Annexe 1: Cadre élémentaire de la préparation des fiches informatisées [1]

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1) Encodage minimal des vedettes => La vedette a une réelle fonction sémiotique dans un dictionnaire tel que le DEOLF: sa forme plus ou moins étendue est intimement liée à son statut dans le dictionnaire et au contenu de l'article lui-même. Il faut donc accorder un intérêt particulier aux modifications des vedettes d'une édition à l'autre, aux variantes fonctionnelles des vedettes et têtes de chapitre selon l'objet des ouvrages considérés.

2) Éditions => nous associerons les repères chronologiques et le style d'écriture propre à chaque genre d'ouvrage qui prédéterminent et orientent la nature des informations présentées. 3) Le corps de l'article => L'article minimal est réduit à l'une des informations suivantes; les autres typologies d'articles associent plusieurs informations. La saisie respecte l'ordre des informations telles qu'elles apparaissent au cours des articles.

a) L'étymologie et les équivalents linguistiques: le rôle des traductions => la saisie se contente ici d'un pur relevé analytique sans y ajouter d'éléments d'appréciation concernant la pertinence des étymologies proposées. Sont simplement notées quelques orientations destinées à guider la lecture des articles avec, par exemple, la mention d'étymologies définitoires ou de traductions étymologisantes.

b) La définition => les définitions sont saisies in extenso, même lorsqu'elles correspondent uniquement à une citation. c) Les références et citations => le nombre important de citations dans le DEOLF nous conduit, dans un premier temps, à réduire l'ampleur de la saisie sans en donner le texte: seule est mentionnée la présence d'une citation par la marque $cit accompagnée, dans le cours de la saisie par des crochets [...] indiquant la place du texte cité. Le texte des citations est cependant saisi dans deux cas: lorsque la citation correspond à l'énoncé de l'étymologie ou à celui de la définition. Si, dans ces deux cas, la citation est en latin ou en grec, nous le précisons[2]. d) Les exemples => dans un premier temps nous ne pouvons introduire tous les détails d'analyse relatifs aux exemples du DEOLF; nous nous contentons de respecter la police de caractère en italique choisie par Ménage lui-même. Nous avons cependant codé par la série d'initiales  cqod  tous les exemples ainsi introduits pour en dégager la signification précise. Nous pensons aussi pouvoir signaler tous les cas d'exemple/attestation propres au genre du Dictionnaire Étymologique. e) Les régionalismes et les vieux mots => nous n'avons pas codé les régionalismes cachés[3]: toute personne intéressée peut les retrouver en interrogeant la base textuelle indépendamment de son système de codification. f) Les renvois g) Divers

Notes

1. Le signe du $ joue un rôle d'indicateur de code puisqu'il n'est utilisé en aucun autre endroit du texte. Il permet ainsi de retrouver plus facilement tout encodage marqué en outre par une abréviation ou une simple lettre initiale. Les lettres majuscules indiquent la série générale sous laquelle sont regroupées plusieurs autres sous-catégories. V = vedette, E = étymologie, T = traduction, D = définition, R = référence, RG = régionalisme, RV = renvoi.

2. Et nous pensons utile d'ajouter la traduction en note.

3. Ce qui imposerait, dans un premier temps du moins, un lourd travail de dialectologue; mais cet encodage sera fait systématiquement dans le cadre de l'édition prévue en collaboration avec B. Horiot: cf. 3.2.1.3 et note 46.