Gilles Ménage (1613-1692), grammairien et lexicographe

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« Lo scimmiotto di Buffalmacco » et autres animaux : Ménage dans le bestiaire métaphorique italien

Maria Catricalà [*]

Università per Stranieri, Siena

À Serafina

1. Comme dans un petit écrin, en appendice à son volume Origini della lingua italiana, Gilles Ménage recueillit 141 « modi di dire » et les enferma avec de nombreuses et précieuses informations sur leurs signifiés, origines et diffusion.

En ce qui concerne ses sources, Ménage élargit son champ d'étude de façon considérable, tout comme dans son dictionnaire ; il cite, en effet, de nombreuses œuvres modernes des XVIe et XVIIe siècles, le dictionnaire de la Crusca ainsi que des auteurs de formation différente, comme Machiavelli et Monosini, Gelli et Guazzo, afin de remonter jusqu'aux auteurs classiques du douzième siècle, puis aux grecs et latins. En ce qui concerne diverses locutions, il intègre aussi des comparaisons avec plusieurs autres langues, et pas seulement avec le français (comme : Il est sur le livre rouge pour E' scritto al libro del grosso), mais aussi avec l'allemand et le néerlandais. De plus Ménage ne néglige en aucun cas la mise en évidence de certaines particularités, d'origine tant culturelle que de voisinage, comme l'importante présence que les oies occupent dans la visualisation métaphorique de ces langues, au lieu de celle qu'occupaient le merle ou d'autres oiseaux en Italie [1]. Plusieurs remarques sur la diffusion des locutions et sur leurs variétés régionales viennent, enfin, enrichir l'excellence de ce singulier écrin ménagien, tant en dévoilant certains rapprochements inusités et, pour rester dans la métaphore de l'écrin, ainsi que plusieurs véritables et propres 'perles' de différentes couleurs. Ainsi, Ménage cite comme étant une forme toscane Lo vedeva Pandolfo ch'avea gli occhi di panno, tant en l'opposant à la locution d'origine supposée sicilienne Lo vedrebbe chi ha gli occhi fuorrati di prosciutto [2], qui en réalité peuvent être, l'une comme l'autre, utilisées afin d'indiquer quelque chose de très évident.

C'est précisément dans ce riche appendice de l'édition des Origini de 1685 qu'apparaît aussi le scimmiotto di Buffalmacco. Son histoire, un peu bizarre, était déjà présente dans le Trecentonovelle de Sacchetti (nouvelle n.161), mais elle avait été encore contée par de nombreuses générations, jusqu'à 1500-1600, quand Giorgio Vasari la récrivit de nouveau en illustrant Le Vite dei più eccellenti pittori, scultori e architetti italiani [3], où la lut Ménage.

2. Le nom Buffalmacco, très fréquent dans les nouvelles de Boccaccio [4] était le surnom du peintre florentin Buonamico de Cristoforo, bien connu comme grand buveur et grand dadais. Les anedoctes sur ses badinages constituaient un chapitre à part de la littérature comique médiévale et même Vasari raconte beaucoup d'épisodes de la biographie de cet artiste afin d'en souligner l'aspect burlesque.

Il conte, par exemple, qu'une fois, Buonamico avait obtenu gratuitement une grande provision de très bon vin, qui s'appelle Vernaccia, parce qu'il avait convaincu les sœurs du Monastère de Faenza que ce vin était nécessaire pour broyer les couleurs.

Vasari va jusqu'à rappeler que, quand les habitants de Calcinaia n'avaient pas payé Buonamico pour une Madone, il était retourné en ce pays-là et pendant la nuit il avait transformé l'enfant dans les bras de la Vierge en un oursin. Pour le même motif, à Pérouse le maître avait décidé de « vendicarsi dolcemente », mais toujours sans préjugés, en remplaçant le diadème de sa peinture de Saint Ercolano avec une couronne de poissons. Mais bien différente avait été pour Buffalmacco l'histoire d'une guenuche arétine appartenant à l'évêque Guido Tarlati.

Engagé par lui pour exécuter une fresque de la chapelle baptismale d'Arezzo, en effet, le peintre Buonamico avait été entraîné dans une niche, mais cette fois-ci en qualité de victime, contrainte à subir toutes les conséquences négatives. Mais l'insolite condition de Buffalmacco n'avait pas été le seul élément exceptionnel de cet épisode, bien plus extraordinaire parce que son 'idéalisateur' avait été un animal et précisément un singe :

Le thème principal de l'histoire était évidemment l'imitation, argument controversé encore aujourd'hui. Bien sûr, actuellement l'importance cognitive de cette activité et surtout celle des différentes typologies de mimésis et de simulation a été remise en valeur. Nous connaissons, en outre, des singes mythiques très différents de Buffalmacco (Borges 1957 : 135 ; Santangelo 1992) et de nombreuses études japonaises ont démontré que notre jugement négatif sur la conduite des chimpanzés et autres animaux du même genre est limité et anthropocentrique (Visalberghi 1994). Malgré cela, le sens commun le garde encore et la vieille acception est tellement enracinée qu'on dit toujours scimmiottare en italien, singer en français et nachaffen en allemand. En Europe, en somme, 'les singes singent encore'.

3. Au premier abord, donc, la locution arétine transmise par Ménage ne paraît pas être très distante de notre monde métaphorique et culturel. Mais si nous examinons plus attentivement toutes les formes typiques des Origini, nous comprendrons que, au contraire, le milieu où naquit et où se plaça le scimiotto di Buffalmacco a définitivement disparu. Depuis le XVIIe siècle les réseaux analogiques et le même modèle à partir desquels on génère les métaphores, en effet, ont beaucoup changé. Le modèle attesté dans les expressions recueillies par Ménage était productif quand encore « i cornacchioni abitavano i campanili », « il pesce pastinaca era servito in tavola senza coda », « i mugnai inventavano storie di gatte morte » pour distraire leur clients et voler leur farine ; enfin, à cette époque, il y avait encore « lucciole da prendere per lanterne », mais aussi « meluzze per prendere i Santi ». Quand bien même nous sortirions du monde animal pour traverser avec Ménage les frontières des plantes, des fleurs et des fruits italiens, nous retrouvons donc que la façon de raccorder les mots, les choses et les idées à travers la visualisation verbale (ou la verbalisation visuelle) était semblable et combien plus transparente. Sur leur fond, on peut toujours reconnaître un paysage champêtre et très proche de la dimension quotidienne d'un village réel, pas encore « global » (McLuhan 1967) où « i giovani sostavano sulle scalee di Sant'Ambrogio per chiacchierare », tout le monde connaissait « Bertolotto che mangiava a sbafo », les maigres étaient tous à la « famiglia de' Carnesecchi » [5] et un mauvais imitateur ne rappelait pas un singe quelconque, mais un singe bien déterminé et lié à une histoire bien détaillée.

Au contraire, à notre époque les associations métaphoriques sous leurs formes variées [6], de même que les « pertinentisations » de la terminologie scientifique actuelle (De Mauro 1975) sont désormais distantes de ce genre d'encyclopédie et de classification.

Comme fondement de nos procédés analogiques, il n'y a pas (ou seulement très rarement) de détermination per particulas et leur compréhension n'est pas étroitement liée à un épisode particulier, ni à sa narration. En italien ce changement, qui « se consume » encore (Nencioni 1982), est né, peut-être, au siècle dernier, quand un célèbre grammairien, Raffaello Fornaciari, commençait une nouvelle bataille contre les « métaphores à la mode » sur les pages des journaux de la deuxième moitié du XIXe siècle [7].

À cette époque, le modèle analogique plutôt élémentaire et archaïque que nous avons rencontré dans les Origini de Ménage était déja tombé en désuétude :

4. Il est clair à ce point que l'écrin de Ménage n'est pas seulement un texte érudit. Certainement pour l'historien de la langue italienne, il constitue aussi une source d'informations assez rares qui n'apparaissent pas dans d'autres textes semblables de l'époque. Je pense, par exemple, aux Floris italicae linguae de Angelo Monosini, où tout se rapporte au grec, langue qu'il retenait comme langue originelle, et je pense au volume (moins connu) du pédagogue Orlando Pescetti, intitulé Proverbi italiani et publié à Vérone en 1598. Dans cette œuvre les locutions cataloguées sont bien plus de 3000, mais sans aucune explication, ni sur leur signifié, ni sur les sources utilisées. Mais l'appendice des Origini peut surtout offrir une route d'accès rare au monde linguistique et culturel de Ménage et de son époque.

Depuis les premières années du XXe siècle, la figure de Ménage italianiste a été dégagée de l'image stéréotypée du pédant prolixe et malicieux dans laquelle il était resté enfermé pendant des siècles. Grâce à de nombreuses études importantes, comme celle de Zehnder (1939) accomplie entre Florence et Fribourg avec l'aide de Bruno Migliorini ou comme celle de l'école de Brunot (Samfiresco 1902), Ménage italianiste et académicien de la Crusca ne peut plus être mis au nombre des « arcifanfani della lingua », des « camerlinghi dell'etimologia » et des « bottegai dell'eloquio » de son siècle. Ces surnoms typiques sont évidemment réductifs et ils ne servent pas à comprendre son esprit. Il faut plutôt mentionner que, comme les récents résultats très intéressants d'Inge Popelar (1967) et d'Isabelle Leroy-Turcan (1991) sur les Origines de la langue française, bien des chiffres relevés par Zehnder (1939) sur l'œuvre italienne montrent que derrière la pure érudition de Ménage, se cache souvent ce que Droixhe (1978) a appellé « un exceptionnel don d'intuition ».

Ses idées sur la langue commune des origines ou sur les onomatopées, constituent des exemples très significatifs à ce propos. Enfin, Ménage auteur des Origini, qui surprit Dati, Segni et les autres académiciens florentins en publiant en toute hâte son œuvre (Massai 1917 ; Parodi 1983 : 70 ; Gensini 1993 : 102), a été, tout comme Ménage polémiste et poète, philologue et romaniste, étymologiste et grammairien, amplement remis en valeur.

L'étude de l'appendice contenant les 141 « modi di dire » renforce cette tendance et confirme la grande capacité 'intuitive' de Ménage linguiste. Mais la conséquence la plus importante de tout cela n'est pas la possibilité de voir en Ménage un précurseur de la linguistique moderne : si on a une vision eschatologique, tout le monde peut devenir nostri praedecessores, comme dit Nencioni (1983), mais le seul aspect intéressant de ces problèmes est le motif pour lequel on les recherche, les prédécesseurs.

Le problème, donc, est d'une autre nature et il ne concerne pas la possibilité que nous avons d'inscrire ces extraordinaires capacités intuitives de Ménage dans une vision unitaire et crédible du personnage. Mais cela consiste à tenter d'en expliquer les raisons, sans pour cela devoir trouver des parallèles entre le XVIIe siècle et notre époque [8].

Vis-à-vis des locutions italiennes, par exemple, il n'est pas possible d'exclure que, en les recueillant, en déployant leurs origines et en rencontrant les procédés analogiques constants qui les gouvernèrent, Ménage a développé sa philosophie du langage. La même existence dans un dictionnaire d'un appendice sur les phrases idiomatiques fait supposer que les réflexions sur les étymologies en général avaient permis à Ménage de dépasser la césure traditionnelle à l'intérieur de la logique rationnelle et de la logique fantastique et inventive.

Grâce à cette conception unitaire, il comprit donc 'par intuition' (j'abuse maintenant de ce terme) ce que nous savons aujourd'hui par l'intermédiaire de grandes pages des sémiologues comme Umberto Eco (1984), des linguistes comme Lakoff et Johnson (1980), ainsi que par l'intermédiaire des philosophes comme Smolensky (1993) et par toutes les études plus récentes de neurolinguistique, c'est-à-dire que le langage analogique est en lui-même un procès de connaissance.

Naturellement, Ménage ne savait pas définir un tel phénomène, ni ce que nous appelons « association des idées ». Mais son chapitre sur les « modi di dire » démontre également que la tradition de mirabilia et monstra et, plus en général, les commutations analogiques ont été déterminantes, non seulement pour la littérature, les arts visuels, la grammaire de l'impossible et l'histoire de la zoologie fantastique, mais aussi pour le développement scientifique (Grassi 1977 ; Preta 1992).

Peut-être, dans la sphère de la science lexicographique propre, « la richesse d'une œuvre haute en couleur [...] aux formes parfois baroques » (Leroy-Turcan 1991) aidèrent Ménage et autres à comprendre qu'une langue est un engin complexe de « modi di dire » et ... di non dire.


Bibliographie

Borges, Jorge Luis (1957). Manual de zoologìa fantàstica. México, Fondo de Cultura Econòmica.

Cardona, Giorgio Raimondo (1985). La foresta di piume. Bari, Laterza.

De Mauro, Tullio (1975). Introduzione alla semantica. Bari, Laterza.

Droixhe, Daniel (1978). La linguistique et l'appel de l'histoire. Rationalisme et révolutions positivistes, (1600-1800). Genève, Droz.

Eco, Umberto (1984). Semiotica e filosofia del linguaggio. Torino, Einaudi.

Fornaciari, Raffaello (1888). « Metafore di moda », Nuova Antologia XVII-20, p.593-614.

Gensini, Stefano (1993). Volgare favella. Percorsi del pensiero linguistico italiano da Robortello a Manzoni. Firenze, La Nuova Italia.

Grassi, Ernesto (1977). « Preminenza del linguaggio razionale o del linguaggio metaforico? », Archivio di filosofia, p.67-94.

Lakoff, George & Mark Johnson (1980). Metaphors We Live By. Chicago, The University of Chicago Press.

Leroy-Turcan, Isabelle (1991). Introduction à l'étude du « Dictionnaire étymologique ou Origines de la langue françoise de Gilles Ménage » (1694). Lyon, Université Jean Moulin.

Massai, Ferdinando (1917). « Le Origini italiane del Menagio e l'Etimologico Toscano degli Accademici della Crusca », Rivista delle Biblioteche e degli Archivi XXVIII-1/4, p.1-22.

McLuhan, H.M. (1967). Gli strumenti del comunicare. Milano, Il Saggiatore.

Mortara Garavelli, Bice (1989). Manuale di retorica. Milano, Bompiani.

Nencioni, Giovanni (1982). « Autodiacronia linguistica : un caso personale », La lingua italiana in movimento, Incontri del Centro di Studi di Grammatica Italiana. Firenze, Accademia della Crusca.

Nencioni, Giovanni (1983). « "Quicquid nostri praedecessores...", per una più piena valutazione della linguistica preascoliana », Di scritto e di parlato. Discorsi linguistici. Bologna, Zanichelli, p.1-31.

Parodi, Severina (1983). Quattro secoli di Crusca. Firenze, Accademia della Crusca.

Popelar, Inge (1967). « Die Etymologien Ménages im Lichte der modernen Wortforschung », Beitrage zur romanischen Philologie 6, p.347-57.

Preta, Lorena (éd.) (1993). Immagini e metafore della scienza. Bari, Laterza.

Quartu, Monica (1993). Dizionario dei modi di dire della lingua italiana. Milano, Rizzoli.

Samfiresco, Elvire (1902). Ménage polémiste, philologue, poète. Paris, L'Émancipatrice.

Santangelo, Paolo (éd.) (1992). « Introduzione », in Dong Yue, Il sogno dello scimmiotto. Venezia, Marsilio, p.9-38.

Simone, Raffaele (1990). « Seicento e Settecento », in Giulio Lepschy (éd.), Storia della linguistica. Bologna, Il Mulino.

Smolensky, Paul (1993). Il connessionismo tra simboli e neuroni, Marcello Frixione éd. Genova, Marietti.

Visalberghi, Elisabetta (sous presse). « Le scimmie scimmiottano? Apprendimento per imitazione nei primati », Atti del Convegno « La realtà e la sua imitazione », Università di Roma Tor Vergata, 24-5 mai 1994.

Zehnder, Joseph (1939). Le Origini della Lingua Italiana de Gilles Ménage. Paris, Flory Éd.


Notes

* Je remercie MM. Tullio De Mauro et Fabio Marri pour avoir bien voulu discuter de mon travail. Et, en outre, je tiens à remercier Mme Leroy-Turcan et M. Wooldridge pour leurs précieux conseils linguistiques.

1. À ce propos la locution La merla à passato il Po (p.3, n.1) citée par Alessandro Tassoni et par la Crusca, est significative, parce que Ménage commente : « Dicono nell'istesso senso gli Olandesi Het siin ganfen over't water, cioè Le oche an passato l'acqua cioè il fiume ». À ce propos et sur les classifications des différents bestiaires, voir Cardona (1985), en particulier le VIe chapitre, La visione del mondo animale, p.95-116.

2. L'origine sicilienne de cette expression n'est pas assurée. Il y a des attestations des auteurs siciliens comme l'Antico Anonimo ou Onofrio Malatesta (voir : Piccitto Giorgio, Vocabolario siciliano, Catania-Palermo, Centro di Studi di Filologia e Linguistica siciliano 1977), mais il y a aussi de nombreuses rencontres dans d'autres régions et en Toscane (voir : M. Cortelazzo & P. Zolli, Dizionario etimologico della lingua italiana, Bologna, Zanichelli, 1979-90).

3. Voir l'édition de R. Bettarini & P. Barocchi (Firenze, Sansoni, 1966-9), vol. I : Testo, p.161-77 et vol II : Commento, p.481-95.

4. Voir Decamerone VIII, 3, 6, 9 ; IX, 3, 5.

5. On pourrait citer beaucoup d'autres observations que Ménage fit en utilisant la visualisation. Dans les Menagiana, par exemple, se trouvent ses bizarres idées sur le rapport entre la capacité d'aimer et le poids de l'homme. Selon lui les gens maigres pouvaient aimer plus que les gens gras, parce que, leur cœur étant plus proche des objets de l'amour, leurs sentiments ne se perdraient pas dans la chair.

6. Pour différentes définitions de métaphore et les nombreuses classifications qui en ont été données, voir Mortara Garavelli 1987 : 160-6.

7. Pour notre discours sur Ménage, il faut souligner que Raffaello Fornaciari critiquait cette habitude moderne d'employer des termes techniques dans les textes d'usage commun, surtout parce que, à son avis, « questi traslati non parlano ai sensi, non sono visibili e palpabili a tutti » (p.597). Il avait donc compris que « i modi di dire » de la nouvelle époque industrielle étaient en train de perdre en particulier leur trasparence. Pour verifier combien ce changement à été profond , il est suffisant de comparer les locutions des Origini avec les locutions actuelles. Il est utile, par exemple, de constater que des 141 « Modi di dire » attestés par Ménage, seulement deux (Prendere lucciole per lanterne e Andare in vacca) sont encore présents dans le récent dictionnaire de Quartu (1993) et ils conservent le même signifié.

8. Sur le débat linguistique européen de l'âge, voir Droixhe 1978, Simone 1990 et Gensini 1993.