Notes (2.2.2-2.2.2.1)

140. Cf. 1.1.1.

141. DFL 1549, préface.

142. Cf. 2.1.1.1.

143. Cf. 2.2.2.2.1.

144. Cf. 2.1.1.1.

145. Cf. 2.2.2.4.

146. Lanusse (1893: 39, note) remarque dans le Thresor le phénomène des adresses non traitées et cite comme exemples: INFESTER UN PAIS, INFESTATION, INSOCIABLE, INSTALLER. La lettre I est une des parties du dictionnaire qui, jusqu'en 1606, renferment une nomenclature mal traitée. En plus des quatre exemples donnes par Lanusse, il y a 30 mots qui ou sont sans traitement aucun (15 dont IMPLICATION, IMPLIQUER, IMPRECATION, INANITION, INCESTE, INCESTUEUX, etc.) ou n'ont que celui, indirect, d'autres membres de leur famille dérivationnelle (15 dont JARDINAGE, IDOLATRER, IMPETUEUSEMENT, IMPITOYABLE, etc.).

147. Lanusse 1893: 38-9. On peut parfois retrouver la traduction en anglais des équivalents latins du Thresor dans le Dictionarie de Cotgrave; cf., par exemple, AVANCEMENT "Acceleratio, Processus, Progressus, Progressio Ornamentum, pro honorifico beneficio accipit." (N 1606) et AVANCEMENT "... a hastening, or accelerating; also, an aduancing, a getting, or going forward, a proceeding, progression, passing on; also, aduancement, preferment, promotion." (Cotgrave 1611).

148. Brunot 1909: 91.

149. Cf. Brandon 1904: 68-9.

150. Cf. aussi ILLUSTRE, IMMODESTE.

151. Rey 1970 ("Texte compromettant"): 169.

152. Cf. 1.1.

153. "Oultre la premiere impression de ce present liure, saches Lecteur qu'il a esté en ceste seconde, augmenté d'infiniz mots, lesquelz autant que possible a esté, on a tourné en Latin, fors aucuns ausquelz on n'a point encores trouué es autheurs mots Latins respondans. Pour lesquelz te prions si tu leur trouues propres dictions Latines, de nous en aduertir." (E 1549: préface). Cf. 1.1.2.2.

154. T 1564: épître dédicatoire; cf. 1.2.1.

155. Cf. 1.1.1.

156. Darbelnet 1970: 92.

157. Bloch 1904.

158. Bloch 1904.

159. Certaines étymologies, cependant, seraient en même temps un traitement d'équivalence: en comparant "Absolution ... Est pur Latin, & signifie declaration de n'auoir commis aucune faute. Culpae liberatio", "ABSTENIR ... est pur Latin, tiré de Abstinere, S'abstenir de vin ..." et "ABSVRDE ... Est pur Latin. Absurdus" (N 1606), on notera que là où le premier "Est pur Latin" ne concerne que l'origine du mot-adresse, les deux autres auraient pour rôle d'établir en même temps une équivalence fonctionnelle. (Il faut se rappeler, en effet, que les étymologistes du XVIe siècle cherchaient à expliquer les origines du lexique français autant par le sens que par la forme, sinon plus -- cf. Lanusse 1893: 43-86.)

160. Lanusse 1893: 39-40.

161. Cf. BATE "est vng instrument de bois dont ceulx qui batent le bled aux granges applanissent leurs aires" (ND 1573).

162. De même, le dictionnaire latin-français peut définir ses entrées ou en latin ou en francçais; ainsi "Lactarius, Qui cibos ex lacte conficit" (Thesaurus 1531) devient, dans DLG 1538, "Lactarius, Qui fait diuers potaiges de laict & diuerses sortes de uiandes". (Cf. TABULA CERATA.)