I.  Communication en ligne : le "net" plus ultra
 
 

1. l'effet de mode...
2. ...devient un nouveau moyen de communication et un devoir de la République





1. l'effet de mode...
-Développement de l'internet au début des années 1990 en Amérique du Nord
-La France prend conscience de son retard dans ce domaine de développement du mulimédia
-Lionel Jospin entend en Août 1997 avec son Discours sur l'entrée de la France dans la société de l'information montrer l'exemple en développant la communicaton des institutions sur l'internet
-Ce développement est inévitable face au développement de ce nouveau média : si l'on ne l'adopte pas on est exclu, démodé
- Il s'agit dès lors de se trouver une image adéquate et de se faire une place au milieu de la foire d'internet
- Le développement récent, et la généralisation d'internet est basé sur le commerce et les portails de service
- On constate une nécessité absolue pour les institutions : se positionner différemment et clairement pour éviter toute confusion avec une idée commerciale
- Le problème est d'attirer les gens : communiquer, mais comment, quelle image on renvoit, quelle démarche adoptée face à une nouvelle demande de la population (gagner des prix, faire des jeux...). S'intégrer au multimédia pour ne pas paraître complètement déconnecté de la réalité. Mais, l'utiliser de manière différente de manière à renvoyer l'image des administrations qui ne doivent absolument pas avoir la même que des entreprises ou des services commerciaux, même communautaires.
- Les institutions se trouvent exactement sur le même plan que les entreprises les plus diverses, dans la même interface. La virtualisation brouille les frontières que la représentation physique avait créées. Un site gouvernemental a exactement le même poids qu'un site d'entreprise ou de commerce. Ces derniers sont même plus visibles grâce à la publicité.
L'enjeu est bien celui de l'image.
De plus, la présence sur internet amène une transformation de l'approche communicative des institutions: relais entre l'Etat et le citoyen, elles véhiculent également l'image internationale de la France.

- En fait, face à un tel engouement mondial, la présence sur internet devient vite autre chose qu'un luxe mais une véritable obligation aussi bien en terme de communication que de repésentation.
- Il faut se différencier.
- En même temps, on voit bien dans l'évolution des sites institutionnels que d'un luxe, la présence sur internet s'est transformée en valeur ajoutée, avec l'apparition de nouveaux devoirs pour l'Etat face aux citoyens.
- L'interactivité permise par le multimédia a amené les responsables à penser autrement les services que l'Etat doit à ses citoyens.
 
 

Principaux sites institutionnels

Portail : internet.gouv
Site du Premier ministre
Site du Sénat
Site de l'Assemblée nationale
Site du Président de la République

2. ...devient un nouveau moyen de communication et un devoir de la République

- Une nouvelle déclinaison de la mission première de toutes institutions qu’on définit comme relais entre l’Etat et le citoyen. Le devoir d'information se double d'un devoir de représentation.
C’est une démarche d’information, dans ce cas indissociable des notions de proximité et de facilité d’accès. Un devoir de la République. En ce sens, la démarche des institutions n’est pas un luxe mais un devoir.
- En deux ans, toutes les administrations ont mis leur vitrine sur internet.
Beaucoup plus important : elles se transforment et repensent, grâce à internet, leur mission.
- Pendant l'été dernier, le Premier ministre a lancé une consultation publique sur un futur portail de l'administration (comme ce qu'a fait le Québec depuis longtemps).
- La démarche même de la consultation publique rend bien cette notion de transformation de la mission. Demander aux internautes comment ils voient leur portail idéal inscrit les décisions dans une sorte de démocratie directe ou demi-directe. Ce qui resort de la consultation est significatif : les gens ne veulent pas seulement de l'information, mais beaucoup de services interactifs.

- Depuis l'an dernier, des centaines de formulaires ont été mis en ligne et on peut répondre à certains directement sur les sites. Idem pour les impôts. C'est l'apparition des téléprocédures accessibles par tous et à tout moment (il ne faut pas attendre les heures d'ouverture immondes des administrations). Les institutions entrent dans le cybermonde en adoptant son rythme et son individualisme.

- La démarche est double :

- faciliter l’accès par une source d’informations supplémentaires
- communiquer et guider interactivement : le caractère même de ce nouveau média amènent de nouveaux devoirs. Le besoin d'interactivité n'existatit pas dans la communication des institutions vis à vis des citoyens. Il devient maintenant indispensable.

- Le média change et le public s'élargit: les missions s'élargissent donc.

L'apparition de ces forums et le fait de donner la voix aux citoyens sans passer par la représentation physique amène à se poser de nombreuses questions.

Mais tout n'est pas si "net" et limpide
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