1762 | 1798 | commentaires manuscrits |
ABLATIF. s. m. Terme de Grammaire. Le sixième cas dans les langues où les mots se déclinent. Ablatif singulier. Ablatif pluriel, Ce verbe régit l'ablatif. | ABLATIF. s. m. Terme de Grammaire. Le sixième cas dans la Langue latine. Ablatif singulier. Ablatif pluriel, Ce verbe régit l'ablatif. | B: la Langue latine |
On dit proverbialement, Ablativo tout en un tas, pour dire, Tout ensemble, avec confusion et désordre. Il a mis cela ablativo tout en un tas. Il est bas. | ABLATIVO. Terme adverbial et populaire, qui ne s'emploie que dans cette phrase, Ablativo tout en un tas, pour dire, Tout ensemble, avec confusion et désordre. Il a mis cela ablativo tout en un tas. | B: ABLATIVO. Terme
adverbial et
populaire, qui ne s'emploie que dans
cette phrase, Ablativo
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ABLE ou ABLETTE. s. m. Petit poisson plat & mince, qui a le dos vert et le ventre blanc. | ABLE ou ABLETTE. s. mas. Petit poisson plat et mince, qui a le dos vert et le ventre blanc. | |
ABLERET. s. m. Espèce de filet carré attaché au bout d'une perche, avec lequel on pêche des Ables et autres petits poissons. | ABLERET. sub. m. Espèce de filet carré attaché au bout d'une perche, avec lequel on pêche des Ables et autres petits poissons. | |
ABLUER. v. a. Passer légèrement une liqueur préparée avec de la noix de galle sur du parchemin ou du papier, pour faire revivre l'écriture. | ABLUER. v. a. Laver. Il est vieux en
ce sens. Il signifie ordinairement,
Passer légèrement une liqueur
préparée avec de la noix de galle sur
du parchemin ou du papier, pour faire
revivre l'écriture. Ablué, ée. participe. Lavé, effacé. Il est vieux. Cependant on peut dire dans le style de la Chaire, Nos péchés peuvent être ablués par le repentir et les bonnes oeuvres. |
Laver. Il est vieux en ce sens. Il signifie ordinairement, ABLUÉ, ÉE. partic. Lavé, effacé. Il est vieux. Cependant on peut dire dans le style de la Chaire, Nos péchés peuvent être ablués par le repentir et les bonnes oeuvres. |
ABLUTION. s. f. Ce mot est particulièrement consacré aux cérémonies de la Messe. Il signifie Le vin que le Prêtre prend après la communion, et le vin et l'eau que l'on verse sur ses doigts et dans le calice après qu'il a communié. Avant l'ablution. Après l'ablution. Quand le Prêtre prend l'ablution. | ABLUTION. s. f. Action d'abluer. Ce mot est particulièrement consacré aux cérémonies de la Messe. Il signifie Le vin que le Prêtre prend après la communion, et le vin et l'eau que l'on verse sur ses doigts et dans le calice après qu'il a communié. Avant l'ablution. Après l'ablution. Quand le Prêtre prend l'ablution. | Action d'abluer |
ABNÉGATION. s. f. Terme de dévotion qui n'est guère en usage qu'en cette phrase, L'abnégation de soi-même, pour dire, Le renoncement à soi-même, et le détachement de tout ce qui ne regarde point Dieu | ABNÉGATION. subs. fém. Terme de dévotion qui n'est guère en usage qu'en cette phrase, L'abnégation de soi-même, pour dire, Le renoncement à soi-même, et le détachement de tout ce qui n'a point de rapport à Dieu. | n'a point de rapport à Dieu. |
ABOI. s. m. Bruit que fait le chien en
aboyant. L'aboi de ce chien est fort
importun. ABOIS, au pluriel, se dit proprement de l'extrémité où le cerf est réduit quand il est sur ses fins. Le cerf est aux abois, tient les abois. On dit figurément d'une personne qui se meurt, qu'Elle est aux abois. On le dit aussi d'une Place qui ne peut plus se défendre. |
ABOI. s. m. Bruit que fait le chien
en aboyant. L'aboi de ce chien est
fort importun. ABOIS, au pluriel, se dit proprement de l'extrémité où le cerf est réduit quand il est sur ses fins. Le cerf est aux abois, tient les abois. On dit figurément d'une personne qui se meurt, qu'Elle est aux abois. On le dit aussi d'une Place qui ne peut plus se défendre. |
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ABOIEMENT. s. m. Aboi, cri du chien. L'aboiement d'un chien. De longs aboiemens. | ABOIEMENT. s. m. (On prononce Aboîment, et quelques-uns l'écrivent.) Aboi, cri du chien. L'aboiement d'un chien. De longs aboiemens. | B: On prononce Aboîment, et quelques-uns l'écrivent ['im' encerclé dans le manuscrit] |
ABOLIR. v. a. Annuller, mettre hors
d'usage, mettre à néant. Il
n'appartient qu'à ceux qui font les
Loix de les abolir. Les nouvelles
coutumes ont aboli les anciennes. Le
Roi a aboli les duels. Abolir un
crime, se dit lorsque le Prince, par
des Lettres qu'il donne, remet
d'autorité absolue la peine d'un crime
qui, par les Ordonnances, n'est pas
rémissible. S'ABOLIR. v. récipr. Cette coutûme s'est abolie d'elle-même. C'étoit une ancienne pratique, qui s'est abolie. On dit, que Tout crime s'abolit au bout d'un certain nombre d'années, pour dire, qu'Alors cesse le droit. ABOLI, IE. participe. Loi abolie. Crime aboli. |
ABOLIR. v. act. Annuller, mettre
hors d'usage, mettre à néant. Il
n'appartient qu'à ceux qui font les
Lois de les abolir. Les nouvelles
coutumes ont aboli les anciennes. Le
Roi a aboli les duels. Le non-usage a
aboli peu à peu cette Loi trop sévère.
Cette Loi a été abolie par le fait, sans
être formellement révoquée. Abolir un crime, se dit lorsque le Prince, par des Lettres qu'il donne, remet d'autorité absolue la peine d'un crime qui, par les Ordonnances, n'est pas rémissible. S'ABOLIR. v. pron. Cette coutume s'est abolie d'elle-même. C'étoit une ancienne pratique, qui s'est abolie. On dit, que Tout crime s'abolit au bout d'un certain nombre d'années, pour dire, qu'Alors cesse le droit. ABOLI, IE. participe. Loi abolie. Crime aboli. |
Loix > Lois
Le non-usage a aboli peu à peu cette Loi trop sévère. Cette Loi a été abolie par le fait, sans être formellement révoquée. pron. |
ABOLISSEMENT. s. m. Anéantissement. Il n'a d'usage qu'en parlant de loix & de coûtumes. L'abolissement des cérémonies de la Loi. . | ABOLISSEMENT. subs. m. Action d'abolir. L'abolissement des anciens usages parlementaires. | Anéantissement. > Action d'abolir L'abolissement |
ABOLITION. s. f. Anéantissement, extinction. Il se dit principalement en parlant des loix & des coutumes. L'abolition des cérémonies de Loi. Abolition d'une Loi. Abolition d'un culte superstitieux. L'entière abolition de l'Ordre des Templiers. Abolition, signifie aussi, Le pardon que le Prince accorde d'autorité absolue, pour un crime qui, par les Ordonnances, n'est pas rémissible. Lettres d'abolition. Abolition générale. Prendre, obtenir une abolition. Il a eu son abolition. Le Parlement a entériné son abolition. On appelle, en termes de Pratique, Porteur d'abolition, Celui qui a obtenu une abolition. | ABOLITION. s. f. Anéantissement, extinction opérée par un acte de la volonté législative. Il se dit principalement en parlant Des Lois et des Coutumes. L'abolition des cérémonies de l'ancienne Loi. Abolition d'une Loi. Abolition d'un culte superstitieux. L'entière abolition de l'Ordre des Templiers. Abolition, signifie aussi, Le pardon que le Prince accorde d'autorité absolue, pour un crime qui, par les Ordonnances, n'est pas rémissible. Lettres d'abolition. Abolition générale. Prendre, obtenir une abolition. Il a eu son abolition. Le Parlement a entériné son abolition. On appelle, en termes de Pratique, Porteur d'abolition, Celui qui a obtenu une abolition. | A: opérée par un acte de la volonté
législative
B: l'ancienne A: |
ABOMINABLE. adj. de t.g.
Exécrable, détestable, qui est en
horreur. Crime abominable. Un
homme abominable. Il se dit par exagération, de tout ce qui est très-mauvais en son genre. Cette Comédie, cette musique est abominable. Cela a un goût abominable. Une odeur abominable. |
ABOMINABLE. adj. des 2 genres.
Exécrable, détestable, qui est en
horreur. Crime abominable. Un
homme abominable. Il se dit par exagération, De tout ce qui est très-mauvais en son genre. Cette Comédie, cette musique est abominable. Cela a un goût abominable. Une odeur abominable. |
des 2 genres |
ABOMINABLEMENT. adv. D'une
manière abominable. Cela est pensé,
cela est dit méchamment,
abominablement. On le dit aussi très-souvent par exagération. Il chante, il écrit abominablement. |
ABOMINABLEMENT. adv. D'une
manière abominable. Il se conduit
abominablement. Il se dit aussi très-souvent par exagération. Il chante, il écrit abominablement, abominablement mal. |
B:Il se conduit abominablement. B: Il se dit |
ABOMINATION. s. f. Détestation,
exécration. Avoir en abomination. Il
est en abomination à tous les gens de
bien. C'est l'abomination de tout le
monde. Il signifie aussi, Action abominable. Ce crime est une des grandes abominations qu'on puisse imaginer. Commettre des abominations. On dit, Les abominations des Gentils, pour dire, Le culte idolâtre des Gentils. Abomination de la désolation, phrase tirée de l'Écriture-Sainte. On s'en sert pour exprimer les plus grands excès de l'impiété, la plus grande profanation. |
ABOMINATION. s. f. Détestation, exécration. Avoir en abomination. Il est en abomination à tous les gens de bien. Il se dit aussi de ce qui est l'objet de l'abomination. Cet homme est l'abomination de tout le monde. Il signifie aussi, Action abominable. Ce crime est une des grandes abominations qu'on puisse imaginer. Commettre des abominations. On dit, Les abominations des Gentils, pour, Le culte idolâtre des Gentils. Abomination de la désolation, phrase tirée de l'Écriture-Sainte. On s'en sert pour exprimer les plus grands excès de l'impiété, la plus grande profanation. | B: Il se dit aussi de ce qui est l'objet
de l'abomination. Cet homme est
l'abomination de tout le monde.
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ABONDAMMENT. adv. En abondance. Il ne doit plus souhaiter de biens, il en a abondamment. | ABONDAMMENT. adv. En abondance. Il ne doit plus souhaiter de biens, il en a abondamment. Cela est abondamment expliqué, abondamment démontré dans plusieurs livres. | A: Cela est abondamment expliqué,
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ABONDANCE. s. f. Grande
quantité. Abondance de tout.
Abondance de biens. Pays
d'abondance. En grande abondance.
Avec abondance. Être dans
l'abondance. Avoir abondance de
toutes choses. On dit proverbialement, De l'abondance du coeur la bouche parle, pour dire, qu'On s'empêche difficilement de parler des choses dont le coeur est plein. On appelle Corne d'abondance, Une corne remplie de fruits et de fleurs, qui est le symbole ordinaire de l'abondance. Selon quelques Mythologues, la Corne d'abondance est celle qu Hercule arracha à Achéloüs changé en taureau. Selon d'autres, la Corne d'abondance est la corne de la chévre Amalthée, qui avoit nourri Jupiter. |
ABONDANCE. s. f. Grande quantité.
Abondance de tout. Abondance de
biens. Pays d'abondance. En grande
abondance. Avec abondance. Être
dans l'abondance. Avoir abondance
de toutes choses. On dit proverbialement, De l'abondance du coeur la bouche parle, pour dire, qu'On ne peut s'empêcher de parler des choses dont le coeur est plein. Et on dit familièrement, Parler d'abondance, pour dire, Parler sur-le-champ et sans préparation; et, Parler avec abondance, pour, être fertile en pensées, en expressions, en tournures. On appelle Corne d'abondance, Une corne remplie de fruits et de fleurs, qui est le symbole ordinaire de l'abondance. Selon quelques Mythologues, la Corne d'abondance est celle qu Hercule arracha à Achéloüs changé en taureau. Selon d'autres, la Corne d'abondance est la corne de la chévre Amalthée, qui avoit nourri Jupiter. |
B: Un pays d'abondance où tout
abonde. On ne dirait pas sans
régime, c'est un auteur abondant.
qu'On B: ne peut s'empêcher de parler des choses dont le coeur est plein. Et on dit familièrement, Parler d'abondance, pour dire, Parler sur-le-champ et sans préparation A: On dit parler d'abondance pour parler sans préparation, sans avoir écrit ce qu'on veut dire, et parler avec abondance pour être fertile en pensées, en expressions, en tournures. |
ABONDANT, ANTE. adj. Qui abonde. Pays abondant en toutes sortes de biens. Maison abondante en richesses. Il est abondant en paroles, en comparaisons. On dit Récolte abondante, pour dire, Grande récolte. | ABONDANT, ANTE. adject. Qui abonde. Pays abondant en toutes sortes de biens. Maison abondante en richesses. Il est abondant en paroles, en comparaisons. On ne diroit pas sans régime, C'est un Auteur abondant. On dit Récolte abondante, pour, Grande récolte. | B:
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D'ABONDANT. adv. De plus, outre cela. Je vous ai dit telle & telle raison, j'ajouterai d'abondant. Il est vieux. | D'ABONDANT. adverbe. De plus, outre cela. Je vous ai dit telle et telle raison, j'ajouterai d'abondant. Il est vieux. | |
ABONDER. v. n. Avoir en grande
quantité. Abonder en richesses.
Abonder en toutes choses. Cette
maison abonde en biens. Cette
Province abonde en blés, en vins, en
soldats, en gens d'esprit. Il signifie aussi, Être en grande quantité. Le bien abonde en cette maison. Toutes choses y abondent. On dit en Jurisprudence, que Ce qui abonde, ne vicie pas, ou ne nuit pas, pour dire, qu'Une raison ou un droit de plus ne peut nuire dans une affaire. On dit figurément, Abonder en son sens, pour dire, être fort attaché à son opinion. |
ABONDER. v. n. Avoir en grande
quantité. Abonder en richesses.
Abonder en toutes choses. Cette
maison abonde en biens. Cette
Province abonde en blés, en vins, en
soldats, en gens d'esprit. Il signifie aussi, Être en grande quantité. Le bien abonde en cette maison. Toutes choses y abondent. On dit en Jurisprudence, que Ce qui abonde, ne vicie pas, ou ne nuit pas, pour dire, qu'Une raison ou un droit de plus ne peut nuire dans une affaire. On dit figurément, Abonder en son sens, pour dire, être fort attaché à son opinion. |
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ABONNEMENT. s. m. Convention ou marché qui se fait à un prix fixe, pour une chose dont le produit est casuel. Faire un abonnement. Faire un abonnement avantageux. | ABONNEMENT. s. m. Convention ou marché qui se fait à un prix fixe, pour une chose dont le produit est casuel. Faire un abonnement. Faire un abonnement avantageux. Payer par abonnement. Proposer un Journal par abonnement. établir un Concert public par abonnement. Recevoir des abonnemens à un Spectacle. Dans ce sens on dit, Donner une représentation avec abonnement suspendu, Lorsque les abonnés sont obligés de payer leurs places comme le public. |
C: Payer par abonnement. Proposer un Journal par abonnement à l'année établir un Concert public par abonnement. Recevoir des abonnemens à un Spectacle. Dans ce sens on dit, Donner une représentation avec abonnement suspendu, Lorsque les abonnés sont obligés de payer leurs places comme le public. |
ABONNER, S'ABONNER. v. récipr.
Composer à un prix certain d'une
chose casuelle, & dont le prix n'est
pas fixe. S'abonner avec un Curé
pour les dixmes. Un Cabaretier qui
s'est abonné avec les Fermiers des
Aides. On l'emploie quelquefois
activement. On a abonné cette
Province à telle somme. ABONNÉ, ÉE. participe. C'est aussi un terme de Fief, qui signifie, évalué. Ainsi on dit, Un cheval de service abonné à tant, pour, évalué à tant. |
ABONNER, S'ABONNER. v. pron.
Composer à un prix certain d'une
chose casuelle, et dont le produit n'est
pas fixe. S'abonner avec un Curé
pour les dixmes. Un Cabaretier qui
s'est abonné avec les Fermiers des
Aides. On l'emploie quelquefois
activement. On a abonné cette
Province à telle somme. S'abonner à
un Journal, à un Spectacle, à un
Concert. ABONNÉ, ÉE. participe. Celui qui a pris un abonnement pour un Journal, un Spectacle. On m'a abonné à tel Journal. Je me suis abonné au Concert. Il s'emploie aussi substantivement. Ce Journal a beaucoup d'abonnés. Je suis un des abonnés du Concert. C'est aussi un terme de Fief, qui signifie, évalué. Ainsi on dit, Un cheval de service abonné à tant, pour, évalué à tant. |
B: C: S'abonner à un journal, à un spectacle, à un concert. B: ABONNÉ, ÉE. participe. Celui qui a pris un abonnement pour un Journal, un Spectacle. On m'a abonné à tel journal. Je me suis abonné au Concert. Il s'emploie aussi substantivement. Ce journal a beaucoup d'abonnés. Je suis un des abonnés du concert. B: |
ABONNIR. v. a. Rendre bon, rendre
meilleur. Les caves fraîches
abonnissent le vin. Il est aussi neutre, & signifie, Devenir meilleur. C'est un vieux pécheur, il n'abonnit point en vieillissant. Il est familier. Il est encore. Ce vin-là s'abonnira avec le temps. Des huiles s'abonnissent dans la cave. ABONNI, IE. participe. |
ABONNIR. v. act. Rendre bon,
rendre meilleur. Les caves fraîches
abonnissent le vin. Il est aussi neutre, et signifie, Devenir meilleur. C'est un vieux pécheur, il n'abonnit point en vieillissant. Il est familier. Il est encore pronominal. Ce vin-là s'abonnira dans la cave avec le temps. ABONNI, IE. participe. |
A: B: dans la cave
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ABORD. s. m. Accès. Il se dit
proprement des Ports où les
vaisseaux peuvent mouiller. Ce Port
est de facile abord, est de difficile
abord. Il se dit aussi figurément en parlant des personnes qu'on aborde; comme, L'abord de cette personne est fort difficile. Cette personne a l'abord facile, gracieux. Cet homme a l'abord rude, fécheux. Craindre l'abord de quelqu'un. Abord doux, engageant. Leur abord a été fort froid. Je lui ai dit cela dès l'abord, c'est-à-dire, En l'abordant, avant toutes choses. Il me parut froid à l'abord; mais dans la suite je le trouvai trèshonnête. On dit aussi dans le même sens, Il me parut tel du premier abord. Et familièrement, De prime abord. D'ABORD. adv. Dès le premier instant, au commencement, premièrement. D'abord il semble que cela soit vrai. D'abord j'ai été trompé. TOUT D'ABORD, se dit au même sens, & cela rend l'expression un peu plus forte. |
ABORD. sub. mas. Accès. Il se dit
proprement des Ports où les vaisseaux
peuvent mouiller. Ce Port est de
facile abord, est de difficile abord. Il se dit aussi de l'action d'aborder à une côte, dans un Port. Nous avons tenté l'abord inutilement. Il se dit aussi figurément en parlant des personnes qu'on aborde; comme, L'abord de cette personne est fort difficile. Cette personne a l'abord facile, gracieux. Cet homme a l'abord rude, fécheux. Craindre l'abord de quelqu'un. Abord doux, engageant. Leur abord a été fort froid. Je lui ai dit cela dès l'abord, c'est-à-dire, En l'abordant, avant toutes choses. Il me parut froid à l'abord; mais dans la suite je le trouvai trèshonnête. On dit aussi dans le même sens, Il me parut tel du premier abord. Et familièrement, De prime abord. Il signifie encore, Une affluence ou de personnes, ou de choses, qui arrivent et que l'on apporte en chaque lieu. Il y a un si grand abord de monde en cette maison, en cette Ville. Il y a un abord de toutes sortes de marchandises et de denrées. d'Abord. Expression adverbiale. Dès le premier instant, au commencement, premièrement. D'abord il semble que cela soit vrai. D'abord j'ai été trompé. TOUT D'ABORD, se dit au même sens, & cela rend l'expression un peu plus forte. |
B: Expression adverbiale. |
ABORDABLE. adj. de t. g. Qu'on
peut aborder. Cette côte n'est pas
abordable, à cause des écueils. On dit figurément, qu' Un homme, n'est pas abordable, pour dire, qu'Il est de de très-difficile accès. |
ABORDABLE. adj. des 2 g. Qu'on
peut aborder. Cette côte n'est pas
abordable, à cause des écueils. On dit figurément, qu' Un homme est très-abordable, n'est pas abordable, pour, qu'Il est de très-facile, de très-difficile accès. |
En est très-abordable... très-facile de
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ABORDAGE. s. m. L'action
d'aborder un vaisseau. Aller à
l'abordage. Il se dit ordinairement
en parlant Des combats de mer. Il se dit aussi du heurt de deux vaisseaux qui viennent à tomber l'un sur l'autre. Dans les tempêtes il n'y a rien de plus à craindre que l'abordage. Les vaisseaux portent des feux la nuit pour éviter les abordages. |
ABORDAGE. subst. masc. L'action
d'aborder un vaisseau. Aller à
l'abordage. Il se dit ordinairement
en parlant Des combats de mer.
Prendre un vaisseau par abordage, à
l'abordage. La nouvelle construction
des vaisseaux a rendu l'abordage
presque impossible. Il se dit aussi du heurt de deux vaisseaux qui viennent à tomber l'un sur l'autre. Dans les tempêtes il n'y a rien de plus à craindre que l'abordage. Les vaisseaux portent des feux la nuit pour éviter les abordages. |
A: Prendre un vaisseau par abordage, à l'abordage. La nouvelle construction des vaisseaux ça rend l'abordage presque impossible. |
ABORDER. v. n. Aller à bord,
prendre terre. Le vent étoit si fort que
nous ne pûmes aborder. Aborder à la
cìté. Aborder au rivage. Nous avons
abordé. Aborder dans une île. Nous
sommes abordés. ABORDER, dans l'acception d'approcher, se dit aussi avec la préposition de. On ne sauroit aborder de cette êglise, tant elle est pleine de monde. ABORDER. v. a. Approcher, joindre Aborder un vaisseau, se dit en deux sens: Aborder un vaisseau Il signifie figurément, Accoster quelqu'un, approcher de quelqu'un pour lui parler. La foule étoit si grande auprès de ce Ministre, que je n'ai pu l'aborder. |
ABORDER. v. neutre. Aller à bord,
prendre terre. (Il prend être ou
avoir aux temps composés.) Le vent
étoit si fort que nous ne pûmes
aborder. Aborder à la cìté. Aborder
au rivage. Nous avons abordé.
Aborder dans une île. Nous sommes
abordés. ABORDER, dans l'acception d'approcher, se dit aussi avec la préposition de. On ne sauroit aborder de cette êglise, tant elle est pleine de monde. ABORDER. v. a. Approcher, joindre Aborder un vaisseau, se dit en deux sens: Aborder un vaisseau ennemi, C'est y monter par force dans un combat. On aborde aussi un vaisseau, lorsqu'un vaisseau va en heurter un autre, soit qu'il ne l'aperçoive pas dans les ténèbres, soit qu'il y soit poussé par la force du vent ou d'un courant. Il signifie figurément, Accoster quelqu'un, approcher de quelqu'un pour lui parler. La foule étoit si grande auprès de ce Ministre, que je n'ai pu l'aborder. Il se dit figurém. du discours, pour, Traiter, discuter. Il n'a pas même abordé la question. Ce sujet est difficile à aborder. ABORDÉ, ÉE. participe. |
A: Il prend être ou avoir aux temps
composés.)
C: aborder un vaisseau se dit en deux sens aborder un vaisseau ennemi, C'est y monter par force dans un combat. On aborde aussi un vaisseau, lorsqu'un vaisseau va en heurter un autre, soit qu'il ne l'aperçoive pas dans les ténèbres, soit qu'il y soit poussé par la force du vent ou d'un courant. A: Il se dit figurément du discours, pour traiter, discuter. Il n'a pas même abordé la question. Ce sujet est difficile à aborder. ABORDÉ, ÉE. participe. |
ABORIGENES. s. m. pl. Il se dit des premiers habitans, des naturels d'un Pays, par opposition à ceux qui sont venus s'y établir. | ABORIGENES. s. m. pl. Il se dit des premiers habitans, des naturels d'un Pays, par opposition à ceux qui sont venus s'y établir. | |
ABORNEMENT. s. m. Action d'aborner, ou l'effet qui résulte de cette action. | ABORNEMENT. s. masc. Action d'aborner, ou l'effet qui résulte de cette action. | |
ABORNER. v. a. Mettre des bornes
à
un terrein. Aborner un champ. ABORNÉ, ÉE. participe. |
ABORNER. v. a. Mettre des bornes à
un terrain. Aborner un champ. ABORNÉ, ÉE. participe. |
Terrein > terrain |
ABORTIF, IVE. adj. Avorté, qui est venu avant terme, qui n'a point ac- quis la perfection, la maturité. Fruit abortif. Il est de peu d'usage. | ABORTIF, IVE. adj. Avorté, qui est venu avant terme, qui n'a point ac- quis la perfection, la maturité. Enfant abortif. Fruit abortif. | B: enfant abortif
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ABOUCHEMENT. s. m. Entrevue, conférence de deux ou de plusieurs personnes. On avoit ménagé un abouchement entre eux. L'abouchement des deux Princes n'eut pas le succès qu'on en attendoit . | ABOUCHEMENT. s. m. Entrevue,
conférence de deux ou de plusieurs
personnes. On avoit ménagé un
abouchement entre eux.
L'abouchement des deux Princes
n'eut pas le succès qu'on en attendoit
. Il vieillit. ABOUCHEMENT. Terme d'Anatomie. Rencontre des orifices de deux vaisseaux. |
A: Il vieillit
B: ABOUCHEMENT. Terme d'Anatomie. Rencontre des orifices de deux vaisseaux. |
ABOUCHER. v. a. Faire trouver
deux ou plusieurs personnes dans un
lieu pour conférer ensemble. Il faut
les aboucher ensemble. Il s'emploie
aussi au réciproque. S'aboucher avec
quelqu'un. Nous devons nous
aboucher au premier jour. Ils se sont
abouchés. ABOUCHÉ, ÉE. participe. |
ABOUCHER. v. act. Faire trouver
deux ou plusieurs personnes dans un
lieu pour conférer ensemble. Il faut
les aboucher ensemble. Il s'emploie
aussi au pronominal. S'aboucher
avec quelqu'un. Nous devons nous
aboucher au premier jour. Ils se sont
abouchés. ABOUCHÉ, ÉE. participe. Des tuyaux abouchés l'un à l'autre, Appliqués l'un à l'autre par leurs ouvertures. |
A: pronominal |
manque en 1762 | AB OVO. Phrase adverbiale em- pruntée du Latin, pour signifier, Dès l'origine, dès le commencement. Prendre un fait ab ovo. | B: AB OVO. Phrase adverbiale em- pruntée du Latin, pour signifier, Dès l'origine, dès le commencement. Prendre un fait ab-ovo. |
ABOUT. s. m. Terme de Charpenterie et de Menuiserie. Il se dit en général de l'extrémité de toute pièce de bois coupée à l'équerre & façonnée en talus. | ABOUT. s. m. Terme de Charpenterie et de Menuiserie. Il se dit en général de l'extrémité de toute pièce de bois coupée à l'équerre & façonnée en talus. | |
ABOUTÉ, ÉE. adj. Terme de Blason. Il se dit de différentes pièces d'armoiries qui se répondent par les pointes. | ABOUTÉ, ÉE. adjectif. Terme de Blason. Il se dit de différentes pièces d'armoiries qui se répondent par les pointes. | |
ABOUTIR. v. n. Toucher par un
bout. Un arpent de terre qui d'un
cìté aboutit au grand chemin, et de
l'autre au champ d'un tel. Ce champ
aboutit à un marais. ABOUTIR, Se dit figurément en parlant d'une affaire, d'un raisonnement, d'une entreprise. Ainsi on dit, Tous ses desseins aboutissent à cela, pour, Tous ses desseins tendent uniquement à cela; A quoi aboutissent tous les raisonnemens que vous faites? pour, Quel dessein avez-vous en cela? Cela ne peut aboutir à rien, pour, Cela ne peut avoir aucun succès; Cela n'aboutira qu'à le perdre, pour, Cela ne se terminera qu'à sa ruine. ABOUTIR, se dit aussi, Des apostumes et des abcès, lorsqu'ils viennent à crever, et que le pus en sort. Faire aboutir un apostume, un abcès. Un clou qui aboutit . ABOUTI, IE. participe. |
ABOUTIR. v. n. (Il se conjugue sur
Finir.) Toucher par un bout. Un ar-
pent de terre qui d'un cìté aboutit au
grand chemin, et de l'autre au champ
d'un tel. Ce champ aboutit à un
marais. ABOUTIR, Se dit figurément en parlant d'Une affaire, d'un raisonnement, d'une entreprise. Ainsi on dit, Tous ses desseins aboutissent à cela, pour, Tous ses desseins tendent uniquement à cela; A quoi aboutissent tous les raisonnemens que vous faites? pour, Quel dessein avez-vous en cela? Cela ne peut aboutir à rien, pour, Cela ne peut avoir aucun succès; Cela n'aboutira qu'à le perdre, pour, Cela ne se terminera qu'à sa ruine. ABOUTIR, se dit aussi, Des apostèmes et des abcès, lorsqu'ils viennent à crever, et que le pus en sort. Faire aboutir un apostème, un abcès. Un clou qui aboutit . ABOUTI, IE. participe. |
A: Il se conjugue sur finir
une > Une
apostume > apostème |
ABOUTISSANT, ANTE. adj. Un
arpent aboutissant à la forêt. Une
pièce de terre aboutissante d'un cìté
à, etc. Il s'emploie au pluriel comme subs- tantif. Ainsi on dit, Les tenans et aboutissans d'une pièce de terre, d'une maison, etc. pour, Les côtés et les bouts par où elle tient et aboutit à d'autres terres et à d'autres maisons. On dit figurément qu' Un homme sait tous les tenans et les aboutissans d'une affaire, pour dire, qu'Il en sait toutes les circonstances et les dépendances. |
ABOUTISSANT, ANTE. adject. Un
arpent aboutissant à la forêt. Une
pièce de terre aboutissante d'un cìté
à, etc. Il s'emploie au pluriel comme subs- tantif. Ainsi on dit, Les tenans et aboutissans d'une pièce de terre, d'une maison, etc. pour, Les côtés et les bouts par où elle tient et aboutit à d'autres terres et à d'autres maisons. On dit figurém. qu'Un homme sait tous les tenans et les aboutissans d'une affaire, pour, qu'Il en sait toutes les circonstances et les dépendances. |
|
ABOUTISSEMENT. s. m. Il ne se dit guère que d'un abcès qui vient à aboutir. L'aboutissement d'un abcès. | ABOUTISSEMENT. s. m. Il ne se dit guère que d'un abcès qui vient à aboutir. L'aboutissement d'un abcès. | |
ABOYANT, ANTE. adj. Qui aboie. Des chiens aboyans. | ABOYANT, ANTE. adj. Qui aboie. Des chiens aboyans. Meute aboyante . | B: Meute aboyante |
ABOYER. v. n. Japper. Il ne se dit au
propre qué d'un chien. Un chien qui
aboie à la Lune. Un chien qui aboie
aux voleurs. Un chien qui aboie
contre tous les passans. Un chien qui
aboie après tout le monde. On dit proverbialement et figurément Tous les chiens qui aboient ne mordent pas, pour dire, Que tous ceux qui menacent ne sont pas toujours fort à craindre. ABOYER, au figuré, signifie, Crier après quelqu'un, le presser, le poursuivre importunément. Tous ses créanciers aboient après lui. On dit aussi figurément, Aboyer après quelque chose, pour dire, La désirer, la poursuivre ardemment. Ils sont trois ou quatre qui aboient après cette charge. Aboyer après une succession. Et on dit proverbialement & figurément. d'un homme qui crie inutilement contre un plus puissant que lui, que C'est aboyer à la Lune. ABOYÉ, ÉE. participe. Il n'est guère en usage qu'au figuré. Un débiteur aboyé de tous ses créanciers. |
ABOYER. v. n. Japper. (Il se
conjugue comme Employer.) Il ne se
dit au propre qué d'un chien. Un
chien qui aboie à la Lune. Un chien
qui aboie aux voleurs. Un chien qui
aboie contre tous les passans. Un
chien qui aboie après tout le monde. On dit proverbialement et figurém. Tous les chiens qui aboient ne mordent pas, pour dire, Que tous ceux qui menacent ne sont pas toujours fort à craindre. ABOYER, au figuré, signifie, Crier après quelqu'un, le presser, le poursuivre importunément. Tous ses créanciers aboient après lui. On dit aussi figurément et familièrement, Aboyer après quelque chose, pour, La désirer, la poursuivre ardemment. Ils sont trois ou quatre qui aboient après cette charge. Aboyer après une succession. Et on dit proverbialement et figur. d'un homme qui crie inutilement contre un plus puissant que lui, que C'est aboyer à la Lune. ABOYÉ, ÉE. participe. Il n'est guère en usage qu'au figuré. Un débiteur aboyé de tous ses créanciers. |
B: Il se conjugue comme Employer
et familièrement. |
ABOYEUR. s. m. Chien qui aboie à la vue du sanglier sans en approcher. Il s'emploie au figuré. Un aboyeur de bénéfices. Ce critique n'est qu'un aboyeur. Il est familier. | ABOYEUR. s. m. Chien qui aboie à la vue du sanglier sans en approcher. Il s'emploie au figuré. Un aboyeur de Bénéfices. Ce critique n'est qu'un aboyeur. Ce créancier est un dangereux aboyeur. Il est familier. | A: Ce créancier est un dangereux aboyeur. Il est familier. |
Manque | ABRACADABRA. s. mas. Mot auquel on attribuoit anciennement des vertus magiques pour guérir la fièvre, en le portant autour du cou, écrit dans une certaine forme. | A: ABRACADABRA V. B: ABRACADABRA s.m. Mot auquel on attribuoit anciennement des vertus magiques pour guérir la fièvre, en le portant autour du cou, écrit dans une certaine forme. |
ABRAXAS. s. m. Mot auquel la superstition attachoit de grands mystères. L'abraxas est un amulète. | ABRAXAS. sub. masc. Mot auquel la superstition attachoit de grands mystères. L'abraxas est un amulette. | |
ABRÉGÉ. s. m.
Racourci, Écrit,
Discours dans lequel on rend plus
court ce qui est ou ce qui pourroit
être ailleurs plus ample et plus
étendu. Il réduit toute la Théologie,
tout le Droit Canon en abrégé. Il en
a fait un abrégé. L'abrégé de
l'Histoire Romaine. On dit, pour louer l'excellence de l'homme, qu' Il est un abrégé des merveilles de l'Univers. |
ABRÉGÉ. s. mas. Raccourci. Il se dit
d'un écrit, d'un discours dans lequel
on rend plus court ce qui est ou ce qui
pourroit être ailleurs plus ample et
plus étendu. Il réduit toute la
Théologie, tout le Droit Canon en
abrégé. Il en a fait un abrégé.
L'abrégé de l'Histoire Romaine.
Donnez-moi un abrégé de votre
affaire. On dit, pour exprimer L'excellence de l'homme, qu' Il est un abrégé des merveilles de l'Univers. C'est un monde en abrégé. ABRÉGÉ se dit aussi dans le sens d'Abréviation. écrivez ce mot en abrégé, par abrégé. Voy. Abréviation. |
A: Donnez-moi un abrégé de votre affaire.
B: C'est un monde en abrégé. B: ABRÉGÉ se dit aussi dans le sens d'Abréviation. écrivez ce mot en abrégé, par abrégé. Voyez Abréviation. |
ABRÉGER. v. a. Rendre plus court.
Ses débauches lui abrégèrent la vie.
Cela a abrégé ses jours. La méthode
qu'il a pour enseigner le Latin,
abrége de beaucoup le temps des
études. Abréger une narration.
Abrégez votre discours. On s'en sert aussi quelquefois absolument. Vous ètes trop long, abrégez. Il faut abréger. |
ABRÉGER. v. a. Rendre plus court.
Ses débauches lui abrégèrent la vie.
Cela a abrégé ses jours. La méthode
qu'il a pour enseigner le Latin,
abrége de beaucoup le temps des
études. Abréger une narration.
Abrégez votre discours. On s'en sert aussi quelquefois absolument. Vous êtes trop long, abrégez. Il faut abréger. Laissons ce point pour abréger. Prenez ce chemin, il abrége. ABRÉGÉ, ÉE. participe. |
ê A: Laissons ce point pour abréger. Prenez ce chemin, il abrége. |
ABRÉVIATEUR. s. m. Auteur qui abrége l'ouvrage d'un autre. L'Abréviateur de S. Thomas, de Baronius. | ABRÉVIATEUR. s. m. Auteur qui abrége l'ouvrage d'un autre. L'Abréviateur de S. Thomas, de Baronius. | |
ABRÉVIATION. s. f. Retranchement de quelques lettres dans un mot, pour écrire plus vîte, ou en moins d'espace; par exemple, lorsqu'au lieu de Monsieur, de Châtelet, & de Votre, on écrit M., Chlet., Vre. Ce sont des abréviations que l'on fait de Monsieur, de Châtelet, & de Votre. Et ordinairement on passe un trait de plume sur les mots abrégés. | ABRÉVIATION. s. f. Retranchement
de quelques lettres dans un mot, pour
écrire plus vîte, ou en moins d'espace;
par exemple, lorsqu'au lieu de
Monsieur, Marchand, et de Votre,
on écrit M., Md., Vre. Et
ordinairement on passe un trait de
plume sur les mots abrégés. On appelle aussi Abréviation, L'emploi des lettres initiales d'un mot pour le désigner. V. M. pour, Votre Majesté. S. A. pour, Son Altesse. Sa S. pour, Sa Sainteté (Le Pape.) Sa H. pour, Sa Hautesse (L'Empereur des Turcs.) etc. |
A: B: L'académie a laissé [???] ce qui
est ici |
ABREUVER. v. a. Faire boire. En ce
sens, il ne se dit proprement que des
bêtes, et particulièrement des
chevaux. ABREUVER, se dit aussi de l'effet de la pluie sur la terre, lorsqu'elle la pénètre. La pluie a bien abreuvé les terres. Et on dit, que La terre est bien abreuvée, quand il a bien plu. En parlant d'une nouvelle qui est déjà répandue partout, on dit figurément et familièrement, que Tout le monde en est abreuvé . Et cela se dit principalement quand on parle à quelqu'un qui n'en sait encore rien, ou qui en fait mystère. ABREUVÉ, ÉE. participe. |
ABREUVER. v. actif. Faire boire. En
ce sens, il ne se dit proprement que
des bêtes, et particulièrement des
chevaux. ABREUVER, se dit aussi de l'effet de la pluie sur la terre, lorsqu'elle la pénètre. La pluie a bien abreuvé les terres. Et on dit, que La terre est bien abreuvée, quand il a bien plu. En parlant d'une nouvelle qui est déjà répandue partout, on dit figurément et familièrement, que Tout le monde en est abreuvé . Et cela se dit principalement quand on parle à quelqu'un qui n'en sait encore rien, ou qui en fait mystère. On dit figurément Abreuver, pour, Entretenir, préserver de desséchement et de langueur. Des ventes journalières abreuvent un commerce, Lui donnent des fonds. Il y a dans ce Bourg un gros marché qui nous abreuve de toutes les choses nécessaires. On dit aussi figurément, Abreuver quelqu'un de chagrins, pour, Lui faire essuyer des peines d'esprit. Il s'emploie avec le pronom personnel. S'abreuver de larmes. S'abreuver de fiel et d'amertume . On dit, Un coeur abreuvé de fiel et de haine, pour figurer Un homme haineux et médisant. ABREUVÉ, ÉE. participe. |
"Nicolas"?: On dit figurément
Abreuver, pour, Entretenir, préserver
de desséchement et de langueur. Des
ventes journalières abreuvent un
commerce, Lui donnent des fonds. Il
y a dans ce Bourg un gros marché qui
nous abreuve de toutes les choses
nécessaires C: Il s'emploie avec le pronom
personnel. S'abreuver de larmes.
S'abreuver de fiel et d'amertume . |
ABREUVOIR. s. m. Endroit d'une
rivière, d'un étang, d'une mare,
d'une pièce d'eau, oul'on mèn boire
les chevaux. Un grand abreuvoir. Un
bel abreuvoir. Mener les chevaux à
l'abreuvoir. Les chevaux sont allés à
l'abreuvoir. Proverbialement & bassement on appelle Abreuvoir à mouches, une grande plaie à la tête ou au visage. Il lui a fait un abreuvoir à mouches avec son sabre. |
ABREUVOIR. s. mas. Lieu où l'on
mène les chevaux boire et se baigner.
Un grand abreuvoir. Un bel
abreuvoir. Mener les chevaux à
l'abreuvoir. Les chevaux sont allés à
l'abreuvoir. Proverbialement et bassement on appelle Abreuvoir à mouches, Une grande plaie à la tête ou au visage. Il lui a fait un abreuvoir à mouches avec son sabre. |
B: Lieu où l'on mène les chevaux boire |
ABRITER. v. a. Terme de jardinage.
Mettre à l'abri. Abriter un espalier. ABRITÉ, ÉE. participe. |
ABRITER. v. actif. Mettre à l'abri.
Abriter un espalier. Cette maison est
abritée par une montagne. ABRITÉ, ÉE. participe. |
B: Mettre à l'abri. Abriter un espalier. Cette maison est abritée par une montagne. |
ABRUTIR. v. a. Rendre comme une
bête brute. Le vin pris avec excès
abrutit les hommes, abrutit l'esprit. S'ABRUTIR. v. récipr. Il signifie, Devenir comme une bête brute. Cet homme s'abrutit. ABRUTI, IE. participe. |
ABRUTIR. v. a. Se rendre comme
une bête brute. Le vin pris avec
excès abrutit les hommes, abrutit
l'esprit. S'ABRUTIR. v. pron. Devenir comme une bête brute. Cet homme s'abrutit. ABRUTI, IE. participe. |
Se re
A: |
ABSCISSE, s.f. Terme de Géométrie. Partie de l'axe d'une courbe, comprise entre le sommet de la courbe ou un autre point fixe, & la rencontre d'une Ordonnée. Les abscisses d'une courbe | ||
ABSENTER. S'absenter. v. récipr. S'éloigner de quelque lieu. Je m'absenterai durant trois mois. S'absenter d'un lieu, d'un pays. On le cherche pour le prendre, il faut qu'il s'absente. Il s'est absenté, &c. Il marque ordinairement quelque fâcheuse cause de s'éloigner. | ABSENTER. S'absenter. v. pron. S'éloigner de quelque lieu. Je m'absenterai durant trois mois. S'absenter d'un lieu, d'un pays. On le cherche pour le prendre, il faut qu'il s'absente. Il s'est absenté, etc. Il marque ordinairement quelque fâcheuse cause de s'éloigner. | A: |
ABSOLU, UE. adj.
Indépendant,
souverain. Pouvoir absolu. Autorité
absolue. Un commandement absolu. On dit, qu' Un homme est absolu dans sa compagnie, pour, dire qu'Il y fait tout ce qu'il veut, que personne ne lui résiste; qu'Un homme est absolu dans tout ce qu'il veut, pour dire, qu'Il veut fortement qu'on exécute tout ce qu'il ordonne; et, Parler d'un ton absolu, pour dire, Parler d'un ton impérieux. On dit dans le Didactique, Absolu, par opposition à Relatif. Homme est un terme absolu, Père est un terme relatif. Et on dit en termes de Grammaire Latine, Ablatif absolu, pour dire, Un Ablatif qui n'est régi par aucune partie d'oraison qui soit exprimée. On appelle Jeudi absolu, le Jeudi Saint, qui est le jour où l'on fait l'Absoute. |
ABSOLU, UE. adj. Indépendant,
souverain. Pouvoir absolu. Autorité
absolue. Un commandement absolu. On dit, qu'Un homme est absolu dans sa compagnie, pour, qu'Il y fait tout ce qu'il veut, que personne ne lui résiste; qu'Un homme est absolu dans tout ce qu'il veut, pour, qu'Il veut fortement qu'on exécute tout ce qu'il ordonne; et, Parler d'un ton absolu, pour, Parler d'un ton impérieux. On dit dans le Didactique, Absolu, par opposition à Relatif. Homme est un terme absolu, Père est un terme relatif. Et on dit en termes de Grammaire Latine, Ablatif absolu, pour dire, Un Ablatif qui n'est régi par aucune partie d'oraison qui soit exprimée. Quelques Grammairiens disent qu'un mot se prend à l'absolu, dans le même sens qu' Absolument, pour dire, que ce mot s'emploie seul, sans régime. Voy. Absolument. |
C: Quelques grammaticiens disent
qu'un mot se prend à l'absolu, dans
le même sens qu' Absolument, pour
dire, que ce mot s'employe seul, sans
régime. Voy. Concernant 'jeudi absolu': A (dans le
texte): il est vieux. |
ABSOLUMENT. adv. D'une manière
absolue, sans restriction, sans bornes,
sans partage. Cet homme dispose
absolument de tout dans la maison. On dit, Vouloir absolument, pour, Vouloir déterminément, malgré toute opposition & toute remontrance. On eut beau lui dire qu'il ne devoit pas partir, il le voulut absolument. Je n'en ferai absolument rien. ABSOLUMENT, signifie aussi, Tout-à-fait, entièrement. Tout le monde absolument fut de cet avis. Il le nia absolument. On dit, qu' Absolument parlant, une chose est bonne, pour dire, qu'À en juger en gros, et par ce qu'il y a de principal, elle est bonne. Et on dit de même, qu' Une chose n'est pas mauvaise absolument parlant. Il y a des beautés dans cet ouvrage; mais absolument parlant, il n'est pas bon. On dit, qu'Un verbe se prend, se met absolument, pour dire, qu'On ne lui donne point de régime. Ainsi dans cette phrase, Il faut toujours prier, le verbe Prier, est mis absolument. On le dit aussi d'une phrase où il y a ellipse, comme Pied à terre, où le mot Mettez est sous-entendu. Pied à terre est pris absolument. |
ABSOLUMENT. adv. D'une manière
absolue, sans restriction, sans bornes,
sans partage. Cet homme dispose
absolument de tout dans la maison. On dit, Vouloir absolument, pour, Vouloir déterminément, malgré toute opposition et toute remontrance. On eut beau lui dire qu'il ne devoit pas partir, il le voulut absolument. Je n'en ferai absolument rien. ABSOLUMENT, signifie aussi, Tout-à-fait, entièrement. Tout le monde absolument fut de cet avis. Il nia absolument. On dit, qu' Absolument parlant, une chose est bonne, pour dire, qu'À en juger en gros, et par ce qu'il y a de principal, elle est bonne. Et on dit de même, qu' Une chose n'est pas mauvaise absolument parlant. Il y a des beautés dans cet ouvrage; mais absolument parlant, il n'est pas bon. On dit, qu'Un verbe se prend, se met absolument, pour dire, qu'On ne lui donne point de régime. Ainsi dans cette phrase, Il faut toujours prier, le verbe Prier, est mis absolument. On le dit aussi d'une phrase où il y a ellipse, comme Pied à terre, où le mot Mettez est sous-entendu. Pied à terre est pris absolument. |
|
ABSORBER. v. a. Engloutir. Les
sables, les terres sèches et légeres
absorbent les eaux de la pluie en un
moment. L'éponge absorbe l'eau. Le
Rhin à la fin de son cours se perd
dans des sables qui l'absorbent. Le
Rhône tombe dans un gouffre qui
l'absorbe. ABSORBER, se dit aussi en parlant des couleurs, des sons, des odeurs, des saveurs. Le noir absorbe toutes les autres couleurs. Une voix foible et délicate est absorbée dans un grand choeur de musique. L'odeur de la tubéreuse absorbe l'odeur de la plupart des fleurs. Le goût de l'ail absorbe le goût de toutes les autres choses. On dit en Chimie, que Les alcalis absorbent les acides, pour dire, qu'Ils en émoussent la pointe, qu'ils en tempèrent l'activité. ABSORBER, signifie figurément, Consumer entièrement. Et en ce sens, il ne se dit que des biens, des richesses. Les procès ont absorbé tout son bien. Les frais du scellé ont absorbé la meilleure partie de la succession. Les conventions matrimoniales ont absorbé tout le bien du mari. ABSORBER, est aussi verbe réciproque. Les pluies s'absorbent dans les sables. ABSORBÉ, ÉE. participe. On dit d'un homme profondément appliqué à quelque chose, qu' Il y est absorbé, entièrement absorbé. Il est absorbé dans l'étude des Mathématiques. On dit d'un homme qui est dans une méditation continuelle des choses de Dieu, qu'Il est tout absorbé en Dieu. |
ABSORBER. v. act. Engloutir. Les
sables, les terres sèches et légeres
absorbent les eaux de la pluie en un
moment. L'éponge absorbe l'eau. Le
Rhin à la fin de son cours se perd
dans des sables qui l'absorbent. Le
Rhin tombe dans un gouffre qui
l'absorbe. ABSORBER, se dit aussi en parlant des couleurs, des sons, des odeurs, des saveurs. Le noir absorbe la lumière. Une voix foible et délicate est absorbée dans un grand choeur de musique. L'odeur de la tubéreuse absorbe l'odeur de la plupart des fleurs. Le goût de l'ail absorbe le goût de toutes les autres choses. On dit en Chimie, que Les alcalis absorbent les acides, pour, qu'Ils en émoussent la pointe, qu'ils en tempèrent l'activité. ABSORBER, signifie figurément, Consumer entièrement. Et en ce sens, il ne se dit que des biens, des richesses. Les procès ont absorbé tout son bien. Les frais du scellé ont absorbé la meilleure partie de la succession. Les conventions matrimoniales ont absorbé tout le bien du mari. Cela absorbera trop de temps. On dit aussi: Absorber l'attention, absorber l'intérêt. Cet Orateur avoit tellement absorbé l'attention, qu'il n'y en eut plus pour les autres. Cette scène absorbe tout l'intérêt de la Pièce. ABSORBER, est aussi verbe pron. Les pluies s'absorbent dans les sables. ABSORBÉ, ÉE. participe. On dit d'un homme profondément appliqué à quelque chose, qu' Il y est absorbé, entièrement absorbé. Il est absorbé dans l'étude des Mathématiques. On dit d'un homme qui est dans une méditation continuelle des choses de Dieu, qu'Il est tout absorbé en Dieu. |
A: Cela absorbera trop de temps. A: on dit aussi Absorber l'attention, absorber l'intérêt. Cet Orateur avoit tellement absorbé l'attention, qu'il n'y en eut plus pour les autres. Cette scène absorbe tout l'intérest de la Pièce. B: bon |
ABSOUDRE. v. a. J'absous, tu
absous, il absout. Nous absolvons,
vous absolvez, ils absolvent.
J'absolvois. J'ai absous. J'absoudrai.
J'absoudrois. Absous. Qu'il absolve.
Absolvant. Déclarer par jugement
juridique un homme innocent du
crime dont il étoit accusé. Il y a eu
cinq voix pour condamner l'accusé,
et sept pour l'absoudre. On l'a
absous malgré le crédit de ses
ennemis. Il s'est fait absoudre du
crime dont on l'accusoit. Elle fut
absoute à pur et à plein. En
absolvant cet homme, on n'a pas fait
justice. ABSOUDRE, signifie aussi, Remettre les péchés dans le Tribunal de la Pénitence. Tout Prêtre a pouvoir d'absoudre en cas de mort. Il a le pouvoir d'absoudre des cas réservés. Absoudre un pénitent. Absoudre en confession. On dit, en parlant d'un mort, Un tel que Dieu absolve, pour dire, À qui Dieu fasse miséricorde. Cette façon de parler vieillit. ABSOUS, OUTE. participe. |
ABSOUDRE. v. a. J'absous, tu
absous, il absout; nous absolvons,
vous absolvez, ils absolvent.
J'absolvois. J'ai absous. J'absoudrai.
J'absoudrois. Absous. Qu'il absolve.
Absolvant. Déclarer par jugement
juridique un homme innocent du
crime dont il étoit accusé. Il y a eu
cinq voix pour condamner l'accusé,
et sept pour l'absoudre. On l'a absous
malgré le crédit de ses ennemis. Il
s'est fait absoudre du crime dont on
l'accusoit. Elle fut absoute à pur et à
plein. En absolvant cet homme, on
n'a pas fait justice. Il se dit figurément dans le langage ordinaire. Je vous absous de votre négligence, en faveur de votre repentir. Rien ne pourra l'absoudre d'une si grande faute. ABSOUDRE, signifie aussi, Remettre les péchés dans le Tribunal de la Pénitence. Tout Prêtre a pouvoir d'absoudre en cas de mort. Il a le pouvoir d'absoudre des cas réservés. Absoudre un pénitent. Absoudre en confession. On dit, en parlant d'un mort, Un tel que Dieu absolve, pour, À qui Dieu fasse miséricorde. Cette façon de parler vieillit. ABSOUS, ou ABSOUT, OUTE. part. |
A:
C: Il se dit ordinairement dans la langue ordinaire. Je vous absous de votre négligence, en faveur de votre repentir. Rien ne pourra l'absoudre d'une si grande faute. A: ou ABSOUT |
ABSTENIR. S'abstenir. v.. (Il se
conjugue comme tenir.) S'empêcher
de faire quelque chose, se priver de
l'usage de quelque chose. S'abstenir
de boire et de manger. S'abstenir de
jurer. Quand on a pris l'habitude de
faire quelque chose, il est bien
malaisé de s'en abstenir. S'abstenir
de vin. Je m'abstiendrai de tout ce
qui peut nuire à la santé. Il s'est
abstenu de toute sorte de plaisirs. Il
s'en abstint ce jour-là, Elle s'en est
abstenue. On le dit quelquefois absolument. Il est plus aisé de s'abstenir que de se contenir. |
ABSTENIR. S'abstenir. v. pron.
(Il se conjugue commeSe tenir.)
S'empêcher de faire quelque chose, se
priver de l'usage de quelque chose.
S'abstenir de boire et de manger.
S'abstenir de jurer. Quand on a pris
l'habitude de faire quelque chose, il
est bien malaisé de s'en abstenir.
S'abstenir de vin. Je m'abstiendrai de
tout ce qui peut nuire à la santé. Il
s'est abstenu de toute sorte de
plaisirs. Il s'en abstint ce jour-là,
Elle s'en est abstenue. On le dit quelquefois absolument. Il est plus aisé de s'abstenir que de se contenir. |
A: se |
ABSTINENT, ENTE. adj. Qui est modéré dans le boire & le manger. | ABSTINENT, ENTE. adject. Qui est modéré dans le boire et le manger. | |
ABSTRAIRE. v. a. (Il se conjugue
comme Traire.) Terme didactique.
Faire abstraction. Détacher par la
pensée une chose du sujet auquel elle
est inhérente. Pour connoître
l'accident comme accident, il faut
l'abstraire du sujet, de la substance . ABSTRAIT, AITE. participe. Il est aussi adjectif et terme didactique, et n'a guère d'usage que dans cette phrase, Terme abstrait, qui se dit d'une qualité considérée toute seule, et dé- tachée du sujet. Ainsi, La rondeur, la blancheur, la bonté, sont des termes abstraits; et, rond, blanc, bon, unis à des noms de substances, comme pain rond, vin blanc, bon prince, sont des termes concrets. On dit, qu'Un discours est abstrait, quand il est trop métaphysique, trop éloigné des idées communes. Et, qu'Un homme est abstrait, fort abstrait pour dire, qu'il rêve, & qu'il est tellement renfermee en lui-même, qu'il ne pense point à ce qu'on lui dit, à ce qu'i fait, à ce qui se passe autour de lui. Il est aussi substantif. L'abstrait & le concret. |
ABSTRAIRE. v. a. (Il se conjugue
comme Traire.) Terme didactique.
Faire abstraction, considérer séparé-
ment des choses qui sont réellement
unies. Pour connoître l'accident
comme accident, il faut l'abstraire du
sujet, de la substance . ABSTRAIT, AITE. participe. Il est aussi adjectif et terme didactique, et n'a guère d'usage que dans cette phrase, Terme abstrait, qui se dit d'une qualité considérée toute seule, et dé- tachée du sujet. Ainsi, La rondeur, la blancheur, la bonté, sont des termes abstraits; et, rond, blanc, bon, unis à des noms de substances, comme pain rond, vin blanc, bon Prince, sont des termes concrets. On dit, qu'Un discours est abstrait, quand il est trop métaphysique, trop éloigné des idées communes. On dit dans le même sens, qu'Un homme est abstrait, fort abstrait. On le dit aussi pour signifier, Plongé dans la méditation et la rèverie, n'ayant de pensée et d'attention que pour l'objet intérieur qui occupe. Il ne faut pas le confondre avec Distrait. On est abstrait pour être trop appliqué à une seule chose. On est distrait par inapplication et légèreté. ABSTRAIT, est aussi substant. L'abstrait et le concret. Voyez Concret. |
B: considérer séparément des choses
qui sont réellement unies.
A: On dit dans le même sens, qu'Un
homme est abstrait, fort abstrait. |
ABUSER. v. a. Tromper. Il vous
promet cela, il vous abuse. Abuser
les esprits foibles. On dit, Abuser une fille, pour dire, La séduire, la suborner. Il a abusé cette pauvre fille sous promesse de mariage. ABUSER. v. n. User mal, user autrement qu'on ne doit. Il a abusé de votre bonté. Abuser des Sacremens. Il abuse des grâces que Dieu lui fait. Si vous lui faites cet honneur, il n'en abusera pas. Il abuse de son loisir, de son temps, de son crédit, de son autorité. C'est un homme qui ne se ménage point, et qui abuse de sa santé. Vous abusez de ma patience. Il abusoit de la confiance que j'avois en lui. On dit, Abuser d'une fille, pour dire, En jouir sans l'avoir épousée. C'est une fille dont il a long-temps abusé. Il se dit aussi avec le pronom personnel. S'abuser, pour dire, Se tromper. Il s'est abusé. Abusé, ée. participe. |
ABUSER. v. act. Tromper. Il vous
promet cela, il vous abuse. Abuser
les esprits foibles. Il abuse les
peuples. On dit, Abuser une fille, pour, La séduire, la suborner. Il a abusé cette pauvre fille sous promesse de mariage. ABUSER DE. v. n. User mal, user autrement qu'on ne doit. Il a abusé de votre bonté. Abuser des Sacremens. Il abuse des grâces que Dieu lui fait. Si vous lui faites cet honneur, il n'en abusera pas. Il abuse de son loisir, de son temps, de son crédit, de son autorité. C'est un homme qui ne se ménage point, et qui abuse de sa santé. Vous abusez de ma patience. Il abusoit de la confiance que j'avois en lui. On dit, Abuser d'une fille, pour, En jouir sans l'avoir épousée. C'est une fille dont il a longtemps abusé. Il se dit aussi avec le pronom personnel. S'abuser, pour, Se tromper. Il s'est abusé. ABUSÉ, ÉE. participe. |
A: Il abuse les peuples.
DE |
ABUSEUR. s. m. Qui abuse, qui trompe. Un grand abuseur. Il est familier. | ABUSEUR. s. mas. Qui abuse, qui trompe. Un grand abuseur. Il est fam. | |
ACADÉMIE. s. f. Certain lieu
près
d'Athènes, où s'assembloient
quelques Philosophes qui prirent de
là le nom d'Académicien. Les
Philosophes de l'Académie et ceux du
Lycée étoient d'accord en ce point. Il se prend aussi pour La secte même de ces Philosophes. L'Académie prétendoit que, etc. ACADÉMIE, se dit aussi d'Une Compagnie de personnes qui font profession de Belles-Lettres, de Sciences, ou de Beaux-Arts. L'Académie de la Crusca. Les Académies d'Italie. L'Académie Françoise. L'Académie Royale des Belles-Lettres, des Sciences, de Peinture, d'Architecture, etc. être reçu à l'Académie. être de l'Académie. Aller à l'Académie. Prononcer, lire dans l'Académie. Il se dit aussi du lieu où la Noblesse apprend à monter à cheval, et les autres exercices qui lui conviennent. Il a mis son fils à l'Académie. Il est en pension à une telle Académie. Au sortir de l'Académie, il fut à la guerre. Un tel tient Académie. Il se prend aussi pour Les êcoliers mêmes. Ce jour-là un tel Ecuyer fit monter toute son Académie à cheval. ACADÉMIE DE MUSIQUE. C'est le titre qui est donné à l'Opéra dans les Lettres de son établissement. ACADÉMIE, se dit aussi d'un lieu où l'on donne publiquement à jouer. Tenir Académie. Il a perdu son argent dans une Académie. Il faut faire juger ce coup à l'Académie. ACADÉMIE, en termes de Peinture, est une figure entière dessinée d'après le modèle qui est un homme nu, et qui n'est pas destinée à entrer dans la composition d'un tableau; les figures qui y sont destinées s'appellent études. |
ACADÉMIE. s. f. Certain lieu près
d'Athènes, où s'assembloient quelques
Philosophes qui prirent de là le nom
d'Académicien. Les Philosophes de
l'Académie et ceux du Lycée étoient
d'accord en ce point. Il se prend aussi pour La secte même de ces Philosophes. L'Académie prétendoit que, etc. ACADÉMIE, se dit aussi d'une Compagnie de personnes qui se réunissent pour s'occuper de Belles-Lettres, de Sciences, ou de Beaux-Arts. L'Académie de la Crusca. Les Académies d'Italie. L'Académie Françoise. L'Académie Royale des Belles-Lettres, des Sciences, de Peinture, d'Architecture, etc. être reçu à l'Académie. être de l'Académie. Aller à l'Académie. Prononcer, lire dans l'Académie. Il se dit aussi du lieu où les jeunes gens apprennent à monter à cheval, et les autres exercices qui leur conviennent. Il a mis son fils à l'Académie. Il est en pension à l'Académie d'un tel. Au sortir de l'Académie, il fut à la guerre. Un tel tient Académie. Et on dit, Faire son Académie, pour, Faire ses exercices à l'Académie. On dit aussi, Tenir Académie, pour dire, Avoir des êcoliers pour leur enseigner l'équitation et les exercices du corps. Il se prend aussi pour Les êcoliers mêmes. Ce jour-là un tel Ecuyer fit monter toute son Académie à cheval. ACADÉMIE DE MUSIQUE. C'est le titre qui est donné à l'Opéra dans les Lettres de son établissement. ACADÉMIE, se dit aussi d'un lieu où l'on donne publiquement à jouer. Tenir Académie. Il a perdu son argent dans une Académie. Il faut faire juger ce coup à l'Académie. Les Académies de jeu sont souvent des coupe-gorges. Il y a un livre intitulé, L'Académie des jeux, qui donne les règles des jeux en usage. ACADÉMIE, en termes de Peinture, est une figure entière dessinée d'après le modèle qui est un homme nu, et qui n'est pas destinée à entrer dans la composition d'un tableau; les figures qui y sont destinées s'appellent études. |
B: se réunissent pour s'occuper de
l' d'un tel A: Les Académies de jeu sont souvent des coupe-gorges. Il y a un livre intitulé, L'Académie des jeux, qui donne les règles des jeux en usage. |