PROJET INDIVIDUEL : FRE 335

A rendre: le 29 Mars 2007

A: Prof. R. Wooldridge

Auteur: Damien Wysocki

Numéro étudiant: 992207697


1. Présentation de l'auteur


            Je m’appelle Damien Wysocki. Je suis né en France, à Laval, le 15 Septembre 1984, de parents polonais. A l’âge de 9 ans, nous avons déménagé à Toronto et j’y habite depuis. J’ai passe toute ma vie pré universitaire dans un environnement français, notamment au Lycée Français de Toronto. Je parle le français, l’anglais et le polonais. J’étudie à l’Université de Toronto Mississauga depuis Septembre 2002. Je suis couramment dans ma dernière année et je vais graduer en Juin 2007 avec une majeure en Psychologie et une majeure en Linguistiques Françaises. De plus, j’espère continuer mes études en linguistiques en faisant une maîtrise dans ce domaine. Entre autre, je suis tuteur privé de français et ce que j’apprends à l’université m’aide enseigner le français, si on peut le dire.

 

            En ce qui concerne mes intérêts personnels, je joue du piano depuis l’âge de 4 ans. Débutant avec du classique, j’ai commencé à m’intéresser à la musique moderne (grâce a mon oncle qui joue de la guitare) et je chante aussi. Je m’apprends la guitare et des chansons qui me plaisent. C’est beaucoup plus intéressant de jouer et de chanter en même temps, surtout quand il s’agit d’une chanson que l’on aime bien (La Bohême, d’Aznavour, entre autre). Je suis un maniaque de l’automobile et je suis l’heureux propriétaire de deux tacots : une BMW 733i de 1978 et une Ford Probe GT de 1994.

Ce qui m’intéresse beaucoup dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage de la langue française avec la nouvelle technologie est l’informatisation de l’éducation.

Le fait d’avoir la possibilité de trouver des ressources soit sur le Web ou sur un logiciel éducatif est incroyable. Ayant l’habitude de traîner une tonne de livres dans mon cartable depuis l’âge de 7 ans, j’apprécie beaucoup le fait que je peux m’installer devant un ordinateur, aller sur le site de mes cours et imprimer mes notes, mes lectures et mes devoirs. Mais, ça ne s’arrête pas ici.

Pour la linguistique qui m’intéresse beaucoup, avoir la possibilité d’écouter et d’analyser des apprenants étrangers du français en ligne, soit d’un point de vue phonétique ou syntaxique, est surprenant. On peut non seulement écouter comment les gens parlent, voir comment ils apprennent le français et mais aussi en dégager les tendances d’un point de vue éducatif, donc apprendre plus qu’en classe et sans devoir voyager. Je parle ici de l’immédiateté d’accès à l’éducation. Par  exemple, si on a besoin de faire des recherches, il n’y a plus besoin d’aller chercher des livres à la bibliothèque et les feuilleter, à part si le texte est trop ancien pour être mis en ligne. Il est possible d’aller sur un moteur de recherche et trouver ce qui est nécessaire.

2. Deux sites web préférés


  2.1. Dans le domaine de mes intérêts personnels

Dans le domaine des mes intérêts personnels, j’emploie l’Internet pour trouver des tablatures, qui sont des paroles de chansons où l’on a rajouté des accords de guitare afin de pouvoir reproduire des chansons, éliminant donc la nécessité d’acheter des partitions de musique. De plus, ces mêmes tablatures peuvent être utilisées au piano car les accords, du moins qu’on sache les représenter au piano, sont les mêmes. Avec un peu d’oreille musicale, on peut reproduire la mélodie assez facilement.

Le site que j’utilise pour cela est www.abc-tabs.com. C’est un site gratuit. Il faut seulement devoir s’y abonner en procurant une adresse électronique. Ce site est français et mais on peut l’utiliser en anglais en cliquant sur un bouton qui rend la page anglaise. Ce que j’aime à propos de ce site c’est qu’il contient des chansons de plusieurs pays. Donc, si le besoin venait de trouver une tablature russe, cela ne serait pas un problème.

On peut rechercher des chansons soit par l’auteur, le compositeur ou le titre. La liste des chansons n’est pas complète car il y a des droits d’auteur qui interdisent toute représentation non autorisée. Pour la plupart, ce n’est pas un gros problème. Les tablatures sont en fait poster en ligne par les membres du site donc elles sont des représentations personnelles de quelqu’un qui a lui même ajouté le fruit de son travail d’écoute sur ce site. Il est possible de contacter l’auteur de ces tablatures pour lui ajouter des corrections ou lui envoyer des évaluations ou des recommandations, donc ce site est assez dynamique et interactif.

Ce qui différencie ce site des autres est qu’il regroupe des chansons de plusieurs pays. Donc, si l’on est d’origine mixte, on peut trouver des chansons qui plaisent à plusieurs personnes. De plus, ce site est mieux organisé que les autres avec des rubriques précises et distinctes. Il y a également des forums, où l’on peut ajouter des recommandations, et des petites annonces de concert.


  2.2. Dans le domaine de l'apprentissage/enseignement du français

Dans le domaine de l’apprentissage/enseignement du français, le site qui réussit à me fournir des données et des informations variées sur la langue française est Wikipédia (www.wikipedia.org ou www.wikipedia.com) car il réunit beaucoup de données qui m’aide à, soit apprendre (cours d’université et instruction personnelle)  ou à enseigner le français (pour les leçons privées).

Qui ?

Ce site est conçu par des collaborateurs volontaires des quatre coins du monde. Ce site est non payant et les collaborateurs ne sont pas payés non plus. Il a été commencé par James Walsh qui voulait faire une encyclopédie gratuite électronique. Depuis, ces milliers de collaborateurs ont ajouté des définitions, des explications dans divers domaines de connaissances. Dans le domaine de l’apprentissage/enseignement du français, il y a environ 450,000 et plus entrées.

 

Pour qui ?

Ce site est conçu pour n’importe qui, qui voudrait enrichir, apprendre, rafraîchir ces connaissances. Il n’est pas limité aux étudiants mais à n’importe qui. Dans le domaine de l’apprentissage/ enseignement du français, ce site contient des données qui aide à l’apprentissage du français Donc, tout individu souhaitant apprendre, comparer, renouveler des faits, des informations, peut le faire sur le Web sans avoir besoin de chercher dans des livres.

Quoi ?

Ce site contient des informations qui touchent à plusieurs secteurs d’éducation, qu’il s’agisse de définitions de mots, de faits scientifiques ou de faits historiques, d’où les nombreuses rubriques  comme « rechercher et consultation », « participation et communauté », « arts », « société »,  « vie quotidienne et loisir »,  « sciences humaines et sociales », « sciences exactes et naturelles » et « technologies ». Donc, il est possible de trouver de l’information en français sur plusieurs sujets.

Quand ?

Ce site est éternellement dynamique. Pour ce projet, la date de la dernière consultation était le 26 Mars 2007, donc les informations devraient être mises à jour. Chaque volontaire peut ajouter des corrections, de nouveaux faits, de nouvelles informations pour n’importe quelle entrée. Cependant, la page d’accueil pour chaque différente langue présente des faits qui sont reliés au pays donné ou à la langue donnée. Donc, pour la page d’accueil en français, les informations concernent tout ce qui rapproche du monde français, en France ou à l’étranger. De plus, il y a des faits divers qui concernent la situation globale, les grands événements dans le monde, ainsi que des faits intéressants sur la culture française.

Comment ?

            Ce site est très lisible et très facilement navigable. Les couleurs sont bien choisies (du bleu surtout) ce qui rend la lecture plaisante aux yeux. Il y a un moteur de recherche où l’on peut taper le mot qui nous intéresse. Il y a également des liens concernant la source de données ainsi que l’historique des sources. De plus, il y a la possibilité d’aller sur des liens externes, des versions imprimables d’articles, ainsi que de citer l’article. Il y a 8 rubriques principales  (rechercher et consultation, participation et communauté, arts, société, vie quotidienne et loisir, sciences humaines et sociales, sciences exactes et naturelles et technologies). En fait, l’apprenant du français peut obtenir différentes informations sur différents domaines.

            Mérites et défauts.

            Wikipédia est une bonne source d’information car elle n’a pas besoin d’abonnement monétaire. La plupart des articles contient des informations qui sont très concrètes et intéressantes du point de vue de l’apprentissage. Il ne faut que rendre ces informations didactiques afin de  pouvoir les enseigner et les partager avec les apprenants.  Quant il s’agit de mes intérêts personnels dans la linguistique ou dans l’enseignement privé du français, Wikipédia m’aide beaucoup. Les informations sont assez précises sans qu’il y ait d’erreurs importantes. Il faut mentionner que ce site facilite l’apprentissage et la recherche d’information. Par exemple, quand un mot est tapé dans la case « Recherche », on obtient des résultats sur ce site, ainsi que des liens externes qui élargissent l’information donnée au besoin.

            En ce qui concerne les défauts, le fait que ce site n’est pas accepté par la plupart du corps éducatif comme site comparable à Britannica, Larousse ou Bordas (donc, a des encyclopédies dites «acceptées ») le ralenti dans son développement. De plus, l’apport des données est fait de façon volontaire ce qui ne renforce pas la valeur de l’information. Wikipedia est un site qui fournit des données qui sont considérées comme étant générales. Il est possible, qu’avec le développement et une contribution des intellectuels plus prononcée, ce site deviendrait un outil d’apprentissage et d’enseignement beaucoup plus  plausible. Un autre aspect défavorable aux yeux de certains est que les données ne sont pas aussi complètes que sur des encyclopédies plus répandues (qu’il s’agisse d’encyclopédie sur papier ou électronique). Mais, il est possible de s’imaginer qu’avec le temps, Wikipedia deviendrait une encyclopédie comparable à celle de grande valeur académique. Cependant, Wikipedia est sous attaque car il y a eu des additions erronées qui ont fait diminuer la fiabilité du site (Times, Mars 2007). Mais ceci est prévisible car certains n’auront pas les connaissances nécessaires afin de faire une contribution correcte et puisque ce site est ouvert et gratuit pour tout le monde, il y aura de l’abus.


3. Fiche signalétique de l'article


 

3.1. Date de consultation de l'article

            L’article a été consulté le 23 Mars 2007.


 

3.2. Titre de l'article et détails de publication

L’article porte le titre « Facteurs de développement de l’autonomie langagière en FLE/FLS ». Cet article correspond à une conférence plénière prononcée lors du colloque Untele 2004 (Usage des Nouvelles Technologies dans l’Enseignement des Langues Etrangères) à Compiègne. Cet article a été admis  le 1er Décembre 2004 à l’Alsic (Apprentissage des Langues et Systèmes d’Information et de Communication) et il a été mis en ligne le 15 Décembre 2004. Cet article figure dans le volume 7, 2004, de l’Alsic.


  3.3. Identification des auteurs de l'article :

Les auteurs de l’article sont Claude Germain et Joan Netten.

Claude Germain est un professeur à l’Université du Québec à Montréal, au département de linguistique et de didactique. Il a écrit des ouvrages dans ces domaines. Joan Netten est professeure à Memorial University of Newfoundland. Bien qu’elle soit une professeure émérite, elle est directrice du projet de recherche sur le français intensif au Canada. De plus, elle a reçu l’Ordre du Canada pour ses recherches dans le domaine de l’apprentissage et de l’enseignement du français.

Ils travaillent ensemble sur le développement des fondements théoriques  et à l’implantation en milieu scolaire d’une nouvelle pédagogie en français langue seconde.


  3.4. Résumé donné par la revue

D'entrée de jeu, les auteurs posent un certain nombre de distinctions conceptuelles, notamment entre autonomie générale, autonomie d'apprentissage et autonomie langagière, en montrant que les définitions les plus courantes de l'autonomie s'appliquent en particulier aux apprenants adultes et conviennent peu à un public de jeunes apprenants d'une langue seconde ou étrangère. En deuxième lieu, ils s'interrogent sur le sens des relations entre apprentissage et autonomie en montrant que le développement de l'autonomie langagière passe par le développement de l'autonomie d'apprentissage et conduit à l'autonomie générale. Ensuite, ils exposent les grandes lignes d'un nouveau régime pédagogique qu'ils ont conçu et implanté en milieu scolaire canadien, le français intensif. Puis, les auteurs s'attardent sur trois facteurs qui, au sein de ce régime pédagogique, permettent d'assurer le développement d'une autonomie langagière : un programme d'études centré sur les intérêts de l'élève, des stratégies d'enseignement axées sur l'interaction et la communication authentique, et un nombre minimal d'heures intensives. Enfin, ils examinent le rôle et la place des technologies dans le développement de l'autonomie langagière, en remettant en cause quelques présupposés actuels sous-jacents à l'utilisation des technologies.


 

3.5. Table des matières donnée au début de l'article

·      1. Introduction

·      2. Distinctions préliminaires et définitions

·      3. Relations entre apprentissage et autonomie

·      4. Un nouveau régime pédagogique canadien : le français intensif

·      5. Conditions nécessaires au développement de l'autonomie langagière

·      6. Autonomie langagière et technologie

·      7. Conclusion

·      Références


 

3.6. Mots et expressions clés

·      autonomie langagière : « capacité de l’apprenant de prendre des initiatives langagières et d’utiliser avec spontanéité des énoncés nouveaux, lors d’une communication en L2 ».

·      autonomie d’apprentissage : « capacité de mener activement  et de manière indépendante, un apprentissage de la langue » d’après Holec (1997).

·      autonomie générale : « capacité de l’élève en tant qu’individu de prendre des initiatives dans la vie [dans la vie scolaire et personnelle] ».

·      enseignement : faire acquérir, transmettre, des connaissances, les expliquer d’une façon pédagogique.

·      apprentissage : acquérir des connaissances divulguées par l’enseignement.

·      régime pédagogique : il s’agit de la structure d’enseignement et de l’horaire de classe. Dans le cas présent, il s’agit du renforcement de l’enseignement du français L2.

·      communication : communication orale. Les auteurs parlent ici du fait que les apprenants doivent conduire des dialogues en L2 afin de pouvoir mieux apprendre le français.

·      français intensif : Dans le système canadien, on augmente le nombre d’heures d’enseignement du français de 90 heures à 300-350 heures par année, afin de renforcer l’apprentissage du français

·      motivation : l’action de renforcement positif  externe où quelqu’un apprend. C’est un renforcement qui entraîne l’apprentissage de connaissances.

·      stratégies interactives : stratégies d’enseignement qui vise parler l’apprenant afin qu’il puisse pratiquer, apprendre, faciliter la parole en L2, et l’apprentissage du français.

·      technologies : tout ce qui concerne l’informatisation. Ici, il s’agit du fait que les ressources éducatives sont devenues électronique. Qu’il s’agisse du Web ou de cédéroms, ou de logiciel, l’apprentissage ne sait pas plus qu’uniquement en salle de classe, mais sur un ordinateur où certaines habiletés langagières sont pratiquées et renforcées.


  3.7. Explicitation des sigles employés dans l'article

·      Untel= Usage des Nouvelles Technologies dans l’Enseignement des Langues étrangères.

·      FLS-FLE : Français Langue Seconde – Français Langue Etrangère. Il s’agit d’enseignement du français comme une langue seconde. Les deux termes sont interchangeables.

·      L1= Langue première, c’est la langue maternelle.

·      L2= Langue seconde, c’est la langue que l’on apprend après la langue première.

·      CM1= Cours Moyen de 1ere année.

·      CM2= Cours Moyen de 2eme année.

·      Praisance= Précision linguistique- Aisance à communiquer.

·      Aile= Acquisition et Interaction en Langue étrangère

3.8. Évaluation de l'article

Cet article est très intéressant car il renforce l’idée que, plus un individu est en contact avec la langue L2, plus son apprentissage de celle-ci sera important. Les auteurs mentionnent surtout le phénomène d’autonomie d’apprentissage, qui est liée à l’autonomie langagière, ce qui provoque une autonomie générale. Les auteurs discutent des différentes applications afin de promouvoir et faciliter l’apprentissage du français L2 dans un environnement scolaire. Les auteurs touchent à la motivation ainsi qu’aux stratégies interactives d’apprentissage et d’enseignement. Le fait de motiver l’apprenant avec des stratégies qui le font parler, agir et penser en français accélère l’acquisition de la langue. De plus, le fait que les enseignants s’intéressent à des faits qui sont importants pour les apprenants, ceux-ci sont motivés à créer de nouveaux énoncés, ainsi que d’ajouter l’aspect émotionnel qui rend l’apprentissage beaucoup plus agréable et productif.  L’apprenant développe donc une certaine autonomie de pensée en L2, ce qui se traduit par une autonomie d’apprentissage, qui peut, dans les meilleures conditions, renforcer l’autonomie générale.

      De plus, les auteurs discutent les différentes nouvelles technologies d’apprentissage. Celles-ci peuvent engendrer un développement plus important dans trois des quatre habilités langagières : la compréhension auditive, la compréhension de l’écrit et l’expression écrite. Cependant, l’expression orale est défavorisée quant il s’agit des nouvelles technologies. Les chats renforcent la production écrite, les diverses encyclopédies, les diverses sites français et les cédéroms renforcent la compréhension écrite et auditive. Comme le mentionne les auteurs, la communication auditive (expression orale) est toujours appauvrie. Il y a besoin d’un interlocuteur afin de pouvoir être capable de créer des énoncés spontanés, des dialogues authentiques ainsi que de créer une autonomie langagière, sans avoir besoin de se restreindre à des formes stéréotypées d’où l’implantation du français intensif.

 

      En général, cet article soulève les grands problèmes de l’apprentissage et de l’enseignement du français comme langue seconde. Les auteurs réussissent à souligner les faits les plus importants qui aident ou ralentissent l’apprentissage d’une langue L2, donc une autonomie langagière.