[s.v. Cachet]
Cachet, m. acut. C'est vn petit seel particulier aux armes, & deuises de chasque particulier, dont les lettres missiues sont cachetées auec cire, lacre, ou autre chose gluante, Sigillum, quasi paruum signum. Parce qu'en iceux cachets estoient grauées les effigies d'aucunes bestes. selon l'entreprinse, deuise, ou blason de celuy à qui estoit le cachet, ou bien l'effigie de luy mesme. Et d'autant qu'anciennement les anneaux ainsi armoiriez seruoient à cela, on le pourroit rendre, Annulus obsignatorius. Et autrement Obsignatorium, ou Consignatorium. /./ (N 1606)

[s.v. Caramanie]
CARAMANIE, Est le païs anciennement appelé Cilicia, portant le nom de Caraman, ou Caramanbeg Capitaine Turc, qui
s'en feit seigneur par force d'armes. /./ (E 1549)

[s.v. Carroce]
/./ Carroche aussi (comme escrit Ricordano Malespini) estoit le char sur quatre rouës peint en rouge, sur lequel estoient esleuez deux grands masts de mesme couleur sommez d'
vn grand estendart ventilant, aux armes de la Republ. de Florence, mi-parti de blanc & de rouge, lequel char estoit tiré à vne paire de grands boeufs houssez de drap rouge, ne seruants qu'à cela. Le conducteur desquels estoit franc de deuoirs & subsides. /./ (N 1606)

[s.v. Casaque]
Casaque, f. penacut. Est vne maniere de saye, qui a l'espauliere de la manche froncée, large & beant, & n'a nul manchon ou mancheron, qui est l'ancienne facon d'icelle casaque, habillement vsité és
compagnies d'hommes d'armes & archers & costiliers d'iceux, & est bigarrée par demy losanges, ou de diuerses estoffes de deux ou plusieurs couleurs, ou d'vne mesme estoffe de plusieurs couleurs, seruant de sur-vestement à l'homme armé, pour cognoissance de la compagnie dont il est. Lesquelles couleurs estoient & sont la liurée, cognoissance, ou enseigne, qu'on disoit anciennement, des chefs & capitaines de telles compagnies, pour s'entre-discerner les vnes des autres en vne armée ou bataille, se rallier plus aiséement, & veoir par le chef & general de l'armée, quels estoient les bien ou mal-faisans en vne iournée, assignée, ou forcée, & en vne rencontre. Ces casaques, comme la proüesse des anciens hommes d'armes de France, a prins mutation en pis en leurs successeurs, ont changé aussi de facon pour la pluspart pour le regard des manches, qu'on fait estroites, longues & pendantes, retroussées par derriere en la ceinture, en cornetes, manches ou queües de chapperons. Les hocquetons retiennent l'ancienne facon des casaques. De ce mot Casaque est Casaquin diminutif, qui est, vn habillement non pas d'ordonnances, mais commun, vil & plebeie. (N 1606)

[s.v. Casser]
Casser vn gend'arme, Expungere militem, E numeris militem eximere. B. (E 1549 = "gendarme")

[s.v. Chamailler]
Chamailler, c'est frapper à coups d'espée, de hache, ou autre chose de fer sur vn harnois ou autre fer rude. Il semble que le mot soit ainsi dit, parce que
anciennement les hommes d'armes estoient armez de hauberts qui estoient faits de mailles de fer, sur lesquels estoient ruez & donnez les coups en eux combattant, taschans à les desmailler & ouurir. au 2. liu. d'Amad. mais Oriante voyant le piteux estat auquel estoit Amadis, & la faute que luy faisoit son harnois desmaillé cuida s'esuanouir. Et peu apres, Messieurs, Amadis est bien en grande necessité par faute de son harnois, voyez son escu dehaché, & son haubert tant desrompu, qu'il n'a quasi dequoy plus se couurir. Aucuns dient que ce mot vient de Malleus & Malleare Latins, ce qui n'est pas du tout hors de propos. (ND 1573)

[s.v. Chamaillis]
Chamaillis, est de mesme facon de mot que Cliquetis, & signifie le bruit & son que font les
armes quand on combat asprement. Il se prent pour le combat mesme, au 2. liur. d'Amad. Et commenca entre eux deux vn chamaillis si cruel qu'il n'y eut homme present qui ne s'en esbahist. (ND 1573)

[s.v. Chancelier]
/./ Aucuns dient qu'il a esté aussi appelé Annulaire, parce qu'au lieu du grand seel d'àpresent, Il seelloit anciennement de
l'anneau du Roy graué aux armes de France. /./ (N 1606)

[s.v. Chanfrain]
Chanfrain de cheual d'armes, c'est la piece de harnois dont on luy arme le front, Frontale ferreum. (T 1564)

[s.v. Charge]
Qui ont charge des gens d'armes, Regij praefecti. B. ex Liu. (E 1549 = "gensdarmes")

[s.v. Chef]
Le chef des armes d'vne maison, est dit celuy qui en porte les armes toutes pleines & sans brisure. (N 1606; E 1539 a un item "Tous chefz d'armes..." différent)

[s.v. Cheval]
Cheual d'armes, cheual de guerre, Bellator equus. (E 1549)

[s.v. Chevalier]
/./ mais plus estroittement il est prins pour celuy qui est armé & decoré par le Roy (ou autre ayant droit de ce faire) des
armes & ornemens de cheualier, en quoy anciennement estoient Vsitées les cerimonies, de raser tout le poil au nouueau cheualier, le baigner au baing, le coucher dans vn lict de parement, le vestir de pourpoint de couleur cramoisie, le chausser de chausses de brunette, le ceindre de bauldrier & d'espée, ou le luy pendre en escharpe de l'espaule droite, descendant sur le costé gauche, luy chausser les esperons dorez, le faire veiller en vne chapelle, luy donner l'accollée, ou luy frapper de son estoc nud sur l'espaule: mais à present, presques toutes lesdites ceremonies sont des-vsitées. /./ (N 1606)

[s.v. Chevalerie]
Cheualerie, Equestris militia, Ius annulorum aureorum. B. ex Papin. & la dignité de celuy qui est fait cheualier, dont est appelé l'Ordre de cheualerie.
Et aussi la proüesse, hauts faits d'armes & vaillances d'vn cheualier. En Amadis liure 2. chap. 1. Et y demeura long temps & fit tant d'armes & si grande cheualerie, qu'il acquist entre les Romains reputation du meilleur cheualier du monde. Et peu apres, Et se reputant heureux quand fortune luy apprestoit occasion de faire cognoistre deuant Grimanese combien il pouuoit & auoit en soy de cheualerie. (ND 1573)

[s.v. Cognoissance]
/./ et ores és anciens Romans se trouue vsurpé pour pannonceau, pannon, estendard, baniere ou enseigne, où estoit peint le blason d'aucun seigneur ou cheualier, laquelle il portoit ou faisoit porter à la guerre, ou pour par icelle estre recogneu en la meslée & lors qu'il auoit la visiere baissée, ou à ce que sa troupe & suite fust par icelle recogneuë, tout ainsi qu'en vne armée ou en vne bataille les compagnies des capitaines sont cogneuës par leurs enseignes, & ores signifie confession par scedule, ou bien la scedule mesme, par laquelle celuy qui la signe recognoist estre tenu enuers aucun en quelque chose, Chirographus, Que l'Espagnol dit pareillement, Conocimiento, voyez Cognoistre.
Gaguin au traicté des Herauts, Cesar ordonna douze cheualiers anciens preud'hommes ayans moult veu en batailles & en armes qui fussent regardans qui seroit hardy ou lasche en combatant, & pour les cognoistre ordonna aux combateurs armes de couleur & de metail à mettre sur eux pour les mieux cognoistre en besoignant entre les ennemis, chacun selon sa vaillance. Et peu avant, Alexandre le grand pour exaucer le nom de vaillance de ses chefs de guerre & autres ganrds {=grands} seigneurs victorieux combateurs, afin qu'ils eussent plus grand & noble vouloir, hardiment & courage dessus leurs ennemis, ordonna leur donner bannieres, pannons & tunicles appelées à present cottes d'armes. Desquels deux passages resulte vne des raisons de ceste signification dudit mot Cognoissance. (N 1606)

[s.v. Cognoissance]
Auoir la cognoissance & exercer la iurisdiction criminelle des ports d'armes, meurtres, & battemens, Exercere quaestionem inter sicarios. (E 1539 = "pord'armes"")

[s.v. Combattre]
Il vient en armes prest à combattre, Agmine quadrato venit. B. ex Cic. (E 1549)

[s.v. Combattre]
Combattre par armes, Armis decertare. (E 1539)

[s.v. Combattant]
/./ Car ce mot Combattant ne signifie pas seulemt {=seulement} celuy qui actuellement combat:
ains celuy aussi qui est en appareil d'armes & de guerre, pour combattre, où, & quand besoin sera. /./ (N 1606)

[s.v. Commandement]
Faire commandement de venir en armes à l'aide de iustice, Ad arma senatusconsulto euocare. B. ex Cic. (E 1549)

[s.v. Commandement]
Faire commandement que chacun ait à prendre les armes, Vocare ad arma. (E 1539)

[s.v. Compagnon]
/./
De mesme façon on dit absoluëment, tel est mon compagnon en terme indefini, de celuy qui nous fait toute compagnie, & auec adionction, tel est mon compagnon d'estude, d'armes, de guerre, d'apprentissage, en terme coarcté à certaine maniere de compagnie: on appelle aussi compagnon, vn artisan qui n'est encores maistre, ains besongne sous les maistres, qu'on dit autrement Compagnon de mestier. (ND 1573)

[s.v. Compagnon]
/./ & ne peut bonnement le pieton appeler
l'homme d'armes son compagnon de guerre, & beaucoup moins les chefs & capitaines, /./ (ND 1573)

[s.v. Compagnon]
Compagnon d'armes, Semble qu'il signifie & importe quelque chose plus eminent, & de plus de grandeur que Compagnon de guerre, ce qui est à presumer, par ce qui est recité au 6. chap. du 3. liure d'Amad. où Galaor porlant {=parlant} de Norandel nouuellement fait cheualier fils bastard du Roy Lysuart fait cette requeste audit Lysuart. Sil vous plaist me faire tant de bien de me le donner pour compagnon, i'estimeray le service que ie vous desire faire pour tresbien employé. Comment respondit le Roy. Vous voudriez-vous charger d'vn garçon, & luy faire du premier coup cet honneur, ne cognoissant encore le ply qu'il doit prendre, mesmes que ie ne sçache nul cheualier en la grand Bretaigne qui ne s'estimast bien-heureux d'auoir le bien que vous luy presentez: & peu apres, Pour autant Sire, dit Galaor, que ie suis cheualier, & veux prier Norandel de m'ottroyer ce que ie luy demanderay, qui est que luy & moy soyons vn an entier compagnons, durant lequel ne nous separerons, si mort ou prison n'en est cause, &c. Et ceux qui s'estoient ainsi entredonnez compagnie, appeloient de là en auant l'vn l'autre mon compagnon, & comme les cheualiers demeurent par telle maniere compagnons d'armes, ainsi les Roys entre-eux sont freres d'armes, pour laquelle cause ils s'entrappellent freres. (ND 1573)

[s.v. Compagnie]
La compagnie des hommes d'armes, Grauis armatura. (E 1539)

[s.v. Compagnie]
La compagnie d'vn nombre d'hommes d'armes estans sous vn guidon, Vexillatio. (E 1539)

[s.v. Connestable]
/./ estant le Connestable en ce Royaume l'officier de la couronne de France auquel
le Roy se repose des affaires d'icelle pour l'Estat & les armes. /./ (N 1606)

[s.v. Conquerir]
/./
Et vn pays de conqueste, vn pays gagné par armes & victoire, Prouincia, Conquerant, Victoriae patrator, et celuy qui par armes met plusieurs terres & pays en son obeissance, /./ (ND 1573)

[s.v. Consaul]
Consaul, m. acut. Estoit dit anciennement pour Conseil, R. Gaguin au traicté des Herauts:
Et seroit nommé Roy d'armes & chef des autres Herauts, lequel seroit à ses consauls pour ouyr & entendre &c. Interesset secretiori Concilio. (N 1606)

[s.v. Constantinoble]
/./
Les armes de Constantinoble sont vne croix d'or en champ rouge ou de gueules, auec quatre fusils, qui ne sont fusils, mais quatre B Grecs, signifiant basiléus basiléôn basileuôn basiléôn, c'est à dire en nostre langue, Roys des Roys regnant sur les Roys. (E 1549)

[s.v. Contribuer]
Contribuer pour la soulde des gens-darmes, Impensas in stipendia militum facere. (E 1539 = "gensdarmes")

[s.v. Corne]
/./
Et pource que les cornes aux bestes aumailles sont leurs armes offensives, & leur orgueil, le François dit metaphoriquement, haulser ou leuer la corne, pour orgueillir, entrer en superbe & haulserie. Dont la raison est, de ce que la beste qui se meut pour chocquer de ses cornes, leuant la teste haut, est dite haulser ou leuer ses cornes. Superbia efferri, Insolescere. Phrase fort commune és liures de l'ancien Testament. /./ (N 1606)

[s.v. Corps]
Excuser aucun par son corps, est combattre en camp clos, ou champ de bataille à outrance pour l'innocence d'aucun.
Nic. Giles en Charlemagne: Pinabel nepueu de Ganes vouloit excuser Ganes de la trahison à luy imputée par son corps, & en combattirent en champ de bataille sous la cité de Laon, luy & Thierry l'Ardenois, mais il fut vaincu. Luy mesme dit par apres, Excuser par armes, & en champ de bataille. (N 1606)

[s.v. Cotte]
Cotte d'armes, Est le sur-vestement que les Rois, Princes, grands Seigneurs, Cheualiers & gentils-hommes portent sur le harnois és faits d'armes, en laquelle sont leurs armes & Blasons, & les Herauts quand leur office d'armes le requiert, qui est autrement appelée Tunique. Gaguin au couronnement du Roy d'armes Montioye, portera la Tunique, ou Cotte d'armes du Roy, en la poictrine de laquelle sera fichée vne couronne d'or, chargée de fines pierres precieuses. Ou {=Où} sera seulement esmaillé le Blason du Roy. (N 1606)

[s.v. Cotte]
Qui est vestu de cotte d'armes, Paludatus. (E 1539)

[s.v. Courir]
Courir aux armes, est par chascun, qui çà, qui là, aller hastiuement prendre les armes. Ce qui se fait en vne soudaine alarme ou tumulte & necessité impourueuë, Aduolare, accurrere, concurrere ad arma. (N 1606; E 1539 a "Courir aux armes, & prendre chascung son espee, Ire contra aliquem ad arma.")

[s.v. Courir]
Nos gens-d'armes, & ceux des ennemis courent les vns sur les autres, Concurrunt inter se milites aduersis hastis. (E 1539 = "gensdarmes")

[s.v. Course]
Courses que les gens d'armes & cheuaux legiers font sur les ennemis, Decursiones equitum. (E 1539 = "gensd'armes")

[s.v. Court]
Court planiere est, quand le Roy à son mandement, a assemblé de lez luy, les Barons & hauts Seigneurs, & Dames de tiltre de son Royaume, pour hautement les
festoyer, par festins, tournois d'armes, & autres esbanoyemens de Prince. /./ (N 1606)

[s.v. Cri]
Faire cri & commandement que chacun ait à prendre les armes, Vocare ad arma. (E 1539)

[s.v. Cri]
Cri de ioustes, tournois, ou batailles, est la proclamation que vn heraut ou Roy d'armes fait des tiltres, honneurs & blason de l'assaillant quand il vient sur les rangs pour faire armes & s'esprouuer contre le tenant. Iean le Maire au premier des illustrations de Gaule chap. 141. parlant de Helicaon assaillant au pas tenu par Hector: Apres qu'il se fut acquitté vers les dames, & que Ideus le souverain Roy des Herauts à tout sa riche cotte d'armes eut epilogué ses tiltres en ses blasons, & au chap. 142. parlant de Paris, aussi assaillant en ce pas. Lors Ideus le Roy d'armes, qui ne sçauoit autrement son nom, sinon qu'il l'avoit ouy renommer gentilhomme, se print à escrier en cette maniere. Or est venu l'escuyer incognu, portant d'argent à vn chef d'or, par artifice de nature, qui veut faire armes pour honneur acquerir. A ce cri le Prince Hector sortit deuant sa tente. En tels cris on ne donnoit à nul champion venant sur les rangs le tiltre de preux, ains de fils de preux sans plus, si de tel pere il estoit venu. Iean Petit en son plaidoié iustificatif du Duc de Bourgongne, touchant le meurtre par luy perpetré en la personne de Loys de France Duc d'Orleans, couché au liure 1. chap. 39. de Monstrelet, Il n'est si bon cheualier au monde, qui ne puisse bien faire vne faute si grande, que tous les biens par luy faits auparavant en seront anichilez, & pource on ne crie aux ioustes, ne aux batailles, Aux preux. Mais on crie bien, Au fils de preux, apres le decez de son pere: Car nul cheualier ne peut estre iugé preux, si ce n'est apres son trespassement. /./ (N 1606)

[s.v. Crieur]
Crieurs de trespassez, Ferales praecones, Funerum indictores, atrati anteambulones. Bud. Sont ceux lesquels estans vestus de robbes longues noires, & portans bonnets en dueil, auec chacun sa cloche pendant en la main, &
portans les armes du trespassé peintes en papier attachées à leurs robbes, deuant & derriere, vont criant & publiant par les carrefours de la ville le decez du trespassé, l'heure & lieu de son enterrement, & faisant presque vne publique semonce, tant de convoy, que de priere pour le trespassé. /./ (ND 1573)

[s.v. Crois]
Crois esquicquetée de traits, en blason d'armes, est celle dont les branches sont par lignes trauersans de lez & de long sur le plat d'icelles, entretaillées en quarreaux differenciez de deux couleurs. Ainsi Feron au catal. des Preuosts de Paris, dit que Iean Ploibaut Preuost de ladite ville, portoit d'or à la crois eschicquetée de synope & d'argent de trois traits, enuironnée de quatre lions leopards d'azur, langpassez & armez d'argent. (N 1606)

[s.v. Crois]
Crois patée en blason d'armes, est celle dont les bouts des quatre branches s'espatent & embasent chacun en deux pointes tirées en dehors sans recrocquebillage. Telle la portoit Iean de Folle-ville Preuost de Paris. Feron là mesme. (N 1606)

[s.v. Cuirace]
Cuirace, f. penac. Est vne sorte de couuerture d'armes, qui couure le bust & corps de l'homme de guerre, Thorax. Iean le Maire liur. 1. ch. 40. des illustrations, Et six cuiraces anciennement appelées Thoraces, L'Espagnol l'appelle aussi coraça. (N 1606)