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Édition électronique de la thèse
«L'internet: mesures des appropriations
d'une technique intellectuelle»

Éric Guichard

Accès direct à la thèse: format html, ps ou pdf simple.


Ce texte introductif, écrit en 2003, a été remanié en 2009.

La publication en ligne de ce doctorat correspond à une double préoccupation:

  • tout d'abord répondre à la demande de travaux scientifiques en ligne, validés par un comité scientifique (en l'occurrence ici le jury de la thèse). On connaît les avantages de l'édition sur le web: accès au plus grand nombre, rapidité de la diffusion, moindres coûts pour les lecteurs, et surtout accès au document par des voies multiples: par l'intermédiaire d'un moteur de recherche, avec une recherche plein texte, grâce aux tables (des matières, des listes de figures et d'illustrations) si elles sont clicables;
  • ensuite pour prendre la mesure des outils intellectuels rendus possibles avec l'écriture électronique: et cette fois, non seulement pour le lecteur, mais aussi pour l'auteur. Déjà, la publication d'un texte au format ps, rtf ou pdf suppose d'avoir choisi en amont un logiciel d'écriture, et donc de le maîtriser; c'est-à-dire en connaître les contraintes et savoir s'en affranchir. Ensuite, la publication au format html requiert l'usage de traducteurs (ici tth, tex4ht, t4ht, tous de grande qualité mais imparfaits), quelques éléments de programmation pour contourner leurs défauts systématiques, et aussi parfois de réécrire certains fragments du texte initial. Aussi apparaît une épaisseur de l'écriture, qui va du texte fruit de la psyché à ses formes et formats de publication, en passant par tous les outils intermédaires (logiciels, calculs, méthodes) qui l'ont rendu cohérent.

La thèse le démontre, et ce témoignage le rappelle, l'écriture apparaît alors comme une technique qui a des effets certains sur nos pratiques intellectuelles. Il est toujours délicat de préciser leurs apports, coûts et inconvénients. Par exemple, un moteur de recherche est à la fois d'une utilité incontournable en matière d'indexation de l'écrit électronique, et sa totale inintelligence peut produire un étouffement cognitif (a fortiori quand on ne maîtrise pas les moyens de contourner cette inintelligence). Ici apparaît la notion de littératie, et toutes ses dimensions.

On peut alors se demander en quoi l'écriture actuelle permet ou non le développement de l'esprit critique.

Une façon de donner consistance à cette question a consisté à proposer toutes les formes possibles de cette thèse, de la plus imprimable (ps) à la plus hypertextuelle (html, solution choisie en 2003) en passant par le pdf (en fait, assez proche de l'imprimé-image, même si certaines recherches de formes graphiques restent possibles): avec le temps, la publication du «source» de l'imprimé s'est imposée; parce qu'il contient des annexes que j'avais supprimées du document html (mille premières requêtes, etc.); et parce qu'au delà de l'illusion d'un livre classique, il témoigne des outils d'écriture qui l'ont produit: en l'occurrence LaTeX.

Licence: voir la rubrique licences.
Pour citer ce document: Éric Guichard, «L'internet: mesures des appropriations d'une technique intellectuelle». Thèse de doctorat, EHESS, Paris, 2002 (http://barthes.ens.fr/atelier/theseEG).

Accès direct à la thèse: format html, ps ou pdf simple.

Page créée le 2 janvier 2003, modifiée le 2 juillet 2009