pr. Verre. Aucuns disent Voirre.
Nicot, Thresor 1606: ·falot, 277
\ |lF Falot, |lF/L m. acut. |lF Combien qu'il vienne de |lGr phainô, |lF et plus pres, de |lGr phanos, |lF qui signifie aussi lampe et torche, si le prend proprement le François pour cette Farasse, qui est faite de [...]. Duquel Falot on use de nuict, pour [...]. Nicole Gilles en la vie de Philippes Dieu-donné: [...]. Aucuns disent Phanot: Mais le François change la consone |lL n, |lF en l, en maints mots prins du Grec ou du Latin, comme font l'Espagnol et l'Italien aussi, disant Bologne, |lE Bolonia, |lI Bologna, |lF de ce Latin |lL Bononia, |lF voyez Fanal. Falot aussi se prend pour un muguet compagnon de village, un gentil Falot, ou f peut estre mis pour v, comme en aucunes inscriptions anciennes, il se trouve |lL Fifus, |lF pour |lL Viuus, |lF Ou bien comme Donat dit de |lL Serfus, Dafus, per digamma AEolicum. |lF Car valot en terme de villageois, est valet, où dit on un gentil valet, parce que les valets de feste sont gorgiasement habillez.
Marquis, Grand dictionaire 1609: ·le, 722
\ |l0 + |lF Le est aussi neutre quelquefois, et qu'il soit neutre il appert par ce passage d'Amyot op. 629. si manifestement qu'il faut confesser que il aye commis incongruité en la construction du relatif, et de l'antecedent, ou que il faict le, neutre. Et quelle chose pourroit estre si estrange, si prodigieuse, et si inopinée, tant en la mer, qu'en la terre, ou touchant les villes entieres, ou les hommes particuliers, que si quelqu'un le predict, par traict de temps il ne luy vienne faict. Il y a un autre mot, qui a l'accent sur ce, et se prononce lé, et signifie largeur comme le lé du drap, |lL Panni latitudo, |lF Mais en ceste signification on l'escript Lai.
Ménage 1694: ·gremil, 372
\r |lF GREMIL. Plante. Gr. |lGr lithóspermon. |lF De |lL granum milii. |lF Les Herboristes l'appellent |lLv milium Solis. |l0 # |lF Aulieu de gremil, on a dit grenil, mot qui se trouve dans Nicot: ce qui pourroit donner sujet de croire que ce mot auroit été fait de |lL granillum, |lF diminutif de |lL granum; |lF et qu'on auroit dit gremil, par corruption, pour grenil.
Académie 1694: ·tige, 562
\s TIGE. s. f. La partie de l'arbre ou de la plante qui sort de la terre, et qui porte les branches et les feüilles. Cet arbre a une belle tige. arbre à haute tige. tige d'oranger. tige de lis. tige de pavot. tige branchuë. plante à une tige, à plusieurs tiges. laisser monter la tige d'un arbre. laisser mourir une fleur sur sa tige. \r On appelle, La tige d'une botte, La partie de la botte depuis le pied jusqu'à la genoüilliere. \r Tige, se dit fig. De l'origine de toute une race ou famille. Ce Prince est de la tige Royale. ces deux Seigneurs sont d'une mesme tige. c'est un rejetton d'une illustre tige.