T.R. Wooldridge, "Nicot et Ménage révélateurs réciproques de sources cachées et de discours empruntés"

0. Introduction

Le dictionnaire est par excellence un lieu de discours empruntés. On distingue les emprunts de la langue qui viennent de discours pluriels -- c'est l'usage, éventuellement signalé par des marques d'usage --, et les emprunts des discours singuliers, idiolectaux : il s'agit d'emprunts soit à la métalangue -- entre autres, la 'tradition' dictionnairique du recyclage des définitions, emprunts le plus souvent non signés, avec certaines exceptions occasionnelles (par exemple, chez Ménage et Féraud, ou dans le Dictionnaire général et le TLF du XXe siècle) ; soit à l'idiolecte linguistique du lexicographe qui les signe sur la page de titre ; soit enfin à des idiolectes linguistiques non dictionnairiques -- ceux-ci sont normalement signés et, à des degrés variables, délimités, et cela dès les premiers dictionnaires. On parlera par la suite de citations.

Ma communication se veut un essai de démonstration de l'importance de l'identification et de l'examen des discours empruntés pour une bonne lecture du TLF de Nicot (Thresor de la langue françoyse, 1606) et du DEOLF de Ménage (Dictionnaire étymologique, 1694), ouvrages clés pour l'histoire de l'étymologie française et directement liés puisque Ménage puise bon nombre de ses informations chez Nicot.

1. Le Thresor de la langue françoyse

Dans le TLF, les discours empruntés sont essentiellement de cinq types, allant de l'explicite au caché : a) discours idiolectal nommé ; b) discours générique nommé ; c) discours anonyme ; d) discours non nommé signalé par la langue d'expression ; e) discours non nommé non marqué.

1.1. Discours idiolectaux nommés

Le TLF nomme environ 300 sources idiolectales, ajoutées au texte soit par Nicot -- dans la grande majorité des cas --, soit par Estienne ou Thierry dans le texte hérité du Dictionaire françois-latin (désormais DFL) [1]. Les étymologistes modernes sont assez peu nommés ; par exemple : Caelius Rhodiginus par Estienne s.v. ESPERON ; Budé par Estienne s.v. PINTE, THALENT ; Postel par Estienne s.v. ATIZER ; Victorius par Thierry s.v. RABALTER ; Erasme par Thierry s.v. BELITRE ; Volaterranus trois fois chacun par Estienne et Thierry ; Périon quatre fois par Thierry ; Baïf et Lebrija par Nicot s.v. GALOCHES ; David Kimhi et Immanuel ben Salomon par Nicot s.v. SANDAL.

1.2. Discours génériques nommés

Parlant d'usage ou d'informations encyclopédiques, Nicot cite souvent les ordonnances, les annales, les mariniers, les veneurs, les architectes, etc. [2] L'identité de certains génériques est révélée par le contexte. Par exemple, « les anciens » ou « les anciens livres » comprennent Gaguin (s.v. HORSMIS), le Calendrier des bergers (s.v. LICHERIE), Aimoin (s.v. HLOTAIRE) ; « les romans » comprennent Guy de Waruich (s.v. DEPORT, DEPORTER, ORDONNER, REPAIRER, REPASSER), Maugist d'Aigremont (s.v. FAIRE) ; « les poètes provençaux » Pierre d'Auvergne (s.v. RIME), Jaufré Rudel (ibid.), Aimeric de Belenoi (ibid. et SONNET), Rigaut de Barbezieux (s.v. TRUCHEMAN).

1.3. Discours anonymes

Traitant de dénomination, d'orthographe, de prononciation ou d'étymologie, le TLF emploie plusieurs centaines de fois le générique indéfini aucuns ou des formules analogues, telles que autres, il y en a qui, alii, sunt qui, etc. : « aucuns disent, l'appellent, escrivent, prononcent, le tirent de », « alii scribunt », etc. Le terme le plus utilisé -- aucuns -- a une fréquence métalinguistique de presque 500. Il s'agit, dans un très grand nombre de cas, d'une sorte de distanciation vis-à-vis d'étymologistes dont le lexicographe tait le nom.

L'identité de certains indéfinis est révélée par la consultation des différentes éditions du DFL, Estienne 1549 et Thierry 1564, pour être exact. Il arrive qu'Estienne et Thierry affirment des étymologies que Nicot ne prend pas à son compte ou qu'il rejette.

1) Affirmations d'Estienne ou de Thierry non prises en charge par Nicot [3] :

2) Affirmations d'Estienne ou de Thierry rejetées par N [5] :

Exceptionnellement, une étymologie non prise en charge par Estienne, le sera par Nicot :

Dans nombre de cas pourtant le terme « aucuns » du Thresor se trouve déjà dans le texte hérité et a donc été employé par Estienne ou Thierry :

3a) l'indéfini est en français chez Estienne ou Thierry [6] :

3b) indéfini en latin chez Estienne ou Thierry, en français dans le TLF [8] :

3c) formule latine et dans le DFL et le TLF [9] :

Il est intéressant de noter que « aucuns », etc., correspondrait à un pluriel de compréhension -- que Nicot, Estienne ou Thierry connaisse l'existence de plusieurs sources ou d'une seule ; les « aucuns » de Nicot ont pu être, dans de nombreux cas, tout simplement l'auteur de l'item de l'édition du DFL qu'il révisait pour en faire un Thresor de la langue françoyse. Dans le cas où l'édition de 1564 répète le texte de 1549, il ne s'agit pas forcément d'un texte pluriel, puisque Thierry a pu ne pas prendre connaissance du texte d'Estienne (il ne fait qu'une révision partielle), comme Nicot le fait aussi en 1606 ; on peut se demander par ailleurs si Nicot avait conscience d'un texte dictionnairique diachronique pluriel (Estienne et Thierry) ou s'il le considérait comme un objet plus ou moins unitaire synchronique/achronique.

1.4. Discours empruntés signalés par la langue d'expression

La métalangue du DFL et du TLF est normalement le français quand il s'agit du fonctionnement du français (sémantique, syntagmatique, graphie, prononciation, restriction d'usage, etc.). Le discours étymologique, lui, est, plus que les autres, pris dans une intertextualité à dominante latine. Nombre des étymologies proposées par Estienne (DFL 1549) et Thierry (DFL 1564) viendraient, au moins en partie, de sources d'expression latine telles que Budé, Sylvius ou Périon ; aussi n'est-il pas étonnant que bon nombre des séquences étymologiques d'Estienne et de Thierry soient rédigées en latin : cf. les synthèses -- « mutatis &, detractis aliquot literis », « detracta vtique syllaba media » -- aux mots AINSI et AUSSI dans le DFL 1564 :

Chez Nicot, la métalangue de l'étymologie est plus nettement le français. Les étymologies qu'il accepte telles quelles, ou sur lesquelles il ne porte pas son attention, gardent leur formulation originale, latine ou française ; celles qu'il change ou qu'il révise, ainsi que les nouvelles, sont le plus souvent écrites en français ; une nouvelle étymologie proposée en latin serait pourtant le signe d'un discours emprunté.

1.5. Discours empruntés identifiés à travers le Dictionnaire étymologique

Le Dictionnaire étymologique de Ménage est une source privilégiée pour l'identification des sources non nommées du Thresor. Dans ses discussions étymologiques, Ménage cite souvent les savants des siècles précédents. Quand l'étymologie proposée par ces sources est celle affirmée ou rapportée dans le TLF et qu'elles sont antérieures à la rédaction de l'article du TLF, nous avons là une première indication des sources de celui-ci ; quand, en plus, Ménage cite le texte de sa source et qu'il correspond à celui du TLF, nous en avons au moins une confirmation partielle. Un autre type de confirmation vient de la cooccurrence répétée dans les articles du DEOLF, pour une même étymologie, de la mention d'une source X et de celle du DFL d'Estienne ou du TLF de Nicot, la première parution du texte de ces derniers étant postérieure à celle de X [10].

Notre corpus de comparaison TLF-DEOLF comprend : 1) toutes les étymologies données par le TLF sous les lettres A, G, I, N, O et R (AGINOR) [11] ; 2) les articles phytonymiques du DEOLF où il est question de Nicot ; 3) les articles du DEOLF qui citent Rabelais ; plus 4) des lectures aléatoires. Au sujet de 1, le sous-corpus AGINOR du TLF comprend 548 articles étymologisants ; AGINOR représente 25,8% de l'ensemble du dictionnaire. Le nombre d'étymologies par page variant entre plus de 4 pour la lettre G et moins de 2½ pour la lettre N, une estimation de 2100 étymologies pour l'ensemble du TLF ne peut être que très approximative.

1) Ménage mentionne une source mais ne la cite pas [12] :

2) Il cite le texte d'une source [13] :

Au sujet des étymologies empruntées non signées qui se trouvent dans le TLF (cf. ci-dessus « Ce qu'il a pris de Sylvius. »), Ménage, au mot MEZEAU dans le DEOLF, cite le propos suivant du Père Labbé, dans ses Étymologies françoises (p.310) :

Précisons ici qu'il est nécessaire de distinguer entre l'écrivant et l'écrit. Quand Ménage dit « Nicot », il faut entendre « Thresor de la langue françoyse », dont le texte est dû à différents auteurs, tels Robert Estienne, Jean Thierry, Jean Nicot et Aimar de Ranconnet [14]. Ainsi, dans le cas de l'étymologie de beaucoup citée ci-dessus, c'est Estienne l'emprunteur et non pas Nicot. Le lexicographe n'est jamais que l'auteur partiel de l'œuvre qu'on lui attribue. Estienne faisait travailler autrui et le manuscrit que Nicot remit à David Douceur contenait, on le sait, des matériaux dus à Ranconnet. On dira cependant qu'Estienne fut davantage maître du texte qu'il imprima en 1549 que Nicot de celui imprimé après sa mort par Denys Duval en 1606.

3) Cooccurrences répétées : sur 64 étymologies du TLF dont je crois avoir identifié, à l'aide de Ménage, au moins une des sources, on rencontre les noms de Périon et de Sylvius 15 fois, Picard 8, Budé 7, Bovelles 5, Belon et Charles Estienne 3 ; sont représentés deux fois chacun, Lazare de Baïf, Cujas, Henri Estienne, Muret, François Pithou et Postel. Thierry 1564 doit beaucoup à Périon (il le nomme s.v. HUCHER, MANTEL, MOMMERIE et PIC) ; prenons un passage de Périon et voyons ce qu'en fait Thierry :

Parfois la moisson chez Ménage est riche : par exemple, les « aucuns » de Nicot s.v. ARREST (« aucuns veulent dire qu'il le faut escrire par simple r, comme venant de areston ») pourraient comprendre Budé, Périon, Picard, Henri Estienne et Benedictus Curtius, peut-être aussi Chassanée [16].

Les noms de Budé et de Charles et Henri Estienne ne surprennent pas, puisque les deux premiers publiaient chez Robert Estienne et que le dernier en était le fils. Henri Estienne était aussi tributaire des travaux de Budé, de son oncle Charles et de son père Robert. Les informations de Henri Estienne rapportées par Ménage s.v. APENTIS, AUMOSNIERE, NAQUETER et OTER viendraient en premier lieu du DFL 1549.

Ménage est parfois conscient de la chronologie, et donc de la filiation possible, des étymologies qu'il discute :

Il ne pense pas toujours à établir une filiation :

Ménage se trompe parfois :

À la lecture du DEOLF, on peut avoir l'impression que Nicot a pris nombre de ses étymologies chez Trippault, puisque les ouvrages du second ont précédé la publication du TLF. Ceci amène Ménage à affirmer (DEOLF s.v. FLATER) : « Nicot lui donne la mesme origine. [...] Il entant parler de Trippault. ». Ménage n'a pas pensé à contrôler son information dans Estienne 1549, qu'il utilise pourtant dans la rédaction des matériaux du DEOLF. En réalité, Trippault aurait beaucoup puisé dans Thierry 1564, dont le texte subsiste dans TLF 1606 : voir, entre autres, s.v. BENOISTIER (DEOLF BENÉTIER), BRAQUEMAR (BRAQUEMART), CROSLER (CROULLER), CUIDER, ESPERON (EPERON), FLATER, GALLERIE (GALERIE), JARRET, ICI (ICY), MAQUEREAU, MENESTRIER (MENÊTRIERS), OSTER (OTER), RABALTER (RABATER), RESVER (RÊVER), ROCH (ROCHE), SIRE.

Ménage n'indique pas que des sources étymologiques du TLF. Au mot CÉREUSE, le DEOLF renvoie à Vitruve :

Le texte latin de Vitruve contient neuf occurrences de cerussa, que Jean Martin, dans sa traduction de 1547, traduit systématiquement par ceruse. Dans le glossaire que Martin donne à la fin de sa traduction, on lit : « Ceruse est vne drogue que nous appellons communement blanc de plomb ou blanc d'Espagne. » Estienne emprunte à Martin le mot avec sa définition : « Ceruse, Est vne drogue que nous appelons communéement Blancs de plomb, ou blanc d'Espagne, Cerussa. ». Estienne cite beaucoup le texte latin de Vitruve, en le nommant, dans son Thesaurus linguae latinae, et encore -- dans le texte français de Martin -- dans le Dictionaire francoislatin de 1549 et de 1564 et le Dictionarium latinogallicum de 1552, sans toujours le nommer (cf. DFL 1549 + TLF, s.v. ANGLES, ARITHMETIQUE, ARTIMON, ASTRAGALE, BASILIQUE, BRANQUE URSINE ; DFL 1564 + TLF, s.v. ANSES, ARCHITECTE, ARCHITRAVE.)

Pour ce qui est de Rabelais, le « maistre François » de Ménage aurait été plutôt « Alcofribas » pour Estienne et n'aurait pas figuré parmi les « bons autheurs Francois » dont celui-ci entretient son lecteur dans la préface du DFL 1549. Sur les 274 mentions que je connais de Rabelais dans le DEOLF et pour des mots dont la première attestation donnée par les dictionnaires historiques se trouve dans Rabelais, il est possible qu'Estienne lui ait emprunté en 1549 le mot caillebotes que Rabelais avait employé dans Pantagruel ; de même, la forme portecole "souffleur" qu'Estienne enregistre en 1549 trois ans après Rabelais. Maistre mouche ne serait pas un emprunt direct, puisque Estienne l'emploie dans le syntagme un tour de maistre mouche, absent de Rabelais. D'autres éléments attribués à Rabelais par les dictionnaires historiques lui sont antérieurs dans les dictionnaires d'Estienne : pomme de court pendu est déjà dans le DFL de 1539 (s.v. CAPENDU), malautru subst. dans le Thesaurus linguae latinae de 1531 (« le plus malautru des maulautrux [sic] » s.v. INFRA) ; la forme amethyste paraît la même année (1564) chez Rabelais et dans le DFL. Le seul item que j'ai trouvé qui serait, jusqu'à preuve du contraire, probablement dû à Rabelais -- et qui par ailleurs n'est pas mentionné par Ménage -- est le suivant : « Les Venitiens l'appellent Larege, les montagnars la nomment Melze. » donné comme glose de larix dans le DFL (s.v. LAREGE) trois ans après son utilisation dans le Tiers livre.

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Notes

1. Voir Wooldridge 1989 ; sur les plus de 270 sources nommées ajoutées au texte hérité par Nicot (le restant n'étant cité que par Estienne et Thierry), Nicot donne une précision de localisation (le plus souvent livre et chapitre, ou équivalent) dans 87% des cas. J'ai traité ailleurs la question de la délimitation des citations et du degré d'intégration des citations dans le discours lexicographique (Wooldridge 1977).

2. Voir Wooldridge 1985.

3. Voir aussi s.v. LANGUEDOC, PINTE ; s.v. SIRE : « Aucuns veulent que /./ ce que ne veux aduoüer, ne debatre. »

4. « 1 /./ 2 » = 1 et 2 font partie de la même phrase ; « 1 [...] 2 » = 1 et 2 sont dans deux phrases différentes ; « [...] » initial/final = coupure de la partie initiale/finale de l'alinéa.

5. Voir aussi, entre autres, s.v. BELITRE : « Mais ce ne sont que chansons » ; CHOPINE : « mais c'est tirer le Grec aux cheueux » ; CONNESTABLE : « ne vient pas de /./ comme aucuns pensent » ; DAME : (ibid.) ; GEOLE : « n'est point /./ comme aucuns pensent » ; HAPPER : « mais la commutation de R, en P, n'est pas si aisée ».

6. Voir aussi « aucuns », s.v. AINSI, AUSSI, ESPERON, FLATER, FLEBE, JARRET, L'ON, NIEZ, OUY, RESVER.

7. L'étymologie latine est de 1549, la grecque de 1564.

8. Voir aussi, s.v. FERME : « nonnulli » -> « Aucuns ».

9. Voir aussi « Sunt qui », s.v. MAQUEREAU, MENESTRIER.

10. Ménage connaît et nomme le DFL d'Estienne (1549) et le TLF de Nicot (1606) ; il n'aurait pas connu les autres éditions du DFL, dont celle de Thierry (1564).

11. Cet échantillonnage, choisi dans le cadre d'un projet de comparaison systématique Nicot-Ménage, mené avec I. Leroy-Turcan, est représentatif de l'ensemble de la nomenclature alphabétique et présente des avantages étymologiques puisqu'il contient, outre des mots d'origine latine et grecque, un corpus important d'éléments germaniques et de formes médiévales.

12. Voir aussi DEOLF, s.v. NONCHALOIR (TLF NONCHALANT).

13. Voir aussi Sylvius dans le DEOLF, s.v. FLATER (Estienne traduit en français le latin de Sylvius), JOUSTE (TLF JOUSTES). Pour les mots affermer, ferme et fermier, Périon (1555 : 85) propose (« existimo ») une étymologie latine, que DFL 1564 rapporte anonymement (« nonnulli existimant ») s.v. FERME ; DFL 1573 traduit en français (« Aucuns estiment ») en la rejettant (« mais ils se trompent ») ; DEOLF 1694 (s.v. AFFERMER) cite nommément Périon et Nicot (TLF 1606 reproduit le texte de 1573) : « Périon se trompe ; Ce qui a été remarqué par Nicot en ces termes : /./. ».

14. Lanusse 1893 et « aucuns » commentateurs du XXe s. ont fait la même erreur.

15. DFL 1564 prend tout, sauf l'étymologie de chaperon.

16. Voir aussi s.v. CHOPPINE où Ménage cite Baïf, Budé, Postel et R. Estienne, qui seraient les « Aucuns » du TLF (s.v. CHOPINE).

17. En fait, l'item en question remonte à DFL 1549.

18. Cf. BEAUCOUP, supra. C'est encore Estienne l'emprunteur.

19. Autrement dit, le DFL d'Estienne et le TLF de Nicot seraient pour Ménage deux ouvrages indépendants. En fait, Estienne donne -- et Nicot maintient -- jallet. Voir aussi, p. ex., s.v. ACCORDER, CHAUDECOLE, COMBIEN, COTTIR, COURGE, DEVIDER.

20. Voir aussi, p. ex., s.v. CICEROLLE, CONCIERGE, COUARD, COURTIBAUT, CROCODILE, CROULLER, CROUPPE, DENT-DE-CHIEN, DOUBLET.

21. Ce serait l'inverse dans les deux cas.