58. Entre guillemets ou en citation isolée, nous réservons les romains majuscules pour les items présentés typographiquement en vedette et les italiques minuscules pour ceux présentés typographiquement en sous-vedette; les citations de la section 2.2.1.5 fournissent une exception à cette règle, puisqu'il y est question de la forme des vedettes typographiques, laquelle est présentée en grands romains. En dehors de ces conditions, les deux types de caractères fonctionnent comme ailleurs dans cette étude (v. Abréviations).
59. L'ordre des lettres dans les dictionnaires d'Estienne est le suivant: ABCDEFGHIKLMNOPQRSTVXYZ.
61. Bloch et Brandon ne semblent pas avoir toujours apprécié ce schéma. Le premier constatant que RANGER est subordonné à RANG (il y est donné en sous-vedette) lui refuse statut d'adresse (Bloch 1904): 11, note); le second considère que BLARIE n'est donné que dans les exemples de BLÉ et non pas dans la nomenclature (Brandon 1904: 93, note), tandis qu'il constitue une sous-vedette de BLÉ. Notons que l'alphabet n'est pas un trait pertinent du classement dérivationnel. Les membres des regroupements étymologiques d'Estienne ont nécessairement en commun un radical qui se situe au début du mot -- la rencontre avec l'alphabet est donc fortuite. La réalisation graphique du radical, ou, si on veut, le nombre de lettres que les membres de la famille ont en commun, variera énormément, allant dans les micro-articles des lettres A et B, par exemple, de 1 (BEUF, BOUVILLON, BOUVIER; BOIRE, BUVERIE, BUVETER, BUVETTE, BRUVAGE, BOISSON) à 11 (ACCOMPAIGNER, ACCOMPAIGNÉ, ACCOMPAIGNEMENT).
62. Celles qui dépassent le cadre du macro-article sont traitées à 2.2.1.1.2.