L. Dagenais, L'informatisation du D.C. : Saisie, post-édition et lecture. Conventions |
5.1. Transposition de l'alinéa : [TAB]. Dans l'imprimé, la première adresse (qui correspond aussi à la vedette) est alignée sur le troisième caractère, comme le sont les paragraphes à l'intérieur de l'article. Nous transposons tous ces retraits par [TAB] (c'est pourquoi on sépare la vedette de la première adresse par [TAB]; cf. §3.1).
BAN : | l'acception « 2° » est séparée de la première par un long tiret, sans changement d'alinéa mais les acceptions « 3° » et « 4° » sont introduites sans tiret, chacune par un changement d'alinéa. |
5.3. Normalisation de la position des citations en vers par rapport à la marge de gauche : [TAB]. Dans le texte imprimé, les citations en vers se présentent en retrait, alignées sur l'alinéa (et toujours en taille <PETIT>; cf. §§17.5.1 et 18.1). Nous faisons donc précéder chaque vers d'un [TAB].
Nous normalisons l'alignement des vers chaque fois que nécessaire. Ex. :
5.4. Normalisation de la position des noms d'auteurs ou d'oeuvres à la suite des citations en vers : [Appui droite]. Le plus souvent, les noms d'auteurs et d'oeuvres (incluant Id. et Ibid.) suivent la citation en vers. Nous les faisons précéder d'[Appui droite] (sans [TAB]), sur la ligne qu'ils occupent dans l'imprimé (celle du dernier vers ou la suivante), conformément à la police (cf. §20.1) et à la taille, moyenne ou <PETIT> (cf. §18.1) dans lesquelles ils se présentent. Ex. :
Sur l'ordre du codage, <POSITION> + <TAILLE> + <POLICE>, cf. §21.3.
6.1. Descriptif. Dans l'imprimé, les guillemets ont la forme de guillemets fermants (« " ») et ils sont séparés du premier caractère qui les suit par un espace, que nous éliminons. Ils servent exclusivement à introduire une citation (qui peut se limiter à un exemple très simple), référencée ou non, sans jamais en baliser la fin. Nous les transposons en guillemets droits. Ex. :
6.3. <ITALIQUE> non pertinente (hormis citations en vers). Les guillemets ne se présentent jamais en italique dans l'imprimé. Ils sont donc toujours saisis à l'extérieur du code de police : que le mot qui précède ou celui qui suit soit en italique ne les affecte pas.
Toutefois, ils seraient forcément saisis à l'intérieur de la police italique s'ils se trouvaient dans une citation en vers entièrement en <ITALIQUE>. Sur les conventions de saisie des citations en vers, cf. §§5.3, 17.5.1 et 18.1.
Toutefois, ils seraient forcément saisis à l'intérieur de la taille <PETIT> s'ils se trouvaient dans une citation en vers. Sur les conventions de saisie des citations en vers, cf. §§5.3, 17.5.1 et 18.1.
L'imprimeur n'utilise jamais le « 1 » arabe (même pour la pagination).
7.1. Transposition du « I » romain en « 1 ». Nous remplaçons « I » par « 1 » dans les cas où la numérotation se poursuit en chiffres arabes (soit : pour la numérotation des syllabes dans le commentaire phonético-graphique et pour celle de différentes acceptions d'un lexème).
7.2. Maintien des chiffres romains. Nous maintenons les chiffres romains quand ils appartiennent à une série en romains (séries peu fréquentes d'ailleurs; ex. CHAUFAGE, CHAÛD, QUE [7]), quand ils accompagnent la référence à un volume donné d'un livre ou à divers noms et quand ils correspondent à un renvoi noté ainsi dans le D.C. Ex. :
BAISER, v. a., col. dr., §2, d. l. :
« Charles I. »
BARQUE, col. g., d. l. : « (Jaques
II) »
BATTRE, §4, l. 4 et 6 : « Guillaume
III », « Jacques II »
CHACUN, 398, col. g., §1, d. l. : « Voy. NOMINATIF , IV , n°. 2°. »
Sur les chiffres cardinaux suivis d'un point, cf. §13.1.1.
7.3. <ITALIQUE> non pertinente (hormis titre d'oeuvre d'une citation en vers). Nous n'avons pas encore trouvé de chiffre en italique. On pourrait toutefois imaginer que la citation de Rousseau (cf. CARACTÈRE ci-dessus) se présente ainsi : "Liv. I , Ode", avec le chiffre romain en italique. On saisirait alors comme suit :
Toutefois, les chiffres seraient forcément saisis à l'intérieur de l'attribut <PETIT> s'ils se trouvaient dans une citation en vers ou dans un titre d'oeuvre lui-même en taille <PETIT> (cf. §18.6). Sur le même principe que l'<ITALIQUE> (cf. §7.3), on peut imaginer la citation de Rousseau se présentant ainsi : "Liv. I, Ode"; on saisirait alors :
8.1. Maintien général. Nous préservons partout les caractères en exposant. L'attribut est récurrent dans l'énumération des syllabes, des lettres ou des sons, c'est-à-dire dans le composant phonético-graphique. On y sera donc très attentif. Ex. :
Sur la taille des chiffres, cf. §7.4; sur la concomitance du point abréviatif et des points de suspension, §13.2.
CELA, §§2-4 :
8.2.2. Dans l'abréviation « n°. ~ n°. ». Ex. :
Féraud recourt fréquemment à l'astérisque pour signaler le « mauvais usage » (lexème qu'il condamne, constructions blâmables, etc.).
9.1. « * » et capitales de taille <LARGE> (adresses, renvois, reprises d'adresses et sous-adresses). Quand l'astérisque précède un lexème transposé en capitales larges (< petites capitales de l'imprimé), nous le collons sur le lexème, à l'intérieur du code <LARGE>. Ex. :
Sur la transposition des adresses, des renvois, etc., cf. §17.3; sur l'interruption des codes de taille et de police devant les virgules, §§16.4 et 16.4.2; sur la suppression de l'espace devant un signe de ponctuation, §16.1; sur le point abréviatif, §13.
Cette convention ne préjuge en rien de la portée de l'astérisque; ainsi, dans l'exemple qui précède, il est clair qu'elle vaut tant pour la seconde adresse que pour la première. Ce n'est généralement pas le cas; cf. l'exemple qui suit, où seul le verbe est visé :
9.1.1. « * » et capitales de taille <LARGE> en <ITALIQUE>. S'il se trouvait des cas de superposition de taille et de police, les deux attributs précéderaient, dans cet ordre, l'astérisque. C'est dire que nous respectons en toute situation le principe de coller l'astérisque directement sur les lexèmes qui se présentent dans la taille <LARGE>. Sur la taille des adresses, des renvois, etc., cf. §17.3; sur <LARGE>, §19; sur <ITALIQUE> §20 et sur l'ordre des attributs <TAILLE> + <POLICE>, §§21.1 et 21.2.
9.3. Ailleurs. Hormis les cas décrits ci-dessus (§§9.1 et 9.2), nous saisissons l'astérisque tel qu'il se présente, en préservant l'espace qui le sépare de ce qu'il précède et sans l'inclure à l'intérieur des codes quand il s'en présente immédiatement à sa suite, tel qu'illustré dans les premiers exemples :
devant un nom d'auteur; ex. BIEN-AISE, §2, l. 1 : | ||||
« * J. J. Rousseau l'emploie [...] » | = | [TAB]* [ITALIQUE]J· J· [...] | ||
devant une locution en début d'alinéa; ex. BOUT, (304-)305, col. g., §-2 et -3) : | ||||
« * A tout bout de champ , adv. [...] | = | [TAB]* [ITALIQUE]\ൠtout [...] | ||
* De bout en bout , adv. [...] » | = | [TAB]* [ITALIQUE]De bout [...] | ||
accompagnant une remarque | ||||
devant l'intitulé « Rem. »; ex. CÉDER, §2, l. 1 : | ||||
« * Rem. [...] » | = | [TAB]* [ITALIQUE]Rem· [...] | ||
devant le texte d'une remarque; ex. BRANCHE, §2, l. 1 : | ||||
« Rem. * Quand une branche [...] » | = | [...][Italique] * Quand [...] | ||
devant une citation, à droite des guillemets; ex. BATTERÎE, §2, l. 4-5 : | ||||
« " * Il dressa de loin [...] » | = | "* Il [...] | ||
devant le numéro d'une acception; ex. BOURGEOIS, 361, col. dr., §4 : | ||||
« * 2°. BOURGEOIS , [...] » | = | [TAB]* 2°. [...] | ||
devant un commentaire | ||||
à droite d'un signe de disjonction; ex. BOURSOUFLER, l. 8 : | ||||
« [...] == * Le Traducteur [...] » | = | [...] = * Le [...] | ||
non introduit par un signe de disjonction; ex. BRÂVERIE, §2, l. 1 : | ||||
« * Autrefois , [...] » | = | [TAB]* Autrefois, [...] |
Sur le point abréviatif, cf. §13; sur la transposition du long tiret de disjonction, cf. §1.3; sur la suppression de l'espace devant les signes de ponctuation, §16.1; sur les guillemets, §6 et sur les guillemets à un changement de page/colonne, §4.3.
Le trait d'union de l'imprimé sert à quatre choses :
Pour profiter maximalement de l'indexation, nous ignorons les césures évidentes. Nous saisissons les autres « traits d'union » de l'imprimé (traits d'union de mots graphiques, traits d'union d'enclise, tirets de syllabification et les césures incertaines) comme un trait d'union standard, que nous déclarerons caractère et non délimiteur. À l'étape finale de l'indexation, nous statuerons sur les traits d'union d'enclise et les césures douteuses; nous remplacerons le trait d'union d'enclise par un délimiteur et rétablirons le mot dans le cas des césures. Nous préserverons par ailleurs le statut de caractère aux traits d'union des mots composés et des mots phonétiques qui seront ainsi indexés comme des entités au même titre que les mots simples. Ex. :
Saisie | Indexation | |
---|---|---|
COQ-A-L'ÂNE | l. 8 : « [...] d'abord d'un coq , [...] » | coq |
l. 9 : « [...] d'un âne , [...] » | âne | |
d. l. : « [...] par un coq-à-l'âne. » | coq-à-l'âne | |
CONVOYER | l. 1 : « [...] Kon-voa-ié : Ire » | kon-voa-ié |
CONVOQUER | l. 1 : « [...] Konvoke : Ire lon. » | konvoke |
ACAGNARDER | l. 1 : « [...] Akagnardé , » | akagnardé |
DÉDAIGNEUX | l. 2 : « [...] Dédèg-neû , [...] » | dégèg-neû |
COMPULSER | l. 1 : « [...] Conpulcé , pul-soâ-re ; [...] » | conpulcé pul-soâ-re |
Sur la suppression de l'espace devant les signes de ponctuation, cf. §16.1.
« [...] seu- lement [...] » | > | seulement | « [...] d'un Ar- cher [...] | > | d'un Archer |
« [...] des che- vaux [...] »- | > | des chevaux | « [...] com- prendre [...] » | > | comprendre |
10.2. Traits d'union d'enclise. Jusqu'à l'indexation finale, nous ne tenons pour trait d'union d'enclise assuré que celui présent en cas d'inversion pronominale. Ex. :
Les traits d'union d'enclise seront ultérieurement traités comme des délimiteurs.
Sur la suppression de l'espace devant les signes de ponctuation, cf. §16.1.
10.3. Césures douteuses, traits d'union d'enclise incertains et traits d'union en fin de ligne de l'imprimé : doublement (soit : --). Dans tous les cas où le statut de césure n'est pas absolument sûr, nous doublons le trait d'union saisi [8]. (Cette tâche revient aux chercheurs et non aux clavistes.) Il s'agit essentiellement d'éviter un biais dans le décompte des diverses graphies. Nous aurons donc une idée nette de la distribution des variantes à trait(s) d'union vs à éléments soudés vs à éléments séparés par des espaces; ex. (en partie) virtuels : « sur-tout » [9] vs « surtout » [10] vs « sur tout » [11]; « peut-être » [12] vs "peutêtre" vs « peut être » [13]. Ex. :
A, 2, col. dr., §2, l. 10-11 : | |||
« [...] trop négligée
, peut- être parce qu'elle est [...] » | > | [...] peut--être parce qu'elle [...] | |
AGISSANT, l. 7-8 : | |||
« [...] sur- tout au masc. [...] » | > | [...] sur--tout au masc. [...] | |
AMBULATOIRE, l. 8-9 : | |||
« [...] très- mal. [...] » | > | [...] très--mal [...] |
Pour le traitement de la césure et des traits d'union en présence d'un changement de page/colonne, cf. §§4.2.3 et 4.2.4.
BARLONG, l. 1-2 : | « [...] [Barlon ,
lon- ghe ; [...] » | > | [...] Barlon, lon--ghe; [...] |
Sur la suppression de l'espace devant les signes de ponctuation, cf. §16.1 et sur le traitement du tiret de syllabification en présence d'un changement de page/colonne, cf. §4.2.5. Sur le rétablissement des tirets de syllabification en présence d'un espace dans l'imprimé, cf. section ORTHOGRAPHE..., §1.2.
Dans l'imprimé, les « traits d'union » de tous les types (traits d'union de mots graphiques, traits d'union d'enclise et tirets de syllabification) se trouvent parfois entre deux espaces ou avec un espace avant ou après. Nous normalisons leur environnement et les saisissons dans tous les cas sans espace de part et d'autre. Ex. :
ASPIRER, §2, l. 17-18 | : « Peut-être aussi M. Hume le lui a - t - il doné. » > a-t-il |
BANDIT, l. 7 | : « On le disait sur - tout de l'Italie » > sur-tout |
CANTIQUE, l.-2 | : « celui - ci » > celui-ci |
Dans certaines citations en vers, des tirets de l'imprimé (généralement plus courts que les traits d'union) semblent remplir le rôle de tirets de dialogue. Toutefois, on en trouve jusqu'à trois consécutifs, ce qu'il reste à interpréter (leur nombre coïncide parfois avec celui des tours de parole mais on ne peut exclure qu'ils signalent l'omission d'un passage dans la citation). Ces tirets sont saisis comme des traits d'union mais, pour les distinguer des traits d'union de l'orthographe, nous les isolons par un espace à droite. Ex. :
Nous saisissons le point abréviatif différemment du point de ponctuation et des points de suspension.
13.1. Point abréviatif (« · » [ALT-249]) et point de ponctuation (« . » standard). L'indexation devra fournir la liste complète des abréviations qui se trouvent dans le D.C. En conséquence, nous traitons le point abréviatif comme un caractère (non délimiteur), faisant partie intégrante de l'abréviation, contrairement au point de ponctuation qui agit comme délimiteur, au même titre que tous les signes de ponctuation, et qui n'apparaît donc pas dans l'index. On saisira donc différemment le point abréviatif et le point de ponctuation, soit :
point abréviatif | > | · [ALT-249] |
point de ponctuation | > | . standard |
Ex. : « s. m. » > s· m· = s[ALT-249] m[ALT-249] |
On aura compris que le choix de noter « · » assure la visibilité du point abréviatif pour fins de relecture.
13.1.1. Ordinaux et point abréviatif (« · » [ALT-249]). Cardinaux, « ° » et points de ponctuation. Nous tenons pour abréviatif le point qui suit les ordinaux. Ex. :
Ier. | > | 1er· | 2d. | > | 2d· | 2e. | > | 2e· |
Ire. | > | 1re· | 2de. | > | 2de· | 3e. | > | 3e· |
Iers. | > | 1ers· | 2de. | > | 2de· |
Sur la transposition du « I » romain, cf. §7.1 et sur la taille des chiffres, §7.4; sur la suppression de l'espace derrière/devant les parenthèses et devant les signes de ponctuation, §16.1; sur la préséance du point abréviatif sur le point de ponctuation, §15.4.
ABOMINABLE, d. §, l. 7 : | |||
« Me. de B.... Hist. [...] » | > | Me· de B·... Hist· [...] | |
ABROGER, l. 4 : | |||
« * Mde. de B... ( H. Angl. ) [...] » | > | * Mde· de B·.. (H· Angl·) [...] | |
CAÛTELEUX, l. 16 . : | |||
« Mr... » | > | Mr·.. |
Sur les points de suspension en nombre variable dans l'imprimé, cf. §16.2.
Sous une forme abrégée, « c'est-à-dire » est omniprésent dans le D.C. Le plus souvent, on lit « c. à. d. ». Pour retrouver cette abréviation (très fréquente) dans l'index des formes, nous convenons d'utiliser le point abréviatif (« · » [ALT-249]) même après la simple préposition « à ». On saisira donc « c. à. d. » comme suit :
L'espace étant un délimiteur, nous envisageons un traitement particulier de l'abréviation à l'étape finale de sorte à l'indexer sous sa forme abrégée complète.
14.1. Maintien de « c.à.d. ». Nous maintiendrons la notation sans espaces s'il y a lieu puisqu'elle ne gêne en rien l'indexation de l'abréviation complète (avec points abréviatifs).
Notes
Nous maintenons les erreurs de numérotation, même quand elles impliquent le passage d'une numérotation en chiffres arabes à une numérotation en chiffres romains; c'est le cas notamment dans le macro-article ÊTRE (« v. auxil. et substantif. ») (T. 2, 173-176), subdivisé comme suit : « Rem. » de « 1° » à « 5° » (173), puis passage à la numérotation en romains à la page suivante (jusqu'à la fin de l'article), soit : « VI » à « IX ». Cf. aussi Annexe 2, §17.