L'art roman dans la baie du Mont Saint-Michel (table / résumé) - Marie Lebert - 2006

L'église de Bréville - Photos


Photos couleur: Saint-Martin-le-Vieux / Bréville / Yquelon / Saint-Pair / Saint-Jean-le-Thomas / Dragey / Genêts / Saint-Léonard-de-Vains / Saint-Loup / Saint-Quentin / Sartilly


Bréville. L’église romane, vue de loin, et ses alentours. Le village de Bréville est situé sur la côte à six kilomètres au nord de Granville. [006]
Bréville. L’église romane perdue dans les arbres. L’église est placée sous le vocable de Notre-Dame. Le second saint est Saint Hélier. [007]
Bréville. L’église romane est formée d’une nef de deux travées suivie d’un choeur de deux travées à chevet plat. La tour carrée s’élève entre choeur et nef. Les parties romanes datent de la deuxième moitié du 12e siècle. Ce sont la majeure partie de la nef, la base de la tour et les murs latéraux du choeur. [008]
Bréville. L’église romane. La construction à cinq pans située dans le prolongement du choeur fut ajoutée au 19e siècle pour abriter la sacristie. [009]
Bréville. La tour, située entre choeur et nef. Sa base est romane. L’étage et la flèche datent de la fin du 15e ou du début du 16e siècle. Les maçonneries présentent un appareil irrégulier fait de moëllons de schiste. Le granit est utilisé pour les contreforts, le pourtour des ouvertures, les pilastres, les colonnes et les arcs. Le schiste et le granit sont tous deux des matériaux locaux. [010]
Bréville. L’étage et la flèche de la tour. L’étage est percé sur chaque face d’une ouverture longue et étroite. Au-dessus s’élève une flèche octogonale de pierre aux angles adoucis par des tores, avec un petit gâble à fines colonnettes situé dans le prolongement de chaque ouverture. [011]
Bréville. La base de la tour (côté sud) et sa porte romane. L'arcade en plein-cintre de cette porte est formée d’une voussure moulurée d’un tore suivi d’un chanfrein sculpté de dents-de-scie peu visibles. Le claveau central de la voussure est orné d’une grande tête sculptée en fort relief. L’archivolte est formée d’un épais bandeau orné de dents-de-scie en fort relief sculptées en creux d’un rang de bâtons brisés. L’archivolte repose à droite sur une pierre sculptée d’une tête humaine. A gauche, elle disparaît dans les maçonneries de la nef. Les corbeilles des chapiteaux des colonnettes engagées sont sculptées de deux crochets d’angle très abîmés encadrés de boules. [012]
Bréville. La base de la tour (côté sud) et sa porte romane. Une pierre en forme de tête humaine est visible au-dessus de cette porte. Sculptée dans le calcaire, pierre friable, cette tête a mal résisté à l’usure du temps, contrairement aux têtes sculptées dans le granit. [013]
Bréville. La base de la tour (côté sud) et sa porte romane. L’archivolte surmontant l’arcade en plein-cintre repose à droite sur une pierre de granit sculptée d’une tête humaine. [014]
Bréville. Sous la corniche, un modillon roman sculpté d’une tête humaine. La plupart des modillons, plus récents, sont taillés en biseau. [015]
Bréville. Un autre modillon roman sculpté d’une tête humaine est visible au-dessus de la baie percée dans la seconde travée de la nef. Cette baie au cintre surbaissé a remplacé une petite baie romane en 1832. [016]
Bréville. Le choeur roman (intérieur). Sa voûte en croisée d’ogives date de la fin du 15e ou du début du 16e siècle. Le carrelage de la deuxième travée du choeur date de 1863. Le sol de la première travée est recouvert de dalles de schiste (dalles de Beauchamps) posées en 1969. [017]
Bréville. La nef romane (intérieur). Son plafond en bois fut remplacé par un plafond en plâtre en 1852. La porte et la grande baie visibles dans le mur du fond (qui correspond au mur de façade) sont sans grand caractère, la façade occidentale ayant été remaniée en 1783. La porte chevillée en chêne date de 1970. Les murs sont recouverts d’un enduit à la chaux refait en 1969. Le sol fut recouvert de dalles de schiste (dalles de Beauchamps) à la même date. [018]
Bréville. La base de la tour, entre choeur et nef (intérieur). Au premier plan, un arc intérieur aux arêtes chanfreinées repose sur des demi-colonnes engagées. Cet arc, qui sépare le choeur de la base de la tour, fut remanié lors de la réfection du choeur au 15e ou 16e siècle. A l’arrière-plan, l’arc séparant la nef de la base de la tour appartient à l’édifice roman original. Il s’agit d’un arc fourré et légèrement brisé aux claveaux irréguliers. Cet arc repose sur deux épais pilastres pris dans l’épaisseur du mur. L’imposte des pilastres est moulurée en forme de bandeau chanfreiné. [019]
Bréville. Vue partielle du grand autel situé dans le chevet du choeur, avec une statue de Notre Dame (l’église est placée sous son vocable) et une statue de Saint Hélier, qui est le second saint. [020]
Bréville. Détail du grand autel situé dans le chevet du choeur. La statue de Notre Dame. L’église est placée sous son vocable. [021]
Bréville. Détail du grand autel situé dans le chevet du choeur. La statue de Saint Hélier, qui est le second saint de l’église. [022]

Ces photos numérisées proviennent des collections de la bibliothèque municipale de Caen (Normandie). La bibliothèque a numérisé les tirages papier des diapositives d'Alain Dermigny, photographe à Saint-Pair-sur-Mer. La série complète de diapositives est disponible pour consultation dans les bibliothèques municipales de Caen et de Granville. Merci à Alain Dermigny, Martine Valenti, Laure Jestaz, Marie-Noëlle Vivier et Philippe Dartiguenave pour leur aide.


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© 1985 Alain Dermigny (photos)
© 2006 Marie Lebert (texte)