141. DFL 1549, préface.
146. Lanusse (1893: 39,
note) remarque dans le
Thresor le phénomène des adresses non traitées et
cite comme exemples: INFESTER UN PAIS, INFESTATION, INSOCIABLE,
INSTALLER. La lettre I est une des parties du dictionnaire qui,
jusqu'en 1606, renferment une nomenclature mal traitée. En plus des
quatre exemples donnes par Lanusse, il y a 30 mots qui ou sont sans traitement
aucun (15 dont IMPLICATION, IMPLIQUER, IMPRECATION, INANITION,
INCESTE, INCESTUEUX, etc.) ou n'ont que celui, indirect, d'autres
membres de leur famille dérivationnelle (15 dont JARDINAGE, IDOLATRER, IMPETUEUSEMENT, IMPITOYABLE, etc.).
147. Lanusse 1893: 38-9. On
peut parfois retrouver
la traduction en anglais des équivalents latins du Thresor dans
le Dictionarie de Cotgrave; cf., par exemple, AVANCEMENT "Acceleratio, Processus, Progressus, Progressio
Ornamentum, pro honorifico beneficio accipit." (N 1606) et AVANCEMENT "... a hastening, or accelerating; also, an
aduancing, a getting, or going forward, a proceeding, progression, passing on;
also, aduancement, preferment, promotion." (Cotgrave 1611).
148. Brunot 1909: 91.
149. Cf. Brandon 1904: 68-9.
150. Cf. aussi ILLUSTRE, IMMODESTE.
151. Rey 1970 ("Texte
compromettant"): 169.
153. "Oultre la premiere impression de ce present liure, saches Lecteur qu'il
a esté en ceste seconde, augmenté d'infiniz mots, lesquelz
autant que possible a esté, on a tourné en Latin, fors aucuns
ausquelz on n'a point encores trouué es autheurs mots Latins
respondans. Pour lesquelz te prions si tu leur trouues propres dictions
Latines, de nous en aduertir." (E 1549: préface). Cf. 1.1.2.2.
154. T 1564: épître dédicatoire; cf. 1.2.1.
156. Darbelnet 1970: 92.
159. Certaines étymologies, cependant, seraient en même temps un
traitement d'équivalence: en comparant "Absolution ... Est
pur Latin, & signifie declaration de n'auoir commis aucune faute. Culpae
liberatio", "ABSTENIR ... est pur Latin, tiré
de Abstinere, S'abstenir de vin ..." et "ABSVRDE ... Est pur Latin. Absurdus" (N 1606), on notera
que là où le premier "Est pur Latin" ne concerne que
l'origine du mot-adresse, les deux autres auraient pour rôle
d'établir en même temps une équivalence fonctionnelle. (Il
faut se rappeler, en effet, que les étymologistes du XVIe siècle
cherchaient à expliquer les origines du lexique français autant
par le sens que par la forme, sinon plus -- cf. Lanusse
1893: 43-86.)
160. Lanusse 1893: 39-40.