Le président de l'Assemblée nationale Laurent Fabius veut utiliser Internet pour "mieux associer les citoyens à la préparation des lois", a-t-il indiqué mercredi lors de ses voeux à la presse.  Des forums de discussions sur les projets de lois à l'ordre du jour des députés vont être ouverts sur le site de l'Assemblée nationale, "à titre expérimental" a expliqué M. Fabius, qui a pris bien soin de souligner qu'il ne "s'agit pas de remettre en cause le système représentatif qui fonde nos institutions". Un forum de discussion sur la simplification administrative, où les citoyens pourront "librement et directement proposer leurs suggestions", va également être ouvert sur le site de l'Assemblée a partir du 1er février, a indiqué M. Fabius.

La problématique des institutions sur l'internet a été mise en avant en août 1997 par Lionel Jospin, qui, pour la première fois parlait d'entrée de la France dans la société d'information. Depuis, les sites des ministères et des administrations publiques n'ont cessé de grandir et se transformer.
L'Etat a-t-il véritablement besoin d'utiliser internet et dans quel but? Seulement de l'information? Ou un nouveau moyen de communication et même de représentation?
La manière dont il comprendra l'utilisation d'internet découle de nouvelles missions et une nouvelle compréhension des services de l'Etat.
Si internet est incontestablement un moyen de communication efficace, il comporte pour autant des risques non négligeables et porte en lui des paradoxes difficiles à assumer pour un Etat.

1. Communication en ligne : le "net" plus ultra

2. Et pourtant tout n’est pas si "net" et limpide