L. Dagenais, L'informatisation du D.C. : Saisie, post-édition et lecture. Conventions |
17.1. Descriptif. On trouve deux tailles de capitales romaines dans l'imprimé : moyennes et petites. En gros, seule la capitale moyenne admet la police <ITALIQUE>.
Nous transposons ces casses pour simplifier l'interrogation en discriminant au départ (dans tous les cas réguliers) le statut de l'unité lexicographique (vedette vs adresse ~ reprise d'adresse ~ sous-adresse ~ renvoi), soit :
17.2. Capitales moyennes des vedettes transposées en capitales de taille <TRÈS LARGE>. La vedette correspond à la première adresse en tête du macro-article dans l'imprimé.
Dans le texte informatisé, la vedette figure à l'initiale de ligne (sans [TAB] devant; cf. §3.1). On la saisit en capitales de taille <TRÈS LARGE>; les majuscules qu'il y a lieu de minusculer se présentent dans la même taille (sur la minusculation, cf. §1.1). Ex. :
Les majuscules minusculées à l'initiale absolue de mot sont précédées immédiatement d'une barre inversée (cf. §1.1.1) saisie à l'intérieur du code de taille. Ex. :
17.2.1. Cas d'espèce : deux vedettes. Normalisation : vedette + adresse. Notre convention masque quelques erreurs de casses dans l'imprimé. On lit ainsi :
Nous avons retenu une seule vedette, soit la première adresse :
17.2.2. <ITALIQUE> et capitales de taille <TRÈS LARGE>. Le principe général du maintien de la police s'applique (cf. §§20.1 et 20.5) : elle se superpose donc à la transposition des capitales dans le format approprié. Les vedettes qui se présentent ainsi correspondent régulièrement à des non-mots. Ex. :
17.3. Capitale initiale moyenne et petites capitales subséquentes transposées en capitales de taille <LARGE>
17.3.1. Adresses. Typiquement, les adresses sont en petites capitales avec capitale moyenne à l'initiale. Nous les transposons en capitales de taille <LARGE> (et faisons précéder la première d'un [TAB]; cf. §3.1). Ex. :
Sur la minusculation, cf. §1.1 et 1.1.1; sur la suppression de l'espace devant les signes de ponctuation, cf. §16.1 et sur l'interruption/la non-interruption des codes de taille devant eux, §§16.4, 16.4.1, 18.3 et 19.2; sur le point abréviatif, §13.
17.3.1.1. Cas d'espèce : seconde vedette. Normalisation : adresse. Nous normalisons les secondes vedettes comme « CANTATILLE », « CENTRIPÈTE », « CERCERELLE » et « CÛRE-OREILLE » (cf. §17.2.1) sur le modèle des adresses, soit en capitales de taille <LARGE> (et non dans la taille <TRÈS LARGE> des vedettes).
17.3.2. Renvois. Le plus souvent, les renvois se présentent dans le format Capitale moyenne initiale + PETITES CAPITALES, qu'ils se trouvent dans le corps de l'article ou à la fin [20]. Comme les adresses de ce format, nous les transposons en capitales de taille <LARGE>. Ex. :
« BANNI , s. m. [...]. Voy. BANNIR. » > BANNI, s·
m· [...]. Voy· BANNIR.
BARBÂRE, §4, l. 1 :
« Voy. BARBARISME. » >
Voy· BARBARISME.
Sur la suppression de l'espace devant les signes de ponctuation, cf. §16.1 et sur l'interruption des codes de taille devant eux, §§16.4, 16.4.1, 18.3 et 19.2; sur le point abréviatif, cf. §13. Sur le maintien général de l'italique, cf. §20.1.
17.3.2.1. Cas d'espèce : capitales moyennes ailleurs. Normalisation : capitales de taille <LARGE>. Féraud consacre de très nombreux articles à des fins strictes de renvoi et, dans ces cas, le lexème de renvoi se présente très régulièrement en petites capitales (avec capitale moyenne initiale); cf. §17.3.2.
À l'occasion, le renvoi se présente en capitales moyennes; nous en normalisons alors la forme et le saisissons en capitales de taille <LARGE> (et non en capitales de taille <TRÈS LARGE> comme l'appelaient formellement les capitales moyennes de l'imprimé; cf. §17.2). Ex. :
17.3.3. Reprises d'adresses dans le corps de l'article. Les adresses reprises dans le corps de l'article se présentent sous deux formes à peu près également représentées : en italique (et nous maintenons la police et les corps de l'imprimé capitale ou minuscule initiale et minuscules subséquentes; sur le maintien de la police, cf. §20.1) ou, comme les adresses, la plupart des renvois et nombre de sous-adresses, les reprises d'adresses se présentent en petites capitales, avec capitale moyenne initiale. Ce sont ces dernières seulement que nous transposons en capitales de taille <LARGE> [21]. Ex. :
BARRER,
§2, l. 1 :
« BÂRER le chemin ,
c'est , [...] » > BâRER le
chemin, c'est, [...]
BAPTISMAL, (244-)245, 2, 3, l.
1 :
17.3.4. Sous-adresses. Le macro-article contient assez fréquemment un ou plusieurs micro-articles introduits par une sous-adresse, absente de la liste qui figure en tête du macro-article. Ce sont ces « adresses dissimulées » que nous tenons pour des sous-adresses. Quand les sous-adresses se présentent en petites capitales, avec capitale moyenne initiale [22], nous les transposons en capitales de taille <LARGE>, comme les adresses, les renvois et les reprises d'adresses du même format dans l'imprimé. Ex. :
BARDE,
§2, l. 1 :
« BARDÉ , ÉE , adj. [...] » > BARDÉ, ÉE, adj· [...]
17.3.5. Capitales de taille <LARGE> et <ITALIQUE>. Comme pour les vedettes non-mots (cf. §17.2.2), le principe général du maintien de la police s'applique (cf. §§20.1 et 20.5) : elle se superpose aux capitales de taille <LARGE> des adresses (et, potentiellement, des renvois, des reprises d'adresses et des sous-adresses). Les adresses qui se présentent dans ce format correspondent régulièrement à des non-mots. Ex. :
17.3.6. Capitales de taille <LARGE> et astérisque. L'astérisque qui précède une adresse, un renvoi, etc. transposés en capitales de taille <LARGE> est collé sur le lexème et saisi à droite du code ouvrant [LARGE] (cf. §9.1).
17.3.7. Capitales de taille <LARGE> en <ITALIQUE> et astérisque. S'il se trouvait des cas de superposition de taille et de police, les deux attributs précéderaient, dans cet ordre, l'astérisque; cf. §9.1.1 et sur l'ordre du codage, §21.
17.4. Capitale moyenne initiale et petites capitales subséquentes transposées en capitales moyennes
17.4.1. Noms d'auteurs et intitulé de la rubrique « Remarque ». Les noms d'auteurs [23] et l'intitulé « Rem. » se présentent sous trois formes : 1) en italique, et dans ces cas nous maintenons la police et les corps (cf. §20.1); 2) en romain, caractères maintenus tels quels et 3) en petites capitales, avec capitale moyenne à l'initiale. C'est dans ce troisième cas (à peu près aussi fréquent que l'italique) que nous transposons les petites capitales en capitales moyennes. Ex. :
BARRER, §3, l.
1 :
« REM. Bârer n'est pas
[...] » > REM· Bârer n'est pas [...]
17.4.2. Cas d'espèce : petites capitales pour la mise en relief. Normalisation : capitales moyennes. Pour mettre un mot en relief, Féraud recourt le plus souvent à l'italique (police que nous préservons; cf. §20.1). C'est notamment le cas quand il signale les pluriels irréguliers; cf. BORDEREAU, BUREAU, CHANTEAU, CHAPEAU, CHAPITEAU, CHEVAL, CHOU, CIEL, etc.
Très occasionnellement, on lit dans des conditions analogues de petites capitales sans pour autant que le mot ainsi souligné corresponde à une adresse, à un renvoi, à une reprise d'adresse ou à une sous-adresse. Nous transposons dans tous ces cas les petites capitales en capitales moyennes, comme pour les noms d'auteurs et l'intitulé « REM. ». Ex. :
Sur le point abréviatif, cf. §13.
17.4.3. Cas d'espèce : petites capitales pour les titres d'oeuvres. Normalisation : capitales moyennes. À l'occasion, les titres d'oeuvres se présentent en petites capitales au lieu de se présenter en minuscules. Nous avons dans ces cas transposé les petites capitales en capitales moyennes, parallèlement au traitement des noms d'auteurs. Ex. :
17.4.4. Cas d'espèce : intitulés de paragraphes en petites capitales. Normalisation : capitales moyennes. Dans l'article CROIRE, certains paragraphes sont titrés, et le sont en recourant à des petites capitales, soit : « CONJUG. » (635, col. g., §2) et « V. RÉGIMES. » (635, col. dr., d.§). Nous avons normalisé ces intitulés en capitales de taille moyenne parallèlement au traitement de l'intitulé « REM. ».
17.5.1. Maintien de la taille dans les citations en vers. Nous maintenons la taille <PETIT> de l'imprimé dans les citations en vers et, s'il y a lieu, pour le nom de l'auteur ou celui de l'oeuvre qui suit. Dans la saisie, [PETIT] précède le premier caractère de la citation et [Petit] suit le dernier caractère de la séquence citation + nom d'auteur/titre d'oeuvre (y compris le point de ponctuation à la fin des vers mais excluant celui qui suit un nom d'auteur ou d'oeuvre à distinguer du point abréviatif). Ex. :
BADIN, §3, l.1 :
17.5.2. Rejet : les petites capitales. Nous transposons les petites capitales en capitales de taille <LARGE> pour les adresses, les renvois, les reprises d'adresses et les sous-adresses (cf. §17.3) et en capitales de taille moyenne pour les noms d'auteurs et l'intitulé « REM. » (cf. §17.4.1). Nous saisissons de même en capitales moyennes les petites capitales en emploi inusité (cf. §§17.4.2, 17.4.3 et 17.4.4).
17.5.3. Rejet : les chiffres en petits caractères. Hormis pour certains chiffres romains qui ont la taille des capitales moyennes, les chiffres se présentent en taille « petit ». Nous les transposons habituellement en taille moyenne. Ex. :
« BARRER , v. a. [Bâré ; Ire lon. r fort. 2e é fer.] Fermer [...] »
17.6.1. Capitales moyennes en italique pour la reprise d'une adresse. Normalisation partielle : capitales de taille <LARGE> en italique. On a trouvé cette combinaison inusitée de corps et de police [24] qui signale en fait la reprise d'une sous-adresse. Nous avons normalisé partiellement l'anachronisme en préservant l'italique (notation fréquente des sous-adresses) mais en transposant les grandes capitales dans le format standard de transposition des sous-adresses en petites capitales, soit en capitales de taille <LARGE> :
Notes
19. C'est dire que nous uniformisons la taille du premier caractère sur celle des caractères suivants. Ex. (de sous-adresse) BÂS (250) :
20. Ils se présentent aussi parfois en minuscules italique; nous les avons dans ces cas conservés tels quels.
21. Nous n'avons donc pas neutralisé les deux procédés (italique vs taille).
22. L'italique est tout aussi fréquente, particulièrement pour noter les items phraséologiques; ex. BÂS (250) : « Être bas » (§4) et « Là-bâs » (§6); BÂTIR (253) : « Bâtir en l'air » (§3); BATTU (255-256) : « Ne pas se tenir pour batu » (§2). Nous préservons dans tous les cas la police <ITALIQUE> et respectons les capitales et les minuscules.
23. Ils accompagnent fréquemment les citations et les remarques.
24. Normalement, les capitales moyennes de l'imprimé signalent la présence d'une vedette alors que l'italique ou les petites capitales marquent la présence d'une sous-adresse.