En 1960, Jean Lesage et ses Libéraux ont gagné les élections provinciales. Cette
victoire a terminé le règne de l'Union nationale qui était sans leur chef, «Le Grand
Noirceur,» Maurice Duplessis, qui est mort en 1959. Comme premier ministre du
Québec, Duplessis travaillait avec l'Église catholique, et adoptait la stratégie de
«la survivance.» La survivance s'intéressait à la préservation culturelle. Avec cette
préservation, il était nécessaire pour les Canadiens français de résister aucun
changement, et de se séparer du reste du Canada (Jackson et al., 2001: 82).
Lesage a gagné les élections de 1960 avec le slogan «Maîtres chez nous.» Ce changement d'attitude a signifié le début de la Révolution tranquille. Le
gouvernement provincial a remplacé les programmes que l'église avait fourni comme «l'assurance
hospitalière, les plans de retraite et les débuts d'une assurance médicale.» (Cruxton et al., 1990: 346)
Mais le changement le plus profond était la modernisation du système scolaire, que l'église en avait eu la responsabilité. De plus, les
nationalistes ont popularisé le nom «Québécois» qui a remplacé «Canadien français» pour renforcer leur
rapport avec la province du Québec, et pas avec le Canada (Jenson, 1999: 46).
Et donc, les Québécois ont commencé à croire qu'ils pourraient maintenir leur identité s'ils contrôlaient leur propre destin.
Soudainement, la
survivance a changé à «l'épanouissement,» une stratégie qui développait la culture canadienne française (Jackson et al., 2001: 83).
Avec ce changement d'attitude dans le gouvernement, la Belle province a eu de nouveaux partis politiques,
comme le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) et le FLQ.
En 1960, Georges Shoeters, Raymond Villeneuve et Gabriel Hudon ont fondé le Front de libération du Québec. Leur but était de réaliser l'indépendance complète pour les Québécois (Fournier, 1984: 26) en devenant un parti politique qui était légal et démocratique. Toutefois, plusieurs membres du FLQ étaient des marxistes, et cet esprit subversif ne pouvait pas mélanger avec leur doctrine initiale. Et en 1963, le FLQ a adopté une nouvelle doctrine définie par le terrorisme. La violence n'était pas nouvelle entre les Anglais et les Français. Quelques exemples de cela sont la Conquête sur les Plaines d'Abraham en 1759, la rébellion au Bas-Canada avec les Patriotes de Louis-Joseph Papineau en 1837 et l'exécution de Louis Riel en 1885. Et donc, le 20 avril 1963, le FLQ a posé une bombe derrière le centre recrutement de l'armée canadienne qui a tué Wilfrid O'Neil, un ancien combattant et gardien de nuit. Le lendemain, le journal, La Presse, a eu la titre de vedette «Le premier meurtre du FLQ,» (Fournier, 1984: 36) une prévoyance à la crise de 1970. Entre 1963 et 1970, le FLQ a dirigé leur bombardements aux symboles de la couronne. Parmi les cibles étaient la Bourse de Montréal et les chemins de fer de Canadian National Railway. Peut-être que l'attaque la plus spectaculaire était à Westmount, une banlieue anglaise, de la haute société. Le Front l'appelait «un bastion colonial» (Fournier, 1984: 37) et a posé quinze bombes dans les boîtes aux lettres. Mais la plus grande explosion était causé par le président de la France, Charles de Gaulle, pendant sa visite à Montréal en 1967. Sur le balcon de l'hôtel de ville, de Gaulle a légitimé la cause de séparation et du FLQ quand il a déclaré «Vive le Québec libre!» (ÉCOUTEZ) (Audios et vidéos du MEF, s.d.) et le premier ministre du Canada, Lester B. Pearson a dit à la presse «les encouragements que le président donnait à ‘la petite majorité dont le but était de détruire le Canada.'»(Cruxton et al., 1990: 353)
En 1968, Pierre Elliott Trudeau est devenu le premier ministre du Canada, en remplaçant Pearson qui s'est retraité. Trudeau était un fédéraliste, et pendant sa campagne électorale, il avait le slogan «un Canada, une nation.» (Fournier, 1984: 130) Trudeau a été élu pour combattre les séparatistes. La même année, René Lévesque, qui avait déjà quitté le Parti libéral du Québec, a formé le Parti québécois, un parti politique avec le but d'accomplir une souveraineté-association. Lévesque a toujours opposé le terrorisme pour réaliser l'indépendance (Cruxton et al., 1990: 354). Après l'élection provinciale du printemps de 1970, Robert Bourassa et les Libéraux ont reçu 44% des votes, et ont formé le nouveau gouvernement. Ce septembre-là, le FLQ a décidé d'agir contre les gouvernements de Trudeau et Bourassa, les nouveaux ennemis du FLQ.