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Quand
on parle d'acculturation, on entend par là la mutation des références
sociales et intellectuelles d'un groupe humain vers une universalisation.
On peut d'ores et déjà souligner la connotation négative
du phénomène qui n'a pas forcément lieu d'être...
Quoi qu'il en soit, il est vrai que le réseau mondial qui accompagne
l'émergence du phénomène de mondialisation, peut présenter
des signes d'acculturation.
S'il est vrai qu'en apparence, l'internet porte en lui des signes d'acculturation... La plus grande visibilité sur le net est récoltée par des sites professionnels, donc soumis à une logique marchande. Ce qui écarte la possibilité d'y voir se développer une vraie culture (ici au sens double d'identité collective et de capacité de création). L'anglais
semble être la langue dominante:
...Il est aussi un puissant outil de promotion des cultures Le
net
peut se mettre au service des cultures pré-existantes.
Et c'est même l'essence du net que d'être une potentialité récupérable par les cultures les plus variées. Exemple de la culture arabe. Le
net
est donc un outil puissant, un formidable "accélérateur de
particules".
Donc si l'Internet n'est qu'un outil, il ne peut faire courir le risque d'une acculturation, bien au contraire
C'est l'argument majeur de beaucoup d'auteurs qui considèrent qu'internet
n'est qu'un médium (certes polymorphe, mais simple medium tout de
même). C'est ce que soutient Jean-Claude Guédon en affirmant
:
C'est
dire que l'internet est un outil qui peut influencer les différentes
formes de cultures qui préexistent
off-line. Et si l'on pose
le débat en termes d'acculturation, la première chose à
remarquer est que l'internet n'est pas un espace unifié. On peut
considérer, finalement, qu'il n'y a pas de notion de "public" sur
Internet. C'est ce que J-C Guédon suggère en affirmant
que :
Il
serait vain, de fait, d'y voir une forme d'acculturation. Si certains brandissent
le spectre de la mondialisation et de l'impérialisme américain
en arguant que l'anglais, et par là la culture anglo-saxonne, envahissent
le net, force est de constater avec J-C Guédon que :
Mais,
peut-on vraiment considérer que le rapport qui unifie internet à
la culture ne doit être pensé uniquement comme la façon
dont le réseau rend compte des cultures préexistantes, la
façon dont il influence ou non ces dernières?
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