J.-C. Pellat, "Ménage, un continuateur de Vaugelas influencé par Port-Royal ?"

2. Ménage et Port-Royal

Au XVIIe siècle, Port-Royal constitue une entité religieuse, bien connue par ses publications religieuses et pédagogiques. Les premières sont largement nourries par la querelle du Jansénisme -- terme inventé par les adversaires de Port-Royal, à partir du nom de Jansénius, évêque d'Ypres, auteur de l'Augustinus, publié en 1640. Les ouvrages pédagogiques sont publiés par les maîtres des « Petites Écoles » de Port-Royal : Claude Lancelot a élaboré diverses méthodes linguistiques (latine, grecque, espagnole, italienne) et il a rédigé avec Antoine Arnauld la Grammaire Générale et Raisonnée (1660). Au moment où paraissent les Observations de Ménage (1672), les auteurs de Port-Royal sont célèbres, après la polémique des Provinciales (1657) et la publication d'ouvrages théologiques de référence, comme le Nouveau Testament « de Mons » (1667), ainsi que d'ouvrages pédagogiques novateurs ; Louis XIV, dit-on, a appris le latin avec la Nouvelle méthode latine de Lancelot. La « Paix de l'Église » venant d'être conclue (1669), la querelle du Jansénisme se poursuit de manière moins violente, mais les Jésuites cherchent une revanche après le succès des Provinciales.

Ménage se réfère de deux façons aux auteurs de Port-Royal : il cite simplement des occurrences relevées dans leurs œuvres, ou bien des explications théoriques plus importantes :

2.1. Place des explications de Port-Royal dans les ObLF

2.1.1. Observations de Port-Royal

Dans la première partie de ses Observations, Ménage cite quatre explications de Port-Royal, concernant des domaines différents : l'orthographe, la syntaxe, la morphophonologie et la prononciation. Trois d'entre elles sont empruntées à la Grammaire Générale et Raisonnée [11], la quatrième vient des Reigles de la Poësie Françoise de Lancelot.

1) Des participes passifs dans les prétérits. 2. LES LETTRES QVE I'AY RECEVES. 4. LE COMMERCE L'A RENDV PVISSANTE (ObLF I, ch. 22 : 47-57).

Partant de la règle d'accord du participe passé formulée par Vaugelas à la suite de Marot, Ménage envisage dix exemples particuliers, et cite la GGR à propos du deuxième et du quatrième. L'exemple 2 confirme la règle générale d'accord du participe passé formulée par Vaugelas, que Ménage appuie d'une longue citation de la GGR (p.50-2) pour « rendre la raison » de cet accord du participe. Cette grammaire distingue le participe régi, donc variable, du gérondif régissant, donc invariable (GGR, 2nde partie, ch. 22. Des Verbes auxiliaires des Langues vulgaires). Mais Ménage ajoute ensuite des exceptions, comme la joie que cela m'a donné.

À propos de l'exemple 4, les positions sont contradictoires : Ménage, Scipion Dupleix et La Mothe Le Vayer préconisent l'accord du participe (rendue), alors que Vaugelas, dont l'opinion « a esté suivie par Messieurs de Port-Royal » (p.56), veut le laisser invariable. Ménage cite donc l'explication de la GGR (2nde partie, ch. 22), pour soutenir contre elle le choix de Malherbe (Elle s'est rendue catholique) et, plus généralement, préférer l'accord du participe dans tous les cas, sauf dans Elle s'est fait belle, où il admet que l'usage est contraire à la règle.

2) Mien, tien, sien (ObLF I, ch. 47 : 96) :

Après avoir présenté la distinction moderne formulée par Vaugelas, Ménage ajoute l'explication complète de la GGR (2nde partie, ch. 8. Des pronoms) :

3) Sens-je, senté-je : Perds-je, perdé-je (ObLF I, ch. 58 : 114-7)

On hésitait, au XVIIe siècle, sur la terminaison de certains verbes au présent de l'indicatif devant le sujet inversé je. Après avoir cité Malherbe, Bertaut, Saint-Amant, Sarasin, Villon et Honoré d'Urfé, chez qui il a relevé sens-je, entends-je, crains-je et sors-je, Ménage ajoute que

Il cite alors l'explication de la GGR (2nde partie, ch. 23. Des conjonctions & interjections), qui justifie sens-je et exclut senté-je à cause de la confusion (orale) avec sentez-je, alors que la forme aimé-je se justifie par une règle morphophonologique simple (le -e final « féminin » devient un e « masculin » devant je). Mais, malgré l'accord entre Vaugelas et la GGR, Ménage ne préconise pas totalement le maintien de la forme des verbes du 3e groupe : s'il recommande bien sens-je, perds-je, entends-je, il préfère prononcer, comme les Parisiens, rompé-je, menté-je, servé-je, dormé-je, à cause de la difficulté de prononciation (romps-je, ments-je) et surtout de la confusion possible de la forme sans é respectivement avec ronge, mange, serge, d'orge. La règle de Vaugelas, bien expliquée par la GGR, est ainsi affaiblie par une série d'exceptions justifiées par le modèle de référence (Paris, contre la Province) et par des raisons de performance.

4) De la prononciation des infinitifs en er, en ir, & en oir (ObLF I, ch. 111 : 253-4) :

Selon Vaugelas, le -r final n'est pas prononcé dans ces infinitifs. Ménage rétorque que, pour les infinitifs en -er et -ir, cette règle de -r final muet est valable en prose, mais pas en poésie, car -r « se prononce à la fin des vers ; & au milieu, devant une voyelle ». Il se réfère à Lancelot (Reigles de la Poësie Françoise) qui atteste de la prononciation, en poésie, du -r final des infinitifs en -er et en -ir : ces infinitifs peuvent figurer devant des mots à initiale vocalique et « rimer avecque des noms terminez en er, ou en ir » (p.254).

Ainsi, Ménage cite des analyses de Port-Royal, le plus souvent pour expliquer un simple constat de l'usage, mais aussi pour appuyer, contre Vaugelas, une de ses observations (infinitifs en -er et -ir), ou pour donner une présentation contradictoire de différents points de vue opposés sur un même fait, sans que l'analyse de Port-Royal soit retenue (participe passé, exemple 4). Ce dernier cas représente la pratique habituelle de Ménage dans ses Observations : il procède très souvent à l'examen contradictoire d'une question de langue, en passant en revue le plus d'auteurs possibles, avant de présenter son choix personnel.

2.1.2. Omissions de Port-Royal

Ménage ne cite que quatre explications de Port-Royal, ce qui est peu. Il aurait pu faire d'autres références à la GGR, sur des questions en débat qu'elle a bien développées :

1) Si l'article indéfini reçoit aprês soi le pronom rélatif. Si un nom qui n'a point d'article, peut avoir aprês soi le pronom rélatif (ObLF I, ch. 160 : 363-5) :

Ménage part d'une « reigle constante » de Vaugelas :

Cette règle de Vaugelas est contestée par S. Dupleix et La Mothe Le Vayer, mais Ménage la soutient « dans la pluspart des endroits » (p.364) ; il admet seulement des relatifs après des noms pluriels sans déterminant (Ils venoient à nous en gens qui vouloient combattre).

Or, la GGR a consacré un chapitre spécial à cette question du Relatif apres vn nom sans article (2nde partie, ch. 10) : en traitant neuf entorses à la règle de Vaugelas, la GGR formule une règle plus générale de détermination du nom, qui permet de rendre compte des divers cas possibles de présence ou d'absence de déterminant devant le nom suivi d'une relative [12]. Ménage n'a pas repris les explications de la GGR, qui partaient des insuffisances de la règle de Vaugelas, trop rudimentaire et absolue. Cette omission illustre les finalités différentes de la GGR et des Observations de Ménage. La première recherche des principes généraux de « l'art de parler », de nature logique, qui procèdent du fonctionnement de l'esprit humain [13]. Ménage et les grammairiens du bon usage « ne se forment aucune philosophie du discours » [14], mais se contentent d'un nombre limité d'exemples qui soient suffisants pour leur permettre de formuler une règle prescriptive, qui distingue, dans les faits, le bon et le mauvais usage. La norme ainsi dégagée opère une sélection dans la diversité des usages et procède d'une décision plus ou moins arbitraire ; elle a un fondement purement empirique (la « coutume » est souvent évoquée), et non pas logique ou psychologique. Lancelot a regretté que Vaugelas ait trouvé que l'usage était souvent opposé à la raison, car il est inconcevable, dans une perspective mentaliste, qu'une expression ne soit pas conforme à la raison, puisque le discours n'est que l'image de la pensée [15]. Ainsi, dans le cas des relatives, la GGR recherche une explication logique générale qui donne une cohérence rationnelle à des faits de surface apparemment contradictoires, alors que Ménage, après Vaugelas, s'en tient à une règle prescriptive simplifiée, assortie d'exceptions qui sont soit passées sous silence, soit acceptées comme des « bizarreries de l'usage ».

2) Des articles devant les noms propres (ObLF I, ch. 299) :

Selon Vaugelas, « les articles ne doivent point se mettre devant les noms propres » (p.526). Ménage lui donne raison, mais ajoute quelques exceptions, en particulier le cas de noms propres issus de l'italien (le Tasse) et les emplois distinctifs (la Diane d'Ephése). De son côté, la GGR explique pourquoi les noms propres se passent volontiers d'articles :

Partant de ce principe théorique, la GGR passe alors en revue les emplois des noms propres, avec et sans article ; l'examen de détail est plus complet et plus nuancé que celui de Ménage, qui se contente, sans l'expliquer, de la règle réductrice de Vaugelas, en ajoutant deux exceptions limitées.

2.1.3. Convergences

Même si leurs principes diffèrent, Ménage et les linguistes de Port-Royal manifestent certaines convergences. Les domaines étudiés par les Observations de Ménage et par la GGR se recoupent partiellement. Les deux ouvrages traitent de grammaire au sens large : prosodie, prononciation, orthographe, morphosyntaxe, sémantique, rhétorique. Mais la GGR est avant tout centrée sur la phonétique, l'orthographe et la morphosyntaxe [16], alors que les Observations, ignorant pratiquement la syntaxe, s'intéressent beaucoup aux questions de lexicologie et s'attachent à la distinction des styles (genres littéraires et types de discours), nécessaire pour expliquer de nombreuses variations de l'usage.

Plus important, les deux ouvrages partagent la même démarche comparative. Lancelot, dans la GGR, se réfère aux nombreuses langues qu'il connaît (latin, grec, hébreu, espagnol, italien, allemand), et renvoie à ses Méthodes latine et grecque (1676, 2nde partie, ch. 9). Ménage, dans ses Observations, se réfère constamment à d'autres langues, le plus souvent au latin et à l'italien. La filiation latine et, plus généralement, l'« analogie des langues » permettent d'expliquer les phénomènes du français.

Enfin, la GGR et les Observations adoptent les mêmes attitudes sur certaines questions en débat. Ainsi, en ce qui concerne l'orthographe, ces deux ouvrages partagent la même conception représentationniste du langage. Selon la GGR,

Pour Ménage,

Malgré ses visées étymologiques et historiques, Ménage est favorable à une orthographe représentant la prononciation, c'est-à-dire privilégiant le niveau phonogrammique (au sens de N. Catach 1980) [17]. Cependant, la GGR (1ère partie, ch. 5) fait preuve d'un réformisme prudent, alors que Ménage fait des propositions et a des pratiques parfois audacieuses (segond, il a u, le caos).

2.2. Place des auteurs de Port-Royal dans les Observations

Certes, Ménage n'hésite pas à critiquer certains usages des écrivains de Port-Royal : il leur reproche d'employer Droit canonique au lieu de Droit Canon (ObLF I, ch. 3 : 6), ou de dire « eau bénie, aulieu d'eau bénite » (ObLF I, ch. 199 : 401) ; il n'apprécie guère qu'ils emploient cupidité, au lieu de convoitise, préconisé par Vaugelas (ObLF I, ch. 38 : 87). Il relève une erreur qu'ils ont rectifiée :

Mais il n'ose pas reprendre comme faute bréveté et brévement :

Ce traitement de faveur est exceptionnel dans les Observations.

Quand l'usage est hésitant et les avis partagés, Ménage cite les auteurs de Port-Royal comme témoins d'un choix qui ne correspond pas nécessairement à sa décision finale. Ainsi, on hésitait au XVIIe siècle sur le genre de nombreux noms : Évangile est employé au masculin par « M. de Sassy » (ObLF I : 599), et hymne est au féminin dans les Heures de Port-Royal (ObLF I : 152), alors que Ménage accepte les deux genres pour ces noms ; navire est au masculin dans la GGR, comme chez Vaugelas, mais « en vers on s'en sert encore au féminin » (ObLF I : 155). Dans les Reigles de la Vie Chrétienne, Messieurs de Port-Royal écrivent recueillira, comme le recommande Vaugelas, alors que Ménage préfère les futurs cueillera et recueillera à cause de l'ancien infinitif cueiller (ObLF I, ch. 81 : 175). Enfin, l'adaptation des noms propres étrangers était incertaine au XVIIe siècle ; Ménage lui consacre un long chapitre (ObLF I, ch. 158. Des noms propres : 309-62), où il passe en revue toutes les séries de noms possibles, latins et autres. Alors qu'Amyot, Montaigne et Peletier ne changent point les mots latins en français, « Messieurs de Port-Royal sont d'avis contraire. Ils donnent la terminaison française presque à tous les mots Latins » (p.310), comme Ennie, Hésyque, Feste. Ménage, lui, suivant l'usage, garde la terminaison originelle de certains noms propres, et donne la terminaison française à d'autres. Il reproche aux auteurs de Port-Royal quelques francisations contraires à l'usage (Brunon, Darie, Ennie), mais il « ne doute point qu'avecque le temps on ne Francise beaucoup de ces noms : & il seroit à souhaitter que cela se fist bien-tost » (p.361).

Enfin, dans beaucoup de cas, les auteurs de Port-Royal sont cités comme garants du bon usage. Ils montrent l'exemple, avec à Gérusalem (M. de Sacy), de l'emploi de la « préposition locale » à devant les noms de villes (ObLF I, ch. 115 : 260). Ils emploient dessus, dessous, dedans, dehors comme adverbes ou prépositions en poésie, mais Ménage préfère utiliser les prépositions sur, sous, dans, « mesme en Poësie » (ObLF I, ch. 298 : 525). Contrairement à ce que dit Vaugelas, ils montrent que lors peut s'employer seul (ailleurs que dans lors que ou dez lors, pour lors), comme le soutient Ménage :

Contrairement à ce que prétend Bouhours, on peut dire Prince des Poètes, Prince des Orateurs ;

Enfin, contrairement à Bouhours qui nie leur importance, M. de Sacy montre que les superlatifs sont fréquents en français (ObLF II, ch. 36 : 488, addition).

Ménage cite parfois collectivement « Messieurs de Port-Royal » [19], mais il indique le plus souvent des références précises (auteur, titre). Il s'agit surtout de livres religieux, tout particulièrement de ceux d'Isaac-Louis Le Maistre de Sacy, auteur de traductions célèbres de textes sacrés. L'unique référence à Pascal est intéressante, car elle est visiblement destinée, dans la seconde partie des Observations, à rappeler aux Jésuites, en particulier au Père Bouhours, l'épisode douloureux des Provinciales.

Les auteurs de Port-Royal sont toujours traités avec déférence. Ménage leur attribue souvent des qualificatifs élogieux : ce sont « d'excellens Escrivains » (ObLF I : 87), qui « sont d'une grande autorité dans la langue » (ObLF I : 206). M. de Sacy est particulièrement honoré : quand Bouhours lui reproche d'avoir employé « trophée aulieu de triomphe », Ménage défend M. de Sacy en ces termes :

Ménage reprend avec modération les auteurs de Port-Royal quand ils se sont trompés ; et même, à propos de bréveté, il n'ose pas leur reprocher une faute, alors que, dans le même chapitre, il reprend vertement l'auteur des Doutes (Bouhours) pour avoir employé griéveté : « il faut estre Bas-Breton, ou Haut-Alleman, pour parler aujourd'huy de la sorte » (ObLF I : 208).

Bref, malgré quelques erreurs, les auteurs de Port-Royal sont des garants sûrs de l'usage. Ménage éprouve une profonde sympathie pour des penseurs érudits comme Le Maistre de Sacy, Arnauld ou Lancelot. Mais, dans la première partie des Observations, les références à Port-Royal sont bien moins nombreuses que les citations d'auteurs comme Balzac et Nicot. La place de Port-Royal va croître sensiblement dans la seconde partie, à cause de la polémique avec le Père Bouhours.

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Notes

11. Ménage se trompe partiellement sur l'origine de cette Grammaire, parue sans nom d'auteur : il l'attribue à Antoine Arnauld seul (ObLF I : 50), en oubliant Claude Lancelot qui en a été sans doute le rédacteur principal. Nous utilisons pour désigner cette grammaire l'abréviation GGR et nous suivons la numérotation des chapitres de la 3e édition (1676), qui en comporte trente. Ménage ne se réfère pas à La Logique, ou l'Art de penser (1662), qui développe aussi des explications grammaticales.

12. Voir Donzé 1971 : 38-43.

13. Le titre suivant est révélateur : Que la connoissance de ce qui se passe en notre esprit, est nécessaire pour comprendre les fondements de la Grammaire (GGR, 2nde partie, ch. 1).

14. Sainte-Beuve 1953 : II, 476. Voir Donzé 1971 : 35-44 (ch. 2. La doctrine du bon usage et la grammaire générale et raisonnée).

15. Sainte-Beuve 1953 : II, 476. La GGR a elle aussi une visée normative, plus vaste que celle de Vaugelas : « la norme est tirée de la conformité de l'expression avec l'opération de l'esprit » (Donzé 1971 : 173).

16. L'exclusion de la morphologie lexicale est justifiée par cet AVERTISSEMENT placé à la fin de la 2e édition de la GGR (1664) : « On n'a point parlé, dans cette Grammaire, des mots dérivés ni des composés, dont il y aurait encore beaucoup de choses trés-curieuses à dire, parce que cela regarde plutôt l'ouvrage d'un DICTIONNAIRE GENERAL, que de la Grammaire générale ».

17. Pour l'orthographe de Ménage, voir la communication de L. Biedermann-Pasques et le chapitre consacré à cest ; cet (ObLF I, ch. 350 : 577).

18. Dans cette citation de la 4ème Provinciale, adressée au R.P. Annat, Jésuite, le Prince des Philosophes désigne Aristote et le Prince des Théologiens Saint-Augustin, par une reprise ironique de l'expression même de l'interlocuteur jésuite.

19. Ménage ne les appelle jamais Jansénistes, évitant d'employer un terme inventé par leurs ennemis (Voir Pascal, 17e Provinciale : « ceux que vous appelez Jansénistes »).