"Un oui à la souveraineté québécoise, voté par plus de 50% de la population de la province, constituerait donc déjà une «réponse claire» car cela signifierait qu'un pourcentage encore plus important de sa société francophone originelle, de ses défricheurs et de ses bâtisseurs de toujours, de ses premiers propriétaires, de sa société d'accueil, favorise cette option... tandis que ses adversaires se retrouvent surtout chez les nouveaux arrivants enfirouâpés par les protecteurs du statu quo colonial." (L'Express, Toronto, n° 35, 8-14 septembre 1998; gras ajouté)
En octobre-décembre 1999, nous avons fait de ce thème un projet de classe dans un cours de lexicologie-métalexicographie de 2e/3e cycles; aussi avons-nous fait des relevés dans le WWW en utilisant deux moteurs de recherche, AltaVista et Voilà, complétés par un recensement des mots de la famille enfirou- dans une douzaine de dictionnaires imprimés.
Nous nous sommes intéressés au sémantisme et à la syntagmatique de ces mots, aussi bien qu'à leur usage réel (langue) par rapport à leur mention (métalangue) et aux formes utilisées ou mentionnées.
La présente étude se veut une démonstration du fonctionnement particulier du World Wide Web comme dictionnaire-corpus: discours métalinguistiques sur le mot et textes linguistiques qui emploient le mot dans leur discours sur le monde. Les voix sont multiples; aussi le lecteur a-t-il la possibilité, et le devoir critique, de confronter entre eux différents avis et des usages variés.
[Analyse et synthèse] [Table]