Loup, s. m. Animal sauvage, qui ressemble
à un gros mâtin.
Proverb. La faim chasse le loup hors
du bois, la nécessité oblige à chercher
de quoi vivre. Quand on parle du loup,
on en voit la queue, cela se dit de quelqu'un
qui entre quand on parle de lui.
Il a vu le loup, il a de l'expérience,
il est au fait des affaires, etc. Quand
un homme est enroué, on dit il a crié
au loup. Il faut hurler avec les loups;
il faut faire comme les autres, s'accommoder
à leurs manieres. Figurém. et
familiér. il vint entre chien et loup, sur
le soir, le jour étant presque tombé.
Mettre quelqu'un à la gueule du loup,
l'exposer à un péril évident. Marcher
à pas de loup, doucement, et à dessein
de surprendre. Familiérement, manger
comme un loup. manger beaucoup. Figurém.
et famil. enfermer le loup dans
la bergerie, laisser quelqu'un dans un lieu
où il peut faire beaucoup de mal. Laisser
fermer une plaie avant qu'il en soit temps.
Loup, autrefois, espece de masque
de velours noir. Loups, au pl. Ulcere
aux jambes. Loup, instrument de bois
aplati pour dresser les paquets de librairie,
quand ils sont cordés. Loup, constellation
de l'hémisphere austral. Saut
de loup, fossé assez large pour n'être pas
franchi par un loup. Voyez Haha.
Loup-cervier, s. m. Espece de loup,
qui ressemble à un grand chat sauvage.
Loupe, s. f. Tumeur ronde, faite d'humeurs
grossieres. Verre rond enchassé
en forme de lunettes pour voir les objets.
Noeuds qui s'élevent sur l'écorce
des arbres.
Loup-garou, s. m. Homme qui, selon
le peuple, est sorcier, et qui court les
rues transformé en loup. Famil. un
homme farouche, insociable.
Loup-marin, s. m. Poisson de mer.
Loupeux, [loup]euse, (eus) adj.
Un arbre
loupeux, qui a des loupes.