[s.v. Dard]
Dard, m. Est vn baston de guerre ayant la hante menuë & courte, ferré d'vn fer long & large à la proportion, qui est brandi & ietté d'eslans, Missile, Hastile, Mot & arme communs aux Irlandois & Biscayns, l'Espagnol & l'Italien disent Dardo, Iaculum hamatum. (N 1606)

[s.v. Debatre]
Debatre quelque chose par armes, Bello certare. (E 1539)

[s.v. Defense]
/./
Et en venerie defences sont les deux dents de dessous du sanglier, dont il se combat, autrement appelées Armes & Limes, voyez Armes. (ND 1573)

[s.v. Degrader]
Degrader vn gendarme, Sacramento militem soluere. B. ex Papiniano. (E 1549)

[s.v. Demander]
Il faut se donner garde qu'on ne demande aux gensdarmes de ce qu'ils se sont mutinez, Militibus cauendum ne fraudi secessio sit. B. ex Liuio. (E 1549)

[s.v. Denier]
Deniers ordonnez pour le payement des gens-darmes, AErarium militare. (E 1539 = "gensdarmes")

[s.v. Desbarder]
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Mais quand on dit Desbarder vn cheual d'armes, c'est luy oster la barde d'acier, de fer, ou de cuir boüilli, dont il est armé, & couuert contre les coups des armes offensiues. (N 1606) /./

[s.v. Desbastonner]
Desbastonner, actiu. acut. Est oster le baston, c'est à dire les armes à quelqu'vn, Armis exuere. (N 1606)

[s.v. Despouiller]
Despouiller aucun de ses armes, Dearmare, Exarmare, Inarmare. (E 1539)

[s.v. Destrier]
Vn Destrier, id est, Cheual d'armes, Bellator equus. (T 1564)

[s.v. Deviser]
/./ Et ores Ingenier & Inuenter vne Emprinse, selon laquelle celuy qui la met en auant, veut conformer & dresser ses actions & sa forme de viure, ou donner à cognoistre par signes obscurs le train & le but de son desseing & pensée,
dont vient ce mot Deuise, prins pour Armes. Gaguin au traicté des Herauts: Et se fait à present aux Seigneurs en deuises, nommées armes, que de present portent és batailles, & en faits d'armes les Rois, &c. Car toutes Armoiries, tous Renuers de medailles sont Deuises & Emprinses enigmatiques. (N 1606)

[s.v. Devise]
Deuise, f. penacut. Est l'emprinse d'vn Prince, Cheualier, ou autre mise en auant sous signes obscurs, selon laquelle il promet de ses vie, moeurs, actions, desseings & pensée, ce que ladite deuise signifie.
Ainsi se prend pour ce qu'on nomme Armes & Armoiries, AEnigmatica professio, Symbolum insignibus descriptum. Et ainsi Feron a intitulé, Symbole armorial des Armoiries de France, Escosse & Lorraine, le liure où il deschiffre les deuises desdits trois escus. Ce qui est de l'art & profession des Rois d'armes, Herauts & poursuiuants, voyez Deuiser. (N 1606)

[s.v. Dextrochere]
Dextrochere, m. penac.
Est vn mot vsité par les Rois d'armes, Herauts, poursuiuants, & blasonneurs d'armoiries, par lequel ils entendent le bras dextre, depuis le coulde iusqu'à la main esployée inclusiuement, au col duquel (qui est la ioincture des deux) pend le plus souuent vn Fanon frangé par bas, & couuert, chargé ou reuestu d'Hermines. /./ Dequoy il resulte que les blasonneurs d'armes ont abusé de ce mot, l'vsurpans pour le bras, & non pour le Fanon qui en est l'ornement. (N 1606)

[s.v. Droict]
Droicts ou vrays gensdarmes, Meri bellatores. (E 1539)