Site professionnel d'Éric Guichard

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Atelier Internet 2012-2013 (Ens-Ulm)
Résumés

ENS - ENSSIB - CIPH

Résumé de la conférence du 15 février 2013

Introduction. Éric Guichard.

Je rappellerai tout d'abord les paradigmes du séminaire: l'internet relève de l'écriture, entendue comme technologie de l'intellect; la pensée est instrumentée, donc fortement technique et collective.

Je montrerai ensuite comment la culture numérique prolonge la notion de culture de l'écrit, et en préciserai les principaux acteurs: lettrés contemporains, nouveaux prescripteurs, etc.

Résumé de la conférence du 1er mars 2013

Géographies numériques. Henri Desbois.

Cette séance détaillera les transformations contemporaines des expériences et des conceptions de l'espace géographique.

Résumé de la conférence du 8 mars 2013

Culture, cultures numériques et nouvelles problématiques des SHS. Éric Guichard.

Je prolongerai l'étude des liens entre culture(s) numérique(s) et culture traditionnelle (les hackers et les érudits). Ceci me conduira à préciser l'infléchissement des problématiques des SHS depuis l'essor de l'internet.

Résumé de la conférence du 22 mars 2013

Infrastructures et métrologie de l'internet. Luc Saccavini.

Les infrastructures de l'internet peuvent s'apprécier à des échelles différentes (aspect géographique), à des niveaux de services différents (aspect usages) ou encore en fonction des protocoles utilisés (aspects technologiques).

À partir de cas d'usage simples que chacun pratique quotidiennement, une approche fonctionnelle, qualitative et quantitative de ces infrastructures sera proposée.

Résumé de la conférence du 5 avril 2013

Humanités numériques. Éric Guichard.

Je prolongerai le débat entamé à l'Ehess le 25 mars dernier sur les humanités numériques: empan et pertinence de la notion, logiques d'acteurs, relations entre disciplines, significations potentielles en termes de déplacements épistémologiques.

Résumé de la conférence du 19 avril 2013

La gouvernance de l'internet expliquée concrètement: quels acteurs pour quels rôles? Mohsen Souissi.
Diapositives.

L'internet que nous utilisons au quotidien dépend de nombreux acteurs jouant des rôles différents mais plutôt complémentaires, avec des degrés d'autonomie variables selon le contexte historique, géographique ou politique.

Cette gestion répartie de l'internet ne signifie pas que les instances concernées (institutions, États, industries, etc.) aient tous un poids équivalent dans les prises de décisions (techniques, juridiques, politiques, etc.) susceptibles d'affecter l'évolution de l'internet, directement ou indirectement, globalement ou localement.

À l'occasion de cette conférence, nous présenterons les acteurs les plus importants de la gouvernance de l'internet et détaillerons leur rôle de façon concrète, en précisant leur domaine de compétence/influence, ainsi que leur positionnement historique. Nous pourrons prédire quelques cadres possibles de la «gouvernance de l'internet» des années à venir, en fonction des choix politiques, commerciaux et techniques susceptibles d'être pris.

Nous ouvrirons alors le débat sur les conséquences qui pourraient en résulter, notamment sur le plan social et économique.

Résumé de la conférence du 26 avril 2013

Quel est le rôle de la part mathématique du Discours de la méthode de Descartes? Jean Dhombres.

En excluant la Géométrie des Essais accompagnant le Discours de la méthode dans une édition de la Pléiade, le «bon goût» français décidait de l'inutilité contemporaine de la technique mathématique pour que le lecteur cultivé puisse tirer parti de l'oeuvre philosophique de Descartes. En analysant le dispositif rhétorique mis en place par Descartes, la question en retour est de s'interroger sur ce que joue une technique de l'intellect.

Résumé de la conférence du 17 mai 2013

Philosophie de l'internet: une approche par l'herméneutique. Pierre-Antoine Chardel.

J'aimerais dans cette contribution tenter de définir les contours d'une philosophie de l'internet. Il ne s'agira pas pour autant de concevoir l'internet comme faisant système. Il conviendra plutôt d'interroger les devenirs, les lignes de fuite et les processus de subjectivation que les réseaux numériques permettent de stimuler en faisant vaciller les ordres établis, qu'ils soient politiques, culturels ou idéologiques. Mais la compréhension de tels phénomènes de désenclavement ne saurait négliger les ambivalences qui traversent les réseaux numériques, qui sont autant porteurs d'émancipation que d'hétéronomie, d'intelligence collective que de désorientation. C'est pour cette raison qu'une réflexion sur le sens et l'art d'interpréter constitue un enjeu fondamental pour qui entend vouloir s'orienter dans les «espaces infinis» du Web, et plus largement, à l'ère des écrans.

Résumé de la conférence du 31 mai 2013

Conclusions et perspectives. Éric Guichard.

À venir.

Atelier Internet Lyonnais 2012-2013 (Enssib)
Quelques résumés

ENS - ENSSIB - CIPH

Les diapositives de la plupart des conférences d'Éric Guichard seront prochainement publiées.

Résumé de la conférence du 29 mai 2013

L'internet en question: une nouvelle sphère publique? Andrew Feenberg.

Trois approches principales expliquent l'impact des technologies numériques sur le futur des sociétés modernes. Certains prétendent que la numérisation aura un effet comparable à l'invention de l'agriculture ou à la révolution industrielle: elle réduira les hiérarchies sociales et libèrera la créativité populaire. D'autres augurent que la communication numérique détruira la haute culture et contribuera à l'hébétude des populations qu'ont initiée les médias de masse. Enfin, restent les sceptiques, qui assurent que peu de choses ont changé, dans la mesure où les modalités classiques du pouvoir et de l'enrichissement se sont simplement déplacées, en investissant des technologies supposées révolutionnaires comme l'internet.
Aucune de ces approches n'est concluante, mais toutes sont en partie justes. Lors de cette conférence, nous montrerons que la numérisation s'inscrit certes dans l'histoire longue. Les changements induits par le numérique sont plus modestes que ceux des grands bouleversements technologiques; ils sont néanmoins d'ordre culturel et politique, car ils freinent la tendance induite par les techniques des mass-media, du fait de nouvelles formes d'activité et de participation. Certes, l'affirmation selon laquelle les technologies de communication ne font que confirmer ou renforcer les anciennes inégalités est partiellement vraie: il serait étrange que les gouvernements, les entreprises et les institutions ne tirent pas profit de l'internet ni de la téléphonie mobile. Nous montrerons, en nous appuyant sur quelques exemples clés, que cela ne signifie pas pour autant que ces techniques n'ont pas d'incidences démocratiques significatives.

Page créée en mars 2013, modifiée le 12 mai 2013